Derniers Avis sur Le Paradis

Découvert en présence d'Alain Cavalier lors du Festival du Cinéma d'Alès (dont le parcours de films lui était dédié en partie), j'envoie toute ma sympathie à ce personnage quelque peu dans la Lune mais avec toute la douceur de vivre qui en font un conteur-né délicieux. Hélas, son film en revanche n'aura pas mes appréciations, ayant lutté durant 1h10 pour ne pas m'endormir et aller jusqu'au bout de ces bondieuseries étranges. La salle, quant à elle, n'a pas su non plus tirer la beauté de cette Odyssée à travers mythologies et divinités : un ronflement éclatant au milieu de la séance est ainsi venu réveiller l'ensemble du rang que j'occupais... Soporifique sera donc le qualificatif adéquat. Le genre expérimental est bien présent, au travers des figurines qui composent les représentations personnelles de l'auteur, des mythes qui sont figurés avec des récitals d'individus divers, des miniatures, et même une symbolique de l'existence avec la tombe d'un petit paon (étrange fixette que cette tombe, pour ma part, je n'en ai pas totalement saisi le délire...). Mais franchement, l'absence de musique, le récit monotone et plat, et le thème-même assez puritain nous empêche d'entrer dans Le Paradis. Il a été dur de garder les yeux ouverts jusqu'au bout, mais cela m'a permis de raconter le film (ou plutôt cette suite de jouets en plastique) à l'ensemble de mes accompagnants assoupis... Étonnée de la différence entre le réalisateur passionné et passionnant, et ce film soporifique.

« Journal vidéo avec caméra légère » disait un commentaire du film.
Cavalier c’est le Gondry statique. Un bric à brac élaboré mais immobile.
Et les images sont très belles.
Une ode à la lenteur et à la simplicité en plus d’être philosophe à la Malick.
Cela dit, l’avantage de ce film est qu’il dure autant que vous le désirez car il se passe aussi peu de choses au début et à la fin.

C’était un titre prometteur mais une fois devant l’écran, on se demande si ce n’est pas plutôt l’enfer qui nous attend. Le paradis est un film expérimental et par extension un ovni qui m’a un peu fait penser à l’Adieu au langage de Godard c’est-à-dire un film auquel il y a de fortes chances de passer à coté ! Des plans fixes, des citations sorties de nulle part, une oie (ou un jars) en plastique et un robot rouge en guise de héros ; il y a vraiment de quoi se sentir décontenancer à condition de ne pas sombrer dans le sommeil. Tout simplement une œuvre beaucoup trop abstraite à mon gout, les curieux pourraient s’y intéresser mais le résultat risque de vous rester en travers de la gorge.

Un drôle de film... J'avais adoré Irène et je suis allé en espérant être aussi bouleversé, que ce soir par la forme ou sur le fond. Je suis hélas resté sur ma faim avec Le Paradis, n'arrivant pas à être ému, voire intéressé, par cette partie de son journal filmé.

Ennuyeux et pontifiant. Rien ne m'a intéressé dans ce film bavard. Pas mêmes les images.

Film extrêmement exigeant, où il faut réfléchir 10 fois pour y trouver l'ombre d'un début d'intérêt. Esthétiquement, c'est assez beau, mais je n'ai trouvé aucune émotion à l'évocation des objets de l'enfance d'Alain Cavalier. A certains moments, pour obliger le spectateur a écouter les divagations de l'âme du réalisateur, la caméra ne montre plus rien. Le spectateur est pris en otage. Heureusement le film est court. J'ai détesté.

Bon, on peut pas mettre en dessous de 0.5 ! Pour moi, c'est le pire film que j'ai jamais vu. Dommage, j'étais en plein milieu d'un rang !!! Certains sont partis, mais pas dans mon rang.

L'auteur était là. Et bien ça m'a rassuré, Il n'y avait rien à comprendre. Il a filmé des petits bouts avec sa petite caméra qu'il nous a montré. Un bout dans une chambre d'hôte où il va souvent, un bout de ce qui se passait dans une rue pendant qu'il était au restaurant, un bout d'une fille qui se coupe une mèche et fait une croix, un bout de robot qu'il a trouvé sur une étagère...

Bref des bouts de sa vie, mais pour moi sans aucun intérêt, je mettrai bien 0.0 !

Bon si vous y aller quand même, mettez vous en bout de rang au cinéma, Même si vous avez payé votre place, vous avez le droit de partir avant.

Contrairement à Godard, Cavalier arrive à faire partager le fruit de son inspiration et de ses exigences esthétiques dans ce très bel essai cinématographique. Une merveille de délicatesse et d'intelligence.

C'est un film que j'aurais aimé adorer, mais pour lequel j'avoue la magie n'a pas -ou peu- opéré. Si la chronique de la sépulture du petit paon a une certaine grâce, j'ai été moins sensible aux "aventures" du petit robot et de l'oie. Les plans fixes m'ont parfois semblé bien longs et je n'ai pas été très ému par les récits christiques ou mythologiques. Le saxo de Lester Young vient heureusement nous amener un peu du paradis qui manque malheureusement par ailleurs à ce film.

