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    The Lost City of Z
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    470 critiques spectateurs

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    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2017
    James Gray s’aventure enfin hors des grandes villes pour une fresque historique somptueuse et réaliste, incarnée par l’improbable mais impeccable Charlie Hunnam. Secondé par Sienna Miller ou Robert Pattinson, méconnaissable, l’acteur se fond dans la peau de l’aventurier Percy Fawcett, soldat britannique qui, parti dresser la carte de la frontière entre la Bolivie et le Brésil, se met que quête d’une mystérieuse civilisation inconnue. Le cinéaste réussit le tour de force d’allier l’intime au grandiose, la jungle amazonienne inquiétante n’envahissant jamais la quête de rédemption familiale et sociale du héros. Cette épopée remettra en question toute la vie de l’aventurier et son rapport à la civilisation. La réalisation de James Gray peut sembler classique mais est, à mon sens, très novatrice, intelligente et parfois surréaliste. Le cinéaste s’inspire des grandioses "Apocalypse Now" ou "Aguirre la colère de Dieu". Ces qualités indéniables en font l'un des meilleurs films d’aventures depuis longtemps sur grand écran.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Avec The Lost City of Z, James Gray livre le meilleur du cinéma, celui de l'obsession. L'obsession de l'inaccessible, du mythe : le cœur même de l'intrigue et des motivations du protagoniste principal, d'une part ; mais aussi celle d'une cinéaste à la recherche d'un art perdu, invoquant l'aventure classique d'un David Lean ou d'un John Huston, filmant intégralement en 35mm face aux pires conditions de la forêt tropicale colombienne. En résulte un objet qui brille de mille feux, transpirant le Septième Art par tous les pores, sublimé par la fantastique photographie de Darius Khondji. La texture foudroyante de l'image n'a d'égale que la portée mystique de son récit, entamée dès la première image du film, sublime spectre d'une soif de découverte qui ne nous quittera pas pendant les deux heures qui suivront. C'est sans compter le dernier plan, ultime coup de génie qui nous caresse la pupille tout en ouvrant les portes de notre interprétation. Cette dimension spirituelle trouve sa force lorsque Gray n'hésite pas à étreindre toute l’ambiguïté du personnage, cœur d'un film éminemment subjectif (jusque dans le travail du raccord d'image digne de Kubrick). Fawcett est un homme emprisonné par les limites d'un monde sceptique, et sa verve de dépasser les frontières du connu nourrit finalement ses propres contradictions, dans le caractère épique comme intime, faisant naviguer le métrage aux confins de la chimère lovecraftienne : c'est là, dans les lianes de l'ambition, face à l'inconnu fantasmé, que l'Homme transcende sa foi, sa légende. Magnifique épopée initiatique à la conquête de l'âme terrienne, The Lost City of Z est un chef d'oeuvre de cinéma qui, avec les années, conquerra sans aucun doute l'aura classique d'Apocalypse Now et Aguirre.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2017
    "The Lost City of Z" se révèle être un classique instantané. Son parcours trop discret dans les salles de cinéma n'y changera rien, le temps fera son oeuvre pour ce grand film. Visuellement tout d'abord, c'est un enchantement, que l'on parle de la mise en scène ou de la somptueuse photographie (c'est en pellicule et cela se voit). Sur le fond, l'histoire est captivante, de par l'aventure qu'elle propose, et grâce à des personnages passionnants. A la fois accessible et profond, l'immanquable de ce printemps est là !
    psychiio
    psychiio

    43 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    James Gray quitte son Brooklyn fétiche et emmène un casting 3 étoiles dans la jungle amazonienne ou tout simplement à l'époque victorienne ; comme Percy Fawcett, ils s'envoient en territoire inconnu.
    Pour la première fois de sa carrière, le réalisateur s'intéresse à des faits réels plutôt qu'à un scénario original.
    Du premier au dernier plan, nous voyageons entre Londres et l'Amazonie, et suivons d'un côté les explorateurs : Fawcett (Charlie Hunnam, impeccable) et Costin (Robert Pattinson, brillant dans une transformation qui le fait méconnaissable), et de l'autre la famille de Colonel Fawcett (avec, en premier lieu, Sienna Miller excellente et, plus tard, la révélation Spidey, Tom Holland, génial).
    Si "The Lost City of Z" se passe en parti dans la jungle, James Gray signe un bref - mais excellent - détour sur la Première Guerre mondiale.

