Avis : Still Alice - Page 7

Un film touchant qui a joué la carte de la sobriété et de l'intimisme pour traiter un sujet douloureux , la maladie d'ahlzeimer.
Julianne Moore est exceptionnelle dans ce rôle, un oscar bien mérité.
Les autres acteurs ne sont pas en reste.
Ce film si réaliste ne tombe jamais dans le pathos
bravo pour cela

Très beau film, extrêmement touchant grâce à un superbe casting, Julianne Moore en tête. L'histoire est bouleversante et effrayante de vérité.

Un film émouvant sur un sujet pas vraiment glamour, la maladie d'Alzheimer qui frappe une femme en pleine force de l'âge. Pas trop de pathos ni de scènes larmoyantes, on évite le syndrome Love Story, ouf. Interprétation exceptionnelle de Julianne Moore et aussi de la toujours excellente Kristen Stewart et de notre cher Alec Baldwin. Pas trop documentaire scientifique, l'histoire nous conte davantage les perturbations de la maladie sur les différents membres de cette famille plutôt privilégiée de la côte est.

Récompensée par de multiples récompenses (dont un Oscar, un Golden Globe et un BAFTA), la prestation de Julianne Moore ne souffre aucune contestation quant à sa très grande qualité. Durant une heure quarante elle nous permet d'accompagner avec beaucoup d'empathie et d'émotion la lente évolution de la maladie et la lutte de cette femme brillante pour rester en contact avec la réalité et sa propre personnalité. À travers ce destin brisé de femme brillante, épouse comblée et mère épanouie, le film fait prendre conscience mieux que n'importe quel documentaire de la tragédie d'une maladie neurodégénérative qui lentement par la destruction de la mémoire efface petit à petit la personnalité des gens jusqu'à ne laisser subsister qu'une coquille vide, un individu figé dans un éternel présent incapable de percevoir et de comprendre l'environnement qui l'entoure. L'intrigue du film, si elle fait une place à l'émotion, ne sombre pourtant pas dans un pathos larmoyant et permet donc de sentir le désespoir de cette femme instruite et brillante quand elle perçoit d'abord que toute cette carrière académique qu'elle a construite s'effondre irrémédiablement sans qu'elle ne puisse rien faire et puis quand elle prend conscience que c'est son existence même, sa propre personnalité qui va être effacée, alors même que son corps continuera de vivre. Cette lente et inéluctable déchéance s'accompagne de l'impuissance de la famille et, au début au moins, du déni de réalité que cette situation provoque chez tout le monde. Certains comme le père veulent essayer de continuer leur vie en continuant de faire des projets, quand d'autres comme la benjamine comprennent que cette maladie affecte également leur propre vie et que leurs projets de carrière s'en trouvent donc modifiés. “Still Alice” est donc un drame poignant, porté par une Julianne Moore au sommet, qui rend compte avec beaucoup d'humanité de l'impact de la maladie d'Alzheimer sur l'individu qui en est porteur et sur la famille de celui-ci. Un film très émouvant, mais dont la sobriété du scénario, de la mise en scène et de l'interprétation le sauve du pathos. À ne surtout pas manquer !

Finalement, j'ai trouvé ce film plutôt décevant. Le début est prometteur, bien amené mais rapidement on s'enlise et l'histoire tourne en rond, n'avance pas vraiment. Heureusement, le dénouement est meilleur mais ça ne fait pas oublier les faiblesses présentes au milieu du film, tous ces passages lents qui ennuient et endorment légèrement !!

J'ai vu un film... merveilleusement porté par une actrice que j'aime beaucoup pour toute la finesse de son jeu, dans les dimensions dramatiques et fragiles de cette Alice touchée par une maladie d’Alzheimer précoce... Sacrée Julianne Moore qu'on voit perdre pied et passer de cette intellectuelle brillante à cette femme qui oublie tout, et elle-même en plus... La réalisation empreinte d'humanité met bien en perspective la perte de repère en jouant avec les flous d'arrière-plan... Je ne peux m'empêcher de penser que cette perte de repère dans un tel milieu n'a sans doute rien à voir avec une maladie dans un milieu plus modeste à la famille moins soudée. Le cadre est donc idéal.

Allo ? Z'avu pas vu un film ? Je le cherche partout ?
Still Alice c'est un sujet très puissant porté par une actrice habitée et sensationnelle. Visiblement cela suffit à émouvoir les spectateurs qui lui octroient une excellente moyenne de 4 étoiles. Or, on juge ici un film, pas le potentiel émotionnel d'un film. Parce qu'aujourd'hui bon nombre de documentaires sont plus riches, mieux mis en scène, mieux construits que ce film.
C'est comme si le réalisateur paraissait tétanisé par son sujet, effrayé d'affronter un monstre aussi terrifiant que la maladie d'Alzheimer.
Il n'y a aucun autre ambition dans ce still alice, que de montrer une dégénérescence, une évolution médicale et symptomatique de la maladie d'Alzheimer. Le reste, c'est l'aveuglante pauvreté des personnages secondaires, du scénario et de la mise en scène. Still Alice c'est l'ambition d'un documentaire avec les moyens d'un médiocre film de fin d'étude. Julianne Moore méritait mieux.

