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    The Lost City of Z
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    470 critiques spectateurs

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    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    The Lost City of Z, film d'aventures à la fois épique et intime de James Gray. L'histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. En 1906, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l'homme se prend de passion pour l'exploration et découvre des traces de ce qu'il pense être une cité perdue très ancienne... De retour en Angleterre, Fawcett n'a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation... L'inconnu, c'est vraiment ce que The Lost City of Z aborde, et le réalisateur le traite de manière épatante ! Un « Z » dans le titre qui confirme l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Le scénario est d'une rare ambition narrative doté d'une mise en scène simple mais efficace. Des images somptueuses dans une jungle aussi sombre que terrifiante ! C'est dépaysant ! Avec de jolies costumes... Certes, quelques longueurs viennent perturber la réalisation de Gray mais cela n'empêche pas qu'on reste en admiration devant un tel sujet, qui en vaut de l'or... Une très bonne distribution des acteurs avec en tête Charlie Hunnam qui est largement plus compétent chez James Gray que chez Guy Ritchie (King Arthur)... Robert Pattinson, méconnaissable, est souvent étonnant dans ses rôles. Il nous l'avait prouvé aussi dans The Rover de David Michôd et pourra, on l'espère nous enchantés devant le film de Cannes - Good Time - prochainement dans nos cinémas. Sienna Miller livre une bonne performance dans la peau de cette femme aimante de son mari en le laissant partir à la conquête de l'exploration et de la gloire ! Le fils de l'explorateur que interprète Tom Holland s'avère honorable et à contre emploi d'un Homecoming. Pour conclure, The Lost City of Z est une véritable aventure cinématographique. Une œuvre de qualité supérieure immersive qui mérite d'être découvert ! James Gray nous a pondu un beau film.
    Nyns
    Nyns

    219 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2017
    James Gray est un réalisateur des plus talentueux de sa génération, sa carrière déjà bien lancée il sort pour la première fois de sa zone de confort new-yorkaise pour nous offrir une aventure tirée d'une histoire vraie, celle d'un explorateur anglais méconnu du début du siècle dernier. Il se voit caractérisé par son obsession d'une citée perdue et encore jamais découverte par l'homme moderne. Le rendu final est tellement beau et propre que même s'il est compliqué de trouver une corrélation avec le reste de son œuvre, on retrouve la façon classique et appliquée d'amener son sujet et de raconter son histoire qui est devenu sa marque de fabrique. Malheureusement ce qui fait sa force dans ses précédents long métrages lui dessert ici. On peine à rentrer dans la passion de l'explorateur, on manque d'éléments psychologiques pour comprendre toute l'ambiguïté de son positionnement, pourtant en 2h20... il y avait largement le temps. Le rendu est trop factuel, et les enchainements entre la jungle sauvage et le retour à la vie de famille se fondent dans l'incompréhension. Fawcett est dépeint comme un mari aimant et un père absent, rongé par le remord de ne pas voir ses enfants grandir, mais encore une fois, ce côté là est trop sous-entendu. On retrouve malgré tout la symbolique des liens familiaux cher à James Gray. Pour tous les amoureux du 7ème art il sera aussi impossible de ne pas penser à Apocalypse Now avec cette rivière, cette obsession, ce désir inconscient... Pourtant le mastodonte référence des années 70 ne peut faire que de l'ombre à cette réalisation décousue. On a tous les éléments d'une grande épopée passionnante mais le résultat final est trop rigide et froid spoiler: quelques poteries au sol puis sur un rocher?