    Avec une somptueuse photographie, le film s'avère être une épopée majestueuse, extraordinaire, qu'on ne pourra plus retrouver au cinéma ...
    Raw D
    Raw D

    10 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Je suis assez surpris de la bétise et l'aveuglement de certaines critiques adressées ici par certains spectateurs : acteurs lisses : wow vraiment? Quelle facilité, Juste parce que deux acteurs sont jeunes et beaux on s'empresse de les fustiger? alors que l'un d'entre eux a tout fait pour s'enlaidir, le jeu de Pattinson et Hunam est discret et subtil, ce qui change du cabotinage d'acteurs comme Sean Penn ou Daniel Day Lewis, pour citer les moins pires. Le film manque de merveilleux? Un opera en pleine jungle, c'est pas merveilleux ça? On ne sent pas la moiteur de la jungle? Vraiment? Lost City Of Z est similaire aux Portes du Paradis de Cimino et retranscrit à l'écran le coté poisseux et sale de l'époque et évite la sur ésthétisation de certains films d'"auteurs" de notre époque. The Lost City of Z est somptueux, classique (dans le sens noble du terme) mais personnel et stylé, juste pas votre film d'aventure pour deux neurones avec un scénario photocopié, c'est un film éxigeant qui demande de l'attention, qui ne se reçoit pas comme un vulgaire blockbuster ou un biopic classique et cousu de fil blanc, sans artifice inutile, sans dramatisation à outrance, un film intelligent qui n'essaie pas de souligner tout en rouge, qui ne prend pas son public pour des idiots... c'est un film dans la lignée de Michael Cimino, le Coppola de Apocalypse Now, le Kubrick de Barry Lyndon, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde pendant ce film que j'ai trouvé envoutant et fascinant ... sans doute l'un des meilleurs films de James Gray.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Je ne m'attendais à rien de particulier en regardant ce film signé James Gray, quelle en fut ma surprise devant cette épopée qui donne soif d'aventure !
    Il y a plusieurs thèmes intéressant traités dans ce film de façon subtile, tel que la place de la femme dans un foyer et une société du début du XX ème siècle, mais aussi l'importance de la renommée et de la gloire familiale. Lors du gala organisé par un certain Duc cette phrase nous montre à quel point Percy Fawcet ce sent investit du devoir de redoré le blason familial : spoiler: "Qui à tué le cerf ? Il s'agit du Major Fawcet. Invitons le à notre table. Mais vous savez qu'il n'a pas été très heureux dans le choix de ces ancêtres"
    .
    Beaucoup de choses sont à dire sur ce film, toutefois je résumerais simplement en vous invitant chaleureusement à le découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Un Véritable Bijoux. Aprés l'éblouissant La Nuit Nous Appartient, le réalisateur James Grey s'attaque avec panache au cinéma d'aventures avec ce grand Biopic Flamboyant et Immersif qui reste dans la parfaite lignée du cultissime Apocalypse Now et de l'univers de Terrence Malick. Pour commencer la Mise en Scène est éblouissante a souhait avec au passage une magnifique photographie ainsi que des merveilleux paysages qui sont un véritablement dépaysement visuel pour la rétine et qui est servie par une magnifique BO de Christopher Spelman qui accompagne merveilleusement le long métrage. Ensuite le Scénario est Passionnant du début jusqu'a la fin en retraçant le parcours autobiographique de cet explorateur hors du commun dont le rythme est parfaitement soutenu pendant 2h20 sans temps mort, Ajouter a cela une multitude de Séquences particulièrement marquantes et pour la plupart Homériques qui restent a jamais a graver dans nos mémoires avec son lot d'Aventure,de Poésie,de Romance et D'Emotion qui sont parfaitement distiller avec brio. Enfin le Casting est au diapason avec en tete d'affiche le talentueux comédie Charlie Hunnam qui livre une incroyable performance d'acteurs dont le rôle de l'explorateur déterminée Percival Harrison Fawcett, a ses cotés les seconds roles sont impeccables en étant composer de Robert Patinson,Tom Holland et Sienna Miller qui viennent compléter cette belle distribution. En Conclusion, The Lost CIty Of Z est un magnifique Film D'Aventures comme on en n'a jamais vues au cinéma et qui montre le savoir faire indéniable de James Grey qui signe une fois encore un véritable bijou cinématographique a la fois Épique,Captivant,Lyrique,Bouleversant et Vibrant qui rente directement au panthéon des plus grands films des années 2010 et qui est appeler a devenir un classique instantané dans un avenir proche.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Une œuvre superbe, un voyage initiatique dans une jungle sauvage et dangereuse, mais aussi le voyage intérieur d'un homme intègre qui redécouvre le rapport aux autres, à sa famille, et devient progressivement ce qu'il convient d’appeler un sage. Que le film soit formellement somptueux n'enlève rien au plaisir de la méditation qu'il peut générer.
    Marc C
    Marc C

