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    A Cure for Life
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    benoitG80
    benoitG80

    3 430 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    "A Cure For Life" mise tout sur son univers qui donne le frisson rien qu'en s'y immergeant...
    C'est cette forme angoissante et anxiogène à fond qui saisit avant tout, Gore Gerbinski a en effet déployé toute son imagination et a pioché ici et là références et images, afin de les concentrer dans ce film qui saisit d'effroi !
    Maintenant cette forme intéressante aurait eu grand besoin d'une histoire aussi bien aboutie et construite afin de maintenir cette tension fortement ressentie pendant les deux heures trente minutes !
    Ce qui n'est malheureusement pas le cas, car le fond assez confus d'emblée ne semble pas vouloir s'éclaircir quant aux vraies raisons et bénéfices de ces mystérieuses cures !
    Alors même si on ressent un malaise évident face à ces soignants mystérieux et inquiétants, ainsi que par rapport aux patients aussi énigmatiques, tout reste trop ambigu jusqu'à la fin, pourtant spectaculaire à souhait qui semble vouloir être à elle seule la clé de l'énigme !
    Rien ne nous permet d'extrapoler, puis de comprendre ni le véritable but de cet établissement, ni les profondes motivations et agissements de ce médecin et de son équipe laissés trop à l'état d'esquisse...
    Le héros Dane DeHaan qui dégage pourtant également un certain mal-être aurait aussi gagné à être davantage présent et persuasif pour convaincre complètement.
    Si bien que la durée de ce thriller fantastique se fait ressentir assez vite, par manque de rebondissements et d'articulations indispensables à maintenir le suspens attendu...
    Au niveau des actions et de l'attitude du héros, tout semble assez répétitif, tant dans ce qu'il observe ou dans ce qu'il découvre pour éviter que le spectateur décroche un minimum et ressente vite un effet de lassitude !
    Et donc aucun assemblage véritable du puzzle ne semble à terme vouloir se mettre en place...
    Malgré tout, si on retient la forme terriblement au point dans ces décors et cet univers glacé et glaçant, on pourra toujours se laisser impressionner quitte à regretter tout de même un véritable et passionnant enjeu de l'histoire...
    Un peu dommage cependant !
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Après une décennie à avoir baigné dans les blockbusters de studio, Gore Verbinski tente de se ressourcer avec son dernier film, faisant même de cela la base de son A Cure for Life. On ne peut s'empêcher de voir des similitudes entre son jeune héros et le cinéaste, tout deux brisés par l'influence du conglomérat, chaque parties d'un système vicié voulant l'asservir (d'un côté les gros studios/entreprises et de l'autre les puristes) tandis que lui se voile dans l'illusion de ne vouloir être qu'un bon cadre d'entreprise. Sauf que comme le souligne A Cure for Life, le rêve est terminé pour le cinéaste et il est temps de se réveiller, faisant un film avant tout pour lui en ne s'imposant aucune limites dans la radicalité de sa vision. Il n'a ni peur du ridicule, ni de déborder de son sujet et il embrasse toute ses imperfections pour mieux souligner le propos de l'oeuvre et offre un long métrage jusqu'au-boutiste aussi admirable qu'exaltant, bien qu'imparfait.

    Avant de s'attaquer à ce projet, Gore Verbinski était très attaché à une adaptation cinématographique du célèbre jeu vidéo BioShock qui n'a malheureusement pas pu voir le jour en raison d'un studio trop frileux. Chose qui a très clairement contrarié le cinéaste, qui a apporté beaucoup de ses idées dans ce nouveau film, faisant de A Cure for Life, une adaptation indirecte de BioShock. Tout y est, l'environnement clinique et surannée où l'eau est omniprésente, la création d'un monde utopique par un mégalomane fou, la quête d'un personnage pour nous amener à la découverte d'un autre. Dans le jeu le joueur tente d'atteindre Ryan, le créateur de la ville sous-marine, le voyant comme l'achèvement de sa quête mais découvre la trahison d'Atlas, son guide, qui n'est autre que Fontaine en réalité, le méchant de l'histoire. Dans le film le héros part à la recherche de Pembroke, son supérieur hiérarchique, pour au final découvrir la folie de Volmer, qui se cache aussi sous une fausse identité. On y retrouve aussi la quête du père, la réflexion sur l'immortalité, un personnage qui évoque un Big Daddy, imposant garde du corps dans le jeu, ou un autre qui évoque la petite sœur, personnage corrompu par la folie du méchant que le héros doit libérer (ou tuer, le choix étant laissé au joueur). Mais ce que reprend surtout le film, c'est le concept de l'ADAM.

