Avis sur Valentin Valentin

On ne choisit pas le jour de sa mort mais parfois quelqu'un d'autre le fait pour vous! Ambiance charmante dans le bon sens du terme pour un film dèlicieux avec des moments très rèjouissants! L'essentiel de "Valentin Valentin" se dèroule dans un immeuble parisien où il se passe pleins de choses mystèrieuses et amoureuses! Au fond, il y a une certaine solidaritè dans ce nouveau long-mètrage de Pascal Thomas avec ce côtè que chacun est chez soi et en même temps on vit tous ensemble! On y trouve donc un clarinettiste (Christian Morin), une vieille femme alcoolique (Gèraldine Chaplin), un gardien obsèdè par les jeunes filles (François Morel), une voisine secrètement amoureuse (Marilou Berry) et un jeune homme romantique et mèlancolique, Valentin, incarnè par un Vincent Rottiers embrouillè dans ses songes! La drôlerie vient du fait que ce dernier est un peu spectateur de toutes ces femmes qui virevoltent autour de lui! il est flattè au dèbut, puis, son coeur balance vers une autre femme! Mais derrière la façade, il y a souvent des secrets inavouables! Le tout est sublimè par une rèalisation parfaite (peu d'exploits stylistiques mais une justesse à placer ses acteurs où il faut dans le cadre, à choisir la taille de plan qui traduit l'èmotion de la situation), à l'interprètation remarquable, en particulier d'actrices tous excellentes (Marie Gillain est amusante en nympho totale). Comme dans tous les suspenses de voisinage, il n'est guère aisè de rentrer dans le dètail d'une oeuvre aux tonalitès rohmeriennes à l'atmosphère dècalèe! Film un peu tarabiscotè en surface, c'est un film frais et èpatant en profondeur d'après le roman de « Tigerlily's Orchids » de Ruth Rendell! Film pour la jeune gènèration aussi mais avant tout conçu comme une comèdie policière sous les yeux attentifs de Pascal Thomas qui laisse beaucoup de libertè aux acteurs! N'oublions pas l'artiste, la sublime et rayonnante Victoria Lafaurie (fille du rèalisateur, avec de faux airs de Jennifer Connelly), une colocataire qui n'attache pas trop d'importance à tout ce qui se passe dans le film mais qui donne plutôt dans la note lègère, en dessinant et en chantant formidablement : « Valentin Valentin laisse toi aimer tranquillement...Valentin Valentin laisse moi t'aimer tranquillement »...

"Valentin Valentin" a tout l'esprit et la signature de Pascal Thomas, au point même de le deviner si on ne prend pas la peine de le vérifier avant...
En effet, c'est bien la légèreté et l'insouciance apparente qui d'emblée apportent cette touche hors du temps, dans cet immeuble bien propret où cohabitent jeunes et moins jeunes, propriétaires, locataires et colocataires dans une joyeuse et douce, mais fausse convivialité, où tout est lissé, propre et mignon !
Tout ce petit monde s'observe, se désire et s'interroge avec un voyeurisme assumé d'une fenêtre à l'autre, d'un étage à l'autre, en fait presque du Hitchcock !
Si bien que le vernis fait vite de se craqueler quand chacun laisse ses travers apparaître comme l'égoïsme, la dépendance, la convoitise, le vol, l'infidélité, etc...
C'est alors que tout devient un peu plus pimenté, mais juste un petit peu, pour rester dans une saveur aigre-douce bien comme il faut !
Pour nous présenter cette ambiance joyeuse et colorée, les comédiens sont dans le ton de cette comédie, filmés avec beaucoup de fraîcheur et de gaieté, tous croqués et brossés en quelques coups de pinceau, comme des petites marionnettes déboussolées et envoutées par Valentin qui lui, semble flotter complètement au milieu, en créant ainsi et à son insu cette bonne entente !
À ce titre, Vincent Rottiers en jeune homme élégant et réservé surprend avec ses petits foulards et lunettes rétro, tant il est éloigné de ses rôles habituels et c'est bien ce qui lui donne tout son charme, comme lorsque ses deux voisines en font son portrait tel un pâtre grec !
Son "très curieux" voisinage est représenté par le reste de la troupe, tous très enlevés et inspirés dans leur genre en parfaite galerie de personnages type.
Tout y est de la nymphomane au mari violent en passant par l'artiste accomplie, et donc de Marie Gillain, à Arielle Dombasle bien telle qu'elle est réellement, de Marilou Berry pas mal du tout à Géraldine Chaplin très émouvante, ou même Victoria Lafaurie dont le coup de pinceau et le talent de chanteuse apportent un petit plus et donc la touche finale à cette comédie qui se laisse regarder agréablement !
Maintenant, on peut en rester là et s'en satisfaire par le fait que Pascal Thomas a su mettre son grain de sel et de la zizanie dans cet immeuble et ceux environnants, pour nous régaler même s'il est dommage que l'enquête attendue démarre sur la fin (et on comprend pourquoi...), car bien que sans importance, celle-ci aurait pu être le vecteur espéré de cette histoire qui n'a rien du policier annoncé...
Mais est-ce suffisant pour autant, on peut se le demander ?
Peut-être pas car on attendait sans doute un film plus abouti avec plus d'impertinence et un humour plus marqué pour être véritablement comblé jusqu'au bout...
Une petite douceur un peu trop sage et pourtant fondante à souhait sous la langue...

