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Uchroniqueur
151 abonnés
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2,5
Publiée le 26 juillet 2017
Difficile de critiquer Lion, car il est très inégal, je vais essayer de le faire sans le spoilier. Le films se divise en deux parties distinctes et hélas totalement différente en qualité. Ce qui vaudra une note moyenne, alors qu'il aurait pu mériter l'excellence. Un début qui valide tous les critères d'un très grand film, une réalisation parfaite, des décors fabuleux, un travail de la photo et des couleurs formidable. Un ambiance magnifique et une histoire prenante avec une bande son très riche . Et puis....d'un coup tout bascule, changement de décor, d'ambiance, spoiler: nous étions en Inde c'était beau, prenant, grandiose, bien fait puis spoiler: nous voilà en Australie l'ennui nous prend, c'est long, c'est lent, c'est mou, c'est chiant et pour nous achever, les doubleurs,ont eu la magnifique idée,de doubler les acteurs, en les faisant systématiquement CHUCHOTER ! Qui parle en chuchotant du matin au soir ? Personne ! Ça n'existe pas. Sans cela je pense que le film pouvait encore continuer de plaire, mais ce choix idiot ajoute et aggrave l'ennui. Il va sans dire que la suite offrant pourtant d'autres belles scènes spoiler: (celles où il se souvient en voyant la pâtisserie, ou il retourne en Inde ou il cherche son village sur internet) ne prend plus, car après avoir décroché, il est difficile de ré-adhérer au sujet. Nous nous sommes déjà levé plusieurs fois pour aller faire autre chose et c'est foutu, la magie n'opère plus, quelle déception, surtout lorsqu'on a passé la moitié du film dans la conviction de regarder un grand chef-d'oeuvre. Mieux vaut tenir la qualité sur la durée que de faire des "mi-films" . Le spectateur, n'est pas dupe.
Cinématographiquement parlant le film n'a pas un énorme intérêt. Bon il y a l'histoire qui sort de l'ordinaire et le film pose quelques questions. A mon avis un reportage pouvait faire aussi bien l'affaire mais bien sûr c'était moins glamour.
Ce n’est plus le même film lorsque Lion opère un bon dans le temps où on retrouve Dev Patel (Slumdog millionaire) qui commence la recherche désespérée de son petit village et de sa famille qu’il a perdu 20 ans auparavant. Tout d’un coup, les violons ne quittent plus l’ambiance musicale, les codes hollywoodiens de narration reprennent le dessus, et le tout termine dans un interminable final lacrymal. Dommage.
Une histoire vraie et incroyable est à l’initiative de ce film : un gamin de 5 ans s’endort sur le banc d’un quai de gare au fin fond de l’Inde ; il attend le retour de son frère. Il se réveille en pleine nuit, entre dans un wagon et les portes se referment ; le train roulera durant 3 jours et l’entrainera à 1600 km de chez lui sans espoir de pouvoir y retourner. Destination Calcutta où le sort des enfants est inhumain, il aura la chance d’être adopté par une famille australienne. A 25ans il se met en tête de retrouver son village et entreprend une investigation incroyable à partir de quelques vagues souvenirs et surtout grâce au soutien technologique que lui apporte Google Earth. La première heure se concentre sur ce petit bonhomme de 5 ans, Sunny Pawar, qui irradie la pellicule par son visage d’ange. La misère est montrée sans détour et le sort des enfants dans les mégalopoles indiennes déshumanisées pour les « intouchables » est disséqués, mais avec la bonne idée de toujours laisser hors champ l’indicible et le glauque (trafics d’enfants, violence, rapt,…). Toute cette partie est filmée à hauteur de Saroo. Là le film tient bien le cap jusqu’au dérapage sirupeux, larmoyant avançant avec ses énormes sabots : la seconde partie. Cette deuxième heure s’intéresse à Saroo adulte, étudiant se