Ce n'est pas le meilleur Lelouch (rappelez-vous "Itinéraire d'un enfant gâté")...mais pas loin ! Il y a de très bonnes trouvailles dans le scénario, un casting de rêve (y compris certaines personnalités dans de toutes petites participations). Le scénario est parfois un peu compliqué, à tiroirs (du Lelouch quoi !) mais on ne s'ennuie jamais : un bon moment à passer.
J'ai envie de défendre ce film, non pas que ce soit ce que le réalisateur a fait de mieux, loin de là, mais d'une part j'en ai un peu marre du Lelouch-basching, pratiqué par des gens qui n'ont pas vu ses films, et d'autre part parce que l'oeuvre n'est pas exempte de qualité malgré son côté volontairement foutraque, On est dans le léger, dans la dérision et ça ne fonctionne pas si mal, Marielle est excellent et que dire de ces dames, toutes rayonnantes à l'exception peut-être de Marianne Denicourt que j'ai trouvé peu à l'aise… mais les autres Alessandra Martines, Olivia Bonamy et surtout Alice Evans….Quand même ! Certaines réflexions sont assez pertinentes sur le cinéma et sur la prostitution, comme lorsque ce producteur se faisant l'écho des idées reçues refuse que l'on puisse parler de prostitution sans souteneur. Ou encore cette citation de Guitry " Toutes les femmes sont comédiennes, à l'exception de quelques actrices". Finalement, on passe un bon moment, n'est-ce point là l'essentiel ?
Dieu, quelle soupe. Je ne sais pas trop ce qu'a voulu faire Lelouch avec ce film. Peut-être un L'aventure, c'est l'aventure au féminin...Pourtant, ça commençait bien avec une confession faite dans la bouche de Jean-Pierre Marielle et François Pierrot. Il sort de bides. Les gens n'adhèrent plus à ses films trop compliqués. Ce qu'ils veulent, ce sont des histoires simples. Une autocritique assez surprenante quand on connaît la supposée prétention de Lelouch. Dommage qu'il n'ait pas appliqué ce credo à Une pour toutes. Pourtant, il sait le faire comme dans Roman de Gare en 2007. Les cinq actrices sont jolies comme son ex-femme la danseuse Alessandra Martines...Mais leurs rôles (des comédiennes ratées qui se mettent à escroquer des hommes riches dans un avion) font qu'on a du mal à s'attacher à elles. Quant au duo Marielle/Naceri, il est plutôt pas mal malgré leurs différences mais là encore, j'ai du mal à voir ce qu'ils apportent au film...De toute façon, dans de récentes interviews, Lelouch, pas plus con qu'un autre, avait déclaré qu'il était passé à côté du film. Pareil pour And Now Ladies and Gentleman qu'il tournera juste après. Dialogues interminables et idiots, histoire sans queue ni tête, actrices antipathiques, critique lourde sur le financement du cinéma français, ce film n'est pas du tout une comédie comme l'indique l'affiche car à aucun moment il ne fait rire. Même involontairement. Une catastrophe.
Avec Bimboland, Claude Lechelou justifie, légitime la cabale lancée contre lui par les critiques et la presse... tant ce film ne présente absolument aucun intérêt.
Je n'aime pas trop l'histoire du film, mais je retiendrai surtout le bon déroulement du scénario de Lelouch qu'il faut bien comprendre, et tout ira bien.
Il y a du très bon chez Lelouch mais ici c est très mauvais. J ai eu l impression par moment qu il voulait faire un « l aventure c est l aventure » au féminin mais en se prenant systématiquement les pieds dans le tapis, naviguant à vu et accumulant les poncifs et les clichés grossiers. Dommage pour la bande d actrices qui se démènent dans un film sans saveur et sans esprit.
C’est du Claude Lelouch tout craché qui s’amuse à compliquer les histoires, parfois, elles sont lisibles, parfois un tantinet alambiquées. Mais Claude Lelouch célèbre la vie sous toutes ses formes. Et là il s’amuse avec la mise en abime. Toutes les actrices sont charmantes et peu importe la crédibilité de leur méfaits, Claude Lelouch s’en est souvent affranchie. Claude Lelouch est un raconteur d’histoires, parfois on aime, parfois on n’aime pas, parfois ça irrite. C’est ça, la vie. Des hauts et des bas comme la filmographie de Claude Lelouch mais on ne peut pas lui reprocher sa sincérité.
C'est Lelouch qui le dit: son nouveau film peut être considérer comme "L'aventure, c'est l'aventure" au féminin. De fait, le cinéaste imagine non pas plusieurs, comme jadis avec Ventura et consorts, mais une seule belle arnaque, orchestrée par un trio de comédiennes partageant la même galère professionnelle et surtout la même rancune à l'endroit des hommes. spoiler: Ou comment séduire, pour les délester, trois des hommes les plus riches du monde.
La marque de fabrique est reconnaissable entre toutes. Le récit est éclaté et la mise en scène pleine d'artifices. Pas au point de nous embrouiller cependant. La réalisation de Lelouch n'est pas un modèle d'effacement mais ce style ampoulé et manoeuvrier qui agace parfois est aussi une façon efficace de surprendre et de renforcer le caractère ludique du sujet. Aussi, si les grosses ficelles du récit ne nous échappent pas, si on y trouve certaines facilités, dont quelques unes peuvent confiner au grotesque, on suit sans ennui cette comédie de charme (Lelouch aime les actrices, avec ostentation) et de légèreté. Le scénario n'est pas forcément ingénieux ou crédible mais Lelouch sait s'y prendre pour le rendre imprévisible, pour y glisser quelques trouvailles narratives ou de candides numéros d'acteur(trice)s.
Courage fuyons ! Un nanar de 1ere, sans doute le pire Lelouch. Mal écrit, mal joué, sans rythme, souvent grotesque, esthétique télé, effets sur sur sur lignés, longuet. etc... Rien à sauver du naufrage. Quelques navets suivront... jusqu'à Roman de gare, où enfin Lelouch se décidera à revenir aux sources d'un cinéma de qualité.