Coécrit et réalisé de main de maitre par Pascal Thomas, ce film collégial se révèle extrêmement dynamique. Son scénario nous conte une histoire tendre et intimiste qui part dans toutes les directions avec une multitude de personnages. L'intrigue démarre avec beaucoup de relations sociales pour se terminer en comédie policière. Outre une BO intelligente et superbement placée, ce film nous offre un casting ultra riche révélant une pléiade de personnages. En tète d'affiche Marilou Berry, et pour le rôle principal Vincent Rottiers, qui assure sans toutefois montrer un charisme particulier. Les personnages annexes sont superbement maitrisés avec la belle et fougueuse Marie Gillain, François Morel le concierge pervers, Christian Vadim le voisin d'en face, Geraldine Chaplin, Félix Moati ...

Un film sans grand intérêt, hormis une galerie de personnages secondaires hauts en couleur (en particulier, François Morel dans un rôle de pervers sexuel... touchant). Le personnage principal, joué par un Vincent Rottiers qui ne semble pas très à l'aise, est un peu agaçant, ce qui rend le film un peu froid, écartant l'intérêt du spectateur pour l'enquête policière. On reste dès lors dans de la comédie bourgeoise (cependant peu drôle) dont le cinéma français a parfois le secret, avec de bons acteurs mais une mise en scène et des dialogues peu efficaces.

Que dire de ce film qui n'a juste aucun intérêt. Une réalisation bourrée de faux-raccords et de maladresses cinématographiques que ce soit au niveau du montage ou de la prise de vue. Un élément perturbateur qui arrive après 1h20 montre en main (oui j'ai passé mon temps à regarder ma montre du coup) et un univers bobo qui frise l’écœurement. Ce film est un véritable supplice à tous les niveaux, des gags potaches qui ne fonctionnent pas et pire qui mettent mal à l'aise quand on fait des vannes sur la pédophilie en essayant de rendre ça drôle et sans apporter de point de vue critique c'est une grosse maladresse.

Ce film raconte la vie au sein d'un immeuble peuplé de gens atypiques, dans un "quartier où l'on meurt" tant il apparaît ennuyeux, d'après le personnage joué par Arielle Dombasle. Phrase peut-être prémonitoire !

On y trouve donc Valentin, le héros qui vient d'emménager dans un grand appartement pour y vivre une "année sabbatique" (mais anti-héros au possible car n'ayant ni charisme ni charme et au final, sans enjeu ce qui est un peu terrible pour un personnage principal ...), une coloc de 3 jeunes filles, une vieille femme alcoolique, un peu sénile et désespérée, un homme d'un certain âge qui passe son temps à jouer de la musique, et plusieurs autres personnages ... De plus, vivent en face de l'immeuble, des Chinois, pour le moins étranges (je n'ai pas compris pourquoi ils sont dans le film!).

Le réalisateur nous propose donc de suivre tous ces parcours en axant principalement sur Valentin, qui vit une aventure avec une femme mariée (Marie Gillain, pour le coup très exaltante et qui crève l'écran en jouant une nymphomane tarée) et de plus, attire - inexplicablement - tout les habitants du quartier.
Les sujets abordés sont très durs : la solitude humaine, la pédophilie, le racket d'une vieille dame, les échecs sentimentaux, les problèmes financiers ... mais tout cela se fait dans une atmosphère nonchalante, et les histoires s'embrouillent, sans que l'on parvienne à s'attacher à quiconque. On ne rit pas, on n'est pas en empathie, il n'y a pas de suspens, bref on se demande ce qu'on fait là et certains passages sont vraiment dérangeants.

De plus, les quelques scènes "d'action" du film sont assez ridicules, le meurtre et "l'enquête" n'apportent strictement rien. D'ailleurs, on n'avait pas vraiment envie de connaître la solution. Enfin, et surtout, le film est quand même mal joué, surtout les rôles principaux ...

Peut-être que je n'ai pas vu ce film dans les meilleures conditions, vu la journée spéciale, mais en tous cas je ne le recommande vraiment pas, c'était très très long, je suis jamais rentré dans l'histoire et je ne comprends pas l'intérêt de voir ce genre de film ... Désolé !

