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    Red Sparrow
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    509 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2018
    La première moitié est vraiment captivante si l'on fait fi de l'exagération des accents russes parfois agaçants. La deuxième moitié peut perdre en chemin, car plus lente et plus compliquée, beaucoup de conspirations et de noms que l'on finit par mélanger. Le final est par contre grandiose, on ne s'y attend pas du tout et d'un seul coup tout s'explique. A noter que la photo est de qualité de bout en bout. Francis Lawrence m'avait fortement déçu avec le troisième volet de Hunger Games, mais il remonte dans mon estime avec ce Red Sparrow sans non plus avoir réalisé un chef d’œuvre.
    Alice025
    Alice025

    1 661 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Un film d'espionnage psychologique, violent et réussi. Le scénario tient en effet bien la route, de part un double-jeu où l'on se demande constamment : qui espionne qui ? Qui manipule qui ? Car la manipulation par séduction est le centre même du film, afin d'obtenir informations et renseignements auprès de son service. L'histoire dure 2h21, elle a parfois un rythme inégal mais elle arrive à nous intriguer et à nous maintenir dedans jusqu'à la fin. Jennifer Lawrence passe d'une femme humiliée et prisonnière à une femme qui va peu à peu prendre le pouvoir, elle est excellente dans ce rôle. Il y a quelques scènes de violence assez insoutenables, pas mal de nudité mais rien n'y est gratuit, cela sert au récit et à l'ambiance froide et brutale du film. Une bonne surprise pour ma part.