    Dans le jeu, l'ADAM est une sorte d'élixir qui confère au joueur et à ceux qui l'utilisent des capacités spéciales. Un élixir qui est récolté et transformé par une sorte de limace de mer, mais pour pouvoir posséder de bonnes quantités de cet élixir, il faut l'intégrer à la paroi de l'estomac d'un hôte humain, qui devient presque un zombie, puis puiser l'ADAM grâce à des régurgitations. Dans le film, Verbinski remplace les limaces de mer par des anguilles tandis que l'élixir ne confère plus des pouvoirs mais un forme d'immortalité. Il se sert de tout cela pour retranscrire une vaste quête de pureté qui vire à l'obsession et se transforme en une monstruosité impure. On y retrouve les mêmes thématiques dans dans le jeu vidéo, le rêve qui se transforme en cauchemar, la lutte des classes, l'oppression du consumérisme et l'envie d'une existence d’opulence érigée au détriment des autres. On ne peut être fort si l'on n'a pas des faibles, quitte à les fabriquer. Le scénario devient habilement une critique acerbe du monde dans lequel on vit, et ce montre par moments bien plus intelligent qu'on pourrait le penser. Notamment dans cette séquence surréaliste qui voit le personnage principal accompagné d'Hannah s'échapper du centre pour aller dans un village voisin. Une scène qui marque l'éveil tourmenté d'une jeunesse troublée en quête de repaire. Chaque personne dans le bar où les deux protagonistes s'arrêtent sont dissociés de leur temps mais aussi des uns des autres, par leur look mais aussi leur attitude. Le scénario arrive avec finesse à souligner l'incommunicabilité d'une génération, qui ne sait s'exprimer que par la violence et la dégradation.

    La richesse thématique du scénario est absolument vertigineuse et force le respect, entre la vengeance que prend le cinéaste sur les gros studios, la critique du monde d'aujourd'hui mais aussi une adaptation fidèle des obsessions du jeu vidéo qui a clairement inspiré son projet. Mais malheureusement, ce qui marche d'un point de vue symbolique, ne fonctionne parfois pas sur le plan narratif. En ça, le film sera parfois bien trop attendue dans ses ficelles narratives tout comme il manque cruellement de subtilité dans sa façon d'alimenter ses rebondissements. Il appuie beaucoup trop certains éléments, notamment par la mise en scène, pour que l'on ne devine pas la direction que va prendre le récit. Il bascule aussi dans un dernier acte over the top, où ses inspirations gothiques sont moins crédibles que l'atmosphère clinique qu'il avait si bien alimentée jusque là. Son final frise par moments le ridicule mais n'y tombe jamais vraiment car il retranscrit bien l'effervescence de la folie qui est censée exploser. L'absence de contrôle qui émane de la fin devient donc justifiée même si très clairement perturbante. Pour autant, on parvient à y croire grâce aux acteurs, tous très bons. Dane DeHaan est ici très en forme et apparaît presque à contre-emploi. Loin des performances d'ados perturbés qu'on lui prêtait, il s'impose en jeune homme confiant et impétueux avec une aisance et une justesse qui qualifie les grands, car grand acteur il l'est assurément. Mia Goth s'impose par son étrangeté touchante qui n'est pas sans rappeler celle de Christina Ricci, les deux actrices dégagent quelque chose de similaire. Et par cela, Goth trouve facilement sa place au sein du film où elle se montre très convaincante. Jason Isaacs pourra peut-être décevoir par sa prestation un brin caricatural sur la fin, mais il arrive par petites touches à trouver les nuances de son personnage.

