Mon compte
    La Planète des Singes - Suprématie
    Note moyenne
    4,0
    25714 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Planète des Singes - Suprématie ?

    972 critiques spectateurs

    5
    175 critiques
    4
    324 critiques
    3
    213 critiques
    2
    133 critiques
    1
    76 critiques
    0
    51 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2017
    Je viens de le voir au cinéma et franchement ça fait un moment que je n'ai pas passé un bon moment au cinéma. Enfin un film intéressant, profond, bien réalisé avec une bonne musique et des acteurs convaincants. Des personnages complexes et troublés et pas manichéens pour un sou. Andy Serkis on ne le présente plus ni Woody H ! Leur "duel" au sommet se déroule de manière assez inattendu du début à la fin. Franchement le film m'a bluffé et je ne m'attendais pas à un résultat aussi bon. Il faut dire aussi qu'on a eu notre lot de films passables pour ne pas dire médiocres. C'était le seul film qui m'intéressait dans la période et content que ce ne soit pas une déception. J'aurais pu mettre 5 étoiles mais bon j'estime que la perfection n'est pas de ce monde... Mais en tout cas il y a tout dans ce film, de l'action, de la tension, de l'émotion, de l'humour bref la totale ! Je ne le fais pas souvent mais je recommande vivement ce film aux amateurs de cinéma.
    sparowtony
    sparowtony

