Mon compte
    Le Labyrinthe du silence
    Note moyenne
    4,2
    3596 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Labyrinthe du silence ?

    267 critiques spectateurs

    5
    57 critiques
    4
    141 critiques
    3
    49 critiques
    2
    17 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Je vais lui reconnaître une chose à ce film, c’est qu’au moins, il est fait avec de bonnes intentions. J’irais même jusqu’à dire qu’il est cohérent avec lui-même et que, du coup, il saura satisfaire le public qui est sensible à ce genre de cinéma. Parce que oui, je trouve quand même que, l’un dans l’autre, il a des qualités de « Labyrinthe du silence ». Dans la lignée des grandes fresques historiques qui flirtent souvent avec les Oscars, on a là un film sobre, classique et maitrisé dans sa forme pour nous parler d’un sujet digne d’être mis en lumière : la vraie-fausse dénazification de l’Allemagne. Alors, après avoir dit ça, peut-être vous étonnerez-vous de ma note bien basse par rapport à une telle énonciation de qualificatifs. Seulement voilà, j’avoue noter avec mon cœur et moi, mon cœur, dans ce labyrinthe du silence, il s’est vite égaré dans les impasses de l’ennui. Parce que bon, l’air de rien, une fois le les vingt premières minutes passées, le film a quand même dit ce qu’il avait à dire et fait ce qu’il avait à faire. Après, c’est simplement de l’illustration sans que de nouvelles arcanes ne soient réellement explorées. Et pour tenir sur la durée, Giullio Ricciarelli ne compte que sur l’émotion. Ainsi les protagonistes enchaînent les mêmes situations à base de « Ah bon ? Il y a eu Auschwitz ? Oh c’est triste ! » ou bien encore de « Et dire que maintenant ce SS est devenu un monsieur tout-le-monde et que la société préfère fermer les yeux ! ». Or, chez moi, ce genre de démarche, ça finit généralement par produire l’effet inverse de celui qui était recherché. Personnellement je n’ai pas besoin qu’on me repasse sans cesse la même couche d’indignation pour que je m’indigne, pour que je m’émeuve, pour que je cherche à comprendre et à explorer l’âme humaine. Or, le problème de ce « Labyrinthe du silence » c’est qu’il se limite très rapidement qu'à ça : répéter ce schéma en boucle sans jamais oser se mouiller, sans jamais oser montrer, sans jamais chercher à creuser plus loin que cette simple indignation de surface. Et au final, ce film je finis par lui en vouloir. Je lui en veux d’avoir été aussi timoré dans le propos et d’avoir été aussi fainéant dans la forme. Un tel sujet, ça méritait plus qu’une heure et demie de bla-bla et de démonstrations de personnages tantôt tristes, tantôt indignés. Alors après, certains aimeront sûrement, et tant mieux pour eux. Maintenant voilà, pour ceux qui nourrissent certaines exigences en termes d’audace et de savoir-faire, ils risquent vite de se perdre dans ce labyrinthe de la tiédeur…
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2020
    À Francfort, à la fin des années cinquante, un jeune procureur enquête sur les crimes contre l’humanité commis à Auschwitz. Dix ans après le procès de Nuremberg, c’est la première fois que la justice allemande accepte de regarder son passé en face.
    Le cinéma allemand – ou du moins celui qu’on connaît en France – n’en finit pas de revisiter l’histoire contemporaine : "La Vie des autres", "Good Bye, Lenin !", "Barbara", "Phoenix", "Fritz Bauer, un héros allemand", "Elser, un héros ordinaire", "L’Œuvre sans auteur", "La Révolution silencieuse", "Le Vent de la liberté" … La liste est longue.

    "Le Labyrinthe du silence" révèle une monstruosité : en 1958, le nom d’Auschwitz ne signifiait rien à la majorité des Allemands (de l’Ouest). La priorité était à la reconstruction. Elle nécessitait de tourner la page du passé et de taire la compromission des Allemands dans les crimes nazis.

    "Le Labyrinthe du silence" raconte la préparation du procès de Francfort de 1963-1965 qui a révélé à l’opinion publique allemande le génocide juif et la responsabilité des soldats allemands dans son exécution.

    Pour donner plus de force à son sujet, le réalisateur a fondu les figures des trois procureurs en une seule : un jeune et brillant juriste, épris de vérité, mais dont le passé familial cache de lourds secrets.

    Le film est d’un classicisme éprouvé, suivant méthodiquement les étapes de l’enquête judiciaire, avec son lot de gentils (la fraîche fiancée, la secrétaire dévouée…) et de méchants (l’opportuniste procureur en chef, le méchant Nazi reconverti dans l’industrie…). Il relève la gageure de filmer les témoignages des survivants – témoignages archi-connus dont la répétition aurait fatalement lassé – sans leur laisser la parole : la caméra s’éloigne de la salle, la musique se fait plus grave, la porte se referme… jusqu’à ce que la greffière ne la rouvre, écrasée par le chagrin des confessions qu’elle vient de retranscrire.

