Avis : Gunman - Page 8

Film d'action moyen mais divertissant avec un scénario très peu crédible et surtout des enchaînements de scènes hasardeux qui nuisent au rythme et à la cohérence. Javier Bardem joue un personnage vraiment caricatural et Sean Penn la joue un peu trop chevalier solitaire froid et méthodiquesi sans compter les incohérences de son parcours. Le fond de l'intrigue elle même est alambiquée et la fin un peu bâclée. Un divertissement proche de la série B mais correct sans plus si on n'est pas trop difficile.

Critique de "Gunman".
J'étais très emballé à l'idée de voir le nouveau film avec Sean Penn. Mais je suis très vite descendu de mon nuage. Avec un contexte politique artificiel, ce thriller d'abord efficace se vautre finalement dans le symbolisme inutile et le prévisible. Scénario déjà vu mille fois. Un film rempli de clichés. Le scénario est juste un prétexte pour la spirale de violence. Tout cela manque de profondeur. Scènes d'action inutiles par moment, scénario d'une grande pauvreté et des acteurs qui surjouent. Sean Penn n'est pas convaincant un seul instant. En fait Gunman c'est Taken mais en moins moins bien.
2,5/5

Pierre Morel, qui n’a rien à voir avec l’illustre François Morel, réalisateur de Banlieue 13 et Taken, revient pour son quatrième film Gunman. Ce thriller, sauvé de la noyade par un Sean Penn qui exécute le minimum syndical ne vaut guère que pour son message dénonçant le néocolonialisme des grandes multinationale de l’énergie.

Durant la guerre civile en République Démocratique du Congo, James Terrier (Sean Penn que l’on a vu dans La vie rêvée de Walter Mitty), sous couvert de protéger des associations humanitaires pour le compte de Blackwater, société de mercenaires, exécute des contrats de tueurs à gage pour une multinationale. Après avoir assassiné le ministre des mines du gouvernement régulier, il doit quitter l’Afrique. Huit ans plus tard, alors que rongé de remord, il revient pour faire réellement de l’humanitaire, on tente de l’assassiner. Il doit alors reprendre les vieilles habitudes pour comprendre pourquoi il est pourchassé.

Comme ses prédécesseur, Gunman n’est pas exempt de défauts. Le moindre n’est pas d’avoir un casting sous-exploité. Sean Penn, acteur incroyable, à la filmographie à la foi engagée et engageante, a révélé l’étendu de son talent en interprétant des rôles très divers. C’est néanmoins dans le drame qu’il prend toute sa profondeur. Dans le film de Morel, il n’est qu’un homme d’action de plus, interchangeable. Gunman souffre de cette habitude scénaristique qui consiste à mettre en avant les problèmes de conscience d’un homme autrefois sans vergogne pour le relancer dans ces activités ,tentant de donner une fausse impression de profondeur, éclipsant par la-même l’idée en relançant le film dans l’action testostéronée de base. Ainsi, le scénario de Gunman est sur ce point identique à celui de Taken. S’il ce fait attendre un peu, nous avons même droit au traditionnel enlèvement. Autant dire que l’on ait surpris à aucun moment. Malgré tout, Gunman a l’intelligence de substituer à la simple intrigue de vengeance, un sous-texte politique. Adapté du roman La position du tireur couché de Jean-Patrick Manchette, déjà adapté en 1982 par Robin Davis, le scénariste Pete Travis a adapté le contexte pour le faire coller à notre époque.