sentant à 100% australien. Soudain il se rappelle qu’il est avant tout indien en voyant des spécialités locales. Et dans cette seconde partie tout est traité avec des raccourcis stupides comme un gros film anglo saxon qui se serait bien fait oublié derrière une première heure intelligente et humaniste. L’idiotie est quasi partout sur la partie australienne et le pompon de la sidérante vacuité du propos éclate dans le traitement d’un manichéisme détestable de l’adoption réussie. Saroo est adorable, beau et a tout du fils modèle alors que le second disgracieux est psychologiquement déséquilibré ; Saroo a de jolis cheveux longs soyeux, l’autre a la boule à zéro type repris de justice. Comparé à « Slumdog Millionaire », ce dernier avait l’avantage de lorgner franchement du conte et de se détacher du réel. Je comparerais plutôt celui-là à « Va vis et deviens » ; mais par son manque de subtilité flagrante, il ne tient pas la comparaison. Regardez la première heure et ensuite changez de programme. Sur blogspot: mon blog, tout-un-cinema
Sans être vraiment mauvais, Lion est un long métrage qui m’a finalement bien plus agacé qu’autre chose. Ce qui m’a le plus dérangé est sans doute cette manière d’en rajouter à tous les niveaux autour d’une histoire qui, en elle-même, était suffisamment forte pour émouvoir et méritait plutôt un traitement sobre pour gagner en efficacité. Il y avait pourtant tout, ce qui est peut-être le plus frustrant, d’ailleurs…
J'étais prête à adorer ce film. Je l'ai trouvé très figé et décousu. Loin de Slumdog millionnaire, ce film ne m'a pas prise aux tripes, il,est fade, parfois froid. Les 2 minutes de fin avec les vrais protagonistes franchement très émouvant, pour le reste il y a un manque d'âme et de profondeur qui frôlent la superficialité.
Je vous présente le parfait tire-larme à Oscar, cuvée 2017. Une magnifique histoire servie par une réalisation maladroite et poussive, qui ne parvient jamais à sublimer le récit, ce qui en soit était plutôt prévisible. Sachons le, on vous a présenté cette épopée, vous en connaissez les tenants et aboutissants. Force est de constater que sa représentation filmographique n’apporte quasiment rien de plus. Pour moi un film qui fait voyager, avec de belles images, c'est déjà ça de pris. Et la photographie de Lion est un joli point fort. En attendant, Nicole Kidman possède la meilleure partie des dialogues avec le passage le plus fort en symboles, mais le reste demeure assez plat et attendu. Le film met l'accent sur une relation qui n'apporte rien si ce n'est pour pouvoir créditer Rooney Mara? Ça et la construction du film, entre autre, qui ne fonctionnent pas… Le nouveau Slumdog Millionnaire annonce l'affiche, vive les raccourcis, à ne surtout pas s'y méprendre. Qui ne peut pas être touché par ce genre d'histoire ? C'est bien d'ailleurs ce qui m'a le plus émue, les images d’archives….
Saroo, cinq ans, se perd dans un train qui l’emmène à des milliers de kilomètres de chez lui. Il se retrouve à Calcutta sans famille. Recueilli dans un orphelinat, il est adopté par une famille australienne. Vingt ans plus tard, il plonge dans ses souvenirs pour retrouver ses origines.
D’après une histoire vraie. Mieux : d’après une incroyable histoire vraie promet l’affiche ! « Lion » (un titre plus approprié pour un documentaire animalier qu’une autobiographie d’un orphelin indien) est l’adaptation du livre de Saroo Brierley « A Long Way Home ». Il a séduit les Oscars qui l’ont six fois nominé et fait pleurer l’Amérique- je serais curieux de savoir l’accueil qu’a reçu ce film en Inde.
Difficile de rester insensible au traumatisme d’un garçonnet perdu dans l’Inde immense et à sa joie de retrouver sa famille au terme d’une longue quête (non ! ce n’est pas un spoiler ! toutes les critiques l’évoquent !