    257 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2017
    C'est avec surprise que je me retrouve à placer ce troisième volet dans les meilleurs films de l'année. Pas que je n'attendais pas le projet, ni que je n'avais pas aimé les deux précédents volets qui étaient tout à fait bons. Mais ceux-ci étaient perfectibles et rien ne pouvait présager un niveau pareil.
    Que s'est-t-il donc passé au sein de la Fox ? Matt Reeves a t-il eu un regain de liberté ?
    Au final peu importe car le résultat est là: "War for the planet of the Apes" est une réussite totale, mettant à mal de nombreux blockbusters. Il n'y a guère que "Logan" qui m'a fait cet effet-là cette année (notez que c'est encore la Fox qui est derrière).
    Ce volet de "La planète des Singes" surprend constamment, déjà parce que son titre est trompeur. Non, ce n'est pas tellement un film de guerre, c'est plus nuancé et finalement plus intelligent que cela. Matt Reeves emprunte un peu partout, du western au film carcéral en passant par le "revenge movie". Mais il le fait à chaque fois avec une certaine finesse, laissant à l'œuvre une certaine identité, ainsi qu'une structure narrative rigoureuse et cohérente.
    Reeves n'hésite ainsi pas à couper son film en deux parties bien distinctes: spoiler: dans sa première heure, le long-métrage prend la forme d'un road-movie post-apocalyptique, prenant soin d'ancrer ses personnages dans un monde immense et désolé.
    Les liens avec les protagonistes se créent ou se renforcent rapidement, c'est classique mais diablement efficace.
    L'œuvre bascule ensuite spoiler: en récit carcéral
    , là aussi avec une remarquable maitrise. L'empathie pour les singes est totale: c'est dur, violent et jusqu'au boutiste. Il faut parfois se pincer pour y croire tant le film est d'un sérieux total. Reeves croit en ses enjeux, croit en ses personnages, et réussit à atteindre ce que beaucoup de blockbusters peinent à avoir: du souffle.
    C'est là que les comparaisons avec certains films comme "The Dark Knight Rises" ou "Le Retour du Roi" (que j'ai pu lire un peu partout) ont du sens: oui, ce troisième volet de "La planète des Singes" n'a rien à leur envier dans la mesure où il y a une vraie montée en puissance qui signe l'apogée de la trilogie. On est totalement pris dans le récit, on y croit, l'émotion est là.
    On doit cette puissance dramatique à de nombreux facteurs: en premier lieu la mise en scène de Reeves qui épouse totalement l'ampleur de son récit. De la composition des cadres à la photographie léchée, le film est une merveille visuelle. Les rares scènes d'actions sont brillamment découpées mais ce qui intéresse avant tout Matt Reeves, c'est l'intime. Et c'est en se concentrant sur l'intimité de ses personnages qu'il arrive à donner aux scènes plus grandioses le souffle nécessaire. Le film est jalonné de gros plans, isolant les protagonistes dans le chaos ambiant pour mieux cerner leurs sentiments. Bien sur, le premier qui en est bénéficiaire est César.
    Personnage complexe s'il en est, à l'évolution passionnante et filmé avec intelligence par Reeves, n'hésitant pas à l'iconiser mais aussi à le montrer comme un être perfectible, sensible à la douleur et rongé par des sentiments contradictoires. A ce titre, spoiler: son dilemme psychologique sur la vengeance
    est pertinent et passionnant. Un dilemme certes vieux comme le monde mais qui fonctionne parfaitement dans le contexte de l'histoire.
    Cette fascination pour le personnage doit beaucoup à un Andy Serkis qui se donne corps et âme, livrant peut-être bien sa meilleure prestation. Il EST César, rendant compte de toute sa bonté mais aussi de toute sa haine, pouvant être aussi charismatique que terrassé par la douleur. Indéniablement, l'acteur impressionne du début à la fin et est un des atouts majeurs du film. Face à lui, l'excellent Woody Harrelson n'a pas à rougir en Colonel. Un choix de casting assez génial pour une menace crédible et cruelle.
    D'ailleurs, le (relatif) manque de nuance des humains se justifie par un renvoi aux heures les plus sombres de notre histoire. Bien sur, spoiler: reproduire les camps de concentration peut avoir un côté assez "facile" dans la symbolique, mais les problématiques posées sont finalement très actuelles et assez pertinentes. Le film ne raconte rien de plus que la peur de l'autre à un moment crucial de l'Humanité, et les extrémités qui en découlent.
    Qui plus est, les motivations du Colonel, si elles entrainent des actes d'une grande cruauté, ont du sens. Pour continuer dans le symbolisme, spoiler: les renvois évidents à l'histoire de Moise ont là aussi une vraie pertinence. Reeves n'en fait jamais trop, empruntant de manière assez logique et justifiée au récit de l'Exode.
    Tout s'imbrique très naturellement dans le récit, lui donnant une vraie profondeur et...un souffle biblique. Oui, on y revient encore.
    On sent d'ailleurs que ce côté biblique a inspiré Michael Giacchino tant la réussite de sa partition s'impose comme une évidence. C'est un compositeur éminemment talentueux mais qui ne m'avait plus fait rêver depuis longtemps à force d'enchainer les bo du tout Hollywood (de "Jurassic World" à "Spiderman" en passant par "Star Wars"), et ce pour un résultat de plus en plus oubliable. Et pourtant...
    Reprenant beaucoup de thèmes du volet précédent (les meilleurs, en fait), Giacchino les marie à d'autres leitmotivs tour à tour tribaux et lyriques. Si on peut noter une utilisation un brin excessive des morceaux (impossible de ne pas les avoir en tête à la fin), force est de constater qu'ils aident à donner un souffle sans pareil au film. Tellement que cette partition s'impose peut-être bien comme la meilleure de son compositeur, à ranger à côté de celle de "Star Trek".
    Bien sur, on pourrait toujours reprocher au film de se perdre dans un ton pompier (notamment lors de sa dernière scène) mais le tout est fait avec tellement de sincérité et de générosité que j'avoue sans mal avoir été touché.
    C'est d'une façon spectaculairement flamboyante que Matt Reeves termine sa trilogie, s'imposant comme un réalisateur (un auteur ?) à suivre de près. Aussi épique que émouvant, le film est une réussite totale, non seulement l'une des plus belles de l'année, mais aussi l'un des plus gros coups dans le domaine du blockbuster dernièrement.
    Chris46
    Chris46

    471 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    " La planète des singes , suprématie " 3e et dernier volet de la seconde saga de " La planète des singes "

    L'histoire se déroule deux ans après les évenements de " la planète des singes , l'affrontement " . César et les siens doivent faire face à des membres de l'armée américaine mener par le général McCullough ( Woody Harrelson ) bien décider à les détruire tous ...

