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    Le Labyrinthe du silence
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    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Qu'il est agréable parfois de voir un bon film académique ! Dans Le labyrinthe du silence, vous chercherez en vain une quelconque originalité du point de vue cinématographique. L'histoire qu'il raconte est par contre passionnante, les acteurs excellents, et le scénario formidablement écrit.

    Nous sommes en 1958 en Allemagne, et peu d'Allemands connaissent le nom d'Auschwitz. Un jeune procureur va être amené, par un concours de circonstances improbable, à s'intéresser au sujet. Cette quête menée au départ par ambition va se transformer peu à peu en réflexion sur son pays, sa famille et ses valeurs.

    Le film brille par de nombreuses facettes : il refuse obstinément de sombrer dans le sentimentalisme de bas étage, évite soigneusement toute une série de défauts inhérents à ce type de reconstitution (les intrigues privées sur-représentées, les arrangements avec l'histoire, les raccourcis faciles) et propose une reconstitution du début des années 60 admirable.

    Le labyrinthe du silence est beau, émouvant, et diablement intéressant. Allez-y de ma part.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Une cour de récréation. 1958. Des enseignants discutent entourés par des élèves affairés à leurs jeux d’enfants. Un homme passe dans la rue et cherche du feu pour allumer sa cigarette. L’un des instituteurs s’avance et lui tend un briquet à travers la grille. L’homme dans la rue se recule, pétrifié d’effroi : il reconnait un signe nazi sur son bras et, en levant la tête, l’un des bourreaux du camp d’Auschwitz… La première scène du film, d’une puissance rare, est parfaitement évocatrice de tout ce qui va suivre et nous emmène sur le terrain d’un sujet brûlant mais passionnant.
    « Le Labyrinthe du silence » est un thriller historique davantage que juridique car on ne verra pas les fameux procès de Francfort de 1963 mais les évènements qui vont le précéder. Inspiré de faits réels et tragiques, le long-métrage est certes un premier film, mais costaud en tous points : une réalisation racée et propre en totale adéquation avec le sujet, des interprètes convaincants et surtout il se révèle être un véritable et utile réquisitoire contre l’oubli. Le protagoniste principal va réveiller les fantômes du passé et remettre à jour la barbarie nazie dans une Allemagne de l’Ouest, guère encline à se rappeler. En effet, les quelques condamnés des procès de Nuremberg suffirent à l’époque apaiser la honte du peuple allemand. Mais les horreurs perpétrées dans les camps vont réveiller certaines consciences et ce film montre parfaitement cela avec une minutie exemplaire, qu’elle soit historique ou cinématographique.
    On voit bien, notamment dans certains dialogues précis et évocateurs, que les nazis se trouvaient partout et qu’il fut parfois difficile de dire qui était coupable d’exactions, d’obéissance simple ou carrément de meurtres. Et de ce fait, d’établir une ligne juridique claire. Mais surtout, que beaucoup de gens à cette époque véhiculaient même en silence dans leurs esprits et dans leurs cœurs, l’idéologie nazie. On ressent donc à travers « La Labyrinthe du silence » un véritable travail de recherche qui le hisse au-delà du simple divertissement et c’est une gageure.
    Le film établit un pont avec le long-métrage argentin tout aussi réussi « Le médecin de famille » qui, lui, traitait de la fuite des dignitaires nazis dans les dictatures sud-américaines. Le médecin nazi Mengel était en ligne de mire tout comme ici. Dans les deux cas, ce sont des œuvres totalement captivantes qui ont le mérite de rouvrir des pages de l’Histoire que beaucoup ont tendance à oublier. C’est autant un grand et beau film qu’un film nécessaire sur le devoir de mémoire, dont certaines scènes, poignantes mais pudiques, nous font retenir nos larmes.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Certains films sont plus importants que d'autres. Et ce n'est pas toujours pour des raisons formelles mais parce que leur sujet est essentiel et permet de rappeler des événements peu connus de l'Histoire. Ainsi, le procès de Francfort, dans les années 60, le premier au monde où un pays jugeait ses propres criminels de guerre. Un tournant dans l'histoire de la RFA qui en finissait avec des années d'amnésie volontaire. Le labyrinthe du silence raconte comment l'instruction put avoir lieu après une enquête minutieuse en butte à l'hostilité de la majeure partie de l'opinion, jusqu'au président Adenauer qui souhaitait que l'on ne revienne plus sur cette période abominable. Le film de Giulio Ricciarelli, s'il n'est pas remarquable pour sa mise en scène, l'est pour son scénario, qui prend certes des libertés avec la vérité des faits (le personnage du procureur rassemble les traits de trois hommes qui ont mené à bien cette tâche titanesque), mais se révèle fidèle au processus dans ses grandes lignes en évitant tout dogmatisme ou démagogie. Le portrait de l'Allemagne de l'après-guerre est particulièrement saisissant avec cet argument largement entendu à l'époque ; "Voulez-vous que tous les jeunes allemands se demandent si leur père est un meurtrier ?" En mélangeant quelques éléments de fiction à la réalité, en rendant cette quête de justice viscérale, Le labyrinthe du silence ne s'érige pas seulement en oeuvre pédagogique. Il vise aussi le devoir de mémoire et l'hommage aux victimes anonymes d'un système barbare. Et ce n'est pas de culpabilité allemande qu'il s'agit en définitive mais d'un propos universel sur la mécanique de l'horreur et sa facilité à s'imposer au plus grand nombre dans sa terreur anesthésiante que l'on préfère occulter une fois reléguée dans le passé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Ce que l’on remarque tout de suite, c’est la sobriété de la mise en scène que certains pourraient trouver un poil mécanique, mais qui est super efficace (travelling arrière sur une porte fermée pour s'éloigner d’une vérité douloureuse, des ellipses sur certains témoignages des victimes des camps plutôt classe car d’autres auraient profiter du “pathos”).

