Derniers Avis : Demolition - Page 4

"Demolition" raconte l'histoire d'un homme, Davis Mitchell (Jake Gyllenhaal) bouleversé par la mort de sa femme et qui tente de refaire surface malgré tout. Il va rencontrer Karen (Naomi Watts) par le biais de courriers envoyés à son service client. Le personnage de Jake Gyllenhaal est assez troublant, tantôt fataliste tantôt déjanté mais sa prestation est exceptionnelle montrant ainsi qu'il faut compter avec lui pour les années à venir. Malgré les critiques de la presse, ce film est d'une profondeur insoutenable et assez touchant. Une pure merveille !

Un très bon drame sentimental. Jake Gyllenhaal incarne un veuf. Un très beau film sur l'acceptation du deuil.

Malgré quelques longueurs ce film sonne juste et n est en aucun caricaturale malgré les critiques de certains. Chacun vit son deuil comme il l entend et je trouve que le personnage principal même s'il part un peu en live le vit a sa façon . D ailleurs Jake Gyllenhaal est encore époustouflant et incroyable de justesse dans ce film . Pour moi c'est le plus grands acteurs actuels. Un très bon film .

Une histoire de rédemption sans queue ni tête. Du cinéma sans logique et surtout sans intérêt. Même Gyllenhall à l'air de ne pas y croire.

J'aimerai tant être Davis, un homme drôle, inventif, curieux, improbable, toujours à coté de plaque qui vit sa vie comme lui l'a décidé, selon ses convictions. J'ai trouvé se film très triste, il est extrêmement rare que je pleure devant un film, enfaite ça n'arrive presque jamais je dois dire....J'ai passé un fabuleux moment devant se film, merci.

Un énième film indépendant américain qui ressemble à des dizaines d'autres films indépendants américains :
- des personnages qui agissent de manière extravagante mais qui sont tristes au fond d'eux.
- une absence d'intrigue si ce n'est suivre ces personnages montrer leur extravagance et leur tristesse dans une succession de petites scènettes.
- une opposition entre l'extravagance de ces personnages et les gens "normaux".
- un peu de musique bobo, un peu de cannabis et un peu d'homosexualité pour faire branché.

Du coup, on s'ennuie un peu. Dommage parce que les acteurs sont très bons.

Un film avec Jake Gyllenhaal, me fait toujours assez envie, car je trouve, d’abord, qu’il est bon acteur, ensuite qu’il choisit ses films avec un relatif bon goût (ce qui n’exclut évidemment pas les ratages). Malgré une bande-annonce étrange, mais intrigante, j’étais donc impatient de voir le film. Cette attente a largement était récompensée par ce long-métrage. J’ai aimé les mésaventures de ce veuf que la mort de sa femme va faire en quelque sorte se réveiller, ou sortir de son engourdissement, et qui va se mettre à questionner et à dynamiter son petit monde. Il le fait notamment en écrivant à un service de réclamation des lettres où il partage des souvenirs et des remarques personnelles. Le film présente donc la crise existentielle d’un homme qui a tout réussi, mais qui soudain se rend compte qu’il n’est peut-être pas heureux ni comblé par ce qui est sa vie. Comme je l’ai dit Jake Gyllenhaal est un grand acteur et comme d’habitude il est ici fantastique dans la peau de cet homme qui n’est pas effondré, mais seulement un peu perdu et en vérité enthousiaste dans ce monde qu’il semble redécouvrir. Ces réactions souvent extravagantes donnent au film, qui présente quand même un aspect mélancolique, des moments comiques qui allègent un propos qui sans cela aurait été un peu lourd. Une presque comédie dramatique assez originale qui fait passer une heure quarante fort agréable. Vraiment à voir.

Jake Gyllenhaal est un des meilleurs acteurs actuels et Démolition le prouve une fois de plus. Il délivre une performance absolument génialissime dans ce film que cela suffit pour apprécier le film. Heureusement, le reste est aussi très bon, que ce soit la réalisation de Jean-Marc Vallé, la superbe BO et le reste du casting bien sur.
Si le scénario n'est pas foncièrement original (un homme qui va se reconstruire avec un événement tragique dans sa vie), l'ensemble est tellement bien fait et tellement attachant que le visionnage est un pur plaisir.
Le réalisateur a oublié tout pathos indigeste ce qui rend l'histoire simple mais d'une grande justesse. Il réussit même le tour de force de rendre drôle certaines scènes là où on n'attendait pas d'humour.
Ici, point de larme ou de sentiments sur-appuyés mais un juste dosage d'écriture, de réalisation et d'interprétation. Et c'est ça du bon cinéma !