    " La planète des singes , suprématie " est le 3e et dernier volet de la seconde saga de " la planète des singes " ( la trilogie reboot ) débuter en 2011 avec " la planète des singes , les origines " et poursuivi en 2014 avec " La planète des singes , l'affrontement " qui nous montre comment les singes vont dominer la planète et soumettre l'humanité . En 2014 " La planète des singes , l'affrontement " nous avait laisser en plein suspense avec des membres de l'armée américaine qui se dirigeait vers Cesar et les siens pour les anéantir . Et on avait donc qu'une hâte c'était de voir au plus vite la suite de cette histoire . Il nous aura fallu patienter 3 ans jusqu'en 2017 pour enfin découvrir la suite et conclusion de cette histoire . Bon alors que vaut ce chapitre final de cette trilogie ? Et ben le film est bien . Le film débute d'ailleurs très bien par un résumé originale des deux premiers films avec dans le texte le mot " origine " qui ressort en gros ( pour montrer qu'on venait de résumer le film " les origines " ) puis un peu plus tard le mot " affrontement " qui ressort de la même façon ( pour montrer qu'on venait de résumer le film " l'affrontement " ) et sa se termine par le mot " suprématie " qui conclue donc le résumé des deux premiers films et qui se transforme en titre pour ouvrir ce 3e film . J'ai bien aimer cette l'idée . L'histoire est prenante avec Cesar et les siens qui vont devoir affronter des membres de l'armée américaine bien décidé à les anéantir et sa va être tendu ce qui va donner lieu à du suspense , de la tension , de l'émotion , des rebondissements et de l'action . On pourrait regretter un certain manque d'action mais c'est compensé par une histoire prenante qui nous tient en haleine jusqu'à la fin . Mais quand l'action est présente sa envoit du lourd comme en témoigne le combat final spectaculaire ( bien que sa aurait pu être encore plus grandiose on reste un peu sur notre faim ) et qui se termine par
    spoiler: une avalanche démentiel détruisant tout les membres de l'armée américaine

    . Le film nous montre les derniers évenements qui vont amener à la domination des singes sur la planète et la soumission de l'espèce humaine comme on peut le voir dans la saga originale des années 60 et 70 et c'est prenant . On voit donc dans le film comment les singes ont fini par dominer la planète

    spoiler: après l'échec de l'armée pour les détruire qui ont fini par s'entretuer et se faire détruire par la nature elle meme à savoir une avalanche démentiel . Sans oublier que l'on nous montre dans le film que le virus qui a rendu les singes intelligent et qui a détruit une partit de l'humanité est en train de muter et de transformer les derniers humains survivants en homme primitif privé de parole . Ce qui a rendu les singes intelligents fait l'effet totalement inverse aux humains qui perdent leur intelligence . Et même si ce n'est pas montrer clairement à la fin du film on se doute que les singes doter d'une grande intelligence n'auront donc pas trop de mal à soumettre ses derniers hommes survivants devenu primitifs comme on peu le voir dans la saga originale de " la planète des singes "


    . Je regrette quand même que le final soit un peu flou et un peu vite expédié spoiler: ( on ne voit pas clairement les singes dominer les hommes à la fin même si on se doute de la suite des évenements . Bon bien évidement cette trilogie est un reboot ( une réécriture totale de l'histoire de la planète des singes ) donc forcément l'histoire est un peu différente de la saga originale mais bon je pensais qu'ils allait quand même garder cette aspect de la saga originale . Même si les singes sont l'espèce dominante à la fin du film on voit qu'ils rêve juste de vivre en paix et n'on pas spécialement envie de soumettre le reste des humains . Dailleurs ils s'entendent bien avec la petite fille muette qu'ils ont pris sous leur ailes . Jusqu'à la fin Cesar à garder une part d'humanité et n'a eu qu'une envie se venger des " méchants " humains comme le general et son armée mais il n'a pas envie de faire de mal aux bons " humains " comme avec la petite fille muette qu'il prend sous son aile . Mais avec sa mort à la fin du film et quelqu'un d'autre qui va sûrement prendre le commandement on se doute bien qu'il n'aura peut être pas la même compassion envers les humains qui ont tenter de les anéantir et qu'il va tous les mettre dans le même panier . J'aurai donc bien aimer voir comment sa va se dérouler après la mort de Cesar )

    . Un 4e opus pour montrer clairement

    spoiler: les singes intelligents se comportant en " humain " dominer les hommes devenu " primitifs " comme on peu le voir dans la saga originale des années 60 et 70

    ne serait pas de trop même si ce film fait quand même une bonne conclusion car à la fin

    spoiler: c'est clair et net les singes domine la planète .