    cinephile-critique.over-blog.com
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Film d'espionnage aux multiples rebondissements, "Red Sparrow" retrace l'histoire d'une jeune danseuse étoile qui, suite à une chute, voit sa carrière brisée et se retrouve contrainte d'intégrer les services secrets russes. Son charme et son corps vont devenir des armes de manipulation et de séduction qui vont la hisser au rang des meilleurs agents... Après les "Hunger Games", Francis Lawrence s'attèle au thriller d'espionnage, genre risqué si la tension s'emmêle dans des scènes d'action superflues et attendues. Ici, il n'en est rien, car l'efficacité est préservée par une violence sadique succincte et étouffée, une nudité crue, une atmosphère tendue et la manipulation, enjeu principal du film, d'un personnage sur l'autre nous confond si bien que les rebondissements nous surprennent ! Jennifer Lawrence signe une performance impeccable, tant dans son accent russe que dans les scènes plus physiques (danseuse étoile du Bolchoï sans doublure, faut le faire !). Pleine de mystère et d'ambiguïté, elle nous tient dans l'ignorance jusqu'à la fin. A ses côtés, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling et Jeremy Irons manipulent à en devenir admirable et/ou détestable. Les dialogues acides et bourrés de non-dits rendent les relations étranges et fausses, nous percutant par le biais de multiples quiproquos ! Localisée dans la Russie post-Guerre froide, "Red Sparrow" nous dépayse et nous effraye (l'entrainement des apprentis manipulateurs est assez glauque) bien que la romance narrée au sein du film soit convenue et que certains raccourcis scénaristiques rendent l'ensemble plus complexe. L'exercice du genre est maitrisé et il est préférable d'en aimer le style car la touche personnelle de "Red Sparrow" se prête davantage à la tradition qu'à l'innovation. A noter aussi certaines longueurs qui emmêlent les pinceaux et qui auraient pu être évité. Néanmoins, cela reste un divertissement prenant qui décrie la face laide de l'Homme, entre manipulation et chasse à l'homme, au milieu de laquelle une pureté tente de feinter le faux amour...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Quand il est sorti ce « Red Sparrow », j’avoue que rien de ce qu’il affichait ne m’a donné envie de le voir. A dire vrai, c’était surtout le pitch qui m’avait refroidi. Ça avait l’air d’être tellement basique et faussement graveleux que je n’avais pas vu l’intérêt de me déplacer dans l’immédiat. Et pour être vraiment honnête jusqu’au bout, si ces dernières semaines n’avaient pas été aussi mornes en termes de sortie, je pense que j’aurais fait l’impasse… Et pourtant regardez : voilà qu’en fin de compte je lui attribue quand même « 3 étoiles » plutôt flatteuses à ce film… M’étais-je donc à ce point fourvoyé ? Bah pas tant que ça en fait. Je dirais même plus que si je devais prendre la seule première demi-heure à part, elle aurait été à elle seule la démonstration de tout ce que je redoutais. Alors certes c’était propre, mais d’un autre côté c’était surtout plat et chiant. Tout sonnait un peu comme un artifice froid qu’on a fabriqué pour être au service de Jennifer Lawrence. Sur un premier plan elle est plongée dans un cadre très naturaliste. Puis dans le cadre suivant on la pomponne. Puis dans le cadre encore d’après on la fait danser. Puis ensuite on la fait crier de douleur. Et puis après tout ça on commence à l’habiller et à la déshabiller à l’envie… Non vraiment ça ne sentait pas très bon tout ça, surtout qu’à ce moment là du film, il était encore bien difficile d’y voir clair dans les intentions de ce « Red Sparrow ». Et puis est arrivé le moment gênant. Le moment de la bascule scénaristique pour sortir de la phase d’exposition. Celui de la première « mission » durant laquelle le personnage de Dominika va amorcer sa carrière d’espionne. Là, le ton a commencé à être donné, et j’avoue que j’ai eu très peur. Pour le coup, ça avait vraiment des airs de déclinaison fadasse de « Nikita » dont le seul et unique objectif semblait être de faire tourner des scènes salasses et racoleuses à son actrice principale. Et quand me sont revenues à l’esprit les récentes affaires de la pauvre Jennifer liée à des histoires de photos volées, toute de suite ça m’a donné l’impression de revivre en vrai la situation du personnage de Mima dans « Perfect Blue », prête à tout (et surtout au pire) pour re/dé-construire son image… Et là, j’avoue que je me suis retrouvé légèrement mal à l’aise à l’encontre de l’actrice. L’imaginer sombrer dans ce film