    L’histoire est racontée à travers celle de Radmann qui est en fait est un personnage créé à partir de plusieurs personnes ayant réellement existé. Le réalisateur réussit grâce à lui à nous embarquer dans sa quête. Il s’agit de l’archétype du héros au sens de Joseph Campbell (“Le Héros aux mille et un visages”), passe par des stades bien définis tels que la partance, l’initiation et le retour. On suit ce héros ce qui donne un point d’ancrage et d’identification au spectateur. Beaucoup de sous-thèmes sont abordés au delà du pitch : faut-il cacher une certaine vérité quand l’équilibre est fragile ? Quelle dévotion consacrer à son travail - même si celui-ci concerne un sujet aussi grave - par rapport au sacrifice que cela représente pour sa vie et son épanouissement personnel ? La relation père/fils, la confrontation d’une certaine conception de la morale face à la réalité de la vie.

    Le réalisateur évite que son récit soit totalement manichéen. On y retrouve tous les points de vue : le fils de résistant, les familles déportées, ceux qui nient, ceux qui ne pensent pas qu’ils faillent creuser, ceux qui ont été nazis par conviction ou par "survie". (lire la suite sur le blog)
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    un film magistral tenu d'un bout à l'autre par un jeune procureur d'une justesse extraordinaire. sans voyeurisme, sans image choquante et pourtant tout est dit et vu. aucun moment insensible. un vrai chef d'œuvre qui ne permet pas l'oubli de cette horrible période.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    15 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup d’allemands ignorent encore l’existence des camps de concentrations. Beaucoup aussi se taisent. Deux obstacles qu’un jeune procureur entend soulever pour dire au monde la vérité. Cette histoire vraie qui conduira au procès d’Auschwitz reprend ici ses droits et son devoir de mémoire au sein d’une œuvre formellement classique, mais si prenante qu’il ne faut pas tergiverser. Ce que fait le réalisateur allemand, et d’origine italienne Giulio Ricciarelli , reprenant avec son héros, le jeune procureur Radmann, l’investigation nécessaire à la vérité. Un procureur encore bien fragile face à la chape de plomb posée sur cette période. La traque du Dr Mengele est à cet égard significatives. Réseau, complicité, tout un système s’active pour ne pas « rouvrir les plaies. (… ) Chaque fils allemand doit-il se demander si son père est un assassin ? » interroge un ancien nazi. Le film fournit une réponse éloquente.
    Pour en savoir plus
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Hasard du calendrier: c'est au moment même où est jugé à Lunebourg, dans le nord de l'Allemagne, Oskar Gröning, l'ex-comptable du camp d'Auschwitz, (probablement le dernier procès d'un nazi), que sort sur nos écrans ce film. Premier long-métrage du réalisateur germano-italien Giulio Ricciarelli, "Le Labyrinthe du silence" retrace minutieusement l'enquête menée à la fin des années 50 par quelques acharnés afin de confondre des criminels de ce même camp d'Auschwitz et de les traduire en justice. C'est grâce à leur ténacité qu'ont pu être jugé 19 anciens SS lors du procès qui s'est tenu à Francfort entre 1963 et 1965.
    Mais, avant d'en arriver au procès, il a fallu bien du courage et de la volonté à la poignée d'hommes qui s'était juré de briser la chape de silence qui s'était abattue sur l'Allemagne de ces années-là. A la fin des années 50, personne ne voulait plus s'encombrer du passé nazi. Konrad Adenauer lui-même estimait qu'il convenait de tourner la page. Et les jeunes générations ne connaissaient pas même le nom d'Auschwitz.
