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    La Isla mínima
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Isla mínima" et de son tournage !

    Période charnière

    Le réalisateur Alberto Rodriguez est fasciné par les années 80, celles-ci ayant constitué une période charnière en Espagne, à savoir l'époque post-franquiste, où le pays a tenté une transition démocratique après avoir subi le fascisme du général Franco.

    Rétablir la vérité

    Pour être le plus authentique possible, l'équipe du film s'est basée sur deux documentaires télé très fournis. En effet, le concept de la "démocratisation" en Espagne a été surmédiatisé et présenté aux Espagnols comme un paradis après l'enfer du franquisme. Un aspect que le réalisateur Alberto Rodriguez a cherché à nuancer à travers son film : "Plus de misère, plus d’émigration, plus de chômage. Rien. Envolés ! Les nostalgiques de la dictature qui célébraient chaque année la victoire sur les “ Rouges “ ? Évaporés eux aussi. Mais où étaient-ils passés, c’est une autre histoire. Un vrai conte de fées. Du pur marketing ! Depuis, on a senti maintes fois combien notre équilibre restait précaire. On connaît par exemple la difficulté que rencontrent des milliers de familles pour exhumer les corps de leurs parents, ou grands-parents, fusillés et jetés dans des fosses communes sans aucune forme de procès pendant la guerre de 36 (et bien après)."

    Influences nombreuses

    Le père de Alberto Rodriguez l'a initié à la culture cinématographique. Il était technicien à la télévision et projectionniste. Le metteur en scène a donc développé une grande admiration pour le 7ème art et reste un grand fan des films de genre. Ses préférences vont en particulier vers Henri Georges ClouzotBong Joon-Ho et John Sturges.

    Origine en partie littéraire

    Le crime qui réunit les deux personnages principaux dans le film a été librement inspiré du roman 2666 du Chilien Roberto Bolaño.

    Deux personnages: une métaphore

    Afin de matérialiser la difficulté de la transition espagnole, Alberto Rodriguez s'est servi de ses deux personnages principaux aux caractères totalement opposés. Il explique sa démarche : "Le premier est mû par la peur de mourir, le second par une ambition dévorante. Pour autant, il n’y a selon moi, ni “ gentil ”, ni “ méchant “ dans cette histoire. L’un n’est pas tout noir et ni l’autre tout blanc, ce serait trop simple. Pour autant, la question que soulève le film est frontale : notre jeune flic, en essayant de passer l’éponge sur les casseroles de son vieux collègue fait-il le bon choix ? Quel avenir pour nous, pour l’idée de justice ? Le compromis est-il la solution ? Et à quel prix ? Ces trente dernières années, nos hommes politiques, de droite comme de gauche, se sont concertés pour “aller de l’avant ” par peur de “ rouvrir des blessures ” comme ils disent couramment. Mais peut-être suffirait-il de les soigner ? Pour qu’elles cicatrisent enfin."

    Thriller avant tout

    Bien que le film comporte une dimension sociale et politique importante, c'est avant tout un thriller et c'est dans cette optique que la promotion du long métrage a été faite.

    Tournage brûlant

    Le tournage s'est déroulé dans une partie très aride et isolée de l'Andalousie. L'équipe a dû faire face à des conditions de tournage très difficiles. Plus de 40 degrés et une invasion de moustiques pendant la journée, ainsi que des températures négatives le soir et la nuit. De la pluie artificielle a été utilisée, faute de mieux, pour les scènes cruciales.

    Décor : un personnage à part entière

    Pour illustrer la "splendeur misérable" de l'Andalousie et mettre le spectateur en condition, le réalisateur Alberto Rodriguez s'est inspiré de l'oeuvre photographique d'Atin Aya, un photographe andalou.

    Bel accueil

    Le film a reçu un bel accueil de la part du public et a remporté plusieurs prix dont 10 Goyas (équivalent espagnol des Césars).

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