Avis : Everest - Page 8

Si l’on oublie les 30 ou 40 premières minutes, la suite est prenante. La dernière demi-heure est certainement la plus intéressante, la plus prenante et surtout la plus captivante. On se questionne, on se dit « c’est quand même adapté d’une histoire vraie… » et on est au final plutôt surpris de ce qui arrive. On est vraiment loin de la promesse de la bande-annonce et du gros film américain, je trouve que l’aspect le plus mis en avant est finalement le côté humain et réaliste de cette tragédie (car on ne va pas le cacher, ça en est une, évidemment…). Mais bon, il faut bien tenter de faire venir le spectateur vers vous.

le film n'atteint pas le relief de ses images.
Jeu plat presque ennuyeux...
Il reste captivant uniquement parce que l'on garde en tête qu'il s'agit d'un exploit sportif et humain réel

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. La production hollywoodienne s'est emparée du drame survenue en 1996 pour en faire un blockbuster à grandes images. Il y a 14 ans, une bande expérimentée d'alpinistes tente l'ascension de l'Everest. Mais entre les soucis d'égo, une météo capricieuse et une organisation désastreuse, ce qui devait arriver arriva.

Homme de scénarios jouant souvent contre la montre (Contrebande, Survivre), Baltasar Kormakur a fait le choix de scinder son film en deux. La première partie, d'une futilité sans pareille, a pour but d'introduire les enjeux de ce film catastrophe et présenter ses personnages. Ces derniers, dépourvus de profondeur, ne cessent de grimper pour se retrouver d'un point A à un point B. Si le manque d'oxygène peut se faire sentir du à l'altitude, le spectateur lui, sera clairement en manque de patience. Malgré cette élévation toujours grandissante, Everest s'avère être terriblement plat.

La seconde partie s'arrête sur ce fameux vendredi 10 mai 1996, le jour où tout a basculé. À l'inverse de ces protagonistes téméraires bravant le froid, la mise en scène de l'islandais est timorée et manque de prise de risque. Tous les plans se suivent et se ressemblent, sans réellement se soucier du décor monstrueusement impressionnant qui se trouve autour d'eux. On sait tous que ce périple va mal finir et, sans aucune surprise, le réalisateur déroule son intrigue en s'arrêtant sur les poncifs bien connus du genre : solidarité, dernier coup de fil à sa bien-aimée, retour dans son doux foyer...

Alors qu'Everest aurait pu aller bien plus loin dans sa réflexion sur l'homme et sa volonté d'aller toujours plus loin, ce long-métrage est un divertissement qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, en se faisant emporter par une avalanche de clichés. Et tandis que le point clé (concurrence entre les organisateurs d'ascensions) est à peine abordé, le montage alterné ne paraît pas opérant et ne permet pas toujours de reconnaître quels héros sont filmés. Le comble : filmer le final de l'escalade comme si de rien n'était. Sans spectacle, sans âme, sans relief.

Inspiré d'une histoire vraie, "Everest" est une oeuvre à regarder sur grand écran, et de préférence en 3D. Certaines séquences du film délivrent un spectacle de toute beauté, avec des décors à couper le souffle. D'autre part, le travail sur les couleurs participe à cette beauté globale, qui apporte un charme indéniable au lieu en question. Du point de vue du cadre donc, le réalisateur (Kormàkur) nous livre un travail sublime, incroyablement dépaysant. Dans la forme, le pari est réussi, d'autant plus que le son remplit un travail de grande facture, dans les scènes d'avalanche notamment. Pour ce qui est du fond, le rendu global s'avère un poil plus discutable. Il est d'abord nécessaire de diviser "Everest" en deux parties bien distinctes, qui pourraient très bien constituer deux films séparés : l'ascension, puis la descente de l'Everest. La première partie est cohérente et met en place l'intrigue et le problème principal : gravir le mont Everest et s'en sortir sain et sauf ; pour ce qui est de la suite, le spectateur a tendance à s'y perdre un peu : on se demande où est passé tel personnage, si tel autre a survécu, et les différentes bourrasques de neige empêchent parfois de discerner le creux de l'action. Kormàkur pêche parfois à proposer une trame fluide et cohérente, la faute à une action omniprésente. Quand on conjugue les différents lieux de l'action aux déboires des personnages, confrontés à leurs propres limites, on arrive à un ensemble décousu. Cela ne supprime en rien le mérite du réalisateur, dont le film témoigne d'une volonté de réalisme saisissante. Il faut avouer qu'il est aidé par un casting de qualité : Jason Clarke joue avec justesse un homme en proie à l'épreuve physique la plus difficile de sa vie, bien épaulé par Jake Gyllenhaal (Scott Fischer). Certains visages connus viennent s'ajouter à l'intrigue, à l'instar de Keira Knightley et Robin Wright (House of Cards). On passe un bon moment devant "Everest", l'essentiel y est. Une réflexion sous-jacente sur l'homme et ses limites est bien présente, et témoigne de la folie que représente l'ascension d'une telle montagne, avec une zone qui porte bien son nom : "la zone de la mort". Ce long- métrage nous fait part sans aucun artifice d'un danger omniprésent, entre des échelles qui menacent de s'effondrer au-dessus des crevasses et un manque d'oxygène fatal. Tout cela témoigne du travail nécessaire en amont avant l'entreprise d'une telle expédition. Au-delà de son caractère divertissant, "Everest" revêt une dimension documentaire, car très attaché à la réalité. Le travail final est surprenant et se détache des dernières productions hollywoodiennes, sans faire pâle figure. Kormàkur ne nous propose pas le film de l'année ( difficile toutefois en cette année 2015 ! ), mais rassure en nous prouvant que les scénarios originaux ont encore de beaux jours devant eux.