Le problème de « Lion » est qu’entre ces deux moments, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Rien que de très convenu dans la description de Calcutta, mégapole multimillionnaire filmée à hauteur d’enfant : des policiers violents qui chassent les gamins des rues, un pensionnat insalubre où l’on devine les obscurs trafics qui s’y trament à la nuit tombée.
Un autre film commence quand Saroo arrive en Tasmanie dans sa famille d’accueil. Il a désormais les traits de Dev Patel, qui a la peau trop blanche et l’accent trop anglais pour incarner crédiblement le jeune orphelin monté en graine. On lui adjoint une fiancée, Rooney Maria, impeccable mais strictement décorative. Plus intéressant est le personnage de la mère adoptive qui donne deux scènes bouleversantes à Nicole Kidman. L’occasion pour elle de nous rappeler, malgré les ravages de la chirurgie esthétique, quelle grande actrice elle est. C’est le moment hélas où le film s’encalmine, les scénaristes ayant été incapable de donner de la vie à un personnage qui surfe sur Google Earth pour retrouver les paysages de son enfance.
La scène finale arrachera évidemment des larmes à un crocodile. Elle flirte trop avec la téléréalité pour ne pas laisser un sentiment de malaise.
Biopic beaucoup trop linèaire et ultra prévisible. La réalisation est très plate, sans aucune inspiration, malgré une image léchée. C'est ultra consensuel et l'émotion lorgne beaucoup vers la télé-réalité. Le film est plutôt bien quand notre héros est un gamin, quand il grandit, c'est la grosse déception.
Je me faisais une joie d'aller voir Lion, avec Dev Patel et Nicole Kidman. Mais la déception fut à la hauteur de l'attente !... C'est long, très long (presque 2 heures avec de sacrés tunnels...), on a tout compris dès la première minute. Le scénario aurait pu ménager quelques rebondissements, mais rien... Seul instant d'émotion pour moi au générique final : la véritable rencontre des 2 mères réelles... Comme dirait Le Canard : on peut se passer d'aller le voir...
Bon bon bon ... Je vais encore passer pour le rabat-joie de service mais je ne comprends absolument pas l'engouement pour ce film qui est à mon sens l'exemple typique du métrage censé être bouleversant mais complétement bouffé par son puissant scénario. L'ensemble est très surfait, de plus tout y est pour faire pleurer dans les chaumières, c'est tellement tire-larme que ça en devient presque ridicule parfois. Je suis en outre complétement passé au travers de la première partie, trop longue et peu émouvante malgré la bonne bouille du gamin qui se trouve être certainement le meilleur acteur de ce film. Dev Patel, sans être mauvais, n'est pas exceptionnel, Rooney Mara ne sert à rien, pas aidée par une histoire d'amour très mal amenée et assez improbable et Nicole Kidman pleure sans cesse même si son visage ne laisse plus passer aucune émotion. Les décors sont très beaux mais je ne suis entré dedans et le piano qui ne cesse jamais n'aura pas suffit à m'émouvoir, l'ensemble étant bien trop facile et trop mou à mon goût. On ne s'épanchera pas sur le manichéisme du bon fils et du mauvais ainsi que sur les thèmes principaux tel la recherche identitaire et des racines complétement survolés. Reste le final, qui lui au moins respire la sincérité et s'avère touchant, contrairement au métrage en lui-même, formaté pour les récompenses et peu enthousiasmant. Une déception en somme.
Première partie sympa et intéressante, voir le petit perdu et se débrouiller seul, mais ça se gâte pas mal dans la deuxième partie dont la longue durée est peu utile hormis le fait de mettre Dev Patel et Kidman en avant sur les affiches ! c'est moyen à partir de 45min/1h, c'est lent il se passe rien, et le peu de choses qui se passe est étirer en longueurs interminables...l'histoire d'amour qui s'ajoute à ça sert absolument à rien c'est même un peu chiant...et le dénouement est peut être trop dramatique pour le coup. Décevant, pas nul mais moyen ! on retiendra que les 45 premières minutes et à la limite les 10 dernières minutes.