    . C'est la frustration qui l'emporte même si James nous a donné beaucoup d'éléments intéressants, la guerre, la société du siècle dernier avec l'honneur et les vices qu'elle présente, une certaine idée du féminisme qui fait son chemin, la vision des hommes sur l'inconnu. Et puis les images sont travaillées et diversifiées. Le changement d'univers (jungle/R-U/front 14-18) fait quand même son effet. C'est pour toutes ces raisons que je reste sur une note positive. Mais c'est une petite déception.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2017
    "The Lost City of Z" est un film trompeur : fausse épopée d'aventures exotiques, il ne nous offre que de courtes traversées d'une jungle amazonienne sans mystère, filmée avec un réalisme impressionnant pour ce genre de production à (relativement) gros budget, et il réduit "l'aventure" à quelques confrontations - passionnantes, il est vrai - avec des tribus locales. Son titre nous promet une cité perdue, mais le film n'en montrera - logiquement - pas la moindre pierre, préférant se terminer sur une promesse et un rêve. Les fans (français, pour la plupart) du grand James Gray essaieront probablement d'y retrouver les sempiternels conflits familiaux et les problèmes de transmission qui ont été l'essence de son cinéma new-yorkais, mais, même s'ils sont en effet là, on ne peut pas dire que, cette fois, Gray louche vers la tragédie classique, tant tout semble se résoudre plutôt facilement au sein de la famille Fawcett. La gestion du temps lui-même, pourtant essentielle à la compréhension du film (les expéditions durant à chaque fois 3 ou 4 ans) paraît hasardeuse, comme si la version de 2h20 proposée n'était qu'un remontage d'une version plus longue de 4 heures. Bref, sur tous ces points, on passe très près de l'échec. Qu'est-ce qui fait pourtant que "The Lost City of Z" enchante ? Le superbe classicisme de sa mise en scène, qui retrouve la grâce absolue du cinéma d'hier ? L'image magnifique de Darius Khondji, qui crée une impression envoûtante de flottement poétique ? La pertinence du trajet de l'explorateur, partant de la recherche de la gloire et des honneurs, passant par la fascination de l'aventure extrême, et en arrivant enfin au désir de s'engloutir, de disparaître au sein de la civilisation qu'il rencontre ? Oui, un peu tout cela, qui fait que "The Lost City of Z" transcende facilement toutes nos attentes déçues. Et quand le dernier plan, extraordinairement mystérieux, montre Nina Fawcett s'éloigner dans une improbable jungle londonienne, notre émotion est à son comble.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Percival Harrison Fawcett était un visionnaire. Non seulement il ouvrait les portes du 20ème siècle au relativisme ethnologique mais en sus, il soupçonnait l'existence de cette cité perdue, Z, qu'on découvrira un siècle plus tard. "The Lost City of Z" est le récit spirituel d'une quête fantasmatique et humaniste. Car d'abord, le film est spirituel. Certes, on retrouve les obsessions de James Gray : le couple impossible, la relation père-fils. On retrouve surtout un James Gray grandi par les profondeurs de l'Amazonie. C'est hélas aussi un film peut-être trop bavard. Si la photographie est magnifique, si la quête paternelle et spirituelle est très bien montrée, le film a tendance à s'enliser dans des discours trop longs. Néanmoins, la critique est complexe. En effet, "The Lost City of Z" est une histoire profondément contemporaine. Elle raconte avec brio le rapport d'une société lettrée à la différence, et surtout les formidables intuitions qui font de certains de purs génies. On aurait salué un grand film si le réalisateur avait coupé quelque peu certaines de ses scènes. Mais l'objet demeure immense.
