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benoitG80
3 409 abonnés
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4,0
Publiée le 9 avril 2018
« Red Sparrow » sans atteindre la complexité et la densité de « La Taupe » bâti sur les mêmes ressorts, est pour autant un thriller d’espionnage glacé, cru, et efficace, plutôt éloigné des stéréotypes du genre ! La sobriété est de mise, les coup d’éclats sont donc mis en veilleuse ici, et ce sera plus les personnages et leurs rapports entre eux qui seront décisifs, avec quelques-uns qui valent plutôt le détour ! De Jennifer Lawrence, totalement et parfaitement à sa place, à Matthias Schoenaerts en passant par Joel Edgerton ou Charlotte Rampling, il n’y a pas à dire chacun assure, persiste et signe jusqu’au bout dans des prestations crédibles, même assez osées, voire très déstabilisantes et surtout très réalistes ! Des rôles à la mesure de ces acteurs qui évoluent dans une ambiance sombre et pesante, et dont les décors soignés intérieurs et extérieurs évoquent parfaitement cette période d’après guerre froide en Russie, à Budapest en particulier où se situe en partie cette affaire d’espionnage... Si bien que par toutes ces qualités réunies auxquelles on ajoute celle d’une intrigue tendue bien ficelée, bien articulée avec des rebondissements inattendus, les deux heures vingt du film passent comme une lettre à la poste ! La fin sans en souffler mot, est une chute étonnante qu’on ne voit pas du tout arriver, peut-être un poil trop expliquée par quelques flash-back un peu appuyés ou fabriqués, mais sinon en demeurant efficace et franchement surprenante ! Bref, avec des scènes choc bien particulières et de différents genres, ce thriller de Francis Lawrence a plus d’un tour dans son sac pour nous titiller quelque part et même bien plus...
Ce film d'espionnage est remarquable. Jennifer Lawrence y excelle de manière impressionnante. Si le scénario peut paraître parfois complexe (comme le monde du renseignement au final...), il ne subit pas d'incohérence. Un super moment de cinéma.
Un long-métrage qui dérange, des scènes violentes ou sexuellement explicites voir obscènes. L'ensemble du film est un double-jeu, d'une part grâce à l'intrigue qui plonge sans arrêt le spectateur à revoir ses plans et la perspective du film. Je reste vraiment subjugué par la tournure du scénario ; chaque détail a son importance. Sur les 2 heures de film, rien n'est laissé au hasard. "Red Sparrow" sort du cadre, interroge notre inconscient, le perturbe, joue avec lui, si bien que la gêne, l'horreur de certaines scènes se combinent aussi a une forme de plaisir. Un film avec de nombreuses nuances, des contrastes, un double jeu permanent et peu de temps mort. Merci à Francis Lawrence pour cette perle dans le cinéma américain. Au-delà du casting remarquable, la performance est vraiment là. Jennifer Lawrence confirme son indéniable talent de comédienne.
Attention : je n'ai pas pu voir "Red Sparrow" en VO, mais je trouve les doublages en français sont médiocres, voir de temps à autres ridicules. A mon avis, préférez la VO.
Ce thriller est haut de gamme et captivant. Les 2 h 20 passent vite. Cependant je l'ai trouvé assez confus, compliqué et cela m'a un peu gâché la séance.
Depuis le temps que je voyais la bande annonce, je n’avais qu’une hâte le voir ! Il faut dire que je ne suis pas très objective vu que j’adore Jennifer Lawrence et que je ne rate aucun de ses films ! Dans Red Sparrow, on la retrouve dans un registre très différent de ce qu’elle a l’habitude de faire d’habitude. C’est le genre d’actrice qui tente tous les rôles possibles et qui à chaque fois est une révélation dans ses rôles. Ici, c’est une femme qui se bat pour sa vie, elle se retrouve dans une vie qu’elle n’a malheureusement pas choisi à cause de sales coups. Et cette vie, on ne l’envie pas puisqu’elle est emmenée dans un camp d’entrainement des services secrets russes pour devenir une moineau. Une moineau est une espionne qui n’a aucune phobie et qui n’hésitera pas à faire tout pour son pays jusqu’à coucher et pervertir sa raison pour son gouvernement. L’ambiance est pesante, tantôt chaude, froide, on est bien au moment de la guerre froide où les tensions entre russes et américains sont plus que tendues. Elle doit réussir à apprendre qui est la taupe, qui trahit son pays et elle approche alors l’américain qui est en contact avec cette taupe pour obtenir ce qu’elle cherche. Entre brutalité, jeu sur les nerfs, le spectateur est scotché sur cette histoire sordide, perdu entre la vérité et le mensonge. On ne sait pu qui croire, quoi croire et on n’arrive pas à découvrir qui est cette taupe. Jusqu’à la dernière minute, on est tenu en haleine avec un final en apothéose !