    Cette mise en scène trop classique, le jeu des acteurs trop lisse, l’histoire trop manichéenne sont les écueils que ce sujet en or ne parvient pas à éviter.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    La Shoah passée à la moulinette du film grand public, ça ne donne jamais rien de bon. Ici, on a droit à tous les poncifs du genre "enquête-&-histoire-d'amour-mêlées". Un seul plan évoque vraiment l'horreur des camps : un simple travelling arrière de 5 mètres sur une porte nous cachant le premier témoin expliquant au procureur la réalité des camps. Un autre intérêt est de pointer le rôle du docteur Mengele et des horreurs qu'il a commise. Pour le reste, entre le procureur beau-gosse, la jolie brune et le collègue un peu niais qui finit par comprendre que fracassait le crâne d'un enfant de 5 ans pour prendre sa pomme, c'est pas bien, le film est loin loin loin des grands artistes ayant traité de ce terrible moment de l'histoire de l'humanité.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Réalisé comme une série en suspens, Le Labyrinthe du silence gagne en efficacité ce qu'il perd en subtilité et en réalité historique. On passe un bon moment, peut-être un peu fade parfois, mais mené avec rythme. L'intérêt est alors ailleurs. Dans cette page d'histoire que l'on connaît mal. L'Allemagne n'a pas toujours été exemplaire et fer de lance de la repentance, elle a eu aussi la tentation de mettre un voile sur ses démons, comme l'ont fait tant d'autres pays, France y compris.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Après une demi-heure de film, on tombe dans l'ennuis. Les propos m'ont aussi étonné. La recherche de la vérité semble mise au second plan pour faire place à une morale de culpabilité de sorte que l'on comprenne que le monde était aveugle et que tous les allemands quels qu'ils soient ont été coupables de tous les crimes commis.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Un jeune procureur allemand découvre les atrocités commis par les nazis à Auschwitz. On est en 1958 et l’Allemagne doit se reconstruire avant tout. La transmission de l’Histoire s’est donc faite de manière parcellaire et les jeunes générations ignorent beaucoup de la faillite morale collective de leurs ainés. Et c’est ce qui est le plus choquant dans ce film. Un Etat en reconstruction où près de 10 millions de personnes avaient pactisé avec le parti nationaliste va devoir composer avec une élite, mais pas seulement, compromise en acceptant de fermer les yeux. Tout en découvrant l’horreur des actes commis par la génération l’ayant précédé, il découvre que la plus part de ces personnes ont retrouvé une certaine notabilité voire même l’élite à laquelle ils appartenaient. Ce film pose clairement la question de la responsabilité individuelle dans un chaos collectif. Ce film fait écho au très bon « Ruban blanc » de Haneke qui montre bien comment cette génération germanique perdue s’est construite dans les 20’s. Il montre aussi bien comment on peut réécrire l’Histoire afin qu’elle devienne tolérable pour tout un peuple ; mais le plus tragique est que l’on peut même le légitimer dans un premier temps afin que les jeunes puissent s’épanouir sans un rejet de leur propre pays. Donc en 1958, on découvre un pays encore immature pour se retourner sur son propre passé et c’est tragique.
    Ce premier long métrage hyper documenté et donc souvent très didactique d’un réalisateur italien a le mérite, sous forme d’un film d’investigation, d’être conçu comme une véritable leçon d’histoire… mais de fait trop peu comme du cinéma. Les personnages sont souvent schématiques, apparaissent brièvement, bourreaux ou victimes, débitent leurs textes et n’existent de fait pas vraiment… juste des objets désincarnés de démonstration. Et c’est pour cette raison que l’émotion ne transparait jamais malgré une musique omniprésente dans les moments forts. Le procureur aussi est assez caricatural et mille fois vus : naïf, intègre, journaliste, détective… La réalisation est soignée mais d’un classicisme confondant et manquant cruellement d’inventivité.
    Voilà un film à message fort et clair trop loin du 7ème art.
    LeFilCine
    LeFilCine