    42 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2018
    Grand et beau film. A la fois quête épique vers des terres inconnues et grand voyage intérieur. Un œuvre unique dont les images restent longtemps après la séance.
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Jusqu’à aujourd’hui, James Gray nous a habitués à un cinéma citadin. Passionné par New York, et plus précisément l’arrondissement de Brooklyn, il l’a magnifié dans son fabuleux triptyque sur le crime (composé de Little Odessa, The Yards et We Own the Night) et avait continué à en faire le centre de son récit dans son puissant drame Two Lovers. Même dans son The Immigrant, il venait aborder la ville avec un regard étranger la symbolisant comme le cœur de son cinéma. Avec The Lost City of Z, il a pour ambition de sortir de sa zone de confort pour se mettre dans la même position que son personnage principal. Un explorateur en quête de territoires nouveaux. Pour la première fois de sa carrière, le cinéaste s’intéresse à des faits réels plutôt qu’à un scénario original et il quitte le confort de New York pour l’épaisseur ardente de la jungle. Beaucoup pourraient y voir une envie de marcher dans les pas de ses prestigieux confrères. On pense à Herzog et son Aguirre, la colère de Dieu mais aussi au Lawrence of Arabia de David Lean, des œuvres aux qualités reconnues. James Gray n’a jamais caché ses influences mais il possède sa propre voix et vient apporter ici sa pierre à ce fabuleux édifice.

    L’essence même du cinéma de Gray vient d’une envie de reconnaissance, d’être considéré comme l’égal de ses pairs et plus encore de prospérer au-delà des entraves de la famille. Tout ces personnages jusque-là, que ce soit dans le crime, dans l’amour ou dans les fausses promesses d’un monde meilleur; cherchent à s’extirper de ce que leurs noms ou leurs origines représentent pour prouver leur valeur. Avec le temps, c’est une obsession qui est presque devenue méta pour le cinéaste qui a toujours eu du mal à trouver le succès auprès des critiques souvent injustes à son égard. Même The Immigrant, son film le moins exaltant et le plus statique conserve de beaux arguments de cinéma. Pourtant, depuis toujours il eu aussi beaucoup de mal à trouver une estime auprès du public, ses films étant souvent des échecs commerciaux cuisants. Entre Percy Fawcett, le héros de The Lost City of Z, et le cinéaste se tisse donc un lien étrange et saisissant, tellement les ambitions des deux hommes coïncident. Tirant son récit d’un fait réel, Gray arrive néanmoins à en faire son oeuvre la plus intime, malgré les dimensions épiques du propos, et aussi celle qui pour lui est la plus personnelle. Retranscrivant avec ferveur le parcours de ses personnages, il ne part pas comme eux en quête de mystification ou de cités d’or, ce que Gray cherche c’est l’humain. Malgré les mystères enivrants de l’intrigue, qui vire par moments dans l’onirisme, le cinéaste offre la prouesse formidable de trouver la sensibilité dans cette quête de gloire et de rédemption.