    A Cure for Life s'impose facilement comme une oeuvre solide malgré ses imperfections. Gore Verbinski y déploie une culture cinématographique impressionnante et soulignée par une mise en scène, certes trop appuyée par moments, mais plastiquement superbe. Les plans sont d'une inventivité rare, soutenue par la photographie hyper-stylisée du Bojan Bazelli, et créent une ambiance malsaine et fascinante qui marque la rétine. La mise en scène s'impose par son élégance et sa sophistication et fait plaisir à voir. Même la musique y est inspirée, flattant tout les sens du spectateur. Donc avec son scénario imparfait mais riche qui ne se refuse aucun excès, Verbinski signe une œuvre admirable par bien des aspects. A Cure for Life aura sans aucun doute ses détracteurs mais reste un film qui se doit d'avoir sa chance, car sous ses airs de série B de luxe, se cache un pamphlet fascinant sur notre façon de vivre. En plus d'être bien filmé et joué, il s'impose aussi comme une adaptation audacieuse du jeu BioShock, pas nécessairement celle demandée par les fans mais qui pourrait néanmoins les réjouir. Du très bon.
    Marc T.
    Marc T.

    270 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2017
    J'aurais tant voulu aimer ce film jusqu'à la dernière seconde tellement la photo est somptueuse, l'ambiance oppressante à souhait, et les acteurs justes (mentions spéciales à Dane DeHaan et Mia Goth). Mais voilà, pourquoi sombrer dans le guignolesque avec un final aussi bâclé, raté, démonstratif, et dénotant complètement avec l'esthétisme du reste du film ? La "grande" révélation sur les personnages principaux de cet établissement suisse est éventée dès la première moitié du film, donc je m'attendais à un final bien plus sobre et tortueux qui nous aurait révélé des secrets autres que ceux déjà appris lors des (trop) nombreux indices parsemés tout du long. Il y a aussi bien trop de questions restant sans réponse quant à la nature de ce sanatorium et de son eau "magique". Reste un bon film dans son ensemble de part sa qualité mais qui méritait sérieusement un meilleur traitement scénaristique, et notamment sur la fin.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Quelle surprise de voir ce qui s’apparente plus ou moins à un petit blockbuster débarquer sur nos écrans sans tête d’affiche et qui ne soit ni une suite, ni un remake ou une adaptation de bouquin à succès. Gore Verbinski, réalisateur éclectique et sous-estimé, a réussi à offrir au spectateur un film de genre doté de moyens conséquents qui semble complètement en dehors des modes et des attentes actuelles. Et cela fait un bien fou bien que ce type de projet apparaisse comme une anomalie dans le paysage actuel du cinéma mondial. « A Cure for life » souffre de quelques scories notamment au niveau de sa durée, de quelques invraisemblances notables et de clés de compréhension du mystère bien trop vite offertes au spectateur un tant soit peu attentif et malin. De plus, une fois la projection achevée on a la légère impression, au demeurant pas désagréable, que le réalisateur a puisé dans un siècle de cinéma fantastique des idées par ici ou par là pour aboutir à son long-métrage. Mais cela ne gâche rien au plaisir conséquent que l’on prend à suivre les deux heures et demie d’un film qui regorge néanmoins d’idées à chaque coin de pellicule, surtout visuelles.

