La première scène de « La taularde » prend aux tripes. Sophie Marceau, notre idole nationale, dont le sourire charmant, les yeux qui plissent et la bretelle qui glisse font chavirer le cœur des Français depuis plus de trente ans, est humiliée sous nos yeux choqués. Nue comme un ver – mais un meuble occulte son entrejambe – elle doit se soumettre à la palpation de sécurité qui accompagne sa mise sous écrou.
Mathilde Leroy, son personnage, est en prison pour l’homme qu’elle aime, un Robin des bois qui vole les riches pour donner aux pauvres. Elle l’a aidé à s’évader et espère écoper d’une peine légère pour complicité. Mais l’évasion a mal tourné. Un otage a été tué. La peine légère risque de s’alourdir. Placée au silence, sans nouvelles de l’extérieur, Mathilde doute de la sincérité de son compagnon tandis qu’à l’intérieur, ses codétenues lui mènent la vie dure.
Des films de prison, on en a vu treize à la douzaine. Le meilleur est sans conteste « Un prophète » de Jacques Audiard. Mais certains, passés inaperçus, sont de vraies réussites : « Dog Pound » (2010), « Ombline » (2012), « Les Poings contre les murs » (2013), « Éperdument » (2015) . Difficile de faire mieux ou même aussi bien. « La Taularde » n’y parvient pas même si l’idée de plonger une intello dans la jungle de la maison d’arrêt était bonne.
Sophie Marceau est le principal atout et le principal handicap du film. Elle est remarquable dans ce rôle ingrat. Sale, sans maquillage, elle bout d’une rage impuissante. Mais Sophie Marceau ne réussit jamais à faire oublier qu’elle est Sophie Marceau. Idole nationale, elle est condamnée aux rôles que son statut appelle.
Plus nul tu meurs plein de clichés ce film s'efforce de nous montrer sophie marceau sous tous ses angles donc aucun intérêt que de montrer des hystériques qui se bagarrent à l'intérieur
sophie marceau interprète une prof de lettres se retrouvant en prison pour avoir permis l' évasion de son aimé un " robin des bois moderne " , déjà là on a du mal à y croire, un nombre de clichés va suivre bien sûr sophie marceau va se retrouver dans la même geôle que la plus déjantée , la plus violente des codétenues ,bien sûr les taulardes sont hystériques , hurlantes ,violentes , bien sûr les gardiennes sont dures , insensibles ou dépassées ,une d'elles est au contraire amicale , elle souhaite une bonne journée aux taulardes au réveil et une bonne nuit évidemment le soir !!!! l'interprétation est bonne mais l'erreur vient du choix de sophie marceau , on ne voit pas une taularde , on voit sophie marceau , sans mettre son talent en doute !
Insipide, d'une pauvreté affligeante, intérprété de facon navrante (à de rares exeptions). Comment peut on gaspiller de l'argent pour des trucs pareils?
ZONZON. Accusée levez vous. La grande Sophie au trou. Boum, ça crie, ça hurle, des insultes, de la grossièreté, pour finalement une histoire banale. Les clichés de la prison confinée, la mime Marceau sans conviction, déjoue. La dette est prête et l'épreuve commence. La prison c'est comme le cinéma, l'ennuie est le plus insupportable. Quiconque a pour prison la terre, a pour évasion le ciel.
