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Le geste de Bonello à l’œuvre dans "Nocturama" résume bien son cinéma de maîtrise opératique stupéfiante, parcouru toutefois par un sentiment de pur abandon.
On reconnaît un grand film à sa capacité de porter à un haut degré de fusion plusieurs caractéristiques essentielles et contradictoires du cinéma : rendre les idées sensibles et filmer des corps en mouvement, produire de la pensée et capter le réel visible. Le nouvel ouvrage de Bertrand Bonello parvient à réaliser cette délicate alchimie.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Qui est encore vivant dans ce monde réifié ? Qui échappe au statut d'objet dans ce grand magasin aux dimensions du monde occidental ? Qui est humain et qui est juste une chose, a thing ? (...) Le film pointe la grande naïveté de ses protagonistes, leur absolue confusion de tout, sans jamais pour autant rompre l'absolue empathie qu'il éprouve pour leur colère, leur fragilité, cette part d'innocence qui gît au coeur de leur criminalité.
Ceux qui sont sous le charme du titre, Nocturama, trouveront matière à l’exaltation poétique dans cette œuvre radicale, fascinante et enchanteresse, malgré les horreurs qu’elle relate. Ce spectacle métrosexuel au confort malaisé est le plus beau portrait de jeunesse dressé cette année.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Ce conte élégiaque ne fait pas de cadeau. Nocturama n’a rien de confortable. Le réalisateur y aborde de front un sujet brûlant de l’actualité avec une esthétique puissante qui secoue tout autant qu’elle émerveille.
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes
Bonello pose plus de questions qu'il n'y répond. Exigeant sur la forme, le cinéaste soigne sa mise en scène et l’image. Dans l’obscurité de "Nocturama" réside toute sa lumière.
Âpre thriller pour commencer, farce macabre pour finir, "Nocturama" est un panorama sensible et ultra-stylisé de notre époque, un peu comme pouvait l’être le "Glamorama" de Bret Easton Ellis (1998), dont il partage le suffixe.
La critique complète est disponible sur le site GQ
POUR : L’atmosphère vénéneuse et cauchemardesque qu’exhale ce cri dans le noir a cette incontestable faculté de hanter durablement. Au final, Bonello a fait ce qu’on attend d’un cinéaste : donner une matérialité artistique à un ressenti du monde. Quitte à déranger.
La critique complète est disponible sur le site LCI
Portrait inédit d’une jeunesse sans repères qui prend conscience au fil des heures de l’énormité et du dérisoire de ses actes, ce film radical et magistral est servi par de jeunes acteurs impeccables.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Mettant en scène de jeunes gens qui font exploser des bombes dans Paris, Bertrand Bonello peut craindre que son film soit rejeté, incompris ou détourné. Pourtant, “Nocturama” est un pur film de cinéma, d'une beauté sidérante.
De virtuose poésie urbaine en apocalypse hédoniste, Bertrand Bonello filme entre empathie et distance la virée nihiliste d’un commando de jeunes gens, à la lisière du film de genre.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Moralement, le film attise. Il a le mérite d’aller au bout de sa proposition. Bonello choisit et nomme des responsables dans sa fiction, servie par sa maestria de mise en scène.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
En imaginant un passage à l’acte révolutionnaire et désespéré dans un univers claustrophobe et glaçant, Bertrand Bonello fait partie des rares auteurs du cinéma français qui cherchent à faire ressentir cinématographiquement, avec plus ou moins de réussite, l’actuel malaise dans la civilisation.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Que Bonello touche aux bordels de la Belle Epoque, à la carrière d'un couturier, cela n'est pas grave. Il y a des sujets qu'il ferait mieux de laisser aux grandes personnes.
Ce qui gêne à chaque minute de Nocturama ce n’est pas l’abandon du réalisme mais l’inconséquence de la forme choisie, la confusion incroyable d’un film qui prétend saisir voire porter une pensée séditieuse, pour la nier en permanence par des choix de mise en scène. L’insurrection ne viendra pas d’ici. Le cinéma français bataille encore avec son vide politique.
Nourri d'une imagerie d'un autre siècle, "Nocturama" crie sans qu'aucun bruit ne résonne. C'est terrible, triste, énervant, tout ce qu'on veut, mais c'est ainsi.
CONTRE : Bonello prend le pouls de l'époque dans ce salmigondis aux allures de marche funèbre. Se fantasmant quelque part entre Le diable, probablement (Robert Bresson, 1977), Elephant (Gus Van Sant, 2003) et Assault (John Carpenter, 1976). Se fourvoyant, hélas.
La critique complète est disponible sur le site LCI
La Septième Obsession
Le geste de Bonello à l’œuvre dans "Nocturama" résume bien son cinéma de maîtrise opératique stupéfiante, parcouru toutefois par un sentiment de pur abandon.
Le Journal du Dimanche
POUR : Un choc.
Le Monde
On reconnaît un grand film à sa capacité de porter à un haut degré de fusion plusieurs caractéristiques essentielles et contradictoires du cinéma : rendre les idées sensibles et filmer des corps en mouvement, produire de la pensée et capter le réel visible. Le nouvel ouvrage de Bertrand Bonello parvient à réaliser cette délicate alchimie.
Les Inrockuptibles
Qui est encore vivant dans ce monde réifié ? Qui échappe au statut d'objet dans ce grand magasin aux dimensions du monde occidental ? Qui est humain et qui est juste une chose, a thing ? (...) Le film pointe la grande naïveté de ses protagonistes, leur absolue confusion de tout, sans jamais pour autant rompre l'absolue empathie qu'il éprouve pour leur colère, leur fragilité, cette part d'innocence qui gît au coeur de leur criminalité.
