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Fritz L
178 abonnés
767 critiques
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4,5
Publiée le 12 décembre 2014
Voici un film d’animation bien inspiré et des plus réjouissants. En calquant son récit sur une vieille légende des Shetland, « Le chant de la mer » ressuscite la tradition, empreinte d’identité d’un peuple, sans pour autant prôner un passéisme malsain. C’est là tout l’enjeu du film et c’est fort bien réussi. Le résultat étant aussi convaincant que le tout récent « Le garçon et le monde » au thème similaire. Tomm Moore apportant cependant plus d’onirisme, de poésie et surtout délaissant les dogmes altermondialistes par trop caricaturaux du film brésilien. Ben et Maïna sont élevés par leur père, la mère est décédée en couche six ans plutôt. Nous sommes en 1987, Ben découvre que sa petite sœur Maïna est une « selkie », créature aquatique féérique capable de réveiller les êtres magiques figés dans la pierre par un maléfice. Commence alors un parcours initiatique contre la montre qui portera les deux enfants à la connaissance d’un univers dont le savoir et les perceptions sont indispensables à l’équilibre du pays… Le graphisme au niveau du décor est particulièrement soigné, tout en rondeurs et en spirales rappelant le nautilus, mais aussi par ses camaïeux tantôt chatoyants, tantôt ténébreux. Il fait également la part belle aux personnages, humains ou chimériques, chacune de leur expression est bien ciblée en quelques traits simples, entre féérie et émotions. Rien à l’écran n’est laissé au hasard, et comme pour certaines toiles des grands maîtres de la peinture primitive, une multitude de détails secondaires accompagnent chaque scène et marque subtilement le contexte (ici ou là quelques familles d’animaux paisibles dans leur gîte accentuant l’idée l’absence de la mère, une machine à laver abandonnée situant l’époque…). Tout le film dégage une véritable harmonie aussi bien visuelle qu’acoustique, grâce notamment à la très belle partition de Bruno Coulais et des dialogues sensibles. Cette coproduction européenne regroupe pas moins de cinq pays très éloignés au niveau culturel, on ne peut que penser alors qu’en plus de la grande qualité artistique de ce long métrage, il y a toutes les raisons d’être admiratif devant « Le chant de la mer ».
En deux mots, brillant et poétique.....Beaucoup de magie aussi....On ne peut que s'extasier devant la beauté des images, l'animation poétique et les couleurs et graphismes, les personnages enfantins dans leurs silhouettes et personnalités dessinent un magnifique conte celtique pas évident à suivre (même pour les adultes), où se mêlent vie de famille (recherche de la mère ) et éléments magiques....A ce propos mieux vaut lire le synopsis avant de voir le film, peut être même l'expliquer aux touts petits, ....Le film propose un beau voyage poétique et un monde imaginaire d'une grande mais pas désuète douceur qui raviront autant les petits et les grands.....Pas beaucoup de séance, une diffusion assez rare, précipitez vous.....
Encore une belle découverte en cette fin d'année que ce très joli film d'animation.
L'ayant vu en totale inconnue et juste lu que l'esprit de Miyazaki était présent dans la conception, je confirme que la trame, au début, va beaucoup vous rappeler Ponyo sur la falaise. Mais par la suite, c'est un pur mélange de légendes de diverses régions européennes sans jamais avoir l'impression de voir un "remake" d'un quelconque conte.
L'animation apaisante, de même que la musique de Bruno Coulais et les chants celtiques de Nolween Leroy m'ont fait passer un très agréable moment de calme, en dépit peut-être d'une ou deux longueurs en seconde moitié. A recommander, surtout si vos enfants ont cette "innocence de rêver et de croire aux contes".
un film rond, doux et beau comme un galet qui raconte la magie des choses cachées du monde , de l'enfance. Une histoire de bord de mer profondément humaine, profondément triste, profondément drôle, profondément belle. Un cinéma universel.
Ce film vaut tous les Dreamwork, Disney et Hobbit réunis, c'est une merveille graphique et une histoire qui tient la route (je tiens à le préciser, ça commence a être de plus en plus rare sur nos écrans). Rassurez-vous, N. Leroy ne chante qu'au début et à la fin, le reste est interprété, comme pour Brendan et le secret de Kells, par l'excellent groupe Kila.
Ce n'est pas un mauvais film, je pense même que c'est un bon film... mais voilà... à part la fin ça ne me parle pas du tout. Alors oui le film est visuellement somptueux ! On peut réellement faire des choses qui sont juste magnifiques si on a un peu de talent et d'idées, c'est clairement le point fort du film qui a du coup une identité visuelle forte et magique.
Seulement voilà je n'ai pas forcément aimé tout ce qui se situe autour, déjà les personnes je ne m'y suis pas attaché outre mesure, disons que la relation entre le frère et la soeur c'est du déjà-vu et c'est vraiment appuyé, trop pour que je trouve ça vrai et donc beau, cette relation ne m'émeut pas, elle ne me semble pas naturelle !
Aussi j'ai trouvé l'histoire trop alambique, pas assez simple pour être réellement belle, trop de trucs qui sortent de nulle part, trop de magie tue la magie, j'aurai préféré quelque chose de beaucoup plus simple. J'ai eu par moments l'impression de voir le voyage de Chihiro en mal dégrossi.
Donc je suis assez partagé entre cet univers enchanteur, la direction artistique sublime et finalement une histoire qui ne me parle pas trop.
