Ready Player One est l'adaptation du best-seller écrit par Ernest Cline publié en 2011 dans 58 pays et traduit dans 37 langues. Dans l'histoire, bourrée de références à la pop-culture, il est grandement question des oeuvres de Steven Spielberg. Ce dernier, par souci d'humilité, a déclaré qu'il préférait retirer toutes mentions de ses films dans son adaptation. Et pourtant, pour l’auteur, Steven Spielberg est l'une des plus grandes sources d’inspiration de son roman. "Il est difficile d'évaluer l’influence considérable de l’oeuvre de Steven Spielberg sur ma vie et mes centres d'intérêt, mais je n’aurais pas pu écrire 'Player One' si je n’avais pas vu tous ses films quand j'étais gamin. Comme pour tous ceux qui se sont passionnés pour le cinéma dès l’enfance dans les années 1970 et 80, son oeuvre coule dans mes veines. Ses films ont fini par inspirer de nombreux aspects de l'intrigue et de mon style de narration, et on en trouve des indices évidents tout au long du livre."
Christopher Nolan, Robert Zemeckis, Matthew Vaughn, Peter Jackson et Edgar Wright ont tous été pressentis pour mettre en scène Ready Player One.
Vin Diesel, qui avait prêté sa voix au Géant de fer de Brad Bird en 1999, a repris ce rôle spécialement pour le film. Ce personnage est en effet présent dans l'OASIS, l'univers virtuel au centre de l'intrigue.
Ready Player One est la 6ème adaptation d'un livre de science-fiction par Spielberg après "La guerre des mondes" de H.G. Wells, "Jurassic Park" et "Le monde perdu" de Michael Crichton, "Supertoys (Intelligence artificielle et autres histoires du futur)" de Brian Aldiss, "Rapport minoritaire" de Philip K. Dick et … le propre scénario et roman signés Steven Spielberg, tirés de son chef d'oeuvre Rencontres du 3ème type.
Le légendaire compositeur fétiche de Spielberg, John Williams, n'a pas composé la musique de Ready Player One. Il était question qu'il s'en occupe mais son engagement sur le précédent film de tonton Spielby, Pentagon Papers, l'en a empêché. C'est le non moins mythique Alan Silvestri, à qui l'on doit notamment la bande-originale de Retour vers le futur (et pratiquement tous les films de Robert Zemeckis), qui s'est chargé d'écrire la partition du film.
Ernest Cline révèle qu’il a puisé son inspiration pour le livre dans certains monuments de sa jeunesse. "L’idée de départ m’est venue d’un jeu Atari qui s’appelle Adventure, premier jeu vidéo dans lequel on trouve un 'Easter egg' (ou clin d’oeil). Son concepteur, Warren Robinett, a glissé son nom dans une salle secrète du jeu. C’était la première fois que je découvrais dans un monde virtuel quelque chose qui avait été dissimulé par son créateur. C’est une expérience grisante qui m’a beaucoup marqué. J’étais aussi grand amateur des oeuvres de Roald Dahl, en particulier des livres qui mettent en scène Willy Wonka, et un jour une idée m’a traversé l’esprit : et si Willy Wonka avait été concepteur de jeux vidéo et non pas chocolatier ? Je me suis mis à imaginer toutes les énigmes et tous les mystères que le milliardaire excentrique aurait pu semer derrière lui afin de se trouver un successeur digne de ce nom, et je me suis dit que je tenais quelque chose."
Ready Player One marque la 3ème collaboration entre Steven Spielberg et le comédien britannique Mark Rylance après Le Pont des espions et Le Bon Gros Géant.
Ready Player One contient de nombreuses références à la pop culture des années 80 et 90. On peut notamment citer Tron, Akira, Le Géant de fer, Le Seigneur des anneaux, Retour vers le futur, Les Griffes de la nuit, Tomb Raider ou Duke Nukem.