Pascal Thomas rate complètement cette adaptation de Ruth Rendell (s'étant pourtant adjoint 4 coscénaristes...). C'est brouillon et inconsistant. Sans parler de l'intrigue "policière" (bien légère), il rate même la chronique de moeurs qui lui sert de toile de fond - il faut dire que la distribution n'aide pas... Vincent Rottiers, dans le rôle-titre, est d'une rare fadeur, alors que supposé d'un charisme ravageur, et nombre des autres acteurs/actrices sont eux aussi fort mauvais (Mme BHL, par exemple, ou Mlle Bonitzer, fille de, et de - ici son père est un des auteurs...). Agatha Christie, autre "Lady of crime", réussissait beaucoup mieux à Pascal Thomas - bénéficiant alors, il est vrai, d'un duo d'excellence, avec Frot et Dussolier (la saga Beresford - surtout les n° 1 et 2), ou sachant créer une vraie atmosphère et mener un vrai récit ("L'Heure Zéro").

un des gros problèmes du film est que Jérémy Rottiers n'a rien à dire, (il donne des bisous, dis bonjour, point barre) comme c'est lui le centre du film, le chouchou de ces dames, on en sort un peu désappointé.....Après je ne sais si j'ai aimé ou pas....les filles sont plutôt bien, elles (Marie Gillain, agate Bonitzer, Marylou Berry pour les plus jeunes) .....le charme du film est dans la vie agitée de cet immeuble où tout se sait , où tout le monde veut coucher, et dans les dialogues vivants.......Vivants ne veut pas dire hélas, percutants (on n'est loin de Jaoui, Bacri, de cuisines et dépendances par exemple en qualité de répliques et d'interprétation ....mais ça tient quand même la route grâce aux personnages secondaires (Morel en quinquagénaire frustré qui mate les écolières en cours de gym vaut son pesant d'or, de même Géraldine Chaplin, en alcoolique suicidaire) .....le film fait un peut penser à "dans la cour" en moins sombre et a le mérite de brosser des caractères actuels, des gens qui nous ressemble de près ou de loin, avec un crime qui se voit de bien loin.....C'est bien filmé, bien interprété, mais l'on comprend aussi que ce cinéma ne puisse être exporté hors de nos frontières, il a les limites du "trop français" d'une certaine façon et c'est rédhibitoire....

j'ai été curieuse de vouloir visionner ce film qui m'avait l'air plutôt spécial. et ben c'est tout à fait cela, un film qui n'est pas d'une banalité. en effet, il est assez original avec un côté à la fois drôle, à la fois triste dans une ambiance assez sombre , bourgeoise et sociale.une bonne brochette d'acteurs dont le personnage de valentin très intéressant avec un charme une intelligence et un attachement que j'ai adoré, les autres aussi sont bien interprété.il y a quelques moments un peu long mais une finale les 20 dernières minutes que j'ai trouvé intrigante et surprenante sur ce qui arrives au jeune valentin qui remets du punch au film.voilà pas le film du siècle mais pas mauvais.

Drole de film et ambiance particuliere. Parfois drole , parfois pas drole , un film singulier avec la plupart des comédiens tres bien.
Au final film attachant.

Excellente petite comédie sociale toute simple et sympathique.
C'est frais, bien vu, très agréable.
J'ai passé un très bon moment avec ce nouveau film de Pascal Thomas dont j'apprécie beaucoup le style de cinéma qu'il fait.

Pascal Thomas disait que le scénario n'était qu'un brouillon. Hélas, film après film, on le déplore fortement. Ses scénarios sont flottants, pas tenus, pas travaillés, la dramaturgie en est approximative, les enjeux inexistants, c'est mou, amateur, les comédiens sont mal dirigés…  Un cinéma un peu provo, un peu intello, un peu anar, mais surtout un peu rien.

Oui, désolé , c'est nul...
Sans doute, ça se veut "mode" mais ...rien ...
les personnages n'ont aucune consistance, pas à un seul moment je n'en ai trouvé un seul attachant..

Quand on pense à Escalier C , par exemple...

Le premier petit bémol est le personnage principal frôle parfois l'antipathie. On apprécie plusieurs scenettes, souvent savoureuses et merveilleusement interprétées. Malheureusement trop de sous-intrigues parsèment le scénario et, la plupart du temps, aussi ineptes que vaines. Une comédie bourgeoise et cynique à laquelle il manque justement l'amusement jubilatoire et la noirceur sous-jacente nécessaire. L'ennui pointe son nez régulièrement, tout aussi régulièrement sauvé par un instant de grâce qui ne dure pas.

Pascal Thomas montre l'amour sous toutes (?) ses formes : sexualité dévorante (avec Marie Gillain), passion unilatérale (Marilou Berry), amours interdites (François Morel), etc… (...) Mais cette fois, cette petite "comédie humaine" ne passionne pas vraiment.

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