Avis sur Goshu le violoncelliste

Quelques années avant et loin du sombre et du tragique du "Tombeau des lucioles", le cofondateur de "Ghibli" Isao Takahata réalisait ce conte délicieux et ludique où images et musiques se marient avec bonheur.
Si on aime l'animation japonaise de la fin des années 70-années 80 qui compense hautement en charme ce qui lui manquait encore de perfection, si on aime les animaux qui parlent, si on aime les récits d'initiation avec gain de confiance en soi à la clé, si on aime Beethoven et sa "Symphonie pastorale" et même la musique classique en général, si on aime tout ça à la fois eh ben il n'y a aucune raison de ne pas aimer ce dessin animé qui se suit agréablement et sans la moindre parcelle d'ennui pendant la courte heure de sa durée.

Nul, nul, nul... personnages pas attachants, histoire répétitive et même la musique classique n'arrive pas à sauver ce manga du naufrage ! D'un ennui pur et dur...

Isao Takahata réalisateur du chef-doeuvre Le tombeau des lucioles, nous livre quelques années avant l'histoire de Goshu. Il souhaite pouvoir un jour égaler son modèle : Ludwig van Beethoven. Bon ce violoncelliste reste une oeuvre modeste dans la filmographie Takahata, cependant les dessins sont soignés, c'est sous un style très peinture de tableau. Goshu prend confiance de sa passion pour la musique grâce à des tas d'animaux qui feront un passage chez lui, comme un oiseau, une souris ou notamment un chat, et lui faire comprendre que la musique est une subtilité, que la musique peut également guérir. Il faut se rendre compte tout de même que ce qui est mise en avant est bien la musique, elle s'impose à chaque instant. A voir pour le plaisir des oreilles. Mention spécial pour entendre la musique de "La chasse au tigre du Bengale" qui est très agressive mais à la fois hypnotique.

D'abord conçu pour être une collaboration entre Isao Takahata et Hayao Miyazaki, Goshu le Violoncelliste ne verra que le premier cité s'occuper de la mise en scène, qui dura plus de cinq années.

Isao Takahata, dont c'est le troisième film, parvient à créer une douce, jolie et poétique fable, où l'art est omniprésent, que ce soit dans l'univers musical dépeint ou l'animation, avec de magnifiques tableaux en fond, mettant souvent en avant les campagnes japonaises de l'après-guerre. Il trouve la bonne alchimie entre l'arrière-plan, l'art, la musique et l'histoire, assez simple (l'entraînement d'un jeune violoncelliste pour un concert), mais dont il parvient à tirer toute la beauté, la poésie et quelques valeurs humaines, comme l'abnégation ou la patience.

La force de l'animé, c'est sa façon de mettre en avant la musique qui fait corps avec les images, comme en témoigne la remarquable séquence de l'orchestre jouant sur le dessin animé, à la fois drôle et magnifique. S'inspirant de la nouvelle Train de nuit dans la Voie lactée de Kenji Miyazawa, il sait aussi aller à l'essentiel, misant plutôt sur une jolie lenteur contemplative, et nous intéresse aux péripéties de ce jeune homme, ses entraînements, bouderies et énervements inutiles, sur fond d'une musique classique, là aussi remarquable, de Beethoven ou Schubert.

Comme souvent avec Isao Takahata et ses collaborateurs, le thème animalier mêlé au fantastique est présent, et apporte ici une touche créative et mignonne, à l'image de l'entraînement avec le coucou ou celui avec le raton. Si l'émotion n'est, finalement, pas forcément présente, ça n'enlève rien à la qualité de Goshu, ni ses aspects sensibles ou poétiques, ou même ce qu'il transmet, tant graphiquement que dans le destin du personnage, où le rêve est présent, important et toujours accessible.

Porté par une magnifique et épurée palette graphique, avec de remarquables tableaux en aquarelle, Goshu le Violoncelliste nous entraîne dans l'univers musical d'un jeune homme qui va tout faire pour être prêt à jouer pour un concert, et Isao Takahata parvient à toujours trouver la bonne alchimie entre tous les arts qu'il met en scène.

La puissance émotionnelle et la magie qui ressort de ce film d'Isao Takahata font passer à la trappe une animation aujourd'hui un peu vieillote et une histoire simple. Car oui, c'est simple, sobre mais tellement beau !!!!