Le sujet de la maladie d'Alzheimer est déjà assez angoissant de base. L'interprétation impeccable de Julianne Moore fait d'autant plus froid dans le dos.
Il y a également une petite dose de suspens et une évolution touchante dans la toute petite partie de conscience restant à la fin.

Voilà un film émouvant. Le film en lui-même n'est pas exceptionnel mais la performance de Julia ne Moor vaut le détour. Le reste du casting est de bonne facture. Principe le bémol le film c'est surtout sur la réalisation qui manque un peu quand même d'énergie et cela s'étire trop dans la durée.

C'est avec Une Merveilleuse Histoire du Temps que Eddie Redmayne remporta l'Oscar du Meilleur Acteur, mais c'est avec Still Alice que Julianne Moore remporta le sien. Abordant la maladie d'Alzheimer avec émotion et finesse, le métrage de Richard Glatzer et Wash Westmoreland se veut touchant. Terre-à-terre, jusque dans ses derniers retranchements, il construit un beau puzzle de la chronique d'Alice, tout en occultant quelque peu la gravité des faits (davantage présentée dans l'excellent Se Souvenir des Belles Choses, de Zabou Breitman). L'actrice, pour le coup, dévoile une jolie palette d'émotions qui lui vaudra l'Award à juste titre, épaulée dans sa composition par un casting correct. Ainsi, pour le ressenti plus que pour le scénario, Still Alice nous rappelle que face à l'adversité, c'est aidé des autres et motivé par l'envie de vaincre que nous sommes le plus fort.

Quand on a eu un membre de sa famille atteint de la maladie d'Alzheimer, c'est très dur de voir ce type de film qui retrace la dégradation progressive du cerveau. Et dans le cas précis d'Alice, c'est d'autant plus terrible qu'elle est jeune et en activité professionnelle. Par contre pour les stades d'évolution, je ne retrouve pas du tout l'ordre dont je me souviens, par exemple pour la désorientation spatiale qui me semble venir un peu trop tôt. Ceci dit, les problèmes que cela posent au sein de la famille sont bien décrits comme la difficulté d'accepter que la personne aimée se comporte curieusement et différemment de ce qu'elle a pour habitude. Et pour la personne elle-même, c'est horrible de sentir que tout se dégrade, que tout fout le camp. Une angoisse indescriptible l'étreint. Si la petite musique lancinante du film m'a énervée, le reste, c'est à dire le scénario tient bien la route. Il permet à ceux qui ne connaissent pas cette maladie de s'en faire une idée concrète et juste.

Still Alice est un émouvant récit sur l'alzheimer précoce d'une femme cinquantenaire, son rapide déclin et les importantes conséquences sur sa vie personnelle. Le jeu des acteurs est impeccable, Julianne Moore est remarquable ainsi qu'Alec Baldwin en mari aimant. Les enfants sont aussi très bien interprétés. L'émotion est garantie, le film ne versant jamais dans le pathos cependant. Manque quelque chose pour en faire un grand film mais on passe un bon moment de cinéma néanmoins.

Still Alice est un film poignant car saisissant de réalité. On vit la descente aux enfers de cette brillante professeur des écoles. La maladie d’Alzheimer est décortiquée ici et on vit le quotidien de l'une de ces familles dont un membre est touché par cette maladie.

Le film est un vrai appel pour aider ces personnes et de dénoncer par la même occasion les changements de comportement des membres d'une famille qui était si unie.
Cependant ce film ne serait rient sans la superbe performance de Julianne Morre qui a largement mérité son oscar pour cette performance.

Une leçon de vie.

Un film qui aborde Alzheimer sous l'angle du réalisme, au travers du portrait d'une femme très dynamique touchée par cette terrible maladie, et qui se retrouve confrontée à une vision d'elle même qu'elle ne supporte pas. On suit l'évolution rapide de la maladie et de ses conséquences, et dès que les premiers symptômes se manifestent on est emporté par l'émotion. Et si on peut reprocher au film sa bande son bien trop classique et banale qui en fait parfois trop dans les violons, en revanche la manière d'aborder le scénario se veut minimaliste, s'attardant vraiment sur la psychologie des personnages et la manière dont chacun va faire face à l’inéluctable, sans jamais tomber dans le pathos, et procédant par petites touches sans insister trop lourdement. Une histoire sobre et touchante donc, qui à la bonne idée de se poursuivre tant qu'il reste un peu de la personnalité de son héroïne, s’arrêtant avec beaucoup de pudeur une fois que celle ci sombre définitivement.

Julianne Moore parfaite et lumineuse. Néanmoins, malgré une tonalité positive, Still Alice aborde un sujet fort, jamais vu sous cet angle au cinéma, dont la tristesse est affreusement contagieuse.