Très bon film basé sur une histoire vraie , il allie émotions et paysages magnifiques. .. Ce n'est pas un film spectaculaires mais un film aux images envoûtantes et au suspens implacable. .. On ne voit pas le temps passer on vit leurs peurs, leurs espoirs. ..
Laissant la tension monter au fur et à mesure de l'avancée vers les sommets, cette catastrophe enneigée s'appuie sur les paysages sublimes de l'Himalaya ainsi qu'un travail immersif sur le son tout en obtenant notre empathie (quitte à exacerber les ficelles du pathos) pour ces amateurs ambitieux ou ces fragiles professionnels pourtant responsables par déni, faiblesse psychologique ou nonchalance de leur sort. En manifestant le douloureux trépas engendré par la perte d'oxygène ou le froid extrême, le film prône la primeur du collectif sur l'individu et rappelle l'imprévisibilité des phénomènes naturels en y ajoutant ironiquement l'image d'une nature majestueuse, accessible immédiatement, sans besoin de risquer son existence. Rendant hommage aux protagonistes de cette dramatique histoire vraie, l'intrigue évite l'éloge funèbre, peignant des hommes faillibles. Malgré une tendance à la mièvrerie, une adaptation habile et haletante. Edifiant.
L’histoire de ces équipes d’alpinistes voulant gravir des montagnes et ne revenant pas forcément indemnes est hautement cinématographique. Surtout lorsqu’en 1996, ce sont plusieurs alpinistes qui périrent lors de l’ascension du plus haut sommet du monde, l’Everest. Il est d’ailleurs étonnant que le septième art ne se soit pas emparé plus tôt du sujet, surtout que les techniques de l’époque l’auraient déjà permis et que la 3D n’apporte strictement rien au film. L’islandais exilé à Hollywood Baltasar Kormakur a réuni un casting de haut vol et de grands acteurs pour mettre en images cette incroyable épopée où l’homme doit faire face à la nature. Jason Clarke surtout, mais aussi Jake Gyllenhaal, Josh Brolin, Emily Watson… Tous donnent le meilleur d’eux-mêmes dans un récit balisé mais fluide. Les scènes d’exposition ne sont pas trop longues et donnent à voir de magnifiques paysages de montagne qui s’équilibrent bien avec l’ascension en elle-même et la partie où les problèmes commencent. Cependant, il y a pas mal de petits couacs empêchant d’adhérer totalement à ce récit des hommes contre la nature. Ils sont souvent narratifs, certains personnages étant abandonnés en route puis revenant vers la fin (Sam Worthington) quand d’autres ne sont là que pour faire pleurer dans les chaumières. C’est le cas des femmes par téléphone ; on connaissait déjà la Keira Knightley qui sait très bien pleurer mais on se demande ce que la grande Robin Wright (avec deux ou trois scènes tout au plus) est venu faire là. De la même manière, on a parfois du mal à comprendre l’aspect logistique de l’ascension, c’est quelque peu fouillis entre les différents camps on a du mal à se situer. Pas très clair, tout comme de reconnaître les acteurs derrière leurs manteaux et capuches. On a le droit à de beaux morceaux de bravoure sans pour autant être époustouflé par un en particulier, le film manquant un peu de grand spectacle. En revanche, l’aspect humain est là et on ressent totalement les difficultés de la survie en très haute altitude. C’est émouvant comme il faut mais « Everest » n’atteint pourtant pas les sommets attendus. Légère déception qui se laisse cependant regarder avec plaisir.
Everest est un bijou. Réaliste, décrivant avec précision les dangers de la montagne, il nous transporte au cœur d une aventure trépidante. Les alpinistes sont les explorateurs des temps modernes. Avec toutes les technologies actuelles, la nature reste encore la plus forte. Les acteurs campent magistralement leur rôle. L émotion est au rendez-vous. Un film qui fera date.
Après 127 heures, voici un nouveau film relatant une tentative d'exploit humain qui tourne au drame et qui remet profondément en question la vie de l'homme qui a la chance de s'en sortir vivant. Ce n'est pas que ce film soir un chef d'oeuvre. Bien que spectaculaire avec des images magnifiques, l'histoire n'est pas très originale et la première moitié du film est un peu ennuyeuse. Néanmoins, ce film relate des faits réels et il est particulièrement fidèle à la réalité des expéditions sur le toit du monde. Je ne connaissais pas le témoignage de Beck Weathers, membre de l'expédition qui a reconnu avoir été sauvé miraculeusement grâce a une force intérieure qui l'a poussé à renouer avec sa famille. Comme il l'a déclaré plus tard aux journalistes "j'ai cherché partout sur la planète ce qui pourrait me combler quand que je l'avais dans mon propre jardin" A la question posée: pourquoi accomplir une telle épreuve? Il me semble que la réponse "parce qu'il est là" est incomplète...N'aurions nous pas mieux à faire pour ce monde, pour ceux qui nous entourent, que de mettre sa vie en péril dans une telle épreuve? C'est peut être ce que murmurent à l'oreille ces centaines de cadavres congelés qui jalonnent le parcours final vers le sommet.