Le héro vient de perdre sa femme et semble ne pas réagir, en tout cas pas comme on pourrait s'y attendre :
il démonte et détruit tout ce qu'il trouve. Comme si cela était nécessaire pour pouvoir comprendre et reconstruire.
Et il devient plus attentionné et sincère, mais aussi un peu dingue ...
Jake Gillenhaal réalise une superbe prestation, remplit d'ambivalence : d'apparence froid et vide émotionnellement, on sent la rage et une douce folie émaner de sa profondeur.

Déjanté, émotionnel et profond, ce film m'a touché et amené à me questionner sur ce qui est important dans les relations humaines.

Suite au décès de son épouse, qui arrive dès le début du film, on évite toutes les scènes où le couple s'adore, s'aime énormément, etc.... Ensuite, on suit le pétage de câble d'un yuppie. Si vous êtes fan de Jake G. , il y est magistral mais le film en lui même n'a rien de d'"extraordinaire".

Un film mais complètement barré ! J'ai adoré, comme toujours avec Jean-Marc Vallée à la réalisation, cette histoire. Jake Gyllenhaal est juste génial et le duo qu'il forme avec le jeune Judah Lewis est jouissif. L'évolution de l'histoire et du personnage est tellement bien pensée, le dénouement est parfait. Difficile de mettre des mots sur cet ovni. Il faut vraiment le voir !

Une superbe ode à la liberté et au questionnement sur le sens de la vie. Davis, un banquier menant une vie paisible et luxueuse, va perdre son épouse dans un accident de voiture mais va se rendre compte que cela ne l'affecte pas. Ce tragique accident va lui faire comprendre qu'il déteste en réalité sa vie, qui est belle parce qu'il a toujours fait en sorte qu'elle soit ainsi, mais son existence est beaucoup trop didactique pour le satisfaire. De là va naître en lui en fascination pour la déconstruction voire la démolition de sa vie entière (objets et relations) et il va se faire en la personne de Karen un confident qui saura l'écouter sans le juger. On est vite touché par l'intrigue de "Démolition" car le film n'est clairement pas un film sur le deuil (le personnage de Julia nous est à peine présenté avant sa mort et le montage évite les musiques dramatiques et autres clichés du genre) mais bien sur la remise en question d'un personnage qui, ayant toujours pensé que dans la vie pour être heureux il fallait avoir tout, se rend compte quand on le prive d'une de ses plus grandes réussites (son mariage) que ça ne lui fait ni chaud ni froid. spoiler: La scène où il pleure devant le miroir est particulièrement touchante car il est triste à cause de son décalage par rapport au reste du monde à cause de ça (ce qui est très bien représenté par les plans où on le voit marcher au milieu de la foule), et non pas à cause du décès de sa femme.
Déconstruire pour reconstruire, telle est la devise de ce grand film psychologique signé Jean-Marc Vallée et porté par l'excellent Jake Gyllenhaal, totalement déboussolé et en quête de réponse sur son existence. Un film prenant, dense et poétique, à voir donc.

Le film est bien construit, puis déconstruit pour se reconstruire, les acteurs sont excellents mais l'histoire manque de souffle.

L'histoire raconte la dérive d'un homme qui perd sa femme lors d'un accident de la route... mais cette dérive n'est pas celle que l'on pense, puisque cet homme ne ressent rien pour la disparition de sa femme. Il se pose à la place de nombreuses questions sur l'utilité de produits banals et est perturbé par le fait qu'un distributeur n'a put lui apporter ce qu'il voulait... Étrange idée que de raconter cette histoire. Et la composition des acteurs est également loufoque. Jake Gyllenhaal et Naomi Watts sont complètement barrés. Même si beaucoup d'humour est présent, on ne peut pas parler d'un immense film mais on passe toutefois un bon moment car celui-ci se révèle bien intrigant.
Bref : si vous voulez faire table rase de votre vie passée, il faut tout démolir !!

Film inégal sur un sujet simple : la vie que nous menons est sotte et absurde. L'acteur Jack refait le coup du type paumé et rêveur qu'il a déjà interprété dix fois. Il y a de bons moments, mais le tout, volontairement elliptique et décousu, manque de nerfs. Enfin le plus grave : la fin ouverte (c'est à dire sans conclusion claire) on la voit venir à cent mètres, et elle fout par terre le film par son aspect convenu de film d'auteur. Rendez-nous Stallone !