    Car effectivement, l’apogée de ce plaisir de cinéma se situe majoritairement dans le domaine formel. Cela faisait très longtemps qu’un cinéaste ne nous avait pas abreuvés d’images si belles. Bien qu’on soit dans le domaine du fantastique voire de l’horreur, Verbinski rend son film monstrueusement sublime à chaque plan. Il sait tirer parti de son immense décor si particulier de château de l’horreur grimé en centre de soins thermal au fin fond de la Suisse et nous offre une photographie à couper le souffle. L’écrin est donc magnifique mais la manière dont il est mis en valeur comme la majesté et l’ingéniosité de chaque découpage et cadrage est proprement sidérante. Chaque image est tel un tableau mûrement réfléchi et certains plans comme celui dans l’œil du cerf ou le train passant dans le tunnel sont des leçons de mise en scène que ne renierait pas David Fincher. De la même manière, certaines séquences (l’introduction à New York, la visite des lieux, la découverte de la transfusion, …) sont aussi mémorables par leur esthétique indubitable que par l’horreur ou la sensation qu’elles provoquent. « A Cure for life » est un film d’esthète dont l’homogénéité formelle est parfaite.

    Mais ce n’est pas pour autant une coquille vide. Si le long-métrage est peut-être moins appliqué au niveau de l’intrigue et du fond, on n’en demeure pas moins happés par l’histoire de bout en bout. Un climat malsain et délétère s’instaure dès le début. Une ambiance anxiogène plus que stressante ou effrayante dont l’apothéose se situe dans le dernier tiers complètement baroque qui rappelle aux bonnes heures des productions horrifiques des années 50 à 80, des films de Roger Corman aux giallos de Dario Argento en passant par les films de monstres d’Universal. On regrette peut-être la frilosité au niveau du gore et de l’horreur, certainement pour que le film ne soit pas interdit à un trop large public et que le mystère s’évapore un peu trop facilement, donnant à certains passages de la seconde partie une utilité purement plastique. Mais « A Cure for life » est une sacrée proposition de cinéma de genre, différente et aboutie, en plus d’une claque visuelle de chaque instant. Et ça fait du bien de voir du cinéma qui sort des sentiers battus.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2017
    Après avoir fait une overdose de johnnydeppoïne (une drogue surpuissante qui vous fait voir des pirates et des indiens délirants partout), Gore Verbinski a decidé de partir faire une cure de jouvence pour se ressourcer. Eh oui, il ne faut pas oublier que "A Cure for Life" n'est pas la première incursion du bonhomme dans le cinéma de genre : son remake du film japonais "The Ring" en 2002, "Le Cercle" avait été couronné de succès et, s'il était très loin d'égaler qualitativement -et aussi en termes de frissons- son modèle, Verbinski avait tout de même prouvé sa capacité à instaurer une vraie belle ambiance dans le registre de l'épouvante.

    On est donc plutôt heureux de le retrouver aux commandes de ce qui va se révéler être une contre-offre assez étonnante du cinéma horrifique à tendance commerciale américain. Que "A Cure for Life" ait pu être distribué par un studio tel que la Fox relève presque de la pure aberration tant le film se permet d'aller étonnamment loin sur certaines thématiques sujettes à un certain malaise. Verbinski ne semble rien s'interdire dans la représentation de son récit et c'est sans doute ce vent de liberté et de générosité inattendu qui fait le charme premier du long-métrage.
    D'une splendeur incontestable, "A Cure for Life" est un film d'asile au visuel intemporel de par son contexte en autarcie (un château reconverti en mystérieux centre thermal perdu au fin fond de la Suisse) et de par sa relecture contemporaine de la folie des classiques du genre (les dédales du bâtiment synonymes des méandres de notre esprit ou le personnel médical inquiétant à souhait exerçant son influence sur des clients richissimes). Cette réussite formelle vectrice d'une ambiance terriblement glauque ne quittera jamais "A Cure for Life" et, même si Gore Verbinski en fera sans doute un peu trop dans la dernière partie, cela restera son principal atout constant au contraire d'un récit qui va vite trouver ses limites.