de plus en plus racoleur juste pour reprendre le contrôle de son corps à l’écran, ça m’attristait profondément, et surtout ça me faisait craindre le pire pour la suite… Et pourtant, c’est à partir de cette scène là que le film a commencé à apporter le petit quelque-chose qui a permis de totalement changer la donne. Ce petit quelque-chose, c’est un sens. Un sens donné à cette histoire d’exposition contraint des corps… Car oui, progressivement, exposer son corps va devenir pour Dominika l’occasion d’un cheminement ; d’une construction. Et ce qui est fort dans cette manière de traiter la question, c’est que du dépouillement contraint et forcé, le personnage de Dominika va parvenir à se doter d’une force, voire même va commencer à amorcer une forme d’émancipation. Bien évidement, difficile de ne pas voir de lien entre le cheminement de Dominika et celui de Jennifer Lawrence elle-même. En tout cas, un nouveau basculement va finir par s’opérer un bon quart d’heure plus tard, suite encore à une autre scène de nu ; mais ce coup-ci bien plus intéressante et signifiante. Cette scène d’ailleurs, pour moi, c’est clairement LA scène du film. C’est la scène où brusquement, on passe d’une situation malsaine gratuite à l’expression significative de la toute puissance érotique de Dominika / Jennifer. Et à dire vrai, pour moi, c’est vraiment là que commence le film. On est à trois-quarts d’heure. Il reste encore une heure et demie. Une heure et demie qui, sans être forcément passionnantes, vont néanmoins parvenir à construire une intrigue d’espionnage qui va tenir la route, appuyée par une réalisation sobre et efficace. Bien évidemment, le fil conducteur reste le parcours émancipatoire de Dominika, et notamment via sa manière d’utiliser (ou pas) son corps pour mieux reprendre possession d’elle-même. Les pistes ouvertes par l’intrigue sont d’ailleurs loin d’être inintéressantes. Il y a tout un jeu de « je cède / je ne cède pas / je cède mais à mes conditions » qui a eu le mérite de m’interpeller et de me maintenir en haleine tout le long du film tant j’étais curieux de découvrir la trajectoire choisie par l’héroïne (et surtout pour quelles conséquences). Au final, au bout de 2h20 de film, j’en suis même venu à tirer deux constatations. D’une part je trouve dommage que le film se soit ainsi perdu dans une première demi-heure totalement inutile. Au fond, le passé de Dominika on s’en fout totalement. Toute cette tranche impose un flottement malsain qui relègue le vrai intérêt du sujet derrière des poncifs plats et une imagerie franchement déplacée. Après tout, on aurait très bien pu commencer directement dans le vif du sujet, c’est-à-dire directement au camp d’entrainement. spoiler: Pour le coup ça aurait été plus percutant et plus pertinent. Quand au passif lié à l’oncle, il était aisé de l’introduire par quelques visites au camps et autres flashs-back bien sentis. Idem, le final aurait gagné à davantage connecter l’intrigue d’espionnage au jeu des corps et des dévoilements, histoire de bien mieux creuser la question ici traitée…
    Et puis il y a la seconde déduction. Cette déduction elle consiste à dire que, bien que trop déconnectée selon moi de son propos central, la résolution de l’intrigue est tout de même vraiment bien ficelée. On boucle la boucle. On parvient quand même à exposer une certaine forme de corrélation entre jeux des corps et jeux de pouvoir (notamment sur les notions d’emprise que l’Etat / la société peut avoir sur l’individu.) Et puis surtout on acte un parti pris formel très sobre et très propre qui se révèle au final très pertinent. L’un dans l’autre il est donc quand même assez plaisant ce film, mais je garde à l’esprit qu’il n’en est pas moins décousu, parfois maladroit et frustrant. Pour le coup, je pense qu’il est difficile de l’apprécier en tant que me tel. Par contre, pour qui saura le tri, je pense qu’il y a quand même pas mal de bon à prendre… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Dominika Egorova (Jennifer Lawrence plus séduisante que jamais), danseuse étoile au Bolchoï dont la carrière vient d'être brisée par une mauvaise fracture, est recrutée par son oncle (Matthias Schoenaerts plus méchant que jamais) dans les services secrets russes. Elle reçoit une formation de choc de la directrice de l’École d’État n° 4 (Charlotte Rampling plus sadique que jamais) aux techniques les plus manipulatrices du sexpionnage. Sa première cible est un espion de la CIA (Joel Edgerton plus américain que jamais) qui protège une "taupe" russe logée dans l'appareil de sécurité de l’État. 