La quasi totalité des références évoquent l’atmosphère d’une époque bien spécifique à laquelle Ernest Cline est très attaché : les années 1980. Il s'explique : "James Halliday (Mark Rylance) a conçu son jeu à partir de ses goûts, et ça m’a beaucoup enthousiasmé parce que je me suis dit que ses passions pouvaient refléter les miennes. Les années 1980 ont été les plus marquantes de ma vie parce qu’elles correspondent à mon adolescence. C’est à cette époque que j’ai reçu ma première console de jeux vidéo et mon premier ordinateur. On était à l’aube d’Internet. Je me suis demandé si le livre n’allait plaire qu’aux gens de ma génération nostalgiques des années 1980. Mais ça n’a pas été le cas, parce qu’il parle aussi de notre mode de vie actuel. La plupart d’entre nous avons deux identités : une dans la vie réelle, et une sur le web, sur les réseaux sociaux. Et un peu comme les avatars dans le livre, on peut modeler cette identité virtuelle de façon à ce qu’elle corresponde à l'image qu'on veut donner de soi."
Nick Robinson, Nat Wolff et Dalton Vaughn ont été pressentis pour se glisser dans la peau de Parzival alias Wade Watts avant que Tye Sheridan ne décroche finalement la tymbale. Pour le rôle d'Art3mis alias Samantha Cook, Elle Fanning et Lola Kirke ont été envisagées avant que Spielberg ne jette son dévolu sur Olivia Cooke.
Le scénariste Zak Penn confie qu’étonnamment, il avait déjà fait la connaissance du romancier Ernest Cline à l’occasion d’un autre projet lié aux jeux vidéo. Il raconte : "Je travaillais sur un documentaire sur le déclin d’Atari et l’une des personnes que l’on m’a chargé d’interviewer n’était autre qu’Ernest Cline. On s’est donc rencontrés et on est devenus amis avant même que je commence à écrire le scénario". Ernest Cline renchérit : "Lorsque Zak s’est engagé dans le projet, il a écrit le premier jet d’un scénario qui saisissait parfaitement l’esprit du roman tout en accentuant la dimension visuelle. Il a d’ailleurs eu la gentillesse de me consulter au sujet de tous les changements qu’il a effectués. C’est son texte qui a attiré l’attention de Steven Spielberg et l’a convaincu de lire mon roman. Ça a été une aventure incroyable. Je lui suis très reconnaissant du rôle crucial qu’il a joué dans l’adaptation de 'Player One' au cinéma."
Bien que l’histoire se déroule à Columbus dans l’Ohio, Ready Player One a été tourné en Angleterre, et notamment dans les studios Warner de Leavesden. La production a accompli des prouesses en matière d’innovations techniques : Steven Spielberg a collaboré avec les plus grands noms des effets visuels, et tout particulièrement ILM et Digital Domain, pour réussir à plonger les spectateurs dans l’univers fantastique de l’OASIS. Afin d’accentuer le contraste flagrant entre l’OASIS et le monde réel, bien plus aride, le cinéaste a filmé les scènes du quotidien en 35 mm, tandis que les séquences qui se passent dans le monde virtuel ont été tournées en numérique. "L’effet de superposition qu’il a fallu produire pour l’OASIS reste le dispositif le plus complexe que j’aie jamais mis en place", estime le metteur en scène. "Il a fallu utiliser à la fois la motion capture, la prise de vue réelle, et l’animation par ordinateur… C’était vraiment comme si on réalisait quatre films en un."
Steven Spielberg a notamment eu recours aux outils actuels de réalité virtuelle afin de diriger les scènes situées dans le monde virtuel de l’OASIS. Le producteur Macosko Krieger raconte : "Grâce à un casque de réalité virtuelle, il a pu entrer dans les décors numériques, en avoir une vue à 360° et décider des angles de prise de vue, de la façon de tourner chaque scène. C’était une première pour nous, et ça a ouvert de nombreuses perspectives nouvelles pour Steven. Mais ça a été un processus difficile, si bien que je suis vraiment contente que ce soit lui qui s’en soit chargé." Malgré ces avancées technologiques, Steven Spielberg souligne que : "Je ne mets jamais un film au service de la technologie, mais toujours la technologie au service du film. Elle permet de réaliser ce genre de films, mais il faut réussir à la faire complètement disparaître pour qu’on ne se concentre que sur l’histoire et les personnages."