    Le gros problème de "A Cure for Life" réside dans sa durée excessive couplée au déroulement de son intrigue. Nul besoin de chercher une anguille dans une botte de fous (non, je ne m'excuserai pas de ce jeu de mots !), le film livre de bien trop nombreuses clés à la résolution de son mystère dans son premier tiers. À moins d'être un spectateur très naïf, il est quasiment impossible de ne pas comprendre où toute cette histoire veut nous emmener tant le scénario appuie grossièrement sur certains développements. Pire, Verbinski commet une erreur tellement flagrante de mise en scène à mi-parcours qu'elle vient hélas confirmer tous nos doutes si besoin en était spoiler: (dès les premiers instants, le film dans son intégralité nous est quasiment présenté par la perspective du personnage de Dane DeHaan et arrive une scène révélatrice en plein milieu entre deux autres protagonistes où il n'est pas présent).


    Et, dans un long-métrage de 2h30, avoir compris le pourquoi du comment au bout de seulement une heure pose un vrai souci pour maintenir notre intérêt sur la durée restante. Si les qualités visuelles évoquées plus haut et une montée en puissance dans les séquences glauques parviennent à faire illusion, l'évolution du héros devient redondante en multipliant les va-et-vient incessants entre l'acceptation de sa condition et sa volonté de s'en sortir, quelques facilités font leurs apparitions (ou se font plus remarquer, c'est selon) comme ces mini-ellipses plaçant toujours notre pauvre captif au bon moment et au lieu opportun pour permettre d'accélérer les révélations.
    Dans un sens, ces défauts peuvent être aussi considérés comme des qualités car ils permettent d'explorer à fond tous les détails de l'univers mis en place mais avoir un temps d'avance trop important sur les révélations finales ôte considérablement du charme à l'ensemble.

    Mais rien que pour le fait d'aller complètement à contre-courant de la vague des teen-bidules/remakes/reboots et autres found-footages sans âme habituels dans lequels le cinéma US d'épouvante s'est enfermé, "A Cure for Life" est incontestablement un film à découvrir, une véritable proposition intelligente de cinéma qui, on le répète, apparaît comme une anomalie de la part d'un grand studio et qui, on l'espère, ne restera pas un cas unique en cas de succès au box-office américain.
    Alice025
    Alice025