« Everest » est un film d'aventure passionnant qui sort nettement de l'ordinaire grâce à son réalisme hors du commun. En effet, le réalisateur Islandais Baltasar Kormakur restitue, avec talent, la terrible ascension de 1996 au cours de laquelle 8 alpinistes internationaux trouveront la mort. Dès le début, on comprend aisément qu'on n'assiste pas à l'habituel film catastrophe peuplé de scènes d'escalades spectaculaires mais improbables. Ici, l'accent est mis sur l'incroyable beauté de la montagne mais aussi sur son extrême rudesse. Les pauvres alpinistes, malgré leur grande expérience et leur irrépressible envie d'aller toujours plus loin, sont confrontés à la nature dans tout ce qu'elle a de plus dangereuse et d’inhospitalière. On « vit » douloureusement l'ascension et les catastrophes qui s'enchaînent impitoyablement pour mener l'expédition à sa perte. Le manque d'oxygène, le froid intense, la fatigue extrême et cette formidable tempête qui surgit et qui brise, sans aucune pitié, même les plus résistants sont d'une telle efficacité qu'on en a froid dans le dos (si je puis m'exprimer ainsi). Avis aux amateurs et grimpeurs en herbe, ce film m'a « fichu la trouille » ! moi je préfère rester confortablement installé dans mon canapé, c'est plus confortable et infiniment moins dangereux.
Le film de Baltasar Kormákur est une adaptation de l'ouvrage autobiographique "Tragédie à l'Everest" ("Into Thin Air: A Personal Account of the Mt. Everest Disaster") écrit par l'écrivain, journaliste et alpiniste Jon Krakauer en 1997. Le livre retrace le désastre de l'Everest de 1996 dans lequel huit alpinistes réputés ont péri dans une redoutable tempête. Le cadre est époustouflant, la performance grandiose ! L’ensemble des acteurs est impressionnant. Ils retranscrivent à la perfection l'effort, le dépassement de soi. Que d'écueils : les conditions météorologiques (que ce soit l'extrême froid, les chutes de neige, les tempêtes ; le temps tourne tellement vite en montagne..), le vide, le manque d'oxygène... La réalisation est top, d'un réalisme glaçant ! C'est immersif, touchant et désarmant. Concernant les points faibles à relever, il est vrai que l'avant-ascension est quelque peu longuette, redondante et manquant de rythme. De plus, on a parfois du mal à reconnaître les différents personnages, lors de l'ascension, derrière leurs manteaux et capuches. De la même manière, il est souvent difficile de savoir où les alpinistes se situent : c’est quelque peu fouillis entre les différents camps (camp de base, camp 1, camp 2...). Tout n'est pas très clair ! Je ne pensais pas qu'une ascension était si éprouvante et difficile à réaliser avant de voir ce métrage. Quel exploit que de gravir l'Everest, plus haut sommet au Monde ! Cela donne envie de gravir l'Everest, enfin, dans ses rêves...
Un style très (trop) narratif... L'ascension est longue, le montage un peu laborieux, lassant même et l'on attend longuement le retour vers le camp de base et le drame. Quand survient l'orage on se perd un peu dans le brouillard des personnages eux même en perdition dans la tempête, neige et glace... peu de surprises et peu d'émotion tant le film n'effleure que peu la dimension psychologique. Le dépassement physique est valorisé mais bon il ne m'a pas transporté aux sommets du plaisir. La 3D n'est pas idéale et n'apporte que peu faisant même parfois songer à de mauvais détourages dont sont les capables les apprentis graphistes... Un peu trop d'image floues lors de zoom, gros plans m'ont dérangé. Bonne promo TV et au sortir du grand rex un petit arrière gout de promesse pas tenue. Un moment de cinéma qui ne me laissera pas un grand souvenir
Bof bof, plus un documentaire qu'un film à grand spectacle, et vu que je m'attendais ( et souhaitais) d'avantage à cette deuxième option j'ai été déçu. Pas d'effet spectaculaire (pourtant en 3D) à se mettre dans la rétine. Ca reste sobre, réaliste , sans réelle surprise et surtout c'est bien davantage axé sur le drame humain (ça chiale un peu beaucoup) que sur l'aspect technique et performance. Même s'il fût éxagéré ,j'aurais surement préféré un big vertige à la manière d'un grand 8, c'est après tout du cinoche. Je le regrette un peu.