Avis : Boomerang - Page 2

Un bon moment de cinéma. Laurent Lafitte excellent. Mélanie Laurent emouvante. Belle découverte pour Audrey Dana.

Le scénario est classique, alternant habilement fausses pistes et coups de théâtre, mais la mise en scène pépère ne lui permet vraiment de décoller d'une fiction calibrée prime time et sans que l'émotion ne surgisse jamais complètement.

LA SUITE :

J'avais moyennement aime le livre alors que le film m'a beaucoup plu ! Les acteurs jouent très bien. Mention spéciale pour Audrey Dana, que j'ai trouvée très sympathique et pétillante !

Adaptation d'un roman de Tatiana de Rosnay, cet angoissant thriller familial traite des secrets enfouis, du déni et du monde des adultes, qui veulent préserver leurs enfants, lorsqu'un drame survient au sein d'une famille.
Laurent LAFITTE est très bien dans un registre totalement grave, Wladimir YORDANOFF idem, Audrey DANA et Mélanie LAURENT, plus en retrait, tirent également leur épingle du jeu.
Le suspense est bien conduit et la réalisation de François FAVRAT, efficace.
On pourra regretter l'absence de véritable tension que ce scénario aurait mérité.

Les histoires de famille remontent toujours à la surface quel que soit le temps. On retrouve Laurent Laffite dans un tout autre rôle qu'il joue merveilleusement bien. L'intrigue est telle qu'on n'arrive pas à la deviner comme dans d'autres films. Je recommande.

Le secret de famille est un thème assez bateau de la littérature et du cinéma, mais çà fonctionne souvent parce que la famille, c’est un thème universel. Dans le film de François Favrat, adapté d’un roman de Tatiana de Rosnay (de plus en plus populaire chez les cinéastes) que je n’ai pas lu, la famille s’apparente à une pièce de théâtre, chacun a un rôle à jouer, chacun porte un masque affable et tient bien gentiment sa place, sans faire de vague, çà ressemble à la partition trop bien réglée d’une mélodie sans intérêt. Lorsqu’Antoine, parce qu’il traverse une crise personnelle, décide d’enlever son masque et de ne plus jouer la partition, tout déraille. Porté par un excellent casting, « Boomerang » fonctionne de la toute première image jusqu’à la toute dernière sans que jamais, on ne décroche. Moi, j’ai marché à fond dans cette histoire, elle m’a parlé : ce que ressent Antoine je l’ai parfaitement compris, et paradoxalement ce que ressent sa petite sœur aussi je l’ai compris. C’est la preuve que les personnages, parfaitement incarné par Laurent Lafitte et Mélanie Laurent, ont une vraie profondeur, une vraie complexité et ils ont du être très intéressants à incarner. Laurent Lafitte, qui aura bien pris son temps pour s’imposer au cinéma, devient un acteur incontournable dont on ne doute pas qu’il puisse tout jouer, de la comédie pure au drame intimiste, on sent qu’il en a encore sous le pied, c’est clair. Quant à Mélanie Laurent, que personnellement j’aime beaucoup depuis qu’elle m’a chamboulé dans « Je vais bien ne t’en fais pas », elle donne beaucoup dans le rôle d’Agathe, jeune femme qui freine des 4 fers devant la vérité mais qui, fatalement, la prendra en pleine face, de façon assez violente et au pire moment. A leur côté, les seconds rôles sont eux aussi très bien écrits et incarnés : Wladimir Yordanoff en père maladroit qui parle à ses enfants de 30-40 ans comme s’ils en avaient encore 10 (effarant et étrangement crédible), et aussi Audrey Dana. Son rôle peut paraître secondaire, il est au contraire essentiel car elle est le moteur qui pousse Antoine à ne pas lâcher et ne pas retourner lâchement dans sa position d’avant. Si la réalisation est assez académique, le montage lui, est un petit peu étonnant. Le film commence par une scène assez dure, on comprend vite qu’il s’agit d’un flash forward et on s’imagine que le film a commencé par la fin sauf que… non. Il s’agissait d’un mini flash forward alors que le reste du film sera parsemé de flash back. Je ne sais pas si le scénario aurait pu se dispenser de ces flash back filmés sans grande originalité (la réalité qui se mêle aux souvenirs, c’est un artifice de mise en scène presque éculé) et qui n’ont pas tous une vraie pertinence au regard de l’intrigue, mais j’imagine que c’était un peu le passage obligé du genre. La musique est plutôt sympathique, pas envahissante, plutôt employée intelligemment. Il ya bien 2 ou 3 scènes un peu pathos sur lesquelles on peut trouver à redire mais dans l’ensemble, « Boomerang » tient sacrément bien la route. Grâce à son casting, je l’ai dit, mais aussi grâce à un scenario bien écrit, qui a une certaine tenue, une vraie profondeur aussi. Le film est malin parce que pendant un bon moment, on se dit qu’Antoine cherche à découvrir un secret de famille presque inoffensif : un suicide au lieu d’un accident, un amant secret ou quelque chose dans ce genre là. Mais en réalité, pendant les 20 dernières minutes, la vérité éclate et elle est assez complexe, assez vilaine aussi, tout en restant parfaitement crédible et sans surenchère inutile (on n’est pas dans un polar). Du coup, on comprend que ce secret ait pourri la vie de cette famille bourgeoise jusqu’à atteindre presque le point de non-retour, celui de la rupture définitive. Tout sonne vrai dans cette histoire, l’attitude d’Antoine qui veut faire parler son père mais qui reproduit ce mutisme sclérosant avec sa propre fille, la grand-mère souriante mais fuyante, l’impulsivité explosive du père, la position inconfortable de la belle-mère, l’attitude des domestiques de Noirmoutier, la scène du réveillon de Noël qui part en sucette aussi. Dans les familles « où on ne se parle pas », les conflits, les rancœurs, les abcès explosent souvent violemment : on ne se parle toujours pas mais par contre, soudainement, on se crie dessus ! J’imagine que si on a nous aussi ce genre de famille « où ne se parle pas », ce qu’on voit à l’écran nous parle terriblement, nous touche, nous concerne. Pas besoin d’avoir dans sa famille a soi un secret lourd ou au contraire tout léger (on n’imagine pas comme les broutilles peuvent devenir des secrets inutilement encombrants) pour trouver de l’intérêt dans le très réussi long métrage de François Favrat, il suffit d’avoir une famille avec qui « c’est pas toujours facile » pour s’y retrouver pleinement.

