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L_huitre
82 abonnés
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3,5
Publiée le 7 mars 2019
Laurel & Hardy, un couple mythique de comiques qui a fait rire des nations entières. Un duo hélas oublié des jeunes générations et le spectateur prend un coup de vieux en découvrant que ce film sorti le jour-même n'est à l'affiche que d'une salle toute petite dans le très cinéphile quartier Montparnasse. Salle au trois quarts vide au demeurant. Ce comique-là est-il devenu à ce point désuet ?... Ce nouveau biopic ne joue pas la facilité, en plus, en présentant le célèbre duo dans ses dernières années, soit le milieu des annes 50 quand il était déjà dépassé, largué, old-fashioned. "Stan & Ollie" filme donc le crépuscule de deux bêtes de scène qui s'accrochent à leur rêve, car ils n'imaginent pas vivre loin des projecteurs. Ce qui fait un film doux-amer où l'on ne rit presque pas, les larmes supplantant souvent le rire notamment dans les scènes finales. En plus, le début du film est un peu décousu si bien que le spectateur a du mal à rentrer dans l'histoire. Heureusement, l'interprétation est absolument époustouflante : Steeve Coogan et John C. Reilly ont fait un travail formidable pour rentrer dans la peau des deux monstres du cinéma de grand-papa. Non seulement leur maquillage est bluffant, mais ils ont aussi parfaitement singé la mimique et la gestuelle de leurs personnages. C'est, à ce stade, quasi de la réincarnation ! Un vrai bain de jouvence pour ceux qui se régalaient des films du fameux duo le dimanche après-midi, sous l'ère télévisuelle de Jacques Martin. "Stan & Ollie" fait penser aux "Feux de la Rampe" de Chaplin, quand des vieilles vedettes réalisent qu'ils ont fait leur temps. Mais il y a aussi dans ce film l'expression d'une vieille amitié mise à mal par un couple d'épouses aussi dépareillé que leurs célèbres moitiés. La tension née de la fatigue et de la perte d'envie affectent les relations entre le lunaire Stan et le faux débonnaire Hardy. Mais ils continuent, coûte que coûte, pour donner le change avant que l'un ne s'écroule. Un film nostalgique et empreint de tendresse. Il ne trouvera hélas sans doute pas son public au siècle d'Hanouna...
Un film mélancolique, touchant, parfois drôle, porté par un excellent quatuor de comédiens, illustrant une amitié, sinon sans faille, sincère et durable. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Pas question d'un biopic pour ce Stan & Ollie mais une simple évocation de leur dernière tournée dans les îles Britanniques, ultimes reliefs d'une gloire déjà s'effaçant. Le parti pris est de parler de ce duo inséparable avec tendresse et de privilégier leur complicité aux différends qu'ils ont pu connaître hors de scène. Le portrait est attachant et tant pis s'il ne correspond qu'en partie à la réalité historique, il a pour mérite de réenclencher la mécanique de la mélancolie à l'égard de ce tandem incomparable et qui était le seul intérêt des films plutôt médiocres dans lesquels ils sont apparus. La même chose peut s'énoncer à propos de Stan & Ollie qui vaut uniquement pour l'interprétation de Steve Coogan et de John C. Reilly, absolument remarquables alors que le scénario du film est tout juste passable et la mise en scène aux abonnés absents. Comment expliquer autrement l'émotion qui nous étreint quand les énergumènes réitèrent une fois de plus la scène des oeufs durs et des noix, pur moment de comique, autant dans la passivité agacée (Hardy) que dans la nonchalance affectée (Laurel). Si Stan & Ollie a un vrai mérite, c'est bien celui de donner furieusement envie de se projeter illico l'intégrale des Laurel et Hardy.
Ce film est présenté comme un biotique mais en réalité il ne s’agit que des dernière années de deux clowns tristes proches de la déchéance dont la carrière s’est essoufflée car gérée de manière plus que désastreuse. Stan Laurel, le cerveau de l’équipe s’évertue à décrocher des contrats alors que Oliver Hardy, lui, dépense l’argent pas encore gagné aux jeux. Les jeunes ne les connaissent pas, et les vieux les ont oubliés. C’est donc la quête de ce contrat, et une fin bien triste que nous montre ce film. Les problèmes personnels de nos deux héros sont mis en avant. Le film aurait peut être gagné en profondeur s’il nous avait permis de mieux connaitre les personnes privés, leurs épouses minaudent auprès d’eux et l’accent russe de la voix française de Nina Arianda est horripilante. ida Laurel était certes d’origine russe mais les russes parlant français n’ont pas un accent aussi agaçant
Stan & Ollie présente le délicat crépuscule d’un couple comique qui, avant la retraite, se livre à un dernier tour de piste qui s’apparente davantage à leur spectacle-somme : on règle des comptes, on se boude on s’excuse, on réactualise sans cesse une relation jusqu’alors assez méconnue et que deux acteurs éblouissants incarnent à merveille. Car s’il fallait trouver une raison au visionnage du film, ce serait à coup sûr la performance bouleversante de John C. Reilly et de Steve Coogan : non qu’ils disparaissent derrière le rôle tenu ; leur humanité leur permet de s’émanciper de la simple représentation pour gagner une autonomie que l’on n’espérait guère. L’alchimie est telle que le finale sur les planches nous émeut au plus profond de notre être, et l’envie nous prend de replonger dans l’œuvre de ce duo burlesque. Il y a toutefois un paradoxe malheureux qui infirme Stan & Ollie : prétendre réactualiser un mythe comique tout en échouant à faire rire. Les salles où nos deux acolytes se produisent rient aux éclats, certes, mais la mise en scène ne parvient jamais à intégrer le spectateur dans cette même salle : placé dans une position d’entre-deux, ni vraiment spectateur ni totalement témoin de leur intimité, ce dernier s’amuse mais ne revit qu’à de trop rares occasions l’énergie comique de Laurel & Hardy. Demeure une œuvre intéressante, joliment mélancolique, et qui s’appuie sur deux acteurs d’exception.