    Adapté d'un thriller à succès de Jason Matthews, "Red Sparrow" ajoute une corde à l'arc déjà richement rempli de Jennifer Lawrence. Dirigée par Frances Lawrence - qui avait déjà réalisé les trois derniers opus de la tétralogie "Hunger Games" - le geai moqueur devint moineau rouge. Elle paie de sa personne dans le rôle d'une jeune Russe contrainte de rejoindre les rangs des services secrets. Son personnage n'est pas sans rappeler celui de "Nikita" de Luc Besson ou celui de Charlize Theron dans "Atomic Blonde" (même perruque platine, même ambiance de guerre froide). Les féministes s'émouvront de l'image dégradante donnée des femmes, condamnées à user de leurs charmes pour réussir et à subir la violence et la domination masculines. Elle n'auront pas tort. On leur répondra que, comme dans les "revenge movies", Jennifer Lawrence retourne contre ses bourreaux la violence qu'ils lui ont infligée.

    On ressent un plaisir assez primaire à ce blockbuster bien ficelé, bien joué, une sorte de James Bond féminin, filmé entre Moscou et Budapest, Vienne et Heathrow. Sa conclusion est aussi complexe que jubilatoire. Si le succès public est au rendez-vous, une suite sera sans doute tournée. On ne s'en plaindra pas...
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Retrouvant son actrice fétiche après les trois derniers épisodes d'Hunger Games, le cinéaste Francis Lawrence adapte le roman du même nom de Jason Matthews. Une danseuse étoile recyclée en espionne Russe (Jennifer Lawrence) doit soutirer de l'information à un agent de la CIA (Joel Edgerton). Elle est prête à tout pour arriver à ses fins... L'introduction de Red Sparrow suscite la curiosité avec son ingénieux spoiler: montage parallèle entre les deux personnages principaux. Il ne faut qu'une nuit pour que leur existence bascule à jamais ! La représentation au Bolchoï fait penser à Black Swan de Aronofsky
    mais sans cette intensité, cette dernière est bien différente. Ensuite, le récit se concentre sur spoiler: l'héroïne, la montrant particulièrement déterminée à sauver son honneur et à se venger. Elle va subir plusieurs entraînements pour devenir une espionne. Un passage obligé où les traumatismes physiques et psychologiques risquent d'être nombreux.
    Un peu dans la veine d'un American Assassin ! Le climat qui règne au sein de la production y est tendu et sec. Un casting étoilé de Red Sparrow qui est justement sa principale qualité ! Outre Rampling (très convaincante), il y a le toujours excellent Edgerton, Matthias Schoenaerts en charismatique oncle spoiler: manipulateur
    et le trop rare Jeremy Irons... Jennifer Lawrence est omniprésente à l'écran ! L'actrice livre une fois de plus une grosse performance. Dire qu'elle était hallucinante après le fascinant Mother!, voici qu'elle se dévoue corps et âme dans le suspense Red Sparrow. Elle continue à se mettre en danger ! Le scénario arrive par moments à rentrer dans sa tête et rarement la star aura été aussi loin dans la façon de composer avec des scènes osées, sexuelles et brutales. Parce que Red Sparrow contient pas mal de violence - des séquences de torture, de sexe avec beaucoup de sang - dont une avec spoiler: Joel Edgerton
    qui ne laissera personne indifférent ! Une violence proche d'un Brimstone et d'un Millénium (le remake de Fincher). Le script se veut assez complexe spoiler: - mêlant plusieurs chemins opposés avec ces rebondissements -
    il faut alors bien suivre ce que Francis Lawrence essaye de nous dire. Sa réalisation se veut respectable dont une photographie soignée dans une Russie moderne et une musique de James Newton Howard élégante. Il y a un moment complètement loufoque avec l'apparition de spoiler: Mary-Louise Parker (les RED avec Bruce Willis) qui s'amuse comme une folle,
    le passage assez étrange quand on sait que le film est interdit au -16 ans... Décalé par rapport au registre de la production ! Après le rythme se veut inégal dû à une seconde partie spoiler: assez monotone à cause de la romance entre Lawrence et Edgerton,
    malgré les quelques scènes de violence restantes... Et la VF est agaçante (avec l'accent russe) mais on s'y fait à la longue... Pour finir, Red Sparrow est un film d'espionnage plutôt satisfaisant et souvent prenant dont une Jennifer Lawrence incroyable, qui est capable de jouer autre chose que la fille du feu ! Une bonne surprise.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    175 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Film d espionnage avec une Jennifer Lawrence qui crève l écran, Red Sparrow est une bonne surprise. On est dans le pur film d'espionnage à l ancienne sans trop d action comme Atomic Blonde sorti un peu avant.
    La tension est palpable tout au long du film et la mise en scène est de qualité .
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Cinéaste sans grande personnalité, Francis Lawrence a toujours réalisé ses films avec un savoir-faire indéniable, plus ou moins évident selon la qualité de son scénario. Autant le dire tout de suite, ''Red Sparrow" est son meilleur film. Visiblement inspiré par les grands films d'espionnage des années 70, froids, brutaux et désabusés, Lawrence pose avec "Red Sparrow" un regard lucide sur une guerre froide qui ne s'est jamais vraiment terminée. Le cinéaste fait donc vivre un calvaire à son héroïne Jannifer Lawrence (battue, torturée, humiliée, violée), ancienne ballerine devenue espionne par la force des choses. Entraînée dans une école particulièrement angoissante, elle doit gagner les faveurs d'un espion américain pour lui soutirer le nom de la taupe qu'il a au sein du gouvernement russe. Mais les charmes de l'Ouest et de Joel Edgerton ne la laissent pas indifférente... Véritable surprise, "Red Sparrow" est loin des canons hollywoodiens habituels du genre, préférant la violence sèche et les jeux de pouvoir plutôt que le spectaculaire. Pas étonnant donc que le public américain ait boudé ce film tendu, froid et résolument pessimiste. C'est pourtant tout ce qui fait la force de "Red Sparrow", parvenant à maintenir une tension permanente, arrivant à rendre ses enjeux aussi clairs (n'est-ce pas John Le Carré ?) que passionnants. Donnant de sa personne dans un rôle difficile, Jennifer Lawrence confirme sa capacité à porter un film sur ses épaules plusieurs mois avec le très perturbant "Mother !". Face à elle, Joel Edgerton, Matthias Schoenaerts, Jeremy Irons ou encore Ciaran Hinds ont juste à imposer leur classe et leurs gueules pour compléter le casting de ce film à la mécanique bien rodée dont le pessimisme, la violence et le rythme lent font plaisir à voir.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Tres cliché, patriotique, Red Sparrow n'a pas un propos bien novateur. Mais les jeux d'esprits, le casting impeccable, les quelques bonnes idées de mise en scène, et les rares scènes de violence, le tout nimbé dans une mise en scène crépusculaire, permettent au film de Francis Lawrence de tenir la route. Sans pour autant briller par son originalité.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    http://www.justfocus.fr/cinema/critique-de-red-sparrow-de-francis-lawrence.html
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Personnellement, à part "Je suis une légende" que j'aime beaucoup, la carrière de Francis Lawrence ne me passionne vraiment pas. Je trouve que ses réalisations manquent cruellement d'identité propre et que son style est trop académique, trop lisse.