En résumé, j’ai littéralement adoré Red Sparrow ! Il y avait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon film d’espionnage grâce à un scénario passionnant et un casting excellent. Jusqu’au bout on est littéralement tenu en haleine d’une Jennifer Lawrence en espionne qui est à la fois déroutante et attirante. Ça m’a donné une énorme envie de lire le roman de Jason Matthews dont ce film est l’adaptation ! Je ne peux que vous conseillez d’aller voir ce film, jusqu’à la fin on est scotché sur notre fauteuil et il n’est pas aisé d’imaginer la fin !
Avec Red Sparrow, Francis Lawrence nous livre un film d'espionnage plutôt bien ficelé dans lequel Jennifer Lawrence déploie tout son talent d'actrice dans un rôle physique et éprouvant. L'actrice porte le film sur ses épaules et livre une excellente prestation à la fois faible et soumise mais aussi forte et impitoyable. Le reste du casting est également très bon et j'adore l'ambiance que dégage le film. De plus, certaines scènes sont assez violentes et éprouvantes et Francis Lawrence arrive à nous captiver pendant quasiment 2h20 de film grâce à un habile jeu du chat et de la souris qui se met tout doucement en place au cour de l'intrigue. En résumé, Red Sparrow est un très bon film d'espionnage qui m'a captivé de bout en bout. Si vous êtes fan du genre, vous apprécierez le film.
"Red Sparrow" est un thriller d’espionnage captivant et sublime avec un scénario habile, une interprétation impeccable de Jennifer Lawrence et une mise en scène brillante de Francis Lawrence.
Avec « Red sparrow », le réalisateur Francis Lawrence (« Hunger games », « Je suis une légende ») nous offre un film d'espionnage intelligent et complexe qui se situe à 10000 lieux des habituels clichés à la « James Bond ». Ici, l'action passe clairement au second rang pour faire toute la place aux machinations diaboliques et aux relations compliquées qu’entretiennent les agents secrets entre eux. On plonge donc profondément dans les rouages des services secrets Russes et le moins qu'on puisse dire c'est que ça fait froid dans le dos. Entre scènes de sexe plutôt crues et séances de torture ultra violentes, le scénario emmène le spectateur loin au cœur d'un monde particulièrement dangereux sans quasiment rien lui épargner. Le résultat est parfois à la limite du supportable mais donne une vision extrêmement réaliste des manipulations géopolitiques qui doivent sans doute se tramer autour de nous. Au milieu de tout ça, la jeune et belle Jennifer Lawrence surnage avec une assurance et un aplomb qui laisse pantois. Avec ce rôle hors du commun, elle se met particulièrement en danger mais démontre également qu'elle est sans conteste une des actrices les plus douées et les plus en vogue de sa génération. J'applaudis des deux mains !
Voilà un véritable film d’espionnage. Si vous cherchez de l’action, vous allez être déçu. Il n’y en a pratiquement pas. Pas une explosion, quelques morts, relativement peu de violence, mis à part une scène (un peu) gore. Tout est dans l’intrigue et la psychologie des personnages. Si l’intrigue aurait mérité d’être un peu plus fouillée, voire radicale, le jeu d’acteurs est solide. Jennifer Lawrence montre ici pour la première fois une maturité certaine dans ce rôle taillé pour elle. A noter aussi les savoureux apports de Jeremy Irons et Charlotte Rampling. Cette dernière semble d’ailleurs camper dans ses derniers films toujours le même personnage de femme machiavélique, austère et autoritaire. On dirait presque du copié-collé, mais elle le campe à merveille ! Niveau réalisation, c’est très propre et approprié, sans être particulièrement inventif, et encore moins génial...