Cinéphiles, passez votre chemin ! J'écris ces mots avant les Oscars et j'espère que l'Académie n'accordera pas tant de crédit à ce film que ceux qui, une fois encore, nous vendent une marchandise trompeuse. Il est entendu que je n'ai pas passé mes deux meilleures heures de spectateur de cinéma, mais tout n'est pas à jeter dans ce film et il faut bien commencer quelque part. La réalisation, bien que très académique, est à mon goût de bonne qualité pour un premier film. J'ai noté un certain goût pour les raccords dans l'axe inverses, entre autres coupes de montage parfaitement attendues dans ce genre de mélodrames, ce qui participe au kitsch de l'ensemble, mais bon... Est-ce le genre et l'époque qui veulent nous noyer dans tant de pathos ? Autre point positif, le casting (mention spéciale à la coupe de Nicole Kidman parce que c'est toujours rigolo les coupes moches) dont on regrettera toutefois qu'il ne soit pas servi par une direction d'acteurs plus audacieuse (c'est un euphémisme, chaque.plan.du.film.est.kitsch). Enfin, et c'est toujours agréable, de très beaux décors sauvages indiens et tasmaniens fort bien filmés. Je regrette que cette vieille ficelle puisse encore, aux yeux de certains, muer un film inintéressant en un potentiel oscarisable. Pourquoi enfin ne faut-il pas aller voir ce film ? Adaptation d'un bouquin lui-même tiré d'une histoire vraie qui aurait pu tenir en un court-métrage de 25 minutes maximum (c'en eût même fait un bon). En effet, l'histoire que le film raconte est peut-être intéressante le temps d'une brève au JT de 13h, émouvante même si vous voulez, mais bon sang un film de deux heures ? S'ensuivent des séquences interminables saupoudrées d'une BO à base de pianos et violons -et c'est même pas Schubert- bien kitsch elle aussi ; des ellipses temporelles aussi récurrentes qu'inutiles et que si t'as pas compris ben c'est marqué sur l'écran. Il est d'autant plus dommage d'aller ainsi chercher la crédulité du spectateur que ce film est condescendant dans sa façon de s'approprier la pauvreté dans laquelle vivent des dizaines de millions de ruraux indiens ou autres gamins des rues de Calcutta. Bref, un nouveau film survendu presque entièrement vide de contenu. Après si vous êtes du genre à pleurer dès qu'un gosse perd sa mère sous tous les axes de caméra avec du piano par dessus, je ne saurais que trop vous conseiller ce chef d’œuvre du genre. Pour conclure, venons-en à la conclusion du film, d'un mauvais goût terrifiant, où l'on nous rappelle que c'est une histoire vraie en nous passant un diaporama de l'enfance du vrai Saroo puis spoiler: en vidéo les vraies retrouvailles suivies de la révélation de l'origine du titre du film : le héros prononçait mal son prénom et s’appelle en fait Lion. Quoi ?! Dites m'en plus ! Bref, sommet rarement atteint de fin de film niaise, suite à quoi je me suis dit qu'il fallait vraiment prévenir les gens sur Allociné. Deux étoiles quand même car on a vu premier film plus navrant.
C'est étrangement la première partie du film, dont l'acteur central est pourtant un enfant, qui est la plus réussie. La suite - plus convenue, plus misérabiliste - n'a pas grande importance.
En partant d'un fait divers aussi mince et linéaire, il faut de l'inspiration et surtout une vision pour transcender le sujet et en faire une oeuvre personnelle et universelle. Hélas aucune des deux n'étaient au rendez vous. Un film long, larmoyant, condescendant, avec de bonnes grosses ficelles bien usées et quelques séquences finales des personnes ayant inspiré l'histoire comme pour donner du crédit à ce ramassis de clichés. Reste un certain sens du cadrage avec de beaux paysages mais ça ne fait pas passer la pilule pour autant.