    J'aime bien cette fin malgré tout car les singes

    spoiler: qui sont donc enfin l'espèce dominante sur la planète arrive à la fin du film dans leur nouveau lieu d'habitation entourer de canyon et d'un lac comme dans la saga originale de la planète des singes ce qui boucle donc la boucle

    . Les effets spéciaux donnant vie aux singes sont encore une fois époustouflant . Les singes sont d'un réalisme stupéfiant . J'ai encore une fois été bluffer . La technique de la Motion capture donnant vie aux singes a encore monter d'un cran vu comment les singes sont d'un réalisme étourdissant . A aucun moment on se dit qu'ils ont été créer sur ordinateur c'est hahurissant .
    Le film est porter par un bon casting avec toujour à sa tête Andy serkis qui est encore une fois excellent dans le rôle de Cesar . Il joue toujour à merveille le rôle du singe ( grâce à la technique de la Motion capture ) qu'on y croit à fond . On c'est vraiment attacher à ce personnage de films en films et il est encore plus attachant et touchant dans ce volet . Il va devoir affronter un général sans pitié , un brin caricatural certe , mais très bien interpréter par Woody Harelson .

    Pour résumer ce film est une bonne conclusion de cette trilogie qui nous aura montrer sous forme de reboot et sous un aspect moderne les origines de " la planète des singes "
    HawkMan
    HawkMan

    155 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2017
    Ce 3ème opus vient achever la saga... et quelle saga. Pierre Boulle serait fier de voir comment son roman a pu être retranscrit au cinéma. C'est du grand spectacle. Ce 3ème épisode montre la lutte finale entre les singes mené par César et un groupe militaire dissident mené par un homme qui ne comprend que la guerre. Ce film est le plus sombre des 3. L'esthétisme est parfait, les singes sont toujours aussi impressionnants de réalisme. On se confond à apprécier les singes plutôt que les humains qui se révèlent au final sans compassion ni amour. La fin m'a un peu laissé sur ma faim, j'aurai aimé voir autre chose... mais je n'en dit pas plus :)
    Bref : pour conclure une saga mythique où se mêlent des thèmes sociaux, politiques et familiaux. Matt Reeves a réussit tout ce que Tim Burton a échoué dans sa version.
    Fabien S.
    Fabien S.

    471 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2017
    Un excellent troisième volet qui conclut la saga. Woody Harrelson incarne un colonel. Andy Serkis interprète César un singe en motion picture. Un film antimilitariste et humaniste.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2017
    Un film archi mauvais des effets spéciaux spectaculaires mais ridicules on l on voit un énorme orang outan pesant 250kg enfourcher un maigre cheval pour aller poursuivre aveuglé par la haine un gros méchant type nazi
    un scénario gnangnan des scènes cul cul ou ridicules et une fin totalement grotesque
    Sylvain V.
    Sylvain V.

    23 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Vu en avant-première 3D. Après les ORIGINES et L'AFFRONTEMENT, Matt Reeves dévoile la SUPRÉMATIE. Un final à la noirceur parfaite, agrémenté de décors incroyables, époustouflants. Brillant par un scénario très original et une mise en scène rythmé et sombre, ce troisième volet s'avère être le meilleur de la saga ! L'histoire est très intéressante, de nouveaux personnages apparaissent, leur influence sur le film est considérable. La musique est magnifique, principalement composé au Piano, Michael Giacchino compose la plus belle bande-son de la saga. Spectaculaire. Ainsi, avec ce dernier épisode, Reeves permet à César de dévoiler sa face la plus sombre. Son côté obscur. De faire éclater sa rage, ainsi que son côté humain. Une réussite phénoménal. La saga se termine en apothéose. 5/5 *****
    cosette2010
    cosette2010