L'équipe décoration, menée par Adam Stockhausen, a bâti 6 tours du quartier des Piles de Columbus dans Ready Player One. Elles ont été construites à partir de 60 véritables mobil-homes hissés sur le plateau de Leavesden, puis empilés les uns après les autres sur une colonne constituée de poutres métalliques : cette construction est le fruit de la collaboration entre le département artistique de Stockhausen, piloté par le directeur artistique Stuart Rose, et les équipes effets spéciaux et cascades. Une fois que Spielberg, ses comédiens et ses techniciens ont achevé le tournage des séquences des Piles sur le gigantesque plateau – si imposant qu'il était visible depuis l'autoroute M25 voisin –, les artistes de Digital Domain l'ont décuplé en post-production pour obtenir le paysage urbain désolé qu'on découvre dans le film.
9 véhicules emblématiques de la pop culture se cachent dans Ready Player One parmi les nombreux autres bolides qui foncent à tombeau ouvert à travers un New York ultra-stylisé : Parzival pilotant la DeLorean customisée, Art3mis chevauchant la moto de Kaneda, tout droit sortie d'Akira, et Aech au volant de l'énorme camion Bigfoot lancés dans une course des plus périlleuses aux côtés de l'Interceptor de Mad Max, la Mach 5 de Speed Racer, la Plymouth Fury Christine de 1959, la fourgonnette de L'Agence tous risques, la voiture de F1 de Pole Position et la Batmobile version 1966.
Ready Player One est le 18ème film de Spielberg dont la photo est assurée par Janusz Kaminski qui avait entamé sa collaboration avec le cinéaste avec La Liste de Schindler (1993), oscarisé. Dans RPO, Kaminski a éclairé le monde réel de manière crue et réaliste, tandis qu'il a collaboré avec ILM pour donner à l'OASIS un style plus lumineux et sophistiqué.
Même s’il avait déjà pratiqué la motion capture sur Tintin et Le BGG, Spielberg pénétrait en territoire inconnu pour ce film : il a ainsi utilisé les toutes dernières technologies de réalité virtuelle pour réaliser son film dans un environnement alternatif. En portant un casque de réalité virtuelle, il pouvait embrasser d’un seul regard tout un décor numérique, se représenter les acteurs comme leurs avatars et planifier ses prises de vue. "Le moindre plan dans l’OASIS est virtuel, et on m’a donc créé un avatar à moi aussi, afin de me permettre de me déplacer dans l’espace et de voir le décor. Une fois que j’ai réussi à envisager chaque séquence, j’ai demandé aux acteurs d'enfiler leurs lunettes de VR afin qu’ils puissent appréhender leur environnement tel qu’il allait être. Sinon, on joue dans une grande pièce blanche avec un ensemble de caméras numériques braquées sur soi. C’est perturbant pour les acteurs et le réalisateur d’arriver sur un plateau quasiment vide et de devoir imaginer ce qui est censé s'y trouver.
Avec les lunettes, on n’a pas à imaginer : tout ce qu’on avait à faire, c'était de se souvenir de ce à quoi ressemblait l'espace de motion capture", développe Spielberg. Le réalisateur s’est également servi d’un support de caméra de VR créé spécialement pour lui par le superviseur motion capture Clint Spillers, qui avait déjà travaillé avec Spielberg sur ses précédents films utilisant cette technologie. Après avoir pris en compte ce que le cinéaste avait apprécié ou pas sur ces tournages, Spiller a consulté l’ingénieur en robotique Jim Kundig chez Digital Domain pour concevoir un support de caméra portatif, plus léger et plus ergonomique, muni de son propre petit écran afin de pouvoir suivre ce qui se passe en temps réel. "Steven pouvait rapidement basculer entre différentes focales à l’aide d’un bouton. C’est vraiment le meilleur support caméra jamais conçu", reconnaît Spillers en souriant.