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2019
    C'est beau, puissant et hypnotisant. James Gray signe ici un immense film qui propose aux spectateurs un expérience sublime, un voyage cinématographique des plus réussi.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2017
    Visuellement le film est beau, on ne peut pas dire le contraire. La contextualisation historique est importante et éclaire sur les enjeux géopolitiques, un peu. Et c'est long, très long. Rarement un film de 2h20 m'aura semblé aussi long. Il manque donc quelque chose, qui nous fasse nous accrocher réellement à l'histoire. Peut-être la dimension psychologique; on comprend bien que Fawcett se lance dans ces expéditions pour palier à un manque de médailles militaires et de hauts faits, mais comment passe-t-il de militaire en mal d'aventure à fervent explorateur apprenti archéologue ? On nous fait comprendre qu'il culpabilise de laisser sa famille au pays, mais cela ne dure que quelques secondes alors que cela aurait certainement pu être mieux exploité. Pour finir sur une note positive, les acteurs sont convaincants et moi qui ne suis pas un fan de James Pattinson, j'ai apprécié son rôle. La mise en perspective avec la 1ère guerre mondiale est également un point positif (les scénaristes auraient pu décider de ne pas le montrer et seulement le mentionner).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2017
    The Lost City of Z possède de magnifiques visuels et raconte une belle aventure. Malheureusement, l'un des problèmes de ce film est que l'on arrive pas à ressentir des émotions envers le personnage principal, incarné par un Charlie Hunnam convainquant. En effet, quand ce dernier est face au danger, nous ne ressentons rien pour lui, on regarde juste le film en attendant de voir ce qu'il va lui arriver et c'est dommage car le film n'est pas assez prenant pour le spectateur. Malgré cela, les visuels du film sont vraiment sublimes et le jeu des acteurs est satisfaisant. Le film se laisse bien évidemment regarder et n'est pas ennuyant à suivre.
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2018
    En voyant cette affiche j'ai pensé directement au tableau de Courbet l'origine du monde,car comme dans l'oeuvre du peintre on voit une fente qui ouvre sur le monde,ici c'est par cette fente que cet homme pénètre dans ce monde qu'il va découvrir. Un monde qui va le fasciner et le happer une fois sur la piste de celui-ci. Le classicisme avec lequel James Gray déroule son histoire tient tout ce parcours qui reste fort simple mais efficace,quoique que certains passages frôlent allègrement le ridicule,comme les instants dans lesquels l'explorateur se retrouve à crier devant une court d'hommes sa découverte. Il cri mais n'apporte avec lui aucune passion,c'est pourtant ce que voudrait Gray mais c'est raté. Cet homme parti à la quette d'une cité perdue semble plus fuir sa famille à l’autre bout du monde en cherchant à trouver cette fameuse cité. Il semble avoir trouver le bonheur quand son fils veut s'embarquer avec lui dans cette folle aventure.

    Le film est loin d’être génial d'un point de vue scénaristique,mais comme c'est bien mené ça marche,même s'il y a des choses notamment dans la gestion du temps des personnages qui sont mal menées,on passe ainsi du début de l’expédition à plusieurs années sans vraiment le comprendre. La somme de défauts du film n’empêche pas de rester accrocher au récit qu'en fait James Gray.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2017
    6ème long métrage pour le grand James Gray qui n'a jamais franchement trébuché jusqu'ici. Le cinéaste signe un biopic trop sage, trop linéaire, trop académique pour nous plonger pleinement dans la psychologie de Percy Fawcett et donc dans son aventure. Le fait que l'explorateur croit dur comme fer à l'Eldorado est résumé de façon simpliste, jamais le récit d'approfondit un peu le pourquoi du comment de ce personnage obnubilé par l'Eldorado à une époque pas si lointaine. James Gray signe un film qui méritait plus de folie, de passion, de souffle épique, de réflexion géo-archéologique...