    44 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2017
    À part la prouesse technologique, le scénario est sans originalité aucune et pourrait s'appliquer à n'importe quelle guerre. Les bons sentiments mélos ajoutent encore à la fadeur de ce film très décevant. J'en attendais vraiment plus.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    483 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2017
    La Trilogie de La Planète des Singes est un petit objet saint dans l'industrie hollywoodienne de ces dernières années. Elle a utilisé les mêmes ficelles que les superproductions concurrentes avec son interface numérique, ses angles de prequel et de reboot ainsi que ses références cachées à sa saga d'appartenance. À cela près que ses fondateurs ont pris très au sérieux l'héritage du roman de Pierre Boule et du film de Frankin J. Shaffner. Prenant leur temps en sortant un volet tous les trois ans et en embauchant des artisans plein de ressources, les auteurs de ce redémarrage ont gravi de nouveaux échelons à chaque film, leur faisant gagner en profondeur et en noirceur. Suprématie atteint l'apogée de cette ambition, choisissant comme pan narratif uniquement le point de vue primate et en donnant du poids aux actions de César par des rappels du passé. Le singe a subi une transformation draconienne depuis Les Origines, devenant malgré lui le fossoyeur de l'Humanité. Matt Reeves refroidit net les espoirs de réconciliation entraperçus dans L'Affrontement en établissant un dernier lien avec l'état initial de La Planète des Singes, obligeant une des deux races à un jour disparaître. Très obscur dans son discours, ce troisième film post-apocalyptique met un point final à tous les thèmes et tous les arcs lancés, assombrissant le destin de la Terre et faisant preuve d'une aisance remarquable pour achever l'histoire de César. La Planète des Singes : Suprématie est assurément un des meilleurs blockbusters de l'année et le deuxième meilleur film de la saga derrière l'original de 1968.
    Dandure
    Dandure

    153 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2017
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: toute ressemblance avec des événements réels ou mythiques est parfaitement voulue.
    On nous avait promis une guerre totale entre 2 espèces pour la suprématie sur la planète Terre. On est loin du compte. Je n'ai pas vu de guerre, j'ai vu un Woody Harelson échouer à ressusciter le colonel Kurtz et un César singer grossièrement Abraham, Jésus et Spartacus réunis. On en a vu des films à propos d'esclaves en quête de liberté: fuite d'Egypte, gladiateurs, traite négrière, camp de concentration. Chacun avait sa spécificité historique, un contexte particulier, une part d'humanité à révéler. Ici, on nous rejoue les tous clichés qu'on a déjà vu ailleurs avant qu'ils ne deviennent des clichés. MAIS ce sont des singes numériques. Whaou, la belle affaire...
    Moralité: c'était pas leur guerre à eux non plus.
    Bruno d
    Bruno d

    10 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2017
    je viens de prendre ma plus belle claque de 2017,un final tout simplement extraordinaire ,matt reeves a tout simplement soigné le scenario pour donner une fin d'une telle intensité ,ouvertement inspiré d'apocalypse now surtout pour le colonel qui rappelle brando des moments d'une grande intensité et qui conclut sur un final magistral et pour finir quel performance d'andy serkis en plus que d'habitude car là il interprete un cesar avec plein d'émotions variées,un oscar ne serait pas démerité ,voilà moi je n'ai pas vu un banal blockbuster mais une oeuvre puissante et grandiose
    ericab73
    ericab73

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2017
    Très décevant. Il ne se passe rien, c'est long, très long pour attendre dénouement. Scénario au minima. 2 blagounettes dignes d'un enfant de 7 ans et qui ont fait rire 2% de la salle... Autant aller au zoo si c'est juste pour voir des singes.
    laurent p
    laurent p