    1 685 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Très impatiente de le voir en salle, « A cure for life » fut mon premier choix sur les sorties de la semaine. Il remplit à merveille ses conditions de thriller : l'histoire est très prenante, parsemée de mystères et de rebondissements. On ne s'ennuie pas sur les 2h30 de film, l'ambiance est remplie de noirceur accompagnée de scènes de « tortures » malsaines mais superbes à la fois. Niveau esthétique, c'est magnifique : des couleurs fades et grisonnantes tout le long, ce qui représente bien cet endroit sinistre. Quelle est cette mystérieuse cure ? Quels sont les réels traitements et expériences que l'on pratique sur les patients ? Lockhart va peu à peu mener son enquête et va prendre le risque de perdre pied, quitte à lui même devenir peut-être fou... Dane De Haan est superbe dans son rôle, et je suis ravie de le voir enfin porter un premier rôle sur grand écran.
    On assemble donc en même temps que lui les pièces du puzzle. Cependant, je trouve qu'il y a des pistes que, nous spectateurs, on trouve limite dès la première demi-heure, tandis que Lockhart est long à la détente... (SPOILER : spoiler: Pourquoi tu continues à boire cette eau ??
    )
    Quand au dénouement final, il m'a un peu déçu, sans doute aurais-je préféré quelque chose de moins... « fantastique », disons. C'est pourquoi je ne peux pas lui mettre 5/5.
    Dans l'ensemble, « A cure for life » est tout de même un thriller superbe visuellement et qui tient en haleine le spectateur jusqu'à la fin en le mettant dans la peau du héros principal, c'est ce que je recherche et c'est ce que j'aime, malgré une fin moins soutenue qui le pénalise.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 980 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Venons en de suite à l'essentiel de ce film très mystèrieux de Gore Verbinski qui ressuscite avec une folle originalitè un genre que l'on croyait dèfinitivement perdu dans un style gothique contemporain bien à lui! Sorti en salles le lendemain de la St-Valentin, "A Cure for Life" raconte l'histoire de Lockhart, un jeune cadre brillant et rempli d'ambitions qui doit retrouver son patron disparu dans un sanatorium en Suisse! spoiler: En arrivant là bas, on lui diagnostique la maladie que tous les pensionnaires ont! Lockhart va donc suivre un traitement (que le spectateur n'est pas prêt d'oublier) en se rendant compte que quelque chose cloche dans ce centre de bien-être pas comme les autres...
    A l'image d'une carrière qui n'a pris son dèpart qu'en 1997 ("Mouse Hunt") et son envol dèfinitif avec le blockbuster "Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl", Verbinski est demeurè un rèalisateur du divertissement qui a des idèes derrière la tête! il a d'ailleurs gardè un esprit versatile qui lui permet de toucher un peu à tout avec une ètonnante maestria! Mais il est capable aussi de nous offrir ici une histoire proprement fascinante qui semble faire ècho au "Coma" de Michael Chrichton et surtout au "Shutter Island" de Martin Scorsese! Le film est portè par des acteurs bien glaçants (le toujours excellent Dane DeHaan, l'hypnotisante Mia Goth, le diabolique Jason Isaacs...), avec une tension palpable tout du long! On est transportè dans ce grand, sombre et effrayant sanatorium du dèbut à la fin et on n'en ressort terrifiè, enivrè et dèroutè! Esthètiquement parlant, "A Cure for Life" tèmoigne d'un mètier sûr, aussi bien dans les couleurs, la lumière, la mise en scène, le cadrage ou l'image que dans la bande son, oppressante et plombante, qui nous offre du coup un ton encore plus gothique à toutes ces scènes dont certaines rappellent vraiment l'univers de Gaston Leroux! Peu importe la lenteur de l'histoire, les personnages flous ou la nature incomprèhensible des choses! Ce qui est sûr, c'est que nous sommes en prèsence du meilleur long-mètrage de Gore Verbinski! Attention tout de même aux effets secondaires...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 357 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2017
    Quand j’ai vu ce « Cure for Life » sortir, je me suis soudainement étonné d’une chose : d’un côté, j’ai constaté que je n’avais jamais pleinement été emballé par un film de Gore Verbinski, mais d’un autre côté, je me suis rendu compte que je ne pouvais m’empêcher d’apprécier malgré tout son cinéma. D’ailleurs c’est un petit peu ce que je retire comme bilan de ce « Cure for Life » : au final, dans ce film, j’ai continué d’apprécier le cinéma de Verbinski tout en rejetant presque intégralement son film… Alors OK… J’entends : vous voilà bien avancé vous dites-vous ! Bah oui, c’est vrai et je le sais : c’est quand même bizarre comme propos ! Mais bon, rassurez-vous, je vais creuser un petit peu ce que j’entends par là. Déjà, je vais commencer en précisant tout de suite ce que j’apprécie tout particulièrement dans le cinéma de Verbinski et qui se retrouve dans ce « Cure for Life ». Ce que j’apprécie beaucoup, c’est sa plastique. Mais par tous les dieux que ce film est beau ! Au niveau de la