Avis : Mademoiselle - Page 9

Je ne trouve pas qu'il y ait de quoi crier Oh Chef-d'oeuvre! car même si visuellement il est très beau, l'histoire ainsi que les sentiments sont passés un peu à la trappe comparés à l'originale. Quant aux scènes de sexe je les ai trouvées à la limite du ridicule... c'est dommage.

Les images sont belles, les scènes d'amour saphique sensuelles, mais ce Mademoiselle n'est rien d'autre qu'un énième récit de vengeance sadienne et de manipulation pour Park Chan-wook, certes par instant contrarié dans sa mécanique par l'amour que se portent les deux héroïnes. Le film recèle quelques belles scènes, mais la fin est gâchée par la scène de torture finale, tout à fait gratuite : une scène de torture a beau être soit-disant "raffinée", cela reste une scène de torture, donc une scène abjecte. Voir ma critique complète sur mon blog :

Un film pénible et long, mêlant des scènes quasi pornographiques à celles de violences brutales, certainement pas adapté à des jeunes de 12 ans. Du coup, les intriques subtiles avec leurs jeux d'alliance, les décors et les images magnifiques ne suffisent pas à ôter ce goût désagréable. Visiblement les inconditionnels ont aimé!

Si vous êtes fan de Park Chan Wook, vous serez déçu tout comme moi devant ces 2h20 de scénario inutilement complexe et inintéressant. La réalisation a beau être magnifique et l'interprétation excellente, on s'ennuie ferme et on ne comprend pas bien où le réalisateur de "Old boy" veut en venir. Il y a bien un peu d'érotisme pour nous sortir du sommeil mais on est très loin des ogives nucléaires qu'il nous a balancé dans la figure auparavant...

Je suis complètement tombé sous le charme de ce film réalisé par Park Chan-wook et sorti en 2016, duquel je n'attendais pourtant rien de spécial. Effectivement, malgré sa très bonne réputation et ses très bonnes critiques, je n'ai jamais vraiment osé lancer le film, de peur de ne pas réussir à rentrer dedans. Et c'est effectivement ce qu'il s'est passé durant la première partie du film qui est difficile à suivre, avec tous les personnages et les combines de chacun ! Même si j'appréciais beaucoup l'ambiance et la mise en scène, je partais donc avec l'idée ferme que je n'allais pas adhéré au film et puis, à la fin de cette première partie, les choses commencent doucement à s’éclaircir (enfin surtout dans la seconde partie) et j'ai pu alors beaucoup mieux comprendre les enjeux de chaque personnage et leur relation pour, au final, complètement adhérer à l'ensemble, que je trouve très bien écrit ! C'est donc l'histoire d'un faux comte qui, pour séduire une jeune héritière dans le but de l'envoyer ensuite à l'asile (afin de récupérer l'héritage) envoie une escroc en tant que bonne afin d'espionner ses faits et gestes. Bien évidemment, ce n'est que la face visible du film, du moins de la première partie, car l'intrigue nous réserve bien d'autres surprises et de nombreux retournements de situation qui sont vraiment très bons et surtout inattendus ! Sans trop en dévoiler, nous avons également un aspect thriller dans lequel l'ambiance, à la fois visuelle et narrative, est très bien travaillée et puis un aspect érotique qui se présente sous différentes formes, tout d'abord réellement physique mais également interprétatif, notamment dans les scènes de lectures de Sade. J'ai également beaucoup apprécié la mise en scène que je trouve vraiment excellente, toute en finesse et qui nous offre quelques plans magnifiques, tout simplement ! Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Kim Min-hee, Kim Tae-ri et Ha Jeong-woo qui jouent très bien ! "Mademoiselle" est donc une très bonne surprise, du moins me concernant.

Les mondes du soleil levant n'ont vraiment pas la même approche cinématographique que l'Occident, ne serait ce que vis à vis du sexe ou de la violence. Ceci étant dit, lenteur et répétitions (du fait du scénario) ne sont pas forcément des atouts pour le spectateur. Et à partir du troisième tiers, le soufflé est un peu éventé. Restent l'esthétique et le dépaysement.

Les premières images du films donnent le ton.
La mise en scène, les éclairages, les décors, les costumes, les actrices sont de toute beauté. Et on se laisse aisément séduire durant toute la première partie du film.
Quand arrive la seconde partie du film, le charme se dissipe. C’est toujours visuellement inspiré mais les scènes se répètent et sont parfois inutilement étirées. L’intrigue apparaît finalement artificielle et bancale.

Ce film est très, très lent ! Je me suis régalée d'avance car j'ai lu les commentaires avant.
Finalement, les scènes de sexe sont trop longues, répétitives et si l'histoire est pas mal (dans le fond), il y a bien 45 minutes de film en trop.
Je lui donne 2/5 car je m'attendais à plus beau à l'écran et plus exotique....

Un film magnifique de bout en bout, et il est pourtant long. Des décors somptueux, des plans audacieux, un érotisme sophisitiqué, un scénario passionnant, des acteurs convaincants...pas grand chose (même rien) à reprocher à ce petit chef d'oeuvre de cinéma intelligent. L'histoire, qui parait simple au début, se densifie au fur et à mesure qu'avance le film, sans le moindre temps mort. Bref, un passionnant conte/thriller coréen.