Après Horus Prince du Soleil et Kié la petite peste, le réalisateur Isao Takahata a adapté par la suite la nouvelle "Gauche le violoncelliste", de Kenji Miyazawa qui narre comment un timide mais arrogant violoncelliste va apprendre à réparer ses erreurs au contact de différents animaux venus lui donner inconsciemment des conseils avisés. L'histoire de ce long-métrage datant tout de même de 1982 (et sorti en France presque vingt ans après) s'avère très sobre mais touchante, le metteur en scène japonais nous plongeant avec humour et délicatesse dans le monde de la musique, sincère et naturelle. Car il est principalement question de musique dans Goshu le violoncelliste, la moitié du long-métrage étant composée de passages classiques joués par notre héros, des passages tels que "La Pastorale" de Beethoven ou encore "La Vie Parisienne" de Jacques Offenbach agrémentés de passages originaux composés par Michio Mamiya. Le film, plutôt court, s'apparente plus à un moyen-métrage à peine rallongé qu'à un réel long-métrage, sa courte durée (1h) se suffisant à elle-même et reste parfaite pour suivre cette jolie histoire, sans surplus ni lenteurs. Nous découvrons donc avec humour et jovialité Goshu, violoncelliste réservé face à son professeur mais colérique face à des animaux qui n'arrive hélas pas à jouer correctement ses notes dû à sa personnalité fragile. Pourtant, nuit après nuit avant un grand concert, des animaux parlants aussi variés qu'attachants (soit un chat, un coucou ou encore un tanuki... enfin, un blaireau en VF) vont lui demander des conseils et lui réparer les lacunes dont il souffrait. Un conte court mais touchant à la réalisation sobre donc mais efficace. Pas le meilleur film de Takahata mais une belle production.

Goshu est un violoncelliste un peu gauche (comme son nom le laisse deviner) qui doit participer à un concert de musique classique. Heureusement, 4 animaux de la forêt vont venir l'aider à maitriser son art. Sur ce scénario simpliste, Isao Takahata construit une jolie fable sur l'harmonie avec la nature et le dépassement de soi. On regrettera simplement les graphismes un peu vieillots et la durée trop courte du film qui ne permet pas de développer suffisamment les personnages. Malgré ces défauts, Goshu Le Violoncelliste reste une belle expérience sensorielle et un excellent moyen d'initier les enfants à la musique.

Le film malgré les débuts des films d'animations japonais peine à me plaire. Ma critique tient compte du scénario, le personnage rencontre des animaux qui parlent mais voilà ce filon n'est pas du tout exploité. Disney en a toujours profité pour rendre les films merveilleux mais là on assiste belle et bien à une brève rencontre... C'est dommage !

Même si parfois les dessins sont un peu statiques et sans vie, cette oeuvre n'en reste pas moins tendre, drôle et très agréable à suivre. On se laisse facilement emporter par la douceur et la musique qui se dégagent de ce film. Une belle réussite!!

"Goshu, le Violoncelliste" ne restera pas dans les annales du film d'animation japonais, ni même parmi les meilleures productions d'Isao Takahata, mais il faut dire tout de même que ce petit film - parce que court - n'est pas dénué d'un certain charme. Tout d'abord, les coups de crayons et de pinceaux : ils sont un peu vieillots certes, mais ajoutent une certaine poésie à l'ensemble, grâce à de jolis décors notamment. La musique est bien sûr omniprésente, et la pastorale de Ludwig Van Beethoven un délice, même si certains passages sont un peu longs (je pense tout particulièrement à celui du coucou). La représentation finale sera quant à elle un grand moment du film. En fait, celui-ci commence plutôt bien, puis il s'essouffle à cause d'une certaine redondance, comme des éclats de rire perpétuels de Goshu qui finissent par taper sur les nerfs... Mais la révélation faite par les petites souris et le dénouement du film sont une réussite de poésie. Au final, ce presque-moyen-métrage est assez loin d'être une oeuvre maîtresse, mais il est un morceau d'animation qui a sa raison d'être, tel l'artiste retournant seul et heureux dans son humble demeure...

Goshu est un violoncelliste maladroit et timide qui souhaite égaler un jour son modèle : Ludwig van Beethoven. Souvent blâmé par le chef d'orchestre, il décide de s'entraîner sérieusement en vue d'un grand concert.
Mais en dépit de sa persévérance, il ne fait pas de progrès fulgurants. Heureusement, il va se faire aider par un groupe de petits animaux composé d'un chat, d'un coucou, d'un blaireau et d'une souris des champs. Ces derniers vont discrètement lui inculquer des vertus telles que la patience, la rigueur et l'envie de communiquer avec autrui. Je suis tombé dessus par hazard apres le magnifique tombeau des lucioles de Takahata. A voir

Le principal intérêt de ce Fantasia 1940 à la sauce japonaise est de redonner une nouvelle fois toute sa puissance à la Pastorale de Beethoven. J'ai trouvé l'animation vieillotte et le scénario un brin décousu. L'enchaînement des scènes animalières manquait de liant. Résultat, l'ensemble a perdu en efficacité et en beauté. C'est bien dommage car il y avait matière à signer un chef-d'oeuvre.

Avec des graphismes épurés assez proches d'une peinture, Isao Takahata réalise une oeuvre magnifique avec des personnages attachants et surtout une belle célébration de la musique classique. Les morceaux sont très bien choisis, certains scènes sont drôles, le rythme est très bien soutenu et le réalisateur a fait un très bon choix de résumer ce film en une heure, car le scénario reste plutôt simple mais assez beau car il nous rappelle que c'est très important de poursuivre ses rêves!

Tantôt drôle, tantôt émouvant, un film des studios Ghibli à la technique qui a pris un coup de vieux ( 32 ans quand même !) mais toujours aussi magique. Intéressante réflexion philosophique sur le travail de musicien. Rafraichissant et simple, un peu court peut-être...

Un véritable enchantement.Ce "petit" dessin animé est une merveille de finesse et de drolerie.