pertinence des plans, des travelings, du montage, de la photo (toujours sublime dans les films de Verbinski), je trouve que tout marche. Même au niveau de la mise en place de l’ambiance, je trouve que ça marche aussi… Pourtant, il n’empêche qu’au final, ce film, sur moi, il ne marche pas. Bah oui, mais c’est comme ça que voulez-vous… Du début jusqu’à la fin, j’ai soupiré. A aucun moment je ne me suis vraiment impliqué dans cet univers… Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que je pense que Gore Verbinski, comme beaucoup d’autres formalistes talentueux malheureusement, n’a finalement pas grand-chose à dire dans ses films. Et bon, avouons-le, dans un art du narratif comme peut l’être le cinéma, c’est tout de même un peu gênant… Bah oui, c’est tout bête, mais c’est un peu la base. Si tu n’as pas de propos, même formel, eh bah ton film il n’a pas d’âme. Il tombe à plat. D’ailleurs, moi c’est ce qui m’a choqué dans ce « Cure for Life ». A aucun moment je n’ai vu d’intérêt à l’histoire. Pire, je l’ai trouvé prévisible de bout en bout. Toutes ses révélations finales sont déjà connues dès le lancement de l’intrigue tant elles sont prévisibles et – osons le dire – clichées au possible. Du coup, il devient vite triste de constater à quel point tous ces jolis artifices sont au final mis en œuvre au service d’un long-métrage si lisse et si creux… J’aurais aimé m’en contenter, mais clairement le film ne me l’a pas permis sur la durée. Bah oui, mais c’est l’autre problème quand on brode sur du rien, à la longue ça se voit, et donc du coup, on en arrive à remplir avec ce qu’on peut, et comme souvent dans ce genre de situation, c’est rarement avec le meilleur. Le final pour moi est notamment un très bon exemple de dérapage non contrôlé. Alors qu’il avait su tenir le fil d’une atmosphère oppressive du petit thriller horrifique à l’ancienne, sur la fin, Verbinski cède un peu à la surenchère ridicule, offrant dans ce film des scènes qui gâchent définitivement le peu qui avait été entrepris (Par exemple, spoiler: le coup de la machine qui fait avaler des bestioles, j’ai trouvé ça too much et vraiment gratuit. Même chose quand le baron décide de s’arracher son visage, comme ça, pour le fun, à la toute fin.
    ) Et le pire dans tout ça, c’est qu’en fin de compte, le peu de scénario qui a été posé au court de ce film n’est même respecté sur le long terme ! Pour moi ça reste quand même le symbole ultime d’un film qui n’est pas mené comme il faut. Parce qu’il y en a des trucs qui ne tiennent pas la route ou qui restent sans réponse au final ! Et voici un petit florilège pour ceux qui en douteraient : spoiler: la substance dans l’eau que Dane DeHaan retrouve au bout de son doigt, c’est quoi finalement ? Et puis c’est quoi exactement le pouvoir de cette eau qui déshydrate ? Et puis pourquoi le dentiste s’est décidé de percer la dent de Dane DeHaan, comme ça, gratuitement ? Et pourquoi à la fin Dane DeHaan récupère toutes ses dents alors que tous les autres les perdent ? Pourquoi Dane DeHaan est à un moment zombifié en mode « moi-non-plus-je-veux-plus-partir » et pourquoi juste après il repasse en mode rebelle ? D’ailleurs, pourquoi en général les gros richards qui viennent se faire traiter ici décident de rester quoi qu’il en coûte ?
    Et je n’ose même pas parler de la morale finale qui dit que, en gros, spoiler: si aujourd’hui le baron arrive à ce point à exploiter les gens c’est parce que la société moderne s’est détournée de Dieu et qu’il est donc plus facile aujourd’hui d’exploiter les gens grâce à leur propre ambition
    . Dans d’autres films, j’aurais sûrement taillé comme pas possible ce bon vieux relent réactionnaire bien fumeux, mais là, je n’ai même pas envie de le faire. J’ai tellement l’impression qu’ici, Verbinski n’en pense pas un mot ! Oh non ! Moi ce que je vois là-dedans, c’est juste l’ami Gore allé chercher une ficelle narrative caricaturale parmi tant d’autres dans sa boîte à clichés. C’est triste à dire mais je pense que ce gars là en à strictement rien à faire des histoires et des propos qui structurent ses films. Pour lui, tout ce qui compte, c’est l’atmosphère, c’est le rendu plastique du film. Il n’attend pas que le cinéma fasse voyager son esprit. Il attend juste qu’il fasse voyager les sens. Ainsi, brode-t-il toujours des histoires très stéréotypées pour que l’esprit n’ait pas à se préoccuper d’un quelconque effort de compréhension. Je peux encore comprendre le trip, mais une chose est sûr ce n’est pas le mien. Du moins, ce n’est pas le mien quand il s’agit de raconter n’importe quoi… Il n’en reste pas moins que des fois, sur un « Pirate des Caraïbes » ou un « Lone Ranger », Verbinski parvient à faire des films sympas, sans « prise de tête », c’est vrai. Mais là, pour ce « Cure of Life », je suis désolé, mais je trouve que son film est plus « vain » voire « ridicule » que véritablement « sans prise de tête. » Donc tant pis pour moi j’ai envie de dire. Avec « Cure for Life », ce ne fut pas pour cette fois-là… Peut-être ce sera pour la prochaine…
    MediaShow
    MediaShow