Très réussi mais

Pas grand "mais" mais en même temps ça m empêche de l apprécier plus.
Pas absolument convaincu par la cohérence/crédibilité du film
Pas absolument convaincu par l intérêt du film. Oui c est beau et bien joué, oui il y a une histoire pas si mal, ..., mais au final qu est ce qu il reste du film, de quoi se souviendra t-on ?

Je pense qu au fond, on a un film assez grand public à gros budget, sans grande finalité - comme tant de film.

Je suis sortit un peu déçu par tant pour au final si peu.

Je reconnais quand même une redoutable efficacité de mise en scène, de direction. Je suis estomaqué que le film dégage une telle force érotique avec si peu de montré. C est en grande partie due aux excellentes lectures puisqu on sait qu en matière de phantasmes, les mots sont plus forts que les images.

Pour finir ma petite libre interprétation : ce qui est arrivé à la tante de hideko, il me semble que c est suggéré. Lors de la scène des livres, on voit bien une illustration - je pense la première visible. Et on retrouve plus tard l animal de cette illustration lorsque les deux femmes entrent dans l atelier de reliure J en déduis que ce que montre cette illustration a à voir avec ce qui est arrivé à la tante.

Dommage ! De très belles scènes mais un scénario quelque peu simpliste et qui ne nous dit rien sur la situation politique de ces pays en cette année là et d'autant plus que cela démarre avec une vision de l'armée envahissante. Avec en plus des scènes inutiles entre les épisodes... Le film aurait pu être tronqué d'une heure au moins et cela n'en aurait été que bénéfique. Je suis déçu et je trouve dommage que des réalisateurs aussi doués s'embourbent dans un cinéma commercial et populaire. Par comparaison avec un film qui vient de repasser à la télé et qui traite un peu du même sujet "Les Vestiges du jour" est un film remarquable tout en finesse et avec une dimension politique qui est réellement exploitée et intelligente. Alors "Mademoiselle" est juste un film d'image sans grand intérêt.

Un vrai bijou ce film. Ces dernière années où la majorité des films (américains surtout) sont des spin off / reboot & co, la surprise est devenue rare au cinéma. Mais parfois, on tombe sur de vraie perle, comme ici avec Mademoiselle. Le film est découpé en 3 parties, toutes plus surprenantes les unes que les autres. Une oeuvre à la fois poétique, de par ses paysages, la relations entre certains paysage, mais aussi glauque à certains moment. Mis à part la dernière scène que j'ai trouvé un rien inutile, c'est un sans faute pour ma part.

un bon film divertissant qui aurait pu être un chef d'oeuvre s'il avait été moins naïf moins niais et si les écrans verts pr y faire défiler des paysages s'étaient faits plus discrets.

Mademoiselle montre tout le prodige technique du réalisateur pour reproduire vraisemblablement l'atmosphère de l'oeuvre; les décors sont parfaits, les costumes remarquables et le jeu de lumières plus qu'acceptables. Mais le plus impressionnant est chaque illustration et chaque reliure de tous les livres de la grand bibliothèque. Cependant, au delà du côté technique, on a l'impression que Chan-Wook n'a fait que les choses à moitié.

Le film, qui se passe en pleine occupation japonaise de la Corée, raconte l'arrivée d'une jeune servante locale à la mansion d'un noble collectionneur nippon. La bonne doit assister à tout moment sa patronne, la nièce de l'homme qui organise des lectures des romans érotiques de sa bibliothèque. Progressivement, un forte liaison se crée entre les deux femmes... sauf que la relation semble tellement artificielle que c'est difficile de tenir l’intérêt les plus de deux heures de durée.

S'en servir des twists est très risqué. Dans Oldboy la ressource avait été introduite d'un manière très réussite, augmentant la puissance du film. Cependant, Mademoiselle interrompre le cours du récit prolongeant inutilement l'histoire non une, mais deux fois. Si l'oeuvre était plus condensée, dosant l'intrigue, provoquant que l’inquiétude envahisse le spectateur, peut-être que le résultat serait plus soutenable. La beauté de chaque plan ne suffit pas pour nous accrocher aux sentiments de personnages, assez monotones.

En plus, il y a un souci avec les scènes charnelles: la première est délicate et sublime, la deuxième un peu vulgaire, mais ardente et la finale... une blague cochonne. Ce n'est pas pour rien qu'il existe un parallélisme entre les perturbantes histoires de sexe et violence que l'oratrice lit avec la dernière demie heure de film. Sauf que si on voulait vraiment raconter une histoire pour les vieux libidineux, le film devrait s'assumer dès la première minute. Ce n'est pas la peine de changer de style d'une façon si forcée qui ne fait que jeter à terre tout le métrage précédent.

On n'y comprend rien. Les sous titres japonais en jaune, le coreen en blanc. Ca ne suffit pas pour capter qui parle et quand, l intrigue est compliquee avec plein de flash backs et de rappels pour rappeler l histoire au spectateur. Les scenes en deviennent trop fragmentees. Trop de de nus, la reunion de vieux pervers drogues aux contes et estampes pornographiques et sado masochistes donne peut etre une piste des motivations profondes du realisateur et des critiques enthousiastes en mal d erotisme oriental