Après Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton, Maléfique avec Angelina Jolie en sorcière de La Belle au bois dormant, puis Cendrillon revisité par Kenneth Branagh, Disney réalise une version live d'un autre classique : Le Livre de la jungle.
Une autre adaptation du classique Disney en prises de vue réelles verra le jour par Warner en 2017 : Jungle Book: Origins. D’abord, un certain Alejandro González Iñárritu devait assurer la mise en scène du film mais le réalisateur de Birdman a choisi de se centrer sur The Revenant porté par Leonardo DiCaprio. Ron Howard a ensuite été approché pour finalement laisser sa place à Andy Serkis qui pour l’occasion signe son premier long métrage.
Ben Kingsley, Scarlett Johansson et Idris Elba ont un deuxième point commun en dehors d’être tous les trois au casting du Livre de la jungle puisqu’ils étaient chacun à moment donné de leur carrière à l'affiche d’un ou plusieurs films adaptés de l’univers Marvel : Iron Man 3 pour le premier ; Iron Man 2, Captain America: Le soldat de l'hiver, Avengers: L'ère d'Ultron, Captain America: Civil War pour la seconde et enfin Thor: Le monde des ténèbres, Avengers: L'ère d'Ultron pour le troisième.
Si Bill Murray, très habitué à l’exercice du doublage, prête sa voix à l’ours Baloo, son frère Brian Doyle-Murray avait doublé ce même personnage dans The Jungle Book: Mowgli's Story.
Scarlett Johansson et Bill Murray avaient déjà partagé l’affiche d’un même film pour le culte Lost in Translation de Sofia Coppola. La pulpeuse comédienne retrouve également le metteur en scène Jon Favreau après Iron Man 2 et #Chef.
Le jeune comédien Neel Sethi a été choisi par le réalisateur Jon Favreau pour incarner Mowgli dans cette version live du "Livre de la Jungle". C’est son premier long métrage après avoir joué dans le court métrage "Diwali" qui raconte l'histoire d'un jeune garçon indien-américain découvrant qu'une croix gammée a été peinte sur la voiture de ses parents...
Le film de Jon Favreau est un remake du dessin animé Disney de 1967 qui lui-même est une adaptation du célèbre recueil de nouvelles écrit par Rudyard Kipling et paru en 1894. Parmi les autres adaptations de l’ouvrage, nous pouvons citer Le Livre de la jungle, film britannique de Zoltan Korda avec Sabu sorti en 1942 ; Le Livre de la jungle de Stephen Sommers (remake en prises de vues réelles du film de 1967) ; ou encore Le Livre de la jungle 2 toujours de Disney.
Jon Favreau fait à nouveau équipe avec John Debney, son compositeur fétiche avec qui le metteur en scène avait collaboré sur Elfe (2003), Zathura - Une aventure spatiale (2005) et Iron Man 2 (2010).
Le charismatique Idris Elba est en forme en 2016 au niveau du doublage puisque cette année, il donne de la voix pour trois films Disney : Zootopie, Le Livre de la jungle et Le Monde de Dory.
Le Livre de la jungle marque la dernière prestation de Garry Shandling, décédé le 24 mars 2016 d'une crise cardiaque. Il a donné sa voix pour le personnage de Ikki le porc-épic.
Les animaux que l'on voit dans le film ont été conçus à l'aide de la fameuse motion capture (qui permet d'enregistrer les positions de membres d'êtres vivants pour ensuite les retoucher sur ordinateur) et joués par des marionnettistes de la Jim Henson Company (créateur du Muppet Show). Sur le plateau de tournage, le personnel de cette société avait également construit des marionnettes grandeur nature des animaux pour jouer face à Mowgli et ainsi servir de repères à son jeune interprète.
En à peine 12 jours, Le Livre de la Jungle est devenu le plus gros succès du cinéma hollywoodien en Inde avec des recettes estimées à 24,6 millions de dollars, faisant mieux que Fast and Furious 7 (24,7 millions) et Jurassic World (22,2 millions). Pour le studio Disney, l'Inde est donc actuellement le 2ème plus gros marché pour le film, derrière la Chine, où il a déjà rapporté plus de 60 millions de billets verts.
A part le jeune acteur Neel Sethi, tout ce qu’on peut voir à l’écran a été créé par des magiciens des effets spéciaux. Les animaux du film sont nés d’un processus qui mixe plusieurs techniques différentes. En effet, pour que la magie opère, l’équipe du film s’est inspirée de véritables animaux sauvages évoluant dans leur milieu naturel. A partir de là, ils ont utilisé les meilleures technologies en matière de CGI pour donner vie à leurs propres créatures, aussi vraies que nature, mais en altérant légèrement leurs traits pour que leurs visages collent avec la performance des acteurs, sans trop en faire non plus pour conserver à tout prix cette sensation de réalisme. Côté casting, ce sont les comédiens qui ont prêté leurs voix aux animaux, mais aussi leurs expressions dans une moindre mesure, car des techniques de performance capture ont également été utilisées (toujours avec parcimonie, pour éviter que les personnages n’aient l’air trop humains).