    Avec l’aide d’acteurs impliqués et talentueux, il arrive à donner vie à ses incarnations romancées de personnes ayant existé. Ils parviennent tous à les rendre terriblement authentiques et touchants. Charlie Hunnam irradie d’intensité et de charisme soutenu à merveille par la sensibilité déchirante de Sienna Miller qui prouve encore être une des actrices la plus sous-estimées de sa génération. Cependant, on retiendra surtout la transformation éblouissante de Robert Pattinson, méconnaissable et d’une justesse sidérante. Un acteur tout bonnement phénoménal. The Lost City of Z ne se repose pourtant pas sur ses acteurs, quand bien même ceux-ci valent à eux seuls le détour, mais le film impressionne aussi par la finesse et la densité de son écriture. Plus que de parler d’hommes en quête d’un eldorado impossible et d’une gloire illusoire, c’est une oeuvre qui trouve souvent les mots justes pour parler du monde tel qu’on le connaît aujourd’hui. Tel qu’il a commencé à être façonné à l’époque. Fawcett nous est présenté comme un personnage humble, rêvant d’égalité et d’un monde meilleur à offrir à ses enfants. Sans jamais tomber dans le pathos ou la manichéisme, Fawcett étant par moments injuste et égoïste, Gray nous montre le parcours d’un homme à travers ses rêves, ses échecs et les préjugés de son temps. De ce que le personnage a hérité de son père et de ce qu’il lègue à son fils, Gray y trouve une façon poétique et tragique de parler de transmission, de paternité et de paix. Au final, le film nous raconte l’histoire la plus simple qu’il soit, un homme qui cherche la paix intérieure pour la trouver dans l’amour de son fils.

    De par son sujet, James Gray aurait pu facilement tomber dans la recherche froide de la prouesse technique mais décide au contraire de rester proche de l’humain. Avec sa mise en scène faussement classique, il pioche dans des mécaniques traditionnelles du cinéma pour en tirer une oeuvre aussi moderne qu’intemporelle. La photographie de Darius Khondji apporte un grain vieillit à l’image, accentué par le traitement très saturé des couleurs et de la lumière. On a parfois du mal à dater le film, qui pourrait bien être un film d’époque retrouvé que maintenant. Un tel travail sur l’image en est remarquable, chose très courante dans le cinéma de Gray qui brouille toujours la ligne du temps avec son imagerie résolument rétro pour un langage cinématographique néanmoins très moderne. Sauf qu’avec The Lost City of Z, ce rendu n’avait jamais paru aussi authentique et formidable. Couplé avec un montage d’une rare intelligence, qui dans son découpage entre deux scènes arrive à faire ressortir des pépites d’émotivité comme lorsque le héros manque d’être frappé par une flèche et que l’on nous montre en même temps la naissance de son premier enfant. Le film jongle souvent avec des parallèles de ce genre et symbolise avec brio le poids du temps et des regrets. Avec son rythme lent et posé, Gray parvient toujours à éviter avec brio l’ennui car il insuffle à ses scènes un vrai souffle épique. Au détour d’une rencontre avec une tribu cannibale, d’une scène de bataille ou de chasse, il offre une mise en scène ample et majestueuse qui donne une dimension homérique à ses séquences et à son oeuvre dans sa globalité.