    146 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2017
    « A cure for Life » est le nouveau long-métrage de Gore Verbinski et le réalisateur renoue ses liens avec le genre thriller, horrifique et fantastique qu’il n’avait plus côtoyé depuis son adaptation de « Le Cercle » en 2003. Tordu, malsain et obscur, le film nous rappellera fortement « Shutter Island ». Un thriller angoissant et bien rythmé qui réussira à se distinguer grâce son excellente direction artistique, accompagnée d’une envoûtante bande sonore.

    Retrouvez la critique intégrale sur mediashowbydk.com ou via le lien ci-dessous :
    PsychoHead
    PsychoHead

    54 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Du très bon. La réalisation est vraiment excellente, certains plans sont d'une beauté... Plus le film avance, plus l'ambiance devient pesante et angoissante, la bande son aidant bien aussi. L'histoire m'a vraiment captivé de bout en bout et les révélations sont pour la pluparts vraiment étonnantes.
    Le film a ne pas manquer de la semaine.
    Estonius
    Estonius

    3 487 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    C'est lent, c'est fatiguant, inintéressant, sans rythme ni tension et ça veut peter plus haut que le derrière. On ne se raccroche à rien, les deux personnages principaux sont aussi charismatiques que des raviolis et on finit par se foutre complétement de ce qui leur arrive. Poubelle !
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2017
    moins un film d'horreur qu'un thriller psychologique de très haut niveau qui fait passer les cures thermales pour des endroits diaboliques, repères d'apprentis sorciers et de sectes bizarres ...le casting vient soutenir l'étouffement de certaines scènes, prenantes et angoissantes ! une grande réussite!
    Star Forever
    Star Forever

    27 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2017
    Eh bien quelle claque ! Prenant , angoissant , esthétiquement superbe , un beau film , à voir absolument sur grand écran !
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    S’il s’inspire librement de l’ambiance envoûtante et délétère de "Shutter Island" en créant une atmosphère anxiogène particulièrement réussie, "A cure for wellness" , titre original, intrigue en premier lieu puis perd rapidement le spectateur en route dans son histoire rocambolesque dont le scénario ne va jamais vraiment au bout de ses intentions. Par ailleurs, la pâle présence de Dane de Haan, en trader aux dents longues, évoque Léonardo Di Caprio de "Shutter Island", mais ne lui arrive pas à la cheville. Gore Verbinski peut néanmoins être fier d’avoir fait un film en marge de la production commune.
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2017
    Refroidi par l'échec (injuste) de "Lone Ranger" au box-office, Gore Verbinski s'est montré discret depuis 2013. Son retour à la réalisation était d'autant plus attendu que le cinéaste a toujours témoigné d'un sens habile de la mise en scène, qu'il soit du côté du grand spectacle ("Pirates des Caraïbes") ou d'un registre plus discret mais très codifié (son remake américain de "The Ring"). "A Cure for Life" ("A Cure for Wellness" en anglais) prend très vite la tournure d'un film de genre sous influence, lorgnant du côté de Kubrick, de Polanski mais aussi du Samuel Fuller de "Shock Corridor". Si la bande-annonce du film donnait l'impression de se retrouver face à un ersatz de "Shutter Island", "A Cure for Life" s'éloigne de cette référence pour aller vers quelque chose de différent, la proposition d'un cinéma glauque et angoissant, sans concession.

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