    22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2017
    Gachis ! la technique ne suffit pas ! Cesar est fantastique de realisme mais les aberrations du film s accumulent et gachent completement l histoire. Si les scenaristes avait fait un effort on aurait pu avoir un excellent film mais là le ridicule pollue le message :
    "si il est vivant demain mettez le au travail, sinon tuez le !"
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2017
    La trilogie prequel de "La Planète des singes" se conclut en beauté! Alliant violence, passion et un brin de folie (on est très loin des premiers films...^^).Un grand souffle d’aventure nous prend dés les premières minutes et la première est digne du cinéma épique et reste très bien imaginé. LEs primates sont toujours d'actualité, aussi puissant que viscéral. LA mise en scène parfaitement réalisé met au sommet l'émotion et le jeu de chacun avec par moment des séquences impressionnantes. LEs singes ne nous sont jamais apparus aussi humain et proche de la société de maintenant. Ce troisième volet s'impose comme une réussite et clôt convenablement la trilogie, restant soignée et digne d'un bon blockbuster Américain à voir sur grand écran. On constate les progrès de l'animation numérique et des FX, rendant le tout ; un peu plus prenant. Certains trouveront peut être un certains manque d'empathie, quelques longueurs mais l'ensemble vite rattrapé... MAis après tout il s'agit de la planète des singes. On ne voit pas le temps passé, et le coté sombre se veut bien maitrisé, surtout lorsqu'il est ajouté au suspens. On sent concrètement la différence avec la saga d'origine mais sans pour autant la renier.Très sombre, inquiétant par moments et bourré de suspense, ce nouveau volet de "La Planète des Singes" offre, sur le fond, une belle réflexion sur la notion de différence et dresse d'étonnantes passerelles avec la saga d'origine des années 1970. Sous son coté film d'action classique, son réalisme et sa mise en scène très bien soignée ; nous montre un troisième volet qui clôture parfaitement la trilogie ou l'on voit l'évolution.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2020
    Nous y voilà enfin. Six ans après avoir conté les Origines de singes aux capacités cérébrales sur-développées, et quatre années après leur premier Affrontement avec l'espèce humaine, c'est la guerre. Nous retrouvons César, le leader du peuple simiesque, aux prises avec l'armée. Et plus particulièrement avec son impitoyable Colonel. Leur combat décidera de l'avenir de la planète.
    Même si le résumé implique une orientation guerrière et donc plus spectaculaire, le réalisateur Matt Reeves (déjà à la barre sur l'Affrontement) se refuse au destruction porn. Néanmoins, le ton est rude. Très rude. Suprématie ne biaise pas avec son sujet, le conflit ouvre la porte aux pires travers. Pour une production de cette envergure, une telle brutalité est quasi-inédite. Ce troisième volet retrouve les sillons évocateurs de l'Histoire américaine (la colonisation), dans ses aspects les plus cruels. C'est on ne peut plus limpide dans sa deuxième moitié, qui opère un virage inattendu tout en raccrochant les wagons avec le premier opus. Elle achève également sa mue en laissant la part belle aux singes, les humains étant cette fois-ci clairement relégués au rang d'antagonistes.
    Une nouvelle fois, l'émotion prime sur l'action. Pour César (remarquable Andy Serkis), il s'agit de boucler son odyssée en remettant le personnage en face de ses responsabilités, à un moment où le dialogue ne paraît plus possible. Où se situer par rapport à un adversaire aussi extrême ? Comme lui, on va beaucoup réfléchir à cette problématique puisqu'un petit regard sur l'état du monde nous la renvoie au visage.
    Suprématie est bien plus désespéré, en particulier dans ce chamboulement des valeurs (les héros simiesques, derniers représentants de l'humanité). Comme L'Affrontement le fut par rapport aux Origines, ce troisième volet est un nouveau palier pour la motion capture. Le degré de perfection dans la représentation des singes est inégalée. Pas un seul instant on ne doute de leurs corps, de leurs déplacements, de leurs expressions. Une beauté qui n'aura pas besoin de beaucoup d'efforts pour vous mettre le cœur au bord des yeux. Loin de l'imagerie post-apocalyptique habituelle, Reeves donne une allure dantesque à cette guerre sauvage et enneigée, dont les scènes démonstratives sont aussi rares qu'implacables. Un souffle épique démultiplié balaye son introduction et culmine dans un final mémorable où tous les enjeux arrivent au point d'ébullition.
    Suprématie ne ferme pas la porte à une suite, mais conclue sans détour le voyage de César, parachevant ce qui est l'une des plus belles réinventions d'une des licences les plus iconiques de la SF.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top