Un très bon film d'espionnage, qui privilégie l'aspect psychologique aux scènes d'actions, avec Jennifer Lawrence, magnifique dans le rôle d'une danseuse du Bolchoï à la carrière brisée, reconvertie en espionne experte en manipulation mentale. D'ailleurs toute la question est de savoir : qui manipule qui ? Sinon, je me pose une question : le fait que l'acteur qui interprète l'oncle de Dominika, personnage haut placé dans la hiérarchie des services secrets russes, ait avec Vladimir Poutine une ressemblance troublante, est-il une simple coïncidence ?
Si la toile de fonds est ridicule de manichéisme primaire, genre gentil espion américain contre méchants espions russes, on aurait grand tort de ne juger le film qu'à cette aune, ce film est en effet plutôt bien écrit et constitue un bijou de manipulation jouant avec le spectateur en lui faisant perdre tous ces repères pour les retrouver in fine (il y a quand même quelques points qui restent obscurs, soyons juste). La photo est superbe et Jennifer Lawrence qui paye énormément de sa personne est sublime et nous éblouit dans la noirceur de ce film ! Il paraît que quelques féministes ont détesté, tant pis pour elles. Pas un chef d'œuvre en raison de la remarque liminaire mais ça reste un excellent film dont on ne voit pas passer les 140 minutes
Un très bon thriller sur la manipulation entre la Russie et les USA qui fait la part belle à l’interprétation remarquable de Jennifer Lawrence. Par contre, certaines scènes sont à la limite du soutenable.....
Une belle surprise ! Alors que la bande-annonce laissait penser à une version russe de Nikita ou au récent Atomic Blonde, le film de Francis Lawrence se révèle être un film d’espionnage (et pas d’action comme Atomic Blonde) extrêmement prenant. Le scénario est original et fait penser au cinéma des années 70 (les séquences ne sont pas des prétextes pour caser des scènes d’action). Le film surprend par son ton extrêmement sérieuxspoiler: (certaines scènes de tortures sont assez insoutenables notamment par le travail du son) et, pour un film hollywoodien, son absence de peur de la nudité sur deux ou trois scènes (offrant même un full frontal nudity d’un acteur masculin !). On pourra juste regretter le choix de faire jouer les personnages russes par des comédiens américains ou européens (même si ceux-ci sont de très grands noms comme Jennifer Lawrence qui n’a aucun lien familiaux avec le réalisateur malgré leur nom de famille commun, Jeremy Irons, Charlotte Rampling ou Matthias Schoenaerts) et de ne pas jouer sur le mélange des langues (les russes parlent tout le temps anglais sauf dans une phrase où Dominika parle russe au personnage américain pour lui indiquer juste derrière qu’elle parle couramment anglais étant soi-disant traductrice à l’ambassade). À cette petite exception minime près, Red Sparrow est donc une excellente histoire d’espionnage dont l’histoire prime sur l’action (ce qui pourra peut-être décontenancer certains spectateurs) où on doute constamment des personnages et où les rebondissements (en particulier la conclusion de l’intrigue) sont souvent étonnants. Le type de film d’espionnage qu’on aimerait voir plus souvent.
Pimenté d’une sexualité manipulatrice et d’une violence parfois difficilement supportable qui s’intègre pourtant parfaitement à son scénario, voilà un film d’espionnage étonnant qui joue en permanence sur le double-jeu de ses personnages. En dépit de sa complexité, l’histoire se suit avec une réelle attention et sans que l’on regarde une seule fois sa montre. En incarnant ce petit moineau qui va vite faire son nid au sein des services secrets russes, Jennifer Lawrence retrouve Francis Lawrence, le réalisateur des «Hunger Games», dans un rôle qu’elle interprète 140 minutes durant avec une brillante aptitude, alliant froideur et détermination. A noter que le parallèle avec «Nikita» m’a plusieurs fois effleuré l’esprit.