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    La Taularde
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    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    "La Taularde" n'arrive pas au niveau de certaines réalisations choc comme l'étaient "Un Prophète", "Dog Pound", "Les Poings contre les murs", ou bien encore pour ne pas l'oublier dans sa version féminine, le très beau "Ombline"...
    Son problème est de ne pas entrer dans la psychologie des personnages, mais de s'en servir comme des faire-valoir du domaine carcéral...
    Il n'est pas seulement suffisant de montrer les caractéristiques de cet univers violent par des clichés ou des idées toutes faites, encore faut-il sentir ce qui bouillonne sous ces têtes brisées, ou pour le moins mal en point !
    Sophie Marceau déjà, n'est pas le meilleur choix pour ce rôle, tant tout est lisse chez elle, de ses expressions alanguies, à sa posture trop dans l'œil du photographe.
    En effet, plus mannequin qu'actrice, cette remarque est ici encore plus nette et cruciale dans cette composition de prof de lettres incarcérée pour avoir contribuer à l'évasion de son mari. Car à aucun instant, on n'arrive à percevoir ni le fond de la pensée politique, ni la sensibilité et la curiosité d'une femme de lettres à travers son personnage, pour lequel une vraie crédibilité fait ainsi cruellement défaut...
    Et oui, Sophie pose, (re)pose et compose, et d'ailleurs la réalisatrice Audrey Estrougo la filme comme telle, gros plans et gros plans rapprochés sur le visage de la belle actrice, même si le maquillage est remplacé ici par quelques ecchymoses !
    Pour ce qui est des seconds rôles, on se retrouve également avec une galerie de stéréotypes beaucoup trop marqués dans leur code pour qu'on puisse s'intéresser au minimum à l'un d'entre eux.
    De ce fait, même l'univers de la prison arrive à sembler faux, à la limite quelquefois du carton pâte.
    Restent tout de même quelques scènes très fortes et poignantes, quand les détenues et le personnel surveillant sortent de leurs gonds, pour enfin nous remuer vraiment !
    Lors d'un autre rôle de femme dévastée, Sophie Marceau avait davantage brillé dans un duo, véritable huis-clos éprouvant et captivant "Arrêtez-moi", où Miou Miou lui donnait la réplique de manière saisissante...
    C'est certainement cette image qui m'avait fait espérer retrouver la même qualité de prestation cette fois !
    Dommage pour cette nouvelle tentative qui manque surtout et assurément d'une véritable profondeur des sentiments pour convaincre et émouvoir.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    film de genre huis clos de prison de femmes avec des clichés sans vrais réflexion. intrigue sur le personnage de S.Marceau est invraisemblable, seul quelques portraits de femmes sauvent le film
    Jack R.
    Jack R.

    15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Un film sur les prisons pour femme. Rien a envier au nombreux films de prisons pour homme. Violence, haine, agressivité, conflits, etc. Sophie Marceau et les actrices jouent correctement. L'atmosphère est lourde avec quelques moments de détente permettant d'échapper à cet univers destructeur. Au delà de cette fiction, c'est une interrrogation sur le monde carcéral qui est en jeu à mon sens. Ces prisons sont-elles vraiment la solution aux problèmes de notre société qui tente de se protéger mais ne règle pas ses problèmes de fond. Comment la société peut elle traiter les problèmes liés aux crimes et à la délinquence ? Comment d'autres pays s'y prennent-ils ? comme la Norvège ou les prisonniers ont la clef de leur cellule...La prison devrait être un lieu qui amène les auteurs de crimes à s'interroger sur leurs actions et non pas un lieu où l'on s'exerce à la violence, à la manipulation, à la haine, à la logique des clans, etc...Bref, ce film, peut nous amener à méditer sur d'autres voies et d'autres manière de traiter les maux de notre société...
    m_queen
    m_queen