    Si tout a changé et si le procès de Francfort a pu avoir lieu, c'est parce qu'un procureur du nom de Johann Radmann, qui s'ennuyait à ne traiter que de banales infractions de la route, s'est, par un concours de circonstances, pris de passion pour cette cause. Soutenu par sa hiérarchie et par quelques collègues, il s'est battu contre tous les obstacles, toutes les inerties et toutes les menaces, afin de mener à bien un devoir de justice qui s'est révélé, au fil de l'enquête, être aussi et surtout un devoir de mémoire.
    Car il ne suffisait pas de retrouver les noms des criminels du camp d'Auschwitz, mais il fallait aussi retrouver des témoins, des rescapés, et les convaincre de s'exprimer. Ce n'était pas chose facile, il s'en fallait de beaucoup. Le film s'attarde assez longuement sur l'un d'eux, un homme ayant perdu sa femme et ses deux filles, des jumelles, emportées dans l'horreur par le sinistre tortionnaire Josef Mengele. "Dieu était absent à Auschwitz", dit-il à Johann Radmann, avant de le supplier de se rendre sur place et de dire en son nom le Kaddish qu'il n'avait pas pu prononcer jusque là pour ses filles, lui-même étant malade et ne pouvant plus entreprendre le voyage.
    C'est un film passionnant, captivant et émouvant qu'a réalisé Giulio Ricciarelli. Un film dossier qui échappe à peu près complètement à la pesanteur qui encombre parfois ce genre-là. Ici, on ne s'ennuie pas une seconde et on se dit que les quelques acharnés qui ont osé réveiller une Allemagne amnésique en la confrontant à son passé récent méritaient bien cet hommage. 8/10
    Kverketo
    Kverketo

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Très bon film. On comprend mieux le rapport au camp dans la mentalité de cette époque, où beaucoup de nazis vivaient encore... Il y a peu d'originalité dans la mise en scène mais ceci dit, elle est factuelle, sans sentimentalisme, sans sur représentation du privé. Le scénario est très bien construit. Les acteurs sont très juste dans leurs interprétations.
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Le sujet est passionnant, la réalisation est sobre mais efficace, le casting est réussi, la reconstitution est convaincante, seule l'histoire d'amour du jeune procureur, qui n'apporte pas trop au récit, est un peu en-dessous. A voir.
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Le film nous plonge dans l'Allemagne des années 50, avec l'ascension d'un jeune juriste, pour qui la sentence est "Veritas". il s'intéresse aux anciens nazis, devient procureur et veut lancer une chasse au anciens nazis, avec peu de moyens, de façon candide, ingénue et naïve. L'identification et l'empathie du spectateur avec les principaux protagonistes sont particulièrement réussies. Leur recherche de la vérité devient notre recherche. Le film monte sans cesse en puissance et le scénario réserve son lot de surprises. La mise en scène est très sage, à l'image du personnage, mais les amateurs d'enquêtes y trouveront largement leur compte. Le film est presque un biopic, l'histoire d'une ascension personnelle qui marquera l'Histoire. Le film pose des questions essentielles, comme l'avait fait Margarethe von Trotta dans "Hannah Arendt" et montre la difficulté de faire témoigner les victimes, comme dans "Jugement a Nuremberg" de Stanley Kramer. Pour un premier film, c'est particulièrement maîtrisé. Beau travail d'éclairage et de choix des couleurs.
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    un film très prenant et dont le suspens monte crescendo sur l'après guerre
    en Allemagne où comment les pires criminels du régime nazi ont
    pris place tout naturellement dans la société civile...édifiant.
    heureusement que malgré tout un procureur va tout faire pour que
    la vérité éclate au grand jour malgré les embûches de toutes sortes.
    Thierry D
    Thierry D