    Avec The Lost City of Z, James Gray signe une épopée tragique tout aussi épique qu’intime dans la psyché humaine. Le fil étriqué de la vie prend ici la forme tortueuse du cours d’un fleuve inexploré, où entre les éternels recommencements, les attentes et les mirages se révèle à nous un voyage métaphysique bouleversant. Par la perfection de son casting, la finesse de son écriture et la majesté de sa réalisation, Gray signe un chef d’oeuvre magnifique et mémorable qui touche les sentiments humains comme un film ne l’avait pas fait depuis longtemps. Trouvant dans ce récit son incarnation la plus personnelle, il transcende son cinéma pour donner naissance à ce qui pourrait bien être un des films les plus importants du 21ème siècle, et que même si il prend place dans une autre époque il s’impose comme une très belle réflexion sur son temps. Une oeuvre universelle, intemporelle, et un classique instantané.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2017
    The lost city of Z est le premier film de James Gray que je vois et j'avoue avoir été pleinement séduit. Le film est formidablement bien interprèté, filmé avec une grande maîtrise et une pellicule qui propose une image immergeante pour le spectateur. La fascination que ressent petit à petit le personnage principal pour l'Amazonie contamine progressivement le spectateur qui se laisse porter pendant toute la durée du film, épousant parfaitement le point de vue du héros. Le visionnage de ce métrage est une aventure, un voyage de 2h30 dont on ressort surpris, ébahi et ébloui, un des meilleurs films de ce début d'année !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Mise en scène envoûtante, casting impeccable, photographies superbes... Entre épopée grandiose et conte intimiste, James Gray nous transporte aux confins de la psychologie humaine avec virtuosité. "The Lost City of Z" est assurément la bombe cinématographique de la semaine !
    Thibaud G
    Thibaud G

    43 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Un magnifique film d'aventures sur un périple au fin fond de la forêt amazonienne ! J'ignorais tout de ces missions d'exploration tout à fait réelles qui ont eu lieu au début du XXème siècle. Une claque magistrale que ce film de James Gray qui est l'un de mes réalisateurs préférés après les somptueux et vénéneux "The Yards", "Two Lovers" et " La Nuit nous appartient". Et ce film s'inscrit dans mon panthéon personnel des meilleures réalisations ! Je me suis totalement laissé emporter par cette histoire envoûtante emmenée par un héros exalté formidablement interprété par Charlie Hunnam complètement habité par son rôle. Il s'agit ici d'un cheminement personnel qui tourne à l'expérience mystique avec une fin hallucinante. On se surprend parfois à faire des rapprochements avec "Apocalypse Now" ! Une référence !...
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Pour son premier film d'aventures, James Gray réalise un sans faute. Oscillant entre grand spectacle (certaines images sont à couper le souffle) et drame intimiste (aussi bien au sein du milieu familial que dans la jungle), le film est fort bien réalisé (avec une aisance pour passer d'un univers à un autre) et très bien écrit. On pense avant la projection que James Gray a changé de style, il passe surtout à une dimension fort différente mais a gardé son goût pour les héros décalés en éternelle recherche de leur place dans une société dont ils se sentent rejetés. En cela, le héros de "Lost city of Z" a les mêmes préoccupations que le personnage central de "The yards" ou "Two lovers". Pour couronner le tout, le casting est remarquable, dominé par une révélation dans le rôle principal, l'étonnant Charlie Hunnam, habitué à des rôles et des films plus physiques, campant ici avec une déconcertante humanité un homme en quête de reconnaissance sans oublier le toujours aussi fascinant Robert Pattinson, quasi méconnaissable derrière sa barbe et ses lunettes et toujours d'une grande justesse.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2017
    l est de retour le cinéaste New-yorkais, je parle bien sûr de l’excellent James Gray. Quand on pense en termes de réalisateur New-yorkais on peut légitiment penser à Woody Allen ou bien à Martin Scorsese habitué des lieux pour y avoir tourné bon nombre de films. On oublie trop souvent, le magnifique cinéma de Gray. Tout débute pour lui avec son film en 1995 avec Tim Roth, "Little Odessa". Cinq ans plus tard il est de retour avec "The Yards" avec Mark Wahlberg et Joaquin Phoenix. Puis silence radio durant sept ans, il revient en 2007 avec le même duo d'acteurs avec "La nuit nous appartient". James Gray, ne s'arrête pas là, bien au contraire en 2008 il propose "Two Lovers" avec cette fois si aucune question sur la mafia, un thème qu'il avait déjà bien exploité dans ses précédents films, non rien de tout cela. Toujours à New York, l'histoire nous raconte le difficile choix de Leonard qui hésite entre épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou alors écouter et suivre les sentiments très fort qu'il éprouvent pour sa nouvelle voisine. En 2013,
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