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    Beasts of No Nation
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    91 critiques spectateurs

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    paulo l
    paulo l

    18 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    J'ai vu hier "Beasts of no nation" de Cary Joji Fukunaga, et cela a été un sacré coup de poing à l'estomac ! J'en ai fait des cauchemars, et je n'arrete pas de le revoir en pensée. C'est brutal, réaliste et spectaculaire en meme temps. Interprétation et réalisation exceptionnelles. Pas de compromis pour atténuer le propos. Pas de romanesque. Pas de musique tonitruante et larmoyante. On reçoit en pleine tronche la cruelle et folle sauvagerie de ce qui se passe en Afrique.
    Si vous avez les nerfs solides, je vous recommande fortement cette oeuvre inoubliable.
    Yetcha
    Yetcha

    761 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Terriblement bien réalisé, pur et brutal et qui nous jette en plein visage la réalité de certains pays d'Afrique. Celle des enfants soldats, enrôlés de force dans des combats armés et sanguinaires, tenus par des chefs qui sont de dangereux psychopathes. Tristement vrai et à voir absolument.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Sur les pas de *Johnny Mad Dog*, *Beasts of No Nation* raconte l'histoire de ces enfants soldats, à travers l'histoire d'Agu. Le casting est excellent, notamment la figure principale d'Agu, joué par Abrahama Attah, un jeune inconnu, qui vole la vedette à Idris Elba. A la réalisation Cary Fukunaga qui impressionne par sa réalisation classe et posée (toujours pas de faux pas pour lui). La bande son est excellente aussi, mais le récit de la production estampillée Netflix manque d'âme et d'audace pour être plus qu'une oeuvre brillante, mais éphémère. Pour une première production cinématographique, Netflix fait quand même sacrément fort. une petite révolution est en marche.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2015
    Ce film est vraiment un chef d'oeuvre dans toute sa splendeur!! Le petit acteur qui joue " Agu " est un maître, vraiment, j'ai rarement vu un gosse jouer comme lui. C'est vraiment dommage que ce film ne puissent pas faire parti de la ceremonies des oscars ( car distributeur qui ne le sort pas en salles ) car a mes yeux, il aurait raflé plusieurs récompenses. Un film poignant et très "puissant".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Pour sa première création originale en terme de fiction , Netflix frappe un grand coup .
    Si le thème choisi par le leader du streaming actuel est un sujet qu'il n'est pas rare de voir dans les documentaires ou de lire dans certaines revues et livres force est de constater que ce n'est pas la même chose du côté du grand écran .

    Les enfants soldats et les conflits africains n'ont pas inspiré grand nombre de cinéastes à hollywood ces dernières années citons tout de même des films tentant de dénoncer ces tragédies tels que Les larmes du soleil ( Antoine Fuqua , 2003 ) , Lord of War ( Andrew Niccols 2005 ) , le percutant Blood Diamond d'Edward Zwic sorti en 2006 ou le plus récent Jonnhy Mad Dog .

    Beast of no nation se distingue de ses homologues hollywoodiens par le fait qu'il s'agit de l'adaptation d'un livre prenant place dans un pays fictif de l'Afrique . A titre de comparaison , Les larmes du soleil se déroulait au Nigéria , Blood Diamond en Sierra Leone .
    Un parti pris somme toute assez honnête dans la mesure où de nombreux pays africains voient engagés des enfants soldats .

    Au niveau de la réalisation , Netlix a fait appel à un réalisateur de choix en la personne de Cary Joji Fukunaga . Ce nom ne vous dis peut être rien mais c'est à lui que nous devons les épisodes de la saison 1 de la série True Detective produite par HBO . Une valeure on ne peut plus sûre tant la série s'est avérée grandement efficace .

    Deuxième atout majeur de la production , l'acteur britannique Idris Elba . Du haut de ses 43 ans , l'acteur confirme qu'il est une étoile montante du cinéma actuel ces productions récentes le démontrent amplement ( Luther , Mandela : Un long chemin vers la liberté ) et ce n'est pas un hasard si il est présenti pour être le futur James Bond . Son rôle du commandant semble être taillé pour sa personne et Idris Elba joue avec un naturel presque dérangeant .
    Pour faire face à ce " géant" , un jeune acteur , Abraham Attah dont l'implication et l'authenticité en dérouteront plus d'un . Une star en devenir .