    Mais je dois avouer que j'ai trouvé RED SPARROW vraiment bien réalisé. Sa mise en scène est beaucoup plus intéressante cette fois.
    La froideur de l'univers où est plongé le personnage de Jennifer Lawrence est parfaitement retranscrit. Quant à Jennifer Lawrence, je ne parviens toujours pas à savoir si c'est une actrice que j'apprécie ou non, car je ne l'a trouve pas incroyable dans ses interprétations, en général. En tout cas dans ce rôle elle ose des choses et n'a pas peur de se dévoiler. Est-ce une bonne chose ? Je ne sais pas mais il est clair que sa carrière est entrain de prendre un nouveau virage et je trouve ça assez positif.

    Le film est, à mon sens, trop long mais le récit est bien construit. Les scènes sont sanglantes et déroutantes. Une des scènes, vers la dernière partie du film spoiler: (où Joel Edgerton se fait torturer)
    est vraiment impressionnante. Elle m'a fait penser à du David Cronenberg, c'est dire. Le passage de Mary Louise-Parker alcoolisée est absolument ridicule cependant. Mais c'est sans doute à cause de la VF qui est vraiment mauvaise dans ce long métrage. Particulièrement dans cette partie mais également à plusieurs reprises, où on entends clairement que l'accent russe du personnage principal est surjoué ou parfois même "oublié" sur des intonations bien françaises, qui devraient être différentes pour une russe. Mais ce n'est vraiment pas dramatique.
    Le personnage de Joel Edgerton est selon moi, pas à la hauteur de son talent mais il reste assez convaincant.
    Matthias Schoenaerts parcontre, ne parvient plus à me convaincre depuis des années. Il était tellement incroyable dans BULLHEAD (avec sa transformation physique), que depuis je le trouve plutôt banal.
    De revoir Jeremy Irons est un réel plaisir.

    L'esthétique et le réalisme du film sont les deux choses qui sautent aux yeux, par rapport aux précédentes réalisations de Francis Lawrence. Là on ressent une vraie recherche de style et d'identité. C'est le problème de la filmographie de ce réalisateur : Chacun de ses films sont inégaux et n'ont pas réellement de personnalité.

    Mais RED SPARROW est une belle surprise tout de même, malgré certains défauts ou facilitées scénaristiques ! Un bon film donc.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    190 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Un bon thriller. J’avoue que j’ai eu du mal à suivre, car même s’il y a du mystère (que j’aime beaucoup), celui-ci s’est fait jusqu’au bout.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Ce type de film destiné au public adulte devient de plus en plus rare sur les écrans et il en devient donc d’autant plus intéressant. Et même si son genre, en l’occurrence l’espionnage, est devenu une denrée assez inhabituelle de nos jours, c’est plus son penchant pour la nudité et une violence sèche et réaliste qui interpelle et fait du bien. On a la délicieuse impression de regarder un thriller d’espionnage à l’ancienne comme il en fleurissait tant durant la Guerre froide et les années 90, d’autant plus que l’action du film se situe pour la plus grande partie en Russie ou dans les pays de l’Est. Et on apprécie que la nudité ou le relatif érotisme imprégnant l’écran tout comme cette violence et ces bains de sang ne soient pas gratuits, mais au contraire servent une intrigue qui se veut au plus près de la réalité et crédible. Ce thriller trouble et retors change et fait du bien.

