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    Mad Love in New York
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mad Love in New York" et de son tournage !

    Marmonner au cinéma, toute une pensée !

    Josh Safdie, accompagné une fois de plus par son frère Ben, ne réalise avec Mad Love in New York que son troisième long-métrage de fiction. Pourtant, ils sont les principaux initiateurs d'un mouvement connu sous le nom de mumblecore, terme inventé en 2005 par un journaliste et que l'on pourrait traduire par "le coeur du marmonnement". Cette mouvance se caractérise par des productions à très petit budget, à l'esthétique marquée par le numérique, sur des personnages entre vingt et trente ans. Ceux-ci ont généralement pour interprètes des acteurs non-professionnels, improvisant leurs dialogues au jour le jour. On peut citer comme autres réalisateurs majeurs de ce courant Mark et Jay Duplass, Lynn Shelton ou encore Joe Swanberg.

    Une vie jonchée de galères

    La seule référence que les cinéastes donnent vis-à-vis de la structure autant esthétique que narrative du film n'est pas cinématographique, mais tient à leur seule observation de la vie des SDF de la ville. L'énergie sans fin déployée dans Mad Love in New York est pour les réalisateurs une illustration du quotidien vécu par ceux qui vivent sans toits, et qui n'ont, selon eux, généralement que deux choix, la prison ou la mort.

    De la vie au roman au film

    Avant d'être un film, Mad Love in New York est une rencontre, ayant eu lieu lors d'un repérage cinématographique. Ben et Josh Safdie ont en effet croisé la route d'Arielle Holmes, une SDF récemment sevrée qui a inspiré la sympathie des deux frères. Josh Safdie a conseillé à la jeune femme de raconter son incroyable vie sous la forme d'un roman, la soutenant financièrement et l'aiguillant sur la manière d'écrire. De ce témoignage écrit, les deux frères en ont tiré un long-métrage avec dans le rôle principal... Holmes elle-même. Selon eux, l'apprentie actrice avait besoin d'être dirigée et de s'habituer à la caméra pour délivrer sa meilleure prestation.

    Une génération d'acteurs amateurs... à une exception près.

    Fidèle au courant du mumblecore auquel on les affilie régulièrement, les frères Safdie ont recruté pour Mad Love in New York exclusivement des acteurs non-professionnels... ou presque. On retrouve dans le lot Caleb Landry Jones, acteur repéré en Hurleur dans X-Men : Le Commencement, en scientifique vendeur de maladies dans Antiviral ou bien même en soldat rebelle dans Queen and Country de John Boorman. Une nouveauté qui semble devenir une nouvelle tendance pour les deux frangins réalisateurs, puisque leur prochain projet, Good Time, compte rien de moins que Robert Pattinson au casting.

    On la refait !

    Si les frères Safdie ont laissé une grande place à l'improvisation auprès des acteurs, ils ont structuré leur plan de tournage et le mouvement des acteurs de manière très précise. Pourtant, les nombreuses prises d'origine (entre 13 et 14) ne parvinrent pas toujours à convaincre le duo de réalisateurs lorsqu'ils furent sur le banc de montage. Si tel était le cas, ils s'arrangeaient pour revenir au même endroit afin de retourner la scène une deuxième fois.

    Agent New York et son permis de tourner

    Tourner à New York est une expérience très contraignante que les frères Safdie ont eu à expérimenter. L'utilisation d'un pied à toute caméra impose un permis de tourner, qui est définit sur un espace restreint. Armé de l'autorisation, les cinéastes ont donc dû faire particulièrement attention aux mouvements des acteurs, afin que ceux-ci ne dépassent la zone autorisée par les autorités locales. Néanmoins, ils se sont arrangés pour ne bloquer aucune rue, laissant les passants vivre leur vie et réagir librement avec les acteurs.

    Mad Love in New York... et ailleurs

    Mad Love in New York a été sélectionné dans de prestigieux festivals, comme la Mostra de Venise (dans la section Horizons) et les Independant Spirit Awards. Il est même sorti auréolé du Grand Prix et du prix de la réalisation au festival international du film de Tokyo.

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