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Fawcett, vous dites ? Oui, Farah, bien sûr. Non, Percy, un explorateur de la première partie du XXe siècle. Inconnu au bataillon, enfin disons qu'il ne fait pas partie des aventuriers les plus connus. Sa singulière destinée et son rêve d'Amazonie, qui a tourné à l'obsession, sont racontés par James Gray dans The lost City of Z qui cette fois laisse loin derrière lui les paysages urbains qui constituaient jusqu'alors sa principale inspiration. Un changement de registre qui est aussi perceptible dans une tonalité différente : plus question de récit dense et intense, son film revisite le film d'aventures vu comme une sorte de quête d'absolu, quasi mystique, avec une conviction forte mais douce en même temps. Surprenant. Les premières minutes dans la jungle sont les plus déconcertantes, rien d'épique ni de spectaculaire, comme si Fawcett trouvait son Amazone de confort, malgré les serpents, les piranhas et les indiens hostiles. On ne s'ennuie pas dans cet univers ouaté mais il faut prendre ses marques et se résoudre à accompagner notre héros dans cette odyssée avec son regard bienveillant et sa volonté inébranlable (Gray l'a paré d'un certain nombre de qualités qui ne correspondent peut-être pas à la réalité mais qu'importe puisque c'est sa vision et qu'elle lui permet de livrer un certain nombre de messages qui lui tiennent à coeur). Devant la caméra de James Gray, Fawcett devient un explorateur "responsable" et engagé qui n'est pas loin de s'ériger en défenseur de l'environnement. Tout aussi intéressant, sinon plus, est son rôle de chef de famille, souvent absent, mais dont les liens familiaux restent le ciment avec notamment sa femme, lumineuse, incarnée avec perfection par Sienna Miller. Charlie Hunman, lui, impose son charisme viril au côté d'un Robert Pattinson, trop peu employé et méconnaissable. Les dernières minutes de The lost City of Z apportent une émotion dont le film est relativement chiche par ailleurs. Le film n'est certainement pas un chef d'oeuvre, il rappelle parfois le mésestimé Aux sources du Nil, de l'excellent Bob Rafelson, mais sa facture originale marque une étape intéressante dans la carrière de James Gray, l'un des deux ou trois cinéastes américains les plus passionnants de sa génération.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Inspiré de la vie de l'explorateur Percival Fawcett, ce film raconte son histoire à partir de 1906, lorsqu'il lui a été proposé de se rendre une première fois en Amazonie afin de cartographier les frontières entre la Bolivie et le Brésil.
    J'ai trouvé ce long-métrage bien construit, montrant bien comment la forêt amazonienne est devenue peu à peu une obsession pour Percival Fawcett avec l'envie qu'il avait d'y retourner sans cesse dans l'espoir d'y trouver les traces d'une ancienne civilisation. A l'image de sa vie, le scénario alterne les moments où il est en expédition et les moments qu'il passe en Angleterre, avec la place que cela a dans sa vie privée. Son parcours militaire est abordé, spoiler: notamment avec sa participation aux batailles de la Somme lors de la Première Guerre Mondiale, avant la dernière expédition qu'il entreprend avec son fils
    . La conclusion prend le parti de spoiler: laisser le spectateur se faire sa propre opinion sur la manière dont sa vie s'est terminée
    .
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2017
    Semi réussite pour le dernier Gray. 30 mn de trop qui sont fatidiques pour moi : une mise en route trop laborieuse et une fin trop appuyée, virant vers le mystique, alors que le reste du film en manque cruellement.
    Reste un film fort dans son déroulé grâce à des interprètes au diapason et fiévreux parfois (tjs pas assez sur la longueur) : Charlie Hunnam est à découvrir car il apporte bcp dans ce rôle parfois ambigu d'un homme porté par son désir de reconnaissance, tiraillé entre sa quête presque absolue voire absurde et son amour des siens. D'ailleurs, les meilleures scènes fiévreuses qu'on attend sont là : dans les joutes verbales entre lui et son épouse spoiler: (quel affrontement lors de son 1er retour quand Percy Fawcett se montre aussi borné et arriéré que ceux qu'ils souhaitent dénoncer comme l'Eglise
    ), comme entre lui et les hommes de la haute intelligentsia Britannique - moins dans la jungle que Gray a parfois mal filmé et mal rendu.
    Sienna Miller joue de mieux en mieux (dans un rôle difficile de femme sacrificielle et aimante - bouleversant!), Robert Pattinson ne fait que montrer qu'il y a bien une carrière après les navets Twilligt (bravo!).
    Il manque donc un brin de fougue pour rendre l'ensemble aussi puissant que ces précédents films, comme son chef d'oeuvre (pour moi!) "La nuit nous appartient" (D'ailleurs, sa filmographie est hautement sur-estimée à mon sens, même s'il se créé un style indéniable dans la description enfiévrée des liens familiaux et amoureux).