Grande amatrice du cinéaste: j'avoue m'être sentie quelque peu désemparée face au sensible délire cinématographique projeté: un film par le génial Alain Cavalier pour le seul Alain Cavalier!

Grande amatrice du cinéaste: j'avoue m'être sentie quelque peu désemparée face au sensible délire cinématographique projeté: un film par le génial Alain Cavalier pour le seul Alain Cavalier!

Alain Cavalier, un des derniers survivants de la Nouvelle Vague (seconde période), avec Agnès Varda et Jean-Luc Godard, signe avec « Le Paradis » un film labélisé direct expérimental. La critique se pâme et crie au chef d’œuvre… Alain Cavalier, est avant tout un réalisateur précieux, indépendant, atypique et doté d’un sens aigu de l’image vérité. Il aime le cinéma… il nous a fait vivre tout au long de sa carrière des grands émois, ciné-frisson avec « L’insoumis », ciné-passion avec « Thérèse » ou encore ciné-motion avec « Un étrange voyage ». Là il faut bien se rendre à l’évidence son « Paradis » relève plus du ciné-gâteux qu’autre chose. D’abord parce que son film est profondément onaniste (à l’inverse d’une Varda qui filme la vie et donne aux autres). Il s’auto-congratule de son parcours de vie et tente d’en donner, tantôt mystique, tantôt puéril, la substantifique saveur à des spectateurs perdus, hagards et incrédules (il fallait voir les têtes à la sortie !). Ensuite, cette accumulation de plans composés d’images champêtres (la mausolée pour le paonneau vaut son pesant de graines !), de scènes d’intérieur intimes (chez lui), d’interventions inutiles de personnages (qui se demandent ce qu’ils font là), le tout commenté façon verbiage en permanence par le réalisateur, ressemble plus à une espèce de tumulus, le tertre insipide d’un artiste en fin de carrière. Tout cela n’est pas grave en soi, mais très peinant. On atteint même le sommet du ridicule quant Alain Cavalier en vient à filmer un rollmops et de nous expliquer benoîtement l’espèce d’orgasme spirituel qu’il a eu en y goûtant à nouveau, comparable à sa première hostie ! On salue la force du symbole, pour ma part j’ai explosé de rire. Le prochain film de Cavalier sort en novembre, espérons qu’il effacera cette mauvaise impression d’un réalisateur qui se sert de sa caméra comme déambulateur.

Prudence, les critiques de la presse me semblent un peu trop élogieuses et le titre du film "Le paradis" pourrait paraître trompeur. On risque d'être déçu si on se base essentiellement sur ces critiques.

Le film débute sur des vues de la nature mais un peu morbides à mon goût spoiler: (gros plan insistant sur un oiseau mort et sanglant, fabrication d'une petite tombe pour oiseau avec une pierre et de vieux clous rouillés...)
.

La suite du film est un peu différente. Les prises de vue sont plus artistiques avec des plans comportant spoiler: des figurines
sans autre mouvement que celui de la caméra.

La narration donne corps à un conte avec d'intéressantes références mythologiques et bibliques. Mais le narrateur, qui cède à une interprétation personnelle de ces références, amène une certaine confusion dans le développement du récit.

Ce film s'adresse plutôt à un public averti (film expérimental...).

Etonnant, ce qu'arrive à faire Alain Cavalier avec trois fois rien. Quelques vues de campagne, quelques personnages, quelques animaux, quelques objets, pas besoin d'autre chose pour évoquer des grands textes et des grandes expériences. Il suffit d'un petit robot et d'un petit canard de plastique et de quelques bouts de bois pour raconter les grands récits de la Bible ou ceux de l'Odyssée d'Homère, ou même pour simuler l'acte d'amour! Avec pudeur, Cavalier nous fait également part de ses deux expériences mystiques, deux moments de vie qui n'ont duré que quelques secondes mais qui ont laissé en lui une empreinte indélébile. C'est beau, c'est simple, c'est touchant. 8/10

Véritable passionné et grand amateur du cinéma expérimental, je suis perplexe quand aux critiques de nos soit disant experts sur ALLOCINE. je viens d'ailleurs de créer mon compte afin de rétablir la vérité, que l'ensemble des téléspectateurs méritent de savoir.

Pour rester dans le thème du film, c'est un véritable navet, que même les poules ou dindons du début du film ne toucheraient pas.

Un vide émotionnel, une absence de relief, une lenteur insoutenable...le choix de l'auteur de personnifier ses émotions est hasardeux du début à la fin. Un véritable gâchis compte tenu du sujet qui aurait mérité d'être traité de la meilleure des façons.

On ne peut pas se cacher derrière le cinéma expérimental pour proposer ce genre de film.
Comme à l'accoutumée, l'auteur passe à coté d'un chef d'oeuvre.
Ce film provoque une absence de plaisir au lieu de décrire les plaisirs de la vie.

Pour l'anecdote, les spectateurs, pourtant connaisseurs, sont sortis dubitatifs, agacés et énervés avec une impression de perte de temps et d'argent.

Monsieur Alain Cavalier, il est temps de raccrocher et de profiter pleinement de vos futures mini dépressions de bonheur en famille.

Le justicier