    217 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Sophie Marceau est impeccable, comme toujours, et l'univers carcéral semble bien campé (j'avoue ne pas être experte pour juger...). Néanmoins, il m'a manqué un petit quelque chose pour adhérer totalement au film, peut être la lenteur, je ne sais pas . Je ressors de la séance mitigée.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Sophie Marceau est un problème à elle toute seule puisqu’un catalogue d’idées reçues a pu la cantonner dans des rôles de bêtasses ou d’écervelées. Ici le problème est qu’il est difficile d’oublier qui elle est, et qu’elle est en prison, bien que son jeu incline vers une dimension humaine très forte. Mais le principal écueil du film est son genre, très ciblé et qu’il arrive bien tard après tous ces films sur la prison dont le summum aura été atteint par « Le prophète » de Jacques Audiard. On n’en demandait pas tant à Audrey Estrougo, la réalisatrice d’« Une histoire banale » qui ne l’était pas et qui filme là assez banalement un univers carcéral complètement perverti par les clichés. Alors l’histoire de cette femme qui attend que son homme pour lequel est en prison vienne lui tendre la main, devient secondaire. Au début on y croit d’ailleurs à peine, et après plus du tout. Pour moi rien ou si peu ne fonctionne dans ce dédale de perdition où Sophie Marceau et toutes les autres (Marie-Sohna Condé, Marie Denarnaud, déjà à l’affiche de son précédent film, mais aussi Carole Franck, Pauline Burlet, Suzanne Clément…) donnent tout ce qu’elles peuvent. Mais en vain...
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    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Bon huis clos carcéral mais je suis freinée par les nombreuses incohérences et facilités qui font de La Taularde un petit film sans plus (parmi tant de prisonnières, pas de bol, Sophie Marceau se tape tjs la "vilaine qui lui en veut" dans sa cellule, personnages féminins "faciles" dans la présentation de leur histoire et donc caricaturaux, Sophie Marceau habillée plus que salement, comme s'il est était nécessaire qu'elle soit "crade" jusqu'au bout alors qu'elle est tout de même enseignante).
    Réglons déjà le cas "Sophie Marceau" car dès la sortie d'un de ses films, tout doit être dit à son sujet. Quel drôle de rôle elle prend alors dans la vie et le coeur des français! Elle joue bien la plupart du temps (comme si après toutes ses années, son jeu devait tjs être remis en question...la faute à la Boum qui la aussi cantonnée à un style ?). Mais il est vrai qu'elle surjoue également et fait retomber à certain moment l'intensité qui serait pourtant bien nécessaire. Dans certaines autres scènes, elle est au contraire bouleversante spoiler: (1ère scène totalement nue -et magnifique ! - scène implacable, quand elle regarde une femme se faire agresser sous ses yeux, quand elle doit "camoufler" le portable transmis par son fils)
    .
    Mais ces erreurs sont aussi dues à une direction d'actrices parfois hasardeuses, car le reste du casting n'est pas exempt de faute de jeu (comme Naidra Ayadi qui joue la surveillante arabe. Elle brillait tant dans Police, ici, elle aligne les erreurs) ! La faute aussi a un style visuel trop accentué. La réalisatrice semble vouloir trop appuyer son discours et démontrer qu'elle sait filmer. Parfois, l'effet est bon et subtil (notamment la sensation d'étouffement des cellules), souvent, c'est lourd comme un pachyderme !
    Il y a un manque également de moyens car on a la sensation qu'elles sont souvent 15 maxi dans le prison (voire la scène d'émeute finale où ça ne semble pas s'affoler de partout non plus ?!).
    Reste un ensemble prenant et souvent âpre. Le sujet semble bien traité avec une vision globale intéressante (sans savoir si elle est juste). La réalisatrice n'oublie pas pour autant de montrer la vision des surveillantes, pas "méchantes" par plaisir mais prises aussi dans le jeu de ses femmes emprisonnées (par la vie!) et devant exécuter un travail plus que violent et non voulu.
    En tout cas, Sophie reste Marceau : on la suivra et l'aimera toujours et encore. Elle ne sait pas tout jouer mais elle est vraiment naturelle, entière et passionnée.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Taulardes : la réalisatrice a bâti une prison où elle s’est elle-même enfermée à coups de clichés plus attendus les uns que les autres. Et c’est bien dommage.♥♥

    Malgré son jeune âge, avec Taulardes Audrey Estrougo réalise son quatrième film sur la condition féminine en milieu carcéral. Dans son œuvre précédente, Une histoire banale, elle racontait déjà un récit décliné du point de vue de la femme, pour mieux dénoncer le viol, cherchant à annihiler la présence de l’homme. Ici Mathilde Leroy (Sophie Marceau) vit ses premiers jours en prison après avoir aidé son mari à s’évader. Plutôt que de sauver sa peau en le dénonçant aux autorités, elle préférera se sacrifier, jugeant dérisoires les deux années dont elle doit s’acquitter, comparées à la peine maximale dont il pourrait écoper.

    Produit par Julie Gayet (également actrice) et tourné à Rennes, dans la prison Jacques Cartier (fermée depuis 2010), le film capte avec un réalisme accru le quotidien de femmes désormais rassemblées par la même détermination: celle de vouloir survivre. Force est de constater que la réalisatrice maîtrise l’outil cinématographique avec précision, arborant des cadrages assurés, que ce soit en split screen ou en contre-plongée, de manière à grossir le trait décrivant l’état mental des personnages. Peu de champs-contrechamps dans des scènes où l’action se situe du point de vue de Marceau et de ses tourments intérieurs.

