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elbandito
349 abonnés
964 critiques
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1,0
Publiée le 23 décembre 2017
La vie de Paterson n’est pas bien palpitante. Il est heureux en amour, sa compagne Laura lui est totalement dévouée, il conduit un bus à Paterson, écrit des poèmes dans un petit carnet secret, il contemple son environnement avec bienveillance et aime son prochain. Jim Jarmusch arrive à retranscrire parfaitement cette monotonie de la vie, simple et sans prétention, d’un couple d’américain moyens, heureux. En revanche, on se demande l’intérêt d’en faire un long métrage aussi exaspérant. Sauf si l’intérêt du réalisateur est justement de dire que l’amour est partout, dans les petites choses anodines du quotidien, que l’essence même de ce quotidien s’imprègne dans tout notre être jour après jour. Et c’est souvent de ces tout petits riens que naissent les plus grands poèmes. La vie de Paterson est en soi un poème, miracle de simplicité. Il n’empêche que le film de Jim Jarmusch est insoutenable.
Féru de poésie, j’avais beaucoup fantasmé sur ce film. Malheureusement « Paterson » s’avère être une caricature de film d’auteur où il ne se passe strictement rien, lénifiant au possible. Jarmusch ressasse ses obsessions, le scénario se révèle anémique et sa mise en scène, toute en champs-contre-champs, d’une platitude catastrophique. Esthétiquement le jeu sur le noir et blanc séduit certes brièvement, l’affiche peut servir à orner une chambre d’adolescent et Golshifteh Farahani est toujours aussi belle à regarder, mais ça ne suffit pas… A conseiller seulement aux aficionados invétérés du cinéaste, et encore - eux aussi risquent d'être déçus. Sur le sujet de la poésie intervenant dans un contexte inattendu, recommandons plutôt "L'institutrice", le petit bijou de l'Israélien Nadav Lapid, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 2014.
Jim Jarmush a beau être le spécialiste des histoire modernes contemplatives, la vie de Paterson est bien ennuyeuse. Sa routine est sans intérêt tout comme sa poésie. Le couple créé entre Adam Driver et Goldshifteh Farahani sonne faux. Autant regarder la bande annonce qui en plus dévoile presque tous les moments les plus importants du film... Voir la critique complète sur mon blog :
Bon, que dire ? Ah oui, le chien joue bien son rôle de chien : un ou deux oscars pour lui. C'est bien filmé, bien joué, etc. Alors, que manque-t-il à ce film ? c'est simple : tout. On est au niveau du néant absolu avec, le pire, un chauffeur de bus qui se prend pour un poète en écrivant des phrases banales et sans intérêt. (Même en angliche, les gribouillages du poète n'ont pas le moindre intérêt.) Les critiques ont aimé ? s'ils connaissaient quelque chose au cinéma, ils en feraient plutôt que d'en causer. Détournez votre chemin de cette "oeuvre" ratée, voire minable, qui ressemble à un bon court-métrage qui ne finirait jamais.
Je préfère lire de la poésie que de voir un film où il ne se passe tout simplement rien. Le vide absolu. Je ne vais pas voir un film pour qu'il me montre le quotidien a l'état pur, avec quelques poésies pour faire branché. On me parle de film d'auteur, allez voir Manchester by the sea, vous verrez ce que c'est qu'un grand et beau film sans effets speciaux
J’ai failli m’endormir vers la cinquantième minute… Comment faire 2 heures de film d’une vie sans intérêt, où il ne se passe rien, avec un chauffeur de bus qui fait des poèmes débiles, un chien crispant (et encore c’est le plus supportable), une femme nunuche qui se prend pour une grande décoratrice d’intérieur puis chanteuse de country. On attend un drame, une révélation, une rencontre déterminante dans cette petite vie étriquée, mais non, c’est comme ça jusqu’au bout... J’attends d’un film qu’il me fasse vibrer, rêver, m’interroger, pas me raconter la vie planplan de madame Michu pendant 2 heures. A réserver aux fanatiques de Jarmush et son cinéma prétentieux.