Tiré d'un roman dont je n'ais pas eu connaissance, je ne pourrait le comparer (même si cela m'a donner envie de le lire). LE coté polar et la petite touche familial rend cela un peu plus attouchant. Le film possède églalement un petit coté thriller qui est plutôt bien mené. A la façon Hichcockienne un peu. Les acteurs jouent proprement a des rôles qui habituellement ne s'y aventure pas spécialement (Lafitte pour iinfo). et nous offre un final réussit et qui conclut bien l'ensemble de ce que l'on a vu et sera presque bouleversante (je me comprends). Il en ressort, une fois dedans ; une réelle intensité. Il manque peut être un peu d'intensité dramatique pour vraiment nous atteindre, mais globalement le film est réussi et nous change des films d'animations ou des blockbusters habituels.

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Tout ce que j'aime dans le cinéma français: sujet intergénérationnel, émotion, humour, acteurs de talent (Laurent Lafitte, impeccable), réalisation sobre et efficace. Voilà vraiment un film sur les relations familiales qui ne tombe jamais dans la mièvrerie...

Il s'agit de ces lourds secrets de famille qui plombent toute une vie et qui empêchent de grandir et d'avancer !!
On sent le poids du mensonge , cette chape de plomb , jusqu'au bout , pour enfin en être libérés et remettre chaque pièce au bon endroit du puzzle ! Tout comme les protagonistes, on est soulagés d'enfin connaître la vérité , si bien enfouie !! Bon moment de cinéma !

Voilà un film dramatique français particulièrement réussi sur tous les plans.
J'ai adoré ce film très prenant et très émouvant jusqu'à pleurer à la fin.
Ce film m'a procuré beaucoup d'émotions.
Cela fait longtemps que je n'avais pas vu un film français de cette qualité.
Mention particulière aux deux comédiens qui sont frères et soeurs dans le film.

Quel drame poignant et émouvant !
J'en ai même versé ma petite larme à la fin.
Surtout ne pas louper ce film.

Ma critique à chaud...je viens tout juste de sortir de la salle, et j'ai senti dans la salle l'émotion, une main sur l'oeil aux quatres coins de la salle, même moi j'avoue j'ai versé discrètement une larme synchro avec ma voisine.C'est un film avec une trame de fond très sobre, une famille lambda, où chaque personnage à sa singularité comme dans une famille traditionnelle, avec un passé, une histoire de non dit douloureuse et un Laurent Lafitte en pleine crise existentielle qui essaie de faire percer ce tabou familial. C'est un film qui avance progressivement, dans lequel il y a tout un tas de scènes dont on ne comprend pas toujours l'intérêt, en fait, c'est toute cette simplicité, qui crée cette atmosphère intimiste et qui prend aux tripes au fur et à mesure que le film avance. Quelques éclats, un retour à la vie normale, et c'est reparti encore et encore, de vraies montagnes russes. Au final, le jeu d'acteurs est juste, authentique, efficace. Le duo Mélanie Laurent et Laurent Lafitte fonctionne très bien et Wladimir Yordanoff parfait en père de famille ancienne génération. Un film qui ne devrait pas laisser beaucoup de gens insensibles.

Magnifique film français. Tout est joué avec justesse, de l'émotion au rire. Les acteurs sont mis en valeur par l'histoire et inversement les acteurs mettent en valeur cette histoire. Il suffit au spectateur se se laisser porter par l'histoire et les acteurs. À voir bien sûr ! 💕🎬

Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles. Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Audrey Dana et Wladimir Yordanoff sont convaincants. Le poids du secret, des non dits et le courage nécessaire pour affronter la vérité sont bien exposés. La contribution de la psychanalyse est également bien rendue. C'est l'un des possibles de l'analyse, que de participer au dévoilement de l'insu. Mais l'essentiel se tient cependant dans le pouvoir de mener vers le vivant et de quitter la dynamique de répétition mortifère.

Avec l'île de Noirmoutier et son passage du Gois en toile de fond, ce film nous propose une intrigue familiale dans laquelle un fils, psychologiquement fragile, va tenter de comprendre la mort de sa mère 30 ans plus tôt.
Emmenée par un Laurent Lafitte impeccable et une Mélanie Laurent excellente, l'histoire nous tient en haleine durant 101 minutes.
Le scénario est intelligent et ne dévoile les secrets de famille qu'au goutte à goutte pour un final terrible et émouvant.
Du très bon cinéma français, j'en redemande !