Après avoir réalisé trois courts-métrages qui lui ont valu de nombreux prix dans des festivals italiens et européens, le jeune Sydney Sibilia réalise avec J'arrête quand je veux, son premier long-métrage.
Deux hommages sont faits dans J'arrête quand je veux. Tout d'abord, le fait que le personnage joué par Libero De Rienzo se prénomme Bartolomeo est un clin d'oeil à un autre personnage qu'il joua dans Santa Maradona. Le second hommage, concernant les prénoms, est celui fait à l'anarchiste Bartolomeo Vanzetti.
Les références sont nombreuses dans J'arrête quand je veux : cela va du film américain Ocean's Eleven au long métrage britannique Arnaques, crimes et botanique de Guy Ritchie.
Sydney Sibilia s'est inspiré d'un fait divers pour le scénario de son film. Un article intitulé "Ces éboueurs diplômés avec les félicitations du jury" mentionnait le cas de deux jeunes professeurs de philosophie qui travaillaient pour l'AMA (société en charge de la propreté de Rome) : "Deux éboueurs qui, à l’aube, pendant qu’ils balaient un trottoir, discutent de la Critique de la raison pure, voilà ce qu’a été la première, et pendant longtemps l’unique, image du film."
En Italie, le phénomène des Smart drugs, prend beaucoup d'ampleur. Le principe est simple, créer une substance basée sur une molécule non répertoriée par le ministère de la Santé pour obtenir une drogue "légale". En 2012, 240 nouvelles substances ont été répertoriées comme illégales en Italie. Le ministère doit sans cesse mettre à jour cette liste, quant aux lois, elles, n'évoluent pas.