    Il aurait du couper le dernier tiers de son film qui est redondant spoiler: (quand père et fils retourne dans le jungle)
    . Le film aurait pris un tout autre sens et souffle en nous laissant imaginer la fin.
    Reste un film beau, assez magnifiquement filmé (malgré un grain d'image comme "passé", surement une manière pour Gray de rendre hommage aux vieux films d'aventures, mais cette couleur d'image m'a importunée au début), qui rend aussi hommage aux films d’antan, au souffle épique, à ses Hommes qui nous ont permis de découvrir le monde grâce aussi à une certaine folie de leur part, à l'Amour filial que Gray dépeint tjs avec force et amour justement, à l'Amour tout court (magnifique couple Miller/Hunnam).
    Bon moment dans l'ensemble.
    Lecter_H
    Lecter_H

    202 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2017
    Faire un film de moins de 2h30 qui retrace la vie d'un homme sur plus de 20 ans, ce n'est pas chose facile. Et ici c'est moyennement réussi. L'histoire est inspirée d'un roman écrit pour être assimilée en plus de 10 heures. Le film essaie de tout raconter mais par manque de temps, on perçoit fort que l'histoire s'emballe ou se résume par moment et c'est dommageable. Il y a trop de périodes de la vie de cet homme racontée dans le roman et le film semble trop souvent décousu avec des résumés par moment et longueurs pour d'autres périodes. Il aurait été préférable de faire 2 ou 3 films retraçant précisément les grandes périodes de la vie de cet homme. Je ne retiendrai donc pas l'histoire de cet aventurier moyennement restituée à l'écran mais j'ai apprécié le jeu des acteurs, les décors, les costumes, et les dialogues.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Certes James Gray y a mis tout son cœur mais son talent est ailleurs. Il est bien meilleur pour filmer New-York que la jungle d’Amérique du Sud, ce film traine en longueur sans beauté particulière et la philosophie qu’il dégage ne débouche que sur du vide. Seul demeure le personnage central intéressant à regarder mais sans doute infréquentable tant il est obsédé par sa cité utopique. La jungle est moins bien mise en scène que la société londonienne…Les deux attaques aux flèches étant totalement ratées et la troisième incursion 20 ans après la première largement de trop. Le passage ultra violent lors de la guerre des trachées est totalement inutile. Quant à la fin imaginaire elle est glauque à souhait. Il ne restera pas grand chose de ce film. Dans le même genre avec moins de moyen, je préfère ‘’La vie pure’’ de Jeremy Banster, cinéaste français.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2017
    En réalisant « The lost city of Z », James Gray quitte pour la première fois l'ambiance new yorkaise pour une exploration en pleine jungle amazonienne. Il renoue ainsi avec les grands films d'aventure comme « Aguirre, la colère de Dieu » et «  Fitzcarraldo » de Werner Herzog, « La forêt d'émeraude » de John Boorman ou plus récemment l'excellent film colombien « L'étreinte du serpent » de Ciro Guerra. En plus d'être soutenu par un gros budget, « The lost city of Z » se voit doté d'une intrigue captivante. Je reproche toutefois à cette épopée de manquer du souffle épique et de cette faculté immersive qui plonge le spectateur dans cet « enfer vert ». La faute incombe au rythme trop précipité que le cinéaste impose à son histoire. Cela brouille les indices temporels transformant une longue aventure fluviale en un simple résumé. Le film aurait gagné à être plus long ou plus centré sur l'exploration plutôt que de se disperser en s'attardant sur d'autres épisodes de la vie de l'explorateur. Cela impact forcément sur l'ambiance général ainsi que sur les émotions ressentis, trop faibles pour un tel sujet. Cela dit, si le long métrage m'a déçu de ce côté-ci, il n'en reste pas moins divertissant avec de bons effets visuels notamment dans la reconstitution de ce début du XXème siècle.
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