    36 abonnés 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2016
    Voilà un film qui n'est pas fait pour briller en société, mais qui explique, fait réfléchir, et amène une vraie richesse de fond. On aurait certainement pu raconter cette histoire dans d'autres territoires, d'autres périodes, mais elle n'aurait pas eu la force nécessaire à l'introspection salutaire qu'engendre ce "Labyrinthe du Silence". On y découvre une Allemagne d'après-guerre qui a posé un gros couvercle sur l'ensemble de son histoire récente pour protéger sa société traumatisée (De Gaulle et Pompidou ont fait la même chose en France !). Ainsi, le nom d'Auschwitz n'est même pas connu des jeunes générations, alors même que des centaines d'anciens SS se baladent dans les rues, enseignent à leurs enfants, en toute impunité, victimes et bourreau sous le même ciel.

    La découverte de la vérité va devenir un combat pour le jeune procureur Johann Radmann. Ce combat n'est pas que de vertu. Dans un pays qui a déjà tiré un trait sur son passé, la démarche s'avoue d'abord carriériste. Mais lorsque la réalité dépasse toutes les horreurs imaginables, elle prend un autre chemin. La justice se mélange à la honte, le devoir de mémoire au besoin de préserver la nation, et tout devient noir, brutal et oppressant pour lui. Et les questions soulevées se multiplient, sans qu'aucune réponse trop évidente ne soit donnée.

    La force du film tient dans ces lignes : le fond, l'histoire avec un grand H. Avec un tel sujet, le fond l'emporte toujours sur la forme de toute façon, sauf chez quelques génies trop rares qui ont su mêler les 2 et alimenter la planète entière sur son devoir de mémoire. Ici, ce n'est pas le cas. Si le fond est absolument irréprochable, la forme laisse à désirer. Malgré son scénario construit comme un thriller, le film s'avère trop lisse visuellement et monté comme un téléfilm. Des défauts pas suffisamment lourds pour atténuer la force du récit, mais quand même trop pour l'amener à fédérer. Sans forme, le film ne dépassera jamais le strict cadre d'un public très ciblé, en recherche d'histoire, qui l'aura identifié pour ce qu'il raconte plus que pour ce qu'il est. C'est déjà pas mal, et je suis enchanté d'avoir vu ce film.

    Un scénario 5 étoiles pour une mise en scène 2 étoiles en somme.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Une histoire très passionnante sur la traque d'anciens SS, mais qui se passe cette fois ci en Allemagne, les allemands traquent les allemands. Cette enquête va autant nous passionner que nous horrifier. Les acteurs sont tous très bons, surtout l'acteur principal, obsédé par cette enquête au point de considérer tous les allemands comme des nazis. Et dire que le peuple allemand ne savait pas ce qu'était Auschwitz à la fin des années 1950 !
    Une film historique très réussi.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Bouleversant! Film essentiel pour notre histoire. Pour beaucoup, nous sommes nés avec les atrocités de la 2nde GM révélées et à ne pas oublier. C'est donc un véritable film coup de poing que nous regardons : comment l'après-guerre fut celle des "oubliés", du silence, du mensonge, mais tout ceci, dans la recherche d'un nouveau bonheur. Au détriment de son histoire et passé horrible ? Pouvons-nous au final avancer sans se retourner et reconnaitre son passé et ses atrocités ? Si le film est académique au possible dans sa forme mais il n'est nul besoin d'effets majeurs ici. Le sujet parle donc de lui-même et produit assez de sensations. Il se déroule comme un véritable thriller...notre procureur aux dents longues doit trouver la sortie de ce labyrinthe, mais il y laissera autant de désillusions que de richesses et révélations internes. Il y a des scènes magistrales (les témoignages des rescapés - tout en subtilité). La reconstitution est dantesque comme les interprétations. Celle de Alexander Fehling est impressionnante. J'espère le revoir dans des productions internationales. A voir absolument. On en sort chamboulé, en se demandant encore à notre époque comment ces horreurs ont pu avoir lieu, comment les criminels ont pu s'en sortir (car 17 condamnations sur 8000 SS recherchés...c'est un succès pour l'Allemagne mais si dérisoire au final!).
    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Un film vraiment passionnant dont les 2h passent à vitesse grand V, oscillant entre thriller et film historique. On en sort interloqué, un peu bouleversé, devant ce portrait d'une Allemagne devant faire face à son passé, devant stopper son déni. La mise en scène est sobre mais n'en reste pas moins captivante et puissante. Une vraie réussite.
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