Il a fallu 28 charges d'explosifs et un système d'arrosage sécurisé, piloté par le superviseur effets spéciaux Neil Corbould et son équipe, pour détruire – réellement – le décor gigantesque des Piles en l'espace de cinq secondes. L'équipe n'avait pas droit à l'erreur et devait réussir le plan du premier coup.
"On a placé 28 charges explosives qui devaient chacune détonner à cinq secondes d’intervalle, provoquer de gigantesques flammes et énormément de débris", raconte Corbould. "Puis, tout s’effondre. On a fait beaucoup de tests pour la sécurité et mis en place un système de gicleurs pour pouvoir tout arroser quand ça explose". Digital Domain a ensuite pris le relais et a retravaillé numériquement l’explosion et la manière dont la structure s’effondre.
Ready Player One est le 29ème film de Spielberg monté par le grand chef-monteur Michael Kahn (assisté de la monteuse Sarah Broshar, qui avait monté Tintin). Leur collaboration a démarré avec Rencontres du 3ème type et a valu à Kahn trois Oscars (pour Les Aventuriers de l'Arche Perdue, La Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan) sur sept nominations.
80 % des références à la pop-culture présentes dans le scénario se retrouvent dans le film. C'est ainsi que King Kong croise le Joker, Mobile Suit Gundam, Gandalf, Chucky, Freddy Krueger, Lara Croft, Duke Nukem, Spartan John-117, les autruches guerrières de Joust, Dizzy Wallin de "Gears of War", Chun-Li, Blanka, Sagot et Ryu de "Street Fighter". Un véritable exploit accompli par le superviseur Deidre Backs.
Grâce à la magie de la motion capture et de l’animation par ordinateur, les acteurs n’ont pas seulement interprété leurs personnages du monde réel : ils ont également pu donner vie à leurs avatars. Tout ce processus de création a nécessité un travail en très étroite collaboration entre Spielberg, ses acteurs, le chef décorateur Adam Stockhausen, la chef costumière Kasia Walicka Maimone, et les deux studios d’effets visuels, Industrial Light & Magic (ILM) et Digital Domain. Accompagnés de de Roger Guyett et Grady Cofer, superviseurs des effets visuels chez ILM, du superviseur de l’animation David Shirk, du concepteur en chef du décor virtuel Alex Jaeger, et de beaucoup d’autres, Stockhausen et Kasia Walicka Maimone ont travaillé main dans la main avec Spielberg.
Il s'agissait de développer chaque aspect de ces personnages virtuels, de leur allure et de leur démarche jusqu’aux différentes textures numériques utilisées pour le grain de peau, en passant par les coupes de cheveux et les costumes. Comme l’explique Cofer, "Le processus de création des avatars a été très laborieux. ILM s’est engagé dans le projet très en amont, et a collaboré avec Adam et Kasia pour leur permettre de concevoir les prototypes à mesure que l'élaboration des personnages évoluait. On devait constamment garder à l’esprit que ces avatars étaient virtuels, mais animés par des acteurs en chair et en os". Et Guyett confirme, en remarquant : "Pour Steven comme pour nous, il était très important d’arriver à faire ressortir les personnalités bien distinctes dont les acteurs affublaient leurs personnages. Et plus on a appris à les connaître, et plus on s’est familiarisés avec leur travail, plus cela a eu un impact sur notre conception des avatars."
80 véhicules ont été spécialement aménagés et construits sur le décor de la Salle de Guerre des Sixers par Neil Corbould et son équipe effets spéciaux, en association avec Stuart Heath. Ces véhicules étaient manoeuvrés par des cascadeurs suivant trois axes de déplacement (en arrière, en avant et latéralement) pour camper les Sixers, autrement dit cette armada de joueurs engagée par Nolan Sorrento (Ben Mendelsohn) qui sont sans cesse "ressuscités" dans l'OASIS, sous forme d'avatars, à la recherche des trois clés.