    A l'instar d'Edward Zwic dans Blood Diamond , Fukunaga met en scène un conflit sans concession certaines images s'avèrent très difficilement regardables . Toutefois le réalisateur ne fait jamais dans la surenchère et la violence gratuite . Son parti pris volontairement froid et dur rempli parfaitement son cahier des charges à savoir dénoncer la violence et la détresse qui sont le lot quotidien de certains pays d'Afrique .
    Beast of no nation est donc un film important aussi important qu'il est réussi .
    A voir !
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Agréablement surpris par ce film d'une réelle justesse: histoire prenante, acteurs émouvants. A voir !
    Marvelll
    Marvelll

    83 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Avec Beasts Of No Nation, son premier film, Netflix frappe fort. S’il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre cinématographique, c’est néanmoins un film marquant porté par un jeune acteur épatant, Abraham Attah. Ce dernier permet de prendre toute la mesure de l’atrocité du quotidien de l’enfant-soldat. À voir au moins une fois dans sa vie.
    Coxwell 51
    Coxwell 51

    22 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2017
    Il passe après Johnny Mad Dog (2007) ... et ... tant mieux pour lui ! Le talentueux Cary Fukanaga (True Detective S1 entre autres) propose une mise en scène qui se veut réaliste mais qui n'oublie pas d'être originale et variée. Contrairement au film un peu "aride" et mécanique de Jean-Stephane Sauvaire, Beasts of no nation sait capter l'essence fragile de la tristesse contenue dans ces petits bonhommes pris dans l'enfer de leur terre malmenée. Atmosphérique (belle BO) et jamais gratuit dans une violence qui aurait pu être facilement complaisante, ce film s'extrait du délicat piège d'un voyeurisme misérabiliste et/ou d'une vision fataliste presque sans lumière.
    À recommander.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    film poignant, intéressant. nous faot voir lafrique en tant de guerre. idris est genial, tres bon acteur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2020
    Le jeune Agu coule des jours heureux dans une petite ville d'Afrique de l'Ouest entre son père, sa mère, son frère aîné et sa petite sœur. Mais la guerre civile menace cet Eden. Sa mère et sa sœur doivent s'enfuir à la capitale. Quand l'armée régulière exécute sous ses yeux son père et son frère, Agu n'a d'autre alternative que de s'enfuir dans la jungle. Il y est recueilli par un bataillon d'enfants-soldats dirigé par un "commandant (Idris Elba) aussi charismatique que violent.

    En 2005, Uzodinma Iweala publiait "Beasts of No Nation", un court roman de deux cents pages à peine (traduit en français trois ans plus tard aux Editions de l'olivier sous le titre "Bêtes sans patrie"). Après d'âpres négociations, Netflix - qui n'était pas encore la plateforme qu'elle est devenue - en achetait les droits et confiait au réalisateur américain Cary Fukunaga le soin d'en faire un film. Anticipant les débats qui agitèrent la sortie de "Roma" trois ans plus tard et son triomphe aux Oscars, la profession se déchirait sur l'accueil à réserver à "Beasts of No Nation", privé de salles, directement diffusé en ligne.

    "Beasts of No Nation" a un immense atout et un sévère handicap : Idris Elba.

    L'immense acteur, qui aurait fait un James Bond d'exception, aimante le film - qu'il a par ailleurs co-produit. Il l'aimante par son charisme. il l'aimante aussi par l'ambiguïté de son personnage, un criminel de guerre, ivre de pouvoir, violent et pédophile qui, malgré ses défauts rédhibitoires, réussit pourtant à être attachant. Pendant tout le film, le spectateur résiste contre la sympathie spontanée que l'acteur inspire. ce pourrait être un défaut de scénario ; mais tout bien réfléchi, ce n'en est pas un, le jeune Agu éprouvant lui aussi un infini besoin de reconnaissance de la part de ce père de substitution.

    Le défaut de construction est ailleurs. Idris Elba est si fascinant, si charismatique, si omniprésent à l'écran, qu'il fait dévier la focale du film. Les enfants-soldats auraient dû être son sujet, comme c'était le sujet du film, à travers l'expérience d'Agu, sa séparation traumatisante d'avec les siens, les violences barbares qu'il subit ou qu'il inflige (âmes sensibles s'abstenir), les drogues hallucinogènes qu'il ingurgite, les privations débilitantes qu'il endure. Le jeune acteur ne s'en sort pas si mal, évitant le cabotinage qui pollue si souvent le jeu à son âge. mais face à Idris Elba, il ne peut pas faire le poids. "Beasts of No Nation" n'est pas un film sur les enfants-soldats ; c'est un film sur le colonel Kurz !
    Gouchou
    Gouchou

    20 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2015
    Avec Beasts of no nation, Netflix a frappé un grand coup. En confiant la réalisation à un homme très en vue ces derniers temps: Cary Joji Fukunaga qui n'est autre que le réalisateur de la saison 1 de True Detective et en s'offrant en tête d'affiche Idris Elba. Si le casting et le réalisateur représentent une part importante qui détermine le succès ou non d'un film, le principal reste l'histoire. Or, dans Beasts of no nation l'histoire est non seulement violente mais aussi émouvante. Ce film est d'une intensité très rare. Tout d'abord parce qu'il est question des conflits insolvables qui se déroulent en Afrique mais surtout parce que le thème principal est celui des enfants soldats.

    Les films sur la guerre ne se comptent plus et pourtant lorsqu'il s'agit de mettre en avant des enfants amenés à tuer, à se droguer et victimes de violences sexuelles, même le spectateur le plus stoïque ne peut rester de glace face à une telle histoire. Or, c'est précisément ce que nous offre Beasts of no nation, une histoire d'une incroyable dureté et d'une violence difficile à regarder.