    On croît à la sincérité de la démarche de la metteuse en scène de vouloir dénoncer certains abus commis dans les prisons pour femmes (avec ce médecin qui se fait de l’argent sur le dos des détenus) en mettant aussi en exergue la profession difficile de surveillante (personnage attachant qui souhaite bonne nuit à chaque cellule). Pourtant, dès les premières images, on est agacé par les idées éculées que véhicule Taulardes sur la vie carcérale, sans jamais proposer le moindre regard neuf. Tout y passe : les piqûres de punaises de lit, les toilettes qui débordent, les murs crasseux, etc. jusqu’au bizutage de Mathilde par sa codétenue, Kanté. Cette dernière lui volera son matelas, changera le poste de télévision à répétition et pénétrera même son intimité sous la menace d’une arme.

    On sent bien l’intention de vouloir créer une œuvre foncièrement naturaliste en utilisant par exemple le maquillage de Marceau qui, tout comme son interprète, finit par devenir absent. Elle est de tous les plans, ou peu s’en faut, cependant, elle ne convainc pas dans le rôle d’une femme ordinaire se retrouvant subitement en prison et qui, au fil des jours, se rebelle et découvre en elle une force qu’elle ne se connaissait pas. Elle ressemble à s’y méprendre à Guylaine Tremblay dans la série québécoise Unité 9. Les deux personnages sont des professeures de lettres, incarcérées par amour d’un proche, qui reprennent certaines des gardiennes sur leur conjugaison ou leur orthographe. Et que penser de la présence de Suzanne Clément dans les deux projets? Cette dernière incarnait dans la série un personnage bavard haut en couleurs qui semble ici avoir perdu notre intérêt tout comme son accent québécois. On se demande encore pourquoi.

    Sans faire la révolution, le film aurait gagné à être dans l’inhabituel, le moderne et la témérité au lieu d’enfoncer des portes déjà béantes. Certes, Taulardes reste bien écrit et fait la part belle à des actrices de talent (Anne Le Ny et Marie Denarnaud en tête). Chaque personnage a son moment de gloire mais cela ne suffit pas à le relever de la lourdeur que la réalisatrice lui a imputé à négligence.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Grosse déception...l'univers carcérale est plutôt bien représenté. Sophie est au top mais la mayonnaise ne prend pas
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Nous avons trouvé qu'il n'yavait pas vraiment d'histoire que le film était tiré par les cheveux. Le film se finit en queue de poisson.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Film nul , sans histoire réelle, on dirait un mauvais documentaire avec des clichés vus et revus , on ne tire rien de cette violence non stop , on ne tire rien du film , on s y ennuie et on a hâté de partir ....il n y a rien à retenir de ce film sinon un ennui mortel et un stress inutile à la sortie du film
    Un maximum de violence et de clichés en 1h30 mais il n en sort rien de positif
    Sophie Marceau n a pas réussi à en faire un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 septembre 2016
    Sophie Marceau est ici dans un très grand rôle, fort et fragile à la fois.
    Cependant comment peut-on faire un film qui ce passé durant 1h40 en prison et se renseigner si peu sur cet environnement et son fonctionnement (grade, service de nuit, intervention, fouille...), il y a trop d'incohérences!
    Quand un réalisateur fera-t-il un film crédible sur l'univers carcéral?
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2017
    un film qui fait froid dans le dos tant il est réaliste, avec une femme trop amoureuse pour se croire abandonnée, on suit au jour le jour ses aventures crédibles et pourtant on reste sur sa fin.
    PLV : aveuglement amoureux
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 812 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Il ne suffit pas d'une prison, lieu emblématique maintes fois exploité au cinéma, et de filmer quelques hystériques dans leur détresse personnelle pour faire un bon film, car ici le scénario est mince et sert de prétexte à ce décor facile ( Sophie Marceau ou pas).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    très bonne interprétation de toutes les comédiennes dans ce film noir où l 'ambiance est très particulière;sophie Marceau est dans son rôle ; pas mal du tout
    Fabrice Deabrassart
    Fabrice Deabrassart

    17 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    "La Taularde" n'arrive pas au niveau de certaines réalisations choc comme l'étaient "Un Prophète", "Les Poings contre les murs" , rien à voir !!!!!! . A tout niveau scénario , technique tout ceci est minable , un scénario brouillon , une Marceau n'est pas dans son élément dans ce genre de rôle .Les seconds rôles sont parfait , mais pour certainement raison économique , les figurants dans une cour de prison 11 femmes !!!!!! ( c est rikiki et ont dit les prisons pleine en France ! ) Bref pour dire que ce film est lent , plat et ont passe
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