    Et que dire de Jennifer Lawrence ? Elle prend des risques dans un rôle où elle aurait pu être complètement à côté de la plaque mais où elle se révèle convaincante, tour à tour charmeuse puis insensible, calculatrice puis vulnérable. Elle donne tout ne lésinant pas à montrer son corps comme à prendre des coups. Étonnant et méritoire de la part de cette jeune actrice qui risque de devenir l’alter ego d’une Angelina Jolie ou d’une Charlize Theron auquel le « Atomic Blonde » sorti l’été dernier pourrait être le penchant plus bourrin et fun de ce « Red Sparrow ». En effet, le ton ici est au plus sérieux et l’action comme la castagne sont plutôt rares, le film privilégiant les jeux de manipulation et le parcours psychologique d’une jeune fille dont les espoirs ont été brisés. Un jeu de manipulation classique sur le fond mais parfois complexe à tel point qu’on a l’impression d’y voir quelques invraisemblances mais sans en être sûr, tant les nœuds de l’intrigue sont nombreux et pas forcément toujours bien identifiables.

    Francis Lawrence retrouve un sens aiguisé de la mise en scène avec un soin particulier apporté aux images, donnant à son film un aspect rétro mais chic bienvenu. Il convie également des seconds rôles plaisants comme un Matthias Schoenaerts qu’on est content de retrouver là ou une Charlotte Rampling dans un rôle à contre-emploi très croustillant. C’est parfois un peu long notamment avec un ventre mou en milieu du long-métrage et surtout une première partie plus intense et intéressante que la seconde. En effet, de suivre le parcours et la formation de cette jeune ballerine en agent secret passant par les vices sexuels et psychologiques les plus abjects est assez rare. La suite est plus classique avec un jeu de dupes et de masques bien entretenu mais déjà vu. On aurait aimé peut-être un peu plus d’action et un scénario moins emberlificoté (car il est du même acabit que le français « Agents secrets » ou le britannique « La Taupe », comme si un film d’espionnage se devait d’être à la limite de la compréhension pour le spectateur) mais « Red Sparrow » est un divertissement de belle allure, plutôt fin et comme on l’a dit assez rare. Autant en profiter !

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    steve5
    steve5

    33 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Pas mal mais peut mieux faire. Des moments un peu lents et film trop long.
    Après c le genre mais on aurait aimé plus d’action ou de retournement de situation (ils arrivent trop vers la fin). Sinon niveau girl/sang/trash on la dose!
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Le long-métrage se montre assez malin pour tenir la distance, notamment grâce à un scénario habile. En souillant plusieurs fois le corps de sa tête d’affiche, Red Sparrow crée le malaise, la gêne, le dégoût. Sauf que rien n’est gratuit et à chaque fois qu’elle se dénude, la jeune fille se métamorphose, prend le pouvoir. On assiste ainsi à un lent retournement de situation où celle qui n’était que l’objet des hommes, devient leur bourreau.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Nous voilà plongés au coeur d'un film d'espionnage entre l'ouest et l'est comme à l'époque de la guerre froide.
    L'héroïne est une ex-danseuse étoile russe reconvertie en agent de terrain prête à tout pour parvenir à son objectif.
    Jennifer Lawrence crève l'écran comme à son habitude et nous dévoile même, sur certaines scènes, quelques parties de son anatomie généreuse. Joel Edgerton est lui aussi excellent.
    L'histoire se tient bien même si certaines longueurs sont à déplorer (durée 2h21), nous sommes plutôt là en présence d'un thriller psychologique qu'un film d'action.
    Le dénouement final est très bon et m'a conforté dans le fait que j'avais vécu là un divertissement vraiment sympa.
    Agréable.
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