    Dans un pays africain (dont nous ne connaîtrons jamais le nom) des factions rebelles se battent contre l'armée régulière pour le contrôle des richesses naturelles du pays. C'est dans ce cadre que nous découvrons le jeune Agu, un gentil garçon élevé dans une bonne famille qui va se retrouver seul après avoir été séparé de sa mère et avoir vu son père et son frère mourir sous ses yeux. Il est alors recueilli par un chef rebelle interprété par Idris Elba. Mégalomane, pédophile, drogué et ambitieux, cet homme détestable va créer une relation particulière avec le jeune Agu perdu dans un monde qu'il ne comprend plus et dans lequel il abandonne son innocence.

    Ne cherchez pas les gentils et les méchants, vous n'en trouverez pas dans Beasts of no nation, le réalisateur ne s'est pas attardé sur le conflit ni sur les différentes factions qui s'opposent. D'ailleurs on ne sait pas dans quel pays d'Afrique se déroule les événements. Mais au final, même si nous avions ces informations elles ne nous seraient d'aucune utilité. Ici ce qui compte c'est Agu, c'est son histoire qui pourrait être l'histoire de n'importe quel enfant soldat. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui aimait jouer et se retrouver en famille et qui va devoir abandonner ces jeux pour une arme et une machette. Et la morale dans tout cela? Et bien il n'y en a pas, le film se termine sans nous fournir de réels réponses et nous laisse imaginer le futur de ce garçon.
    FaRem
    FaRem

    7 539 abonnés 8 888 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    La première heure est bonne, elle est intense et riche en émotions, il y a un bon équilibre entre les deux, on ne tombe pas dans la violence facile même s'il y a des scènes marquantes, on s’attache rapidement à ce petit garçon qui va devoir se mettre aux services des soldats pour pouvoir survivre, on nous montre aussi l'instrumentalisation des enfants qui sont utilisés, peu importe leur âge, comme soldats. La suite est un peu plus compliquée, on ne retrouve plus l'intensité du début, c'est lent voir ennuyeux, les mêmes scènes s’enchaînent jusqu’à la partie finale qui est intéressante, mais malheureusement trop courte. Je suis donc resté sur ma faim, les acteurs sont excellents surtout les gamins, la mise en scène est bonne, mais ça manque de force et c'est trop inégal.
    madvince
    madvince

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Ce film est superbe de vérité , paysage, histoire, acteurs. Une famille paisible d'Afrique de l'ouest qui en quelques jours vire au cauchemar. C'est très bien filmé très bien mise en scène, la musique donne une dimension encore plus grave plus lourde à cette période d'enfer vécu par le jeune garçon. Le réalisateur met bien en évidence l'état mental décalé dans lequel les hommes étaient obligés de se mettre pour pouvoir faire leurs atrocités. Mais en même temps, du coup on comprends qu'il est impossible de bien imaginer ce que ce petit garçon a vécu.
    Ti Nou
    Ti Nou

    421 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Là où "Johnny Mad Dog" avait une narration minimaliste, "Beasts of no nation" prend davantage le temps de construire ses personnages. Du coup, ce récit de l’enfance brisée, brut et âpre, s’avère plus émouvant. D’autant plus que Fukunaga s’avère bien meilleur réalisateur que Jean-Stéphane Sauvaire.
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Beasts of no nation n'est sorti que très discrètement aux USA et seulement en VoD en France. Pourtant le film est très bon, le sujet passionnant et d'une triste actualité... Il nous présente un pays sans nom, pays d'Afrique mais que l'on pourrait étendre à d'autres continents, et la subtile mécanique d'endoctrinement, d'instrumentalisation, la mécanique de guerre. Puissant et d'une précision qui n'a rien à envier à un documentaire. Où comment un groupe de rebelles récupère de jeunes orphelins pour en faire des soldats aveuglés qui partent en guerre comme on va assister en tant que supporters à une finale de football ; des enfants non seulement plongés dès leur plus jeune âge dans le monde des adultes, mais sitôt déshumanisés pour en faire des machines obéissantes et sans réflexion. Leurs conditions de vie sont sordides, leurs vies ne sont que d'immenses blessures ouvertes (massacres, meurtres, violence, viols : le film présente l'une des scènes les plus abominables qu'il m'ait été donné de voir...). Et il tape où il faut et comme il faut même s'il reste parfois trop plat et contemplatif, monotone voir un peu long. La réalisation y est puissante, jonglant subtilement entre plans fixes et caméra à l'épaule, sans fioritude, la photographie est totalement impliquée dans le propos (Cf. la scène de massacre dans un décor où les arbres sont rouges sang). Un film dur, actuel et même intemporel. Un film donc incertains mais vaut le coup d'oeAvec $$scène visuelle ou psychologiue pour êre un peu "hard" voiu des jeunjeunsp$$. Pour le reste, c'est a voir ^^au moins une fois; ce qui en tajoute in peu sur l'atrocité" de la vie (avec des moments vraies d'autres un peu plus fictif^^)L A voir, mais ne pas metre rntre toute les mains.
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