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1,5
Publiée le 14 septembre 2018
On y croit pas une seule minute! Pourtant Sophie Marceau se montre convaincante et s'est beaucoup investie pour jouer cette femme èduquèe incarcèrèe pour avoir contribuer à l'èvasion de son èpoux! L'univers carcèral, c'est souvent le monde des hommes! Femme engagèe qui se prèsente comme une rèalisatrice citoyenne, Audrey Estrougo connait bien le dossier! Ce qui lui plaît, c'est de filmer et de montrer ce qu'il ne va pas dans notre sociètè! Dans "Regarde-moi", elle s'intèressait dèjà à la jeunesse des banlieues ; dans "Toi, moi, les autres", au quotidien des sans-papiers ; dans "Une histoire banale", aux consèquences d'un viol chez une jeune femme! Pour "La taularde", Estrougo a visitè plusieurs prisons en relevant les anecdotes et brosse un portrait sans dètour des prisons de femmes! Cet ètat des lieux assez alarmant et peu crèdible est malheureusement tirè par les cheveux! On ne croit guère à ces taulardes hystèriques, si tristes soient-elles! il ne reste qu'à regarder la performance de Marceau et des matons, Marie-Sohna Condè et Carole Franck! Cela ne fait qu'avec peine, un tout petit film de prison de plus à voir. "Ombline", avec Mèlanie Thierry, ètait quand même plus rèussi...
Violent, dégueulasse, peu crédible dans un endroit clos avec une histoire à dormir debout. Pas le genre de film où l'on nous raconte une belle histoire.
Le seul atout de ce "La Taularde" bâti comme un "docufiction" sur le milieu carcéral au féminin en France n'est certes pas la performance de Sophie Marceau, qui joue (comme un pied) la jusqu'au-boutiste par amour (par ailleurs pas un instant crédible en "prof de lettres" égarée en enfer). C'est simplement de montrer avec réalisme la population pénale grenouillant en ces lieux : quasiment que de la racaille et du "cassos". Car il n'y a aucun enjeu dramaturgique à la clé, et le seul "cheminement" de l'"héroïne" est des plus convenus (finit par se faire des copines, s'intégrer et même se faire respecter..).
On avait plutôt bien aimé le précédent film (Une histoire banale) de cette jeune réalisatrice Audrey Estrougo, même si on lui reprochait déjà une faiblesse dans le scénario que l'on retrouve à nouveau avec cette Taularde. On a déjà vu des brouettes entières de films de prison, y-compris de femmes, et il faut pour renouveler le genre et titiller l'intérêt du spectateur, trouver un angle original ou une histoire avec un minimum de surprises. Aucun de ces ingrédients ici, on frôle parfois le documentaire réaliste, et l'on doit se contenter d'un plutôt bon casting. La belle Sophie Marceau ne nous gratifie ici que d'une mince parcelle de son talent tant elle semble s'ennuyer à débiter des dialogues convenus.
L'univers carcéral est un milieu difficile à mettre en scène, car c'est facile de tomber dans les clichés habituels puis surtout de nombreux réalisateurs s'y sont essayés pas toujours avec réussite, mais certains ont réussi à faire d'excellents films malheureusement, je n'ajouterai pas celui-ci dans cette catégorie. Audrey Estrougo n'a pas cherché à faire uniquement un film sur la prison puisqu'il y a également une histoire fil rouge sur les raisons de la présence de Mathilde Leroy seulement, c'est à ce niveau-là que ça a coincé pour moi avec une intrigue à laquelle j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, car il manque trop d'éléments sur celle-ci pour la rendre vraiment intéressante. Pour ce qui est du milieu carcéral, c'est classique, mais plutôt bien fait du moins je le suppose avec un milieu violent où les plus faibles deviennent rapidement les victimes. Le point intéressant concerne le personnel qui n'est pas oublié et l'on voit à quel point ils sont dépassés par les choses à cause du surnombre des détenues ou encore du manque de moyens. Néanmoins, il n'y a pas grand-chose qui mérite le détour, c'est sans surprise, trop cliché et superficiel et par conséquent rapidement ennuyeux.
Mauvais casting: Sophie Marceau absolument pas crédible dans ce rôle dramatique. Elle surjoue, manque de naturel. Jusqu'à ses gestes et postures qui sont empruntés. Toujours la même coupe de cheveux depuis ...La boum, ce qui n aide pas oublier que nous avons affaire a une actrice de comédies et empêche d'entrer dans le film De surcroît le scénario est plat et manque d'intérêt. Presque un navet.