J'aime le cinéma d'auteur, lent, introspectif, sans enjeu majeur, mais il faut qu'il se passe quelque chose ! Un cas de conscience, un dilemme, une tension, que l'on soit en empathie avec les personnages. Là, rien. J'entendais les gens dans la salle qui disaient : "Il va se quand même se passer quelque chose ! " Eh bien non. Qu'est-ce que ça raconte ? Je ne sas pas. Y a-t-il un message ? Une morale ? De quoi nourrir une réflexion ? Moi, je n'ai pas trouvé. J'ai juste trouvé un film à mourir d'ennui.
Pas plus d'une demie heure m'étais je juré! J'ai pourtant tenu sur la foi de critiques qui me laissaient espérer un moment de grâce subtile une évocation poétique d'un quotidien transcendé par un réalisateur intéressant. Encore raté! Un débordement d'ennui pour ce travail laborieux qui a oublié que l'intention ne suffit pas à faire un film.
Inoubliable suspens où on se demande si le héros sortant faire pisser son chien va réussir à fermer son blouson ou si pour la 3e fois il va réussir à redresser sa boîte au lettres bancale. Fuyez si vous le pouvez ou profitez du confort des fauteuils pour piquer un petit roupillon. Ça peut toujours servir
Alors oui il y a de la poésie, oui les acteurs sont bons et oui Jim Jarmusch a déjà pondu quelques chefs d'œuvre, mais ce film est avant tout terriblement ennuyeux.
C'est l'ennui qui guette cette ville de Paterson où l'on semble s'enliser !! La mollesse et la non poésie naturaliste pathétique d'un non événement filmique ennuyeux pour dépressifs chroniques qui ont besoin d'une cure de repos !!
Tout est plat, insipide, répétitif, ennuyeux. Le chien était plus expressif que le personnage principal du film. De quelle poésie s'agit-il? Tous les poèmes du héros n'atteignent pas le niveau et la beauté de celui de la gamine de 10 ans qu'il croise après son service. Hormis une belle mise en scène (d'où le 1/5), ce film est une véritable purge, d'un nombrilisme consternant. Quelle arnaque !!
Film monotone, sur une vie monotone, dans une semaine monotone... seules les dernières minutes aide le film à décoller. C’est dommage, car le fil rouge valait mieux que ça !
Sous couvert d'épure et d'originalité, et hormis quelques courts passages réussis, ce film est pour moi d'une vacuité totale, du Jarmusch fainéant et autocaricatural. Il y a finalement très peu de poésie dans ce cinéma qui se regarde le nombril et se fait rire tout seul. Hormis Adam Driver qui s'en sort bien, les personnages secondaires sont peu crédibles et caricaturaux, jusqu'au chien. On sent tout le temps qu'on est au cinéma, dans une mise en scène, peu de crédibilité et de profondeur paradoxalement, à (presque) aucun moment on se sent entrer dans cet univers. Finalement, la ville de Paterson est la seule chose qui ait un intérêt et une certaine poésie dans ce film. Ainsi que le personnage japonais de la fin. C'est vraiment peu !
C'est bien tourné au niveau des plans, les acteurs sont bons (j'adore Golshifteh) mais le reste.... Où est l'histoire? J'ai trouvé ça vraiment très très long.... comme surement ce cher Paterson qui se passionne pour la poésie afin d' éviter de mourrir d'ennui.
Cinéma hors sol, déconnecté de la réalité, personnages pas attachants, prolos aux désirs/délires petit-bourgeois, on a envie de mettre des claques à la petite amie de Paterson dès qu'elle ouvre la bouche. La photographie, jolie, et le rythme lent et répétitif auraient pu servir la poésie du film si celui n'avait pas sonné aussi toc.