Je tiens néanmoins à saluer la musique qui est également super belle... Mais voilà, si ça me parle pas, ça me parle pas...
Ce deuxième film de Tomm Morre et un enchantement, autant pour les adultes que pour les enfants. D'une sensibilité et d'une intelligence folle, le chant de la mer démontre une fois de plus le talent des artistes de l'animation européene. L'univers de Tomm Moore, d'une richesse et d'une beauté éblouissantes, fait de ce film une véritable oeuvre d'art, loin des stéréotypes des superproductions américaines.
Le Chant de la mer est un merveilleux (dans tout les sens du terme) film d'animation irlandais réalisé par Tomm Moore (Brendan et le Secret de Wells), écrit par William Collins d'après un joli conte celte qui raconte l'aventure d'un petit garcon qui doit protéger sa petite soeur muette (en apparence) qui d'étrange pouvoir (elle est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux..)... A noter que la voix de la mère (disparue) des deux enfants est de Nolwenn Leroy (dialogues et chants), que la superbe musique (celtique) est de Bruno Coulais ... Et que pour Le Chant de la mer, le cinéaste s'intéresse aux contes et légendes qui fondent une civilisation, et revisite notamment le mythe de la Selki, une mystérieuse créature féminine des Shetland qui se transforme en phoque et explore les fonds marins.... Enfin bref, Tomm Moore signe une merveille visuelle rempli de poésie et lumineuse, un véritable petit bijou d'animation... voire même Le plus beau film d'animation de l'année 2014.
Niveau animation, c'est beau, inspiré, notamment à travers des décors irlandais et des couleurs souvent superbement rendus. Après, est-ce le côté un peu trop enfantin qui m'a gêné et m'a empêché d'être sous le charme du début à la fin ? Peut-être, d'autant que certains moments apparaissent un peu plus conventionnels. Reste que si vous aimez les contes et les histoires en appelant à l'imaginaire, avec personnages d'enfants attachants et créatures fantastiques évoquant parfois Miyazaki (je pense bien sûr à la « sorcière »), alors ce « Chant de la mer », réalisé avec douceur et sensibilité, est fait pour vous. Moins marquant que prévu donc, mais très joli quand même.
Ce film est de l'art à l'état pur, tout en finesse, en sensibilité, en harmonie, en originalité. On est très loin des productions des Etats-Unis. La richesse de nos cultures européennes est ici portée de manière talentueuse à l'écran, et les adultes ressortent aussi émus de ce film, s'ils ont su cultiver et préserver en eux cette réceptivité à la puissance émotionnelle du conte. Nous sommes allés voir ce film en famille (6,8,35 et 42 ans) et l'avons tous beaucoup aimé. J'ai vu mon plus jeune fils (6 ans) entrer complètement dans l'histoire au point d'avoir les larmes aux yeux à certains moments, en plus des rires. Ce conte (fantastique par définition) s'achève bien, mais à aucun moment cette fin n'est cousue de fil blanc.
"Le Chant de la mer", soit la version celtique de Miyazaki, nous emmène rêver dans un monde parallèle durant 1h33. Le dessin est magnifique, les décors, surtout, sont très travaillés. Ce film est aussi très réussi du point de vue de la narration, dans laquelle les personnages sont très attachants et les contes nous portent. Un véritable dessin animé de Noël.
J'ai emmené 31 enfants de 3 à 6 ans voir ce film aujourd'hui mardi 30 dec 2014... Les enfants, les animateurs et moi, avons bien aimé ce film. Je le recommande à toutes les familles pour son scénario émouvant, ses couleurs célestes et ses chants magiques... J'ai beaucoup pensé à ma petite sœur en voyant ce film ; je lui fais un "bonjour de magicien". Je l'aime très fort, chut... Bises petite sœur... Ton frère,
Si le style est audacieux, il est très vite ennuyeux de par sa simplicité. Le scénario est très étrange, à l'image du film. Difficile d'y accrocher. Par ailleurs l'ambiance terne du film rend le style très pessimiste.
Très déçu par "Le Chant de la Mer", je ne comprends pas son succès.
Ouh la la quel naufrage ! J'attendais beaucoup de ce dessin animé et je fois dire que j'ai trouvé le début convaincant & intrigant mais alors bon sang, ça s'est bien tassé ! Une fois les enfants arrivés en ville, je n'ai plus réussi à accrocher ! c'est brouillon, l'histoire des Selkies m'a lassé et au bout d'un moment, je n'avais même plus envie de suivre tellement c'était ennuyeux ! Une grosse déception vu les critiques que j'avais lues à son sujet !
Pour une oeuvre animée et musicale sur fond marin, "Le Chant de la Mer" réussit bien le pari d'assembler la tristesse liée à la perte d'un proche à l'amusement universel qui doit être partagé par nos petites têtes blondes. Ainsi, la manière dont est racontée ce récit muni de personnages attachants mais pas assez approfondis nous laisse sur notre faim, malgré la surabondance de paysages ravissants. Tomm Moore (si c'est pas un nom de cinéma ça!) signe un long imparfait et décevant, qui n'avait rien d'envoûtant sur le papier mais qui impressionne beaucoup, étonne un peu et finit par contre par nous faire aimer ces oppositions de caractéristiques si finement gérées. Une semi-réussite tout de même fructueuse, mais qui se perd dans des travers enfantins et de trop grandes envies artistiques. Un fruit traditionnel sans jus ni pulpe.