Sous la houlette du producteur et responsable des images virtuelles Gary Roberts, Digital Domain s'est vu confier l'ensemble des prises de vue réalisées en motion capture ainsi que celles obtenues via des caméras fixées sur la tête des acteurs. Ces séquences ont été filmées sur des plateaux quasiment vides : cet emplacement, surnommé le volume, était un espace vierge, pourvu de repères au sol et d'éléments de décor et d’accessoires les plus rudimentaires qui soient. Tout le reste, depuis les avatars jusqu’à l’intégralité de leur environnement, a été créé par la suite par l’équipe d’ILM.
Les jeunes acteurs qui incarnent le Top Cinq, tous novices dans le domaine de la performance capture, reconnaissent que cette expérience a été éprouvante mais également enrichissante. "C’est un bon test pour un acteur car on est obligé de vivre complètement dans son imagination", souligne Olivia Cooke. "On ne peut pas se reposer sur quoi que ce soit de tangible pour s'approprier son rôle ou son environnement car on n’a rien à quoi se raccrocher. Mais ce qui est formidable, c’est que comme c'était un dispositif radicalement nouveau, et très surprenant pour nous tous, ça nous a immédiatement rapprochés. On était tous dans le même bateau."
La première manche de la compétition de Halliday, récompensée par le contrôle total de l’OASIS, est une course à tombeau ouvert dans un New York virtuel : celle-ci est jalonnée d'un nombre insensé de dangers, dont certains sont inspirés par la culture pop, qui surgissent à tout bout de champ. Cette séquence a représenté un redoutable défi aux décorateurs et aux équipes d'effets spéciaux : "C’est New York et en même temps ça ne l’est pas", remarque Adam Stockhausen. "Certains sites sont proches les uns des autres alors qu'ils ne devraient pas l’être : le Manhattan Bridge relie Liberty Island à Manhattan et semble s’enrouler en colimaçon comme un manège de fête foraine. Les rues bougent, se transforment et l’ensemble donne une vision d’une ville qui fait un peu penser à un flipper géant. La séquence de la course a été vraiment difficile", explique David Shirk. "C'était lié à la complexité des plans, à l'importance des effets, au montage. Tourner des plans aussi rapides et exaltants, mais qu’on puisse tout de même suivre à l’écran, a demandé un effort hors normes. Je pense que le seul inconvénient, c’est que dans cette scène, l’action est si rapide que le public n’aura pas l’opportunité d'admirer tous les détails de certains véhicules".
Le plus fou a consisté à élaborer la combinaison de luxe intégrale X1, tenue ajustée présentée comme "une seconde peau [pour entrer] dans l'OASIS". "On avait tout simplement besoin d'un matériau qui n'existe pas", confirme Kasia Walicka-Maimone. "Il a donc fallu que notre équipe de choc joue les super ingénieurs pour trouver la solution. On a d'abord joué avec l'idée d'une combinaison transparente, puis on a ajouté en dessous un motif quadrillé du corps tel qu'un ordinateur le restitue. Et tous les dispositifs haptiques fonctionnent sur cette épaisseur. Steven Spielberg a suggéré que cette sous-couche soit constituée de pixels qui seraient en contact direct avec la peau. Les pixels abritaient donc les connexions haptiques, recouvertes d'une combinaison transparente. Tout cela a permis de créer la combinaison intégrale de Wade. Celle de Nolan Sorrento a été inspirée par l'esthétique des produits de luxe". "Le style de tous les costumes", ajoute-t-elle, "a été mis au point après de longues discussions sur différentes hypothèses concernant l'avenir, elles-mêmes nourries par l'étude du livre et d'intenses recherches sur la mode et les récentes innovations technologiques et scientifiques".