De très belles images de hautes montagnes.
Mais ayant lu le livre de John Krakauer, je ne retrouve pas l'esprit très critique du journaliste américain vis à vis des expéditions dites commerciales sur l'Everest.
On ne va pas gravir l'Everest, même si on a payé 20 000 € à un organisme, comme on va visiter un musée.
Le film montre bien les dangers liés au manque d'oxygène en très haute altitude, mais ne montre pas assez les risques, voire les fautes, que font courir à eux-mêmes et aux autres, les consommateurs qui pensent qu'ils ont droit à l'ascension sous prétexte qu'ils ont payé.
De même, on ne voit pas assez clairement, le fait que les guides, professionnels de la montagne, continuent au péril de leur vie et de la vie de leurs clients, sous la pression de l'argent, même si certaines scènes montrent que, ce qui importe à l'agence organisatrice de l'expédition, c'est qu'il y ait au moins un client au sommet, pour la réputation de l'agence.
Sinon, les images sont superbes.

passionné de rando et de glacier j’ai trouver ce film réaliste un super film que ,je pense par rapport a d autre critique c est que j ai aimé ce film car je n ai pas aimé vertical limit ou clifanguer , donc sa doit vraiment être chacun ces gout....

Le film s'annonçait bon avec ce casting terrible mais je n'ai jamais atteint l'Everest malheureusement ... Il faut prendre conscience que c'est relaté d'une histoire vrai et donc ne pas s'attendre au film catastrophe que la BA laisse entendre . Mais point positif comme dit le jeu d'acteur ainsi que les paysages magnifiques du Népal .

Préférant largement les plages ensoleillées aux sommets enneigés (sauf ceux équipés de télé sièges...) je ne me sentais pas particulièrement attirés par Everest. En plus en 3D dont je ne suis absolument pas un fan. Et bien, quel erreur cela aurait été de ne pas gravir les marches de mon cinéma préféré et de rater ce film... génial. Les acteurs sont tous parfaits, le sentiment est là et on souffre (oh combien...) avec eux. Les prises de vue sont magnifiques. L'histoire, et donc le scénario, tiré d'un fait réel et d'un réalisme qui fait frémir. Ils sont parti pour se faire plaisir, réaliser un rêve, se confronter à eux mêmes et ils vont vivre un drame et la détresse la plus intense. On vit tellement tous cela par image interposées qu'en ce qui me concerne, j'ai quasiment "fait" l'Everest à leurs cotés. Au fait quelqu'un sait-il ou j'ai rangé ma serviette et mon maillot?

Tres touchant et realiste, le film nous embarque au nepal pour une ascention incroyable.
Les personnages pourtant campé par un casting 5 etoiles restent trop peu explorés.
Un film qui reste néanmoins tres beau .

c'est sans trop d'attente que je suis allez voir ce film,et j'ai été déçu. Le scénario presque inexistant aurait pu être un peu plus travailler...Certes les images sont assez belle pour sauver le film

Je suis restée sans voix devant #Everest. Ce film est fantastique, un pur chef d'oeuvre! Une incroyable aventure humaine!!!! Les acteurs (Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin, Michael Kelly, Emily Watson, Keira Knightley... Pour ne citer qu'eux) sont surprenant. Le réalisateur Balthasar Kormákur a fait un travail de malade pour un résultat stupéfiant! Et en 3D, la montagne est encore plus magistrale!!!! Allez le voir!!!

J'ai adoré ce film, surtout pour son ambiance montagne parfaitement restituée et réaliste (à quelques détails près), tant au plan du danger et des difficultés de la montagne qu'au plan humain, même si certains points auraient mérité d'être approfondis et développés. Les panoramas sont superbes en 3D.

dommage il manque les étoiles de la seul nuit étoilé a 0H30 au camps3, le lendemain de la tempête juste avant le grand départ pour l'ascension final . dommage que le réalisateur pourtant très soucieux des détailles allant même jusqu'à tournée les scènes avec c'est acteur en décor naturelle, dommage qu'il n'est pas pensé a arranger cette superbe scène de nuit.

Film très impressionnant et émouvant, scènes rares au cinéma. On est totalement immergé dans l'environnement.. Le tournage devait être incroyable.. Bravo !!

Pas mal anxiogène les émotions sont fortes. Pas le film de l annee mais pas mal. La 3D est inutile