De très bons acteurs, une très atmosphère de l époque se dégage du film, on y apprends quelques petit travers des deux compères...mais la période choisie n apporte pas un énorme intérêt au film .
Dans les années trente, Laurel & Hardy atteignirent l'apogée de leur gloire, éclipsant Charlie Chaplin et Harold Lloyd. Mais, après la guerre, le duo vieillissant n'est plus que l'ombre de lui-même. En 1953, il entreprend une tournée en Grande-Bretagne en attendant de trouver le financement pour un dernier film.
Un nouveau biopic ? Hélas oui dira-t-on. Le filon semble inépuisable. Et il n'est pas une seule célébrité du vingtième siècle qui tôt ou tard ne se verra consacrer son biopic hollywoodien de Winston Churcill à Freddy Mercury, de la reine d'Angleterre à Steve Jobs, de Colette à Pablo Escobar.
"Stan & Ollie" ne déroge pas à la règle, mais choisit un angle d'attaque inhabituel. Il aurait pu se concentrer sur la rencontre des deux humoristes, leur succès grandissant, la gloire et l'inexorable déclin. Il choisit de se focaliser sur la fin de leurs vies. C'est l'heure des bilans et des regrets : le succès n'est plus là, les rancœurs se sont accumulées, la santé est déclinante.
"Stan & Ollie" accumule tous les défauts du biopic hollywoodien : mise en scène sans relief, décors et costumes fleurant la naphtaline, acteurs exagérément grimés pour forcer la ressemblance avec les personnages qu'ils sont censés interpréter. Si bien qu'au bout d'une demie-heure, plusieurs spectateurs exaspérés quittent bruyamment la salle.
Pour autant, "Stan & Ollie" ne mérite pas tant d'opprobre. Il creuse une veine originale : celle de la bromance cafardeuse. "Stan & Ollie" n'est pas un film comique même s'il est l'occasion de revoir quelques uns des sketches à la drôlerie poétique presque surréaliste des deux humoristes. C'est plutôt un film triste sur l'amitié indéfectible de deux hommes au crépuscule de leur vie.
Il fallait bien qu'ils aient droit à leur film un jour. Le duo comique (sans doute) le plus connu de l'histoire du cinéma renait sous la direction de Jon S.Baird. Voyant le nom de ce réalisateur, je m'attendais à mieux. C'est lui qui nous avait offert le détonant et décalé Ordure ! il y a quelques années. Les choses ont changé, il est bien rentré dans le rang. Rien ne dépasse du cadre pour évoquer les derniers moments de collaboration du duo. Aussi classique qu'attendu, cela se laisse regarder sans problème mais ne restera pas dans les mémoires. La mise en scène est mollassonne, le scénario donc prévisible. Reste une belle direction artistique et deux beaux acteurs. Ils sont confondants de vérité (merci les maquillages), faisant ainsi qu'on s'attache aux personnages et qu'une certaine émotion nous assaille (surtout vers la fin bien sûr). L'ensemble manque tout de même de profondeur, que ce soit sur le métier d'acteur et la célébrité, ou la relation entre les deux compères (qui apparemment ne s'appréciaient pas plus que ça avant cette dernière tournée). Au final, assez anecdotique.