Télérama
Il y a du Luchino Visconti chez Bertrand Bonello, dans son goût pour la peinture d'univers déliquescents, point commun de ses trois derniers films.
aVoir-aLire.com
Ceux qui sont sous le charme du titre, Nocturama, trouveront matière à l’exaltation poétique dans cette œuvre radicale, fascinante et enchanteresse, malgré les horreurs qu’elle relate. Ce spectacle métrosexuel au confort malaisé est le plus beau portrait de jeunesse dressé cette année.
20 Minutes
Ce conte élégiaque ne fait pas de cadeau. Nocturama n’a rien de confortable. Le réalisateur y aborde de front un sujet brûlant de l’actualité avec une esthétique puissante qui secoue tout autant qu’elle émerveille.
Culturopoing.com
À beaucoup de points de vue, Bonello travaille sur le fil du rasoir... Mais le cinéaste réussit son pari.
Franceinfo Culture
Bonello pose plus de questions qu'il n'y répond. Exigeant sur la forme, le cinéaste soigne sa mise en scène et l’image. Dans l’obscurité de "Nocturama" réside toute sa lumière.
GQ
Âpre thriller pour commencer, farce macabre pour finir, "Nocturama" est un panorama sensible et ultra-stylisé de notre époque, un peu comme pouvait l’être le "Glamorama" de Bret Easton Ellis (1998), dont il partage le suffixe.
LCI
POUR : L’atmosphère vénéneuse et cauchemardesque qu’exhale ce cri dans le noir a cette incontestable faculté de hanter durablement. Au final, Bonello a fait ce qu’on attend d’un cinéaste : donner une matérialité artistique à un ressenti du monde. Quitte à déranger.
La Croix
Portrait inédit d’une jeunesse sans repères qui prend conscience au fil des heures de l’énormité et du dérisoire de ses actes, ce film radical et magistral est servi par de jeunes acteurs impeccables.
La Voix du Nord
Bonello, une voix poétique et singulière dans le paysage cinématographique français. Libertaire. Envoûtante. Dérangeante.
Le Dauphiné Libéré
Un film étonnamment prémonitoire, où le formalisme de Bertrand Bonello reflète et capte l’air du temps.
Les Fiches du Cinéma
Mettant en scène de jeunes gens qui font exploser des bombes dans Paris, Bertrand Bonello peut craindre que son film soit rejeté, incompris ou détourné. Pourtant, “Nocturama” est un pur film de cinéma, d'une beauté sidérante.
Libération
De virtuose poésie urbaine en apocalypse hédoniste, Bertrand Bonello filme entre empathie et distance la virée nihiliste d’un commando de jeunes gens, à la lisière du film de genre.
Ouest France
Un geste punk, traversé de quelques fulgurances visuelles, qui témoignent d'une rare maîtrise dans le cinéma d'auteur français.
Paris Match
Le geste est beau, fort, amener à durer dans le temps.
Première
Ça casse parfois. Mais quand ça passe, "Nocturama" atteint une forme de fulgurance synthétique.
Studio Ciné Live
POUR : (...) un pari formel hallucinant : la mise en scène de Bonello atteint des sommets.
Bande à part
Moralement, le film attise. Il a le mérite d’aller au bout de sa proposition. Bonello choisit et nomme des responsables dans sa fiction, servie par sa maestria de mise en scène.
Critikat.com
En imaginant un passage à l’acte révolutionnaire et désespéré dans un univers claustrophobe et glaçant, Bertrand Bonello fait partie des rares auteurs du cinéma français qui cherchent à faire ressentir cinématographiquement, avec plus ou moins de réussite, l’actuel malaise dans la civilisation.
Le Figaro
Que Bonello touche aux bordels de la Belle Epoque, à la carrière d'un couturier, cela n'est pas grave. Il y a des sujets qu'il ferait mieux de laisser aux grandes personnes.
Studio Ciné Live
CONTRE : Belle mise en scène, oui : ce n'est pas une nouveauté chez (Bonello), mais elle ne se suffit jamais à elle-même. Et bon sang que c'est long.
Cahiers du Cinéma
Ce qui gêne à chaque minute de Nocturama ce n’est pas l’abandon du réalisme mais l’inconséquence de la forme choisie, la confusion incroyable d’un film qui prétend saisir voire porter une pensée séditieuse, pour la nier en permanence par des choix de mise en scène. L’insurrection ne viendra pas d’ici. Le cinéma français bataille encore avec son vide politique.
L'Express
Nourri d'une imagerie d'un autre siècle, "Nocturama" crie sans qu'aucun bruit ne résonne. C'est terrible, triste, énervant, tout ce qu'on veut, mais c'est ainsi.
L'Obs
C'est raté.
LCI
CONTRE : Bonello prend le pouls de l'époque dans ce salmigondis aux allures de marche funèbre. Se fantasmant quelque part entre Le diable, probablement (Robert Bresson, 1977), Elephant (Gus Van Sant, 2003) et Assault (John Carpenter, 1976). Se fourvoyant, hélas.
Le Journal du Dimanche
CONTRE : Face à ces jeunes, c’est la vacuité de leur démarche qui s’impose, et qui finit forcément par nous ennuyer.
Positif
Refusant toute contextualisation pour se contenter de poser un regard et de cultiver le flou artistique, Bonello a signé un film irresponsable.