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    L'Enquête
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Enquête" et de son tournage !

    En ouverture

    L'Enquête a été présenté au début du mois de novembre 2014 au Festival du film de Sarlat.

    Un long tournage

    Le tournage de L'Enquête a duré 9 mois et s'est déroulé entre Paris, la Belgique, le Luxembourg et Taïwan. De plus, l'équipe a pu profiter d'un budget conséquent de 7.9 millions d'euros.

    Un titre pour un autre

    Au départ, le film L'Enquête devait porter le titre La Justice ou le Chaos.

    L'Affaire Clearstream

    L'Enquête est inspiré d'une histoire vraie, celle de l'Affaire Clearstream, qui de 2001 à 2003 fit du bruit dans les médias. Gilles Lellouche y incarne Denis Robert, un journaliste qui a cherché à dévoiler l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent de la société Clearstream (une société de compensation internationale spécialisée dans l'échange de titres). Suite à ses découvertes, Denis Robert publia un ouvrage intitulé Révélation$. Le film s'est inspiré de ce livre, mais aussi d'un autre du même auteur, La Boîte NoireVincent Garenq ajoute à propos de Denis Robert : "Son enquête sur Clearstream est le prolongement logique de ce qu’il dénonçait en France, puisque l’argent de la corruption transite par les paradis fiscaux. En tombant sur une institution financière luxembourgeoise qui assure les échanges entre toutes les banques, Denis touche au point névralgique de ce qu’il dénonce à un niveau mondial. Du coup, forcément, cela fait une histoire, qui a du sens."

    Passionné d'affaires judiciaires

    Vincent Garenq n'en est pas à son coup d'essai avec les films inspirés d'affaires judiciaires, puisqu'en 2011, il réalisa Présumé Coupable dont le personnage principal Alain Marécaux, interprété par Philippe Torreton, était présumé pédophile dans l'affaire d'Outreau. Son prochain film, Kalinka, raconte la façon dont un père apprend la mort de sa fille de 14 ans. L'enquête laisse des questions sans réponse et commence à intriguer puis à obséder André Bamberski (Daniel Auteuil). Cette tragédie va l'accompagner pendant 27 ans, temps qu'il mettra à obtenir justice. Le réalisateur ajoute : "Quand on s’inspire du réel, on se met à l’abri des clichés et l’on peut construire des intrigues qui ont une véritable originalité."

    Un habitué des tribunaux

    Deuxième enquête pour Gilles Lellouche qui vient d'incarner un parrain marseillais dans La French aux côtés de Jean Dujardin. Mais cette fois dans L'Enquête, il est du côté des justiciers, en interprétant un journaliste qui tente de démêler le vrai du faux.

    Scène ajoutée au montage

    La toute première scène du film évoquant l'arrestation de Denis Robert, ne devait pas faire partie du montage final. Au fil des réécritures du scénario cette séquence avait disparu, mais Vincent Garenq a décidé de la réintégrer au moment d'effectuer le montage de son film.

    Changement de cap

    Avant d'en arriver au scénario final, Vincent Garenq souhaitait tout d'abord centrer son film sur le personnage de Denis Robert en évitant d'évoquer les autres protagonistes du récit. Après une première version, les producteurs ont été très réticents car l'histoire était beaucoup trop complexe pour être comprise d'un large public. C'est pourquoi le réalisateur a finalement décidé d'intégrer les autres personnages qui sont intervenus dans l'affaire Clearstream, notamment le juge Van Ruymbeke interprété par Charles Berling.

    Rencontre

    Vincent Garenq a rencontré la famille de Denis Robert afin de comprendre la personne qu'il est dans sa vie familiale. Cependant, le réalisateur précise qu'il a pris certaines libertés à propos de l'aspect personnel de la vie du journaliste, tout en s'inspirant de la réalité.

    Une image naturelle

    Alors que le réalisateur de L'Enquête venait de sortir du tournage de Présumé Coupable filmé à la manière d'un documentaire, il souhaitait cette fois revenir avec des images plus romanesques, un style plus fictionnel. De plus, Vincent Garenq voulait éviter de rendre l'image trop lisse, c'est pourquoi avec son directeur de la photographie Renaud Chassaing, il décida de filmer en caméra à l'épaule, en s'inspirant du cinéma américain des années 70.

    Pour un effet vintage

    Pour éviter une image trop parfaite, Vincent Garenq et Renaud Chassaing (directeur de la photographie) ont décidé d'utiliser des caméras moins perfectionnées, afin de se rapprocher du grain du 35 mm.

    Tout ou rien

    Pour son précédent film Présumé CoupableVincent Garenq avait préféré éviter toute musique. Cette fois pour L'Enquête, le cinéaste a fait appel à un compositeur, car il s'est aperçu que pour faire ressentir une émotion plus forte aux spectateurs et le faire rentrer dans l'univers de son film, il était nécessaire d'y ajouter de la musique. C'est pourquoi, il se rapprocha d'Erwann Kermorvant (36 Quai des Orfèvres, la série Braquo et Les Lyonnais entre autres).

    Le montage, une réécriture du film

    Au moment de réaliser L'EnquêteVincent Garenq ne voulait pas s'occuper du montage de son film, mais il a finalement pris goût à l'exercice. Il ajoute : "Cela a été très dur, fastidieux, mais j’y ai pris un immense plaisir et, pour la première fois, j’ai un sentiment d’aboutissement, d’avoir eu le temps de digérer chaque mètre de « pellicule », d’avoir tout essayé, mûri."

    Un sujet délicat

    Vincent Garenq a été étonné de recevoir une aide financière de la part du Luxembourg pour le montage de son film, car la société Clearstream se situant sur le territoire luxembourgeois, il était délicat après une telle affaire de faire appel à eux, surtout suite aux réactions plutôt vives provenant des banques, lorsqu'elles ont appris qu'un film sur ce sujet allait être tourné.

    Des bâtons dans les roues

    Alors que le Luxembourg a aidé financièrement le montage de L'Enquête, du côté de la France cela s'est avéré plus complexe. En effet, Vincent Garenq a dû faire face à plusieurs refus, notamment en ce qui concerne le dossier des frégates de Taïwan dont le réalisateur n'a pas pu se procurer le dossier alors qu'il s'agissait d'une histoire ancienne. De plus, les magistrats ont refusé que le cinéaste pose ses caméras au Palais de justice de Paris, c'est pourquoi les scènes de procès ont été tournées en Belgique.

    L'arroseur arrosé

    Vincent Garenq et son équipe ont rencontré le juge Van Ruymbeke (interprété par Charles Berling) pour les besoins du film. Celui-ci a été jugé lors de l'affaire Clearstream, alors qu'il était lui-même juge. Il ajoute : "Finalement, c’est une expérience extrêmement intéressante pour un juge que d’être jugé". Depuis cette affaire, l'homme a pris du recul et n'a pas manifesté de mécontentement à propos du film qui relate uniquement les faits.

    Le destin les a réunis

    Pour prendre contact avec Denis Robert, le metteur en scène Vincent Garenq lui a tout simplement envoyé un mail, auquel le journaliste n'a pas répondu car il ne l'avait pas lu. C'est seulement 6 mois plus tard, qu'il retomba sur ce message. Suite à cela, les deux hommes se sont retrouvés pour passer une journée entière ensemble afin d'évoquer cette affaire qui remua la vie du journaliste. Après le visionnage de Présumé Coupable (précédent film du cinéaste) Denis Robert accepta l'offre d'adaptation de son histoire.

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