    183 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Le labyrinthe du silence s'annonçait captivant avec ce sujet historique riche et peu traité jusque-là. En effet, le film s'inspire de la vie du juge allemand Fritz Bauer qui a engagé les procès dits d'Auschwitz dans les années 60 en Allemagne. Le scénario parle donc de cette jeune génération allemande d'après-guerre qui découvre la réalité des actes commis par le régime nazi. Les intentions de ce film allemand sont louables mais le message a vraiment du mal à passer. La faute à un film beaucoup trop scolaire à tous les niveaux. Tout d'abord, la laideur des décors handicape vraiment la crédibilité de ce film historique. Ensuite, il y a souvent des dialogues qui sont vraiment trop premier degré, d'une grande naïveté. En plus, les différents personnages ne sont pas toujours très bien incarnés par leurs différents interprètes. Même si le scénario est globalement intéressant, il est d’une grande linéarité, sans surprise. Le manque d'incarnation et d'émotion qu'aurait pu susciter une telle histoire pénalise donc trop le film pour que le spectateur puisse totalement adhérer. L'acteur principal, l'allemand Alexander Fehling, est assez glacial, alors qu'il porte tout le film sur ses épaules. Sur le plan historique, le film dédouane gentiment la génération d'après-guerre mais interroge sur le rôle de leurs parents. Le récit n'insiste pas sur certaines questions clés et ne prend pas le risque de rentrer dans les détails. On peut donc dire que c'est le film parfait à montrer dans les écoles allemandes, tout au plus.
    Alasky
    Alasky

    360 abonnés 3 463 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Film académique, où la mise en scène lisse contraste avec le propos difficile ; j'ai suivi le film grâce aux acteurs charismatiques mais c'est très long et pas toujours très captivant.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    le sujet est empreint d'une évidente gravité et l'on comprend à la fois ceux qui veulent justice et vérité et ceux qui préfèrent le silence... l'enquête, devant l'ampleur, s'avère malheureusement lente à l'image et classique dans la forme. à défaut de retranscrire une forte émotion, on saluera la persévérance de ce procureur courageux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 juin 2018
    Le cinéma germanique abordant le sujet inlassable de l'après guerre post période nazi n'est guère passionnant, le début de la mise en scène exprime le souvenir de toute l'ampleur des exactions comme un devoir important de mémoire, mais ressasser sans cesse le passé est répétitif. L’interêt de l’intrigue de voir en chaque citoyen allemand de la période du présent d'être potentiellement coupable n'est que frustration face au jugement de leur histoire, ce sont les victorieux qui l'écrivent, le fond du scénario ne m'a pas touché profondément.
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2017
    Le sujet est intéressant (la traque d'anciens nazis par les Allemands eux mêmes pour pouvoir les juger dans un tribunal, les difficultés rencontrées: déni des crimes, refus de remuer le passé, solidarité entre ces criminels dont certains sont encore haut placés dans la société civile).
    Mais comme souvent avec le cinéma allemand (avis totalement subjectif), il y a des longueurs, c'est mou et on s'attend à voir Derrick entrer dans la pièce en trainant les pieds. Un bon point pour le fond (on se rend compte que la génération allemande d'après guerre ignorait la réalité des crimes commis par la génération précédente, ne connaissait pas le nom d'Auschwitz) mais la forme est trop lisse et trop fade.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2019
    2,5 étoiles - Le labyrinthe du siècle

    Comment juger un tel film ? Le poids moral de cette page historique (et dramatique) ne peut que vous affecter intimement ... Personnellement, ce film ne m'a pas laissé indifférent. Le jeu (remarquable) des acteurs y a largement contribué. Reste, d'un point de vue cinématographique, ce film manque néanmoins de maîtrise narrative : le scénario et la mise en scène manquent d'imagination. C'est dommage. Ce film est surtout un témoignage sur l'état d'esprit de l'Allemagne d'après-guerre.
    crocc
    crocc

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Assez étrange que ce film, au scénario photocopié de dizaines de ses ainés, ait trouvé un producteur en 2014. J'ai joué au petit jeu d'anticiper chaque réplique et chaque rebondissement dans mon esprit, 3 minutes avant qu'ils n'arrivent : je ne me suis presque jamais trompé. La forme est télévisuelle, les acteurs prévisibles, les dialogues désarmants de platitude.
    Reste le thème traité : on partage bien sûr indignation et dégoût. Mais avec plus de 50 ans de recul, on est assez adultes pour penser à tout ça en se posant de vraies questions historiques ou de civilisation qui nous amènent au delà du constat décourageant des ces années. De l'audace, pour que l'histoire puisse tendre le miroir à notre présent.
    Un film convenu : dommage.
    Blue_Iris
    Blue_Iris

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Ce n'est pas parce qu'il y a de bonnes idées que c'est un bon film. Je me suis ennuyée, il y a à mon avis des scènes trop longues voir inutiles, et je n'ai pas trouvé les acteurs passionnants ou même attachants.
    Philippe A.
    Philippe A.

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est plus le sujet du film, sa genèse, la documentation pour sa préparation dans laquelle se trouve réellement l'intérêt de cette histoire. Le traitement est naïf, presque simpliste et n'est donc pas à la hauteur de son sujet. De terribles longueurs pèsent sur une mise en scène appliquée. Un documentaire eut été le bienvenu.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top