"Stan & Ollie" dévoile les hommes derrière les vedettes, les fissures derrière la complicité, la réalité derrière la fiction. Suite à un plan séquence épique qui nous plonge dans l'âge d'or du cinéma hollywoodien, la prestation de John C. Reilly et Steve Coogan nous percute et remet au gout du jour toute la bonhommie touchante de ce duo mythique. Ce qui fait qu'on se s'ennuie pas et qu'on goute à l'humour, tantôt potache, tantôt subtil, de ce film anglais sans prétentions. C'est parfois pas très fin mais ça fait souvent sourire. A ce duo talentueux s'ajoute celui de leurs compagnes, Shirley Henderson et Nina Arianda, au caractère bien trempé et aux joutes verbales animées. Les scènes intimistes entre les deux hommes deviennent naturellement touchantes car exclusives, entre le buddy movie et une bromance pudique mais profondément sincère. Il y a aussi un regard porté sur la célébrité, l'amitié, la dualité, la fin de carrière et ce qui reste d'une vie passée sous les projecteurs. En cela, l'histoire devient mélancolique. Mais l'accent est davantage porté sur la tendresse et la nostalgie de ce tandem comique plutôt que sur le déchirement larmoyant de leurs adieux respectifs. Honnêtement, pour moi, ce sont les acteurs, au service de leurs exigences et par respect pour ces maitres du rire, qui font tout le film. Voilà typiquement le genre de film auquel on a pas grand chose à reprocher mais qui, néanmoins, reste anecdotique, au point qu'on ne s'en souvienne plus le mois suivant. Pourtant, le duo comique fonctionne et promet de beaux sketchs ainsi que des virages émotionnels inattendus. Mais, dans cette virée théâtrale à travers l'Angleterre, alors que Laurel et Hardy sont vieillissants et plus vraiment à la mode, rien n'est marquant ni bouleversant. La biopic, bien qu'agréable à regarder, devient très vite anodine et semble manquer d'étincelles pour nous faire vibrer... Peut-être est-ce la faute d'une mise en scène trop académique ou d'une histoire trop factuelle. J'ai envie de dire : quel coup manqué pour faire un carton plein !
Biopic sur ces deux inséparables humoristes d'une autre époque, c'est intéressant mais le film manque de rythme. Pour les rois du comique de situation , ça aurait pu être plus dynamique.
Le film n'est donc pas un biopic pur, si le film démarre lors d'un prologue (magnifique plan séquence en travelling de 6mn !!!) qui se déroule à leur apogée en 1937, l'essentiel du film se déroule bel et bien en Angleterre en 1953 durant leur ultime tournée. On est loin de la comédie burlesque de leur heure de gloire, ce film est une comédie dramatique, voir un drame nostalgique où deux stars mondiaux et iconiques ne sont plus que deux comédiens qui vont comprendre qu'ils sont avant tout les meilleurs amis du monde. On aurait aimé que le réalisateur n'insiste pas autant sur les mêmes 3-4 sketchs, un peu plus de diversités (il y a matière !), et donc d'efficacité, aurait été judicieux. Mais, à y regarder de plus près, l'importance des deux épouses est capitale, voir carrément centrale dans la relation entre les deux comiques. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Fondamentalement ce n'est pas un grand film mais c'est tout de même un véritable bon film et surtout très bien interprété. Stan & Ollie relate la dernière tournée du célèbre duo comique formé de Stan Laurel et Oliver Hardy, ils ont été des véritables star du cinéma comme rarement on peut en voir de nos jours, leurs films sont encore connus d'un certain public, je suis loin d'avoir tout vu, tout n'est pas forcément hilarant toutefois j'apprécie ce duo. La fin de leur carrière n'est pas grandiose, leur dernier film date de 1950 et c'est une production française. Mais le présent film parle des spectacles qu'ils ont donné dans différents théâtres britanniques en 1953, puis se termine en Irlande. C'est un joli film, filmé avec soin mais surtout bénéficiant de l'excellente interprétation de Steve Coogan et John C. Reilly et comme je l'ai lu dans une autre critique, rapidement on ne voit plus les 2 acteurs mais bel et bien Laurel et Hardy (et bien que le maquillage de Reilly en Hardy est visible, cela passe tout de même). La magie opère, on se laisse emporter par leur histoire, c'est même un brin triste et émouvant par moment mais heureusement que le réalisateur ne sombre jamais dans le larmoyant forcé et appuyé. Donc voilà un bon petit film, un biopic qui a su choisir une bonne période (pas pour les 2 comiques, mais d'un point de vue narratif) et qui évite de s'étaler inutilement.
Un biopic crépusculaire plein de tendresse et d'humour sur l'un des plus célèbres duos de l'histoire du cinéma, porté les interprétations excellentes de Steve Coogan et John C.Reilly.
J'ai vu un film... vraiment très touchants sur ces 2 stars du cinéma muets qui ont eu une carrière exceptionnelle et qui ont tellement marqué l'histoire naissante du cinéma... C'est un film drôle et touchant, qui fait porter un regard tendre sur un duo incroyable. On est dans une émotion sincère qui est impulsé grâce à un jeu tout en nuance de de Steve Coogan et de John C.Reilly . La reconstitution de l'époque est tout aussi réussie. La séquence d'introduction est un seul plan séquence qui montre l'ambition de ce film... On traverse des plateaux de cinéma en extase... et on se laisse gagner par la magie du cinéma... Très joli film...
Biopic mélancolique sur la partie la plus sombre de l’un des plus grands duos comiques de l’histoire du grand écran : celle d’une tournée méconnue au UK à une époque où le succès n’est plus là et qui signera les derniers moments du duo. Interprétation magnifique pour un scénario et un projet au final trop classique pour éblouir complètement.