C’est une bonne idée de parler de la République Démocratique du Congo, théâtre d’une longue guerre civile peu médiatisée. Dans les années 2000, une situation de constante instabilité et d’affrontements a perduré entre les forces gouvernementales et les rebelles pendant que les grandes entreprises occidentales s’occupaient de piller les ressources importantes du pays, notamment diamants, le cuivre, le zinc, et le coltan. C’est, disons-le, pour un film d’action banal et peu enthousiasmant, le petit plus qui le sort du lot. Pas étonnant que Sean Penn, connu pour ses engagements progressistes et pour choisir ses films consciencieusement est accepter de tourner malgré les faiblesses de l’histoire. La terrible vérité qui apparaît dans Gunman est que nombre de gouvernements occidentaux entretiennent une instabilité pour que les grandes entreprises nationales puissent continué à piller en toute impunité les richesses inestimables de pays en voie de développement qui aurait tout intérêt à nationaliser les ressources. Certaine n’hésite pas à engager des sociétés dites de sécurité qui ne sont en faite rien d’autre que des milices paramilitaires. Au Nigéria, par exemple, onzième pays producteur de pétrole, premier d’Afrique, les milices armées par les occidentaux tuent en impunité les opposants à leur main-mise sur les oléoducs.

Souffrant d’un vrai manque d’originalité, recyclant les éternels clichés du genre, Gunman est largement dispensable et apparaîtra presque comme une anomalie dans les filmographies de Javier Bardem, peu inspiré, à l’image du film, et de Sean Penn. Toutefois, on lui reconnaître l’avantage d’amorcer un début de questionnement chez le spectateur à propos du bien-fondé de ces guerres civiles incompréhensibles et de l’appui souvent désarmant, de la France notamment à des dictateurs ou à des milices sanglantes selon le sens du vent et la disposition géographique des ressources à exploiter.

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Un film sympas avec un scénario plutôt sympa aussi. mais dont un acteur principal plus à l'ouest du film... plutôt petit vieux titubant que ronin

Des places gratuites sur ma carte de fidélité cinéma alors je me décide à aller voir ce que l'on appelle un blockbusters, histoire de changer des films français que j'adore mais dont je venais d'en voir plusieurs à la suite qui n’étaient pas excellents ! Un bon film Américain, d'action, ne pouvait que me changer les idées. C'est un bon divertissement mais au delà de ça, ce n'est vraiment pas un film pour lequel j'aurai payé une place pour aller le voir ! Bon ben c'est de l'action, des coups de poings, des tirs dans tous les sens, un héros qui arrive TOUJOURS à se relever, mais tout cela manque de saveur. Même si on ne s'ennuie pas vraiment, on regarde mais on ne vit rien d'exceptionnel ! Pas d'émotions, pas de rire, pas de larmes, pas même de peur ! On regarde un film d'actions avec un Sean Penn en forme et en muscles qui peut se prendre des coups hallucinants sans jamais tomber, qui peut se prendre des rafales de tirs sans que jamais qu’une seule balle ne l'atteigne, bref, un film de mâles qui jouent à la guéguerre sans intérêt! Toutefois, Jasmine Trinca que j'avais découverte dans les films "Miele" et dans "Une autre vie", joue toujours aussi bien et reste convaincante dans son rôle. Au delà de ça, bon ben je savais à quoi m'attendre et c'est sans surprise que je sors de cette projection qui me confirme que ce cinéma là n'est pas celui que j'aime !

Un film décevant quoique relativement divertissant. Sean Penn fait le boulot mais le scénario ne lui permet pas de développer un jeu très fin.
Une critique plus détaillée et d'autres sur

Cela a le goût, la couleur, l’allure d’un « Taken » - cela en a même le réalisateur - ou d’un « Jason Bourne » mais cela n’en a pas la qualité. Un peu trop de violence gratuite pour moi et un scénario très simpliste.
Par contre, certaines scènes sont efficaces et le casting est sympa et j’ai découvert l’actrice italienne Jasmine Trinca qui m’a donné envie de découvrir ses précédents films.

Franchement je l'ai trouvé sympa (moins que taken, c'est le même réalisateur). Les scènes d'action sont époustouflantes je trouve et le casting est vraiment bon... Y'a de belles têtes dans le film en plus de Sean Penn.. Par contre il faut le dire, l'histoire est assez cucu... Il connait quelque chose de top secret et tous veulent le tuer... Le film est bien rythmée et ne nous perd pas malgré l'histoire de base assez facile. Bref, un très bon film d'action pour ne pas se prendre la tête... Mais pas le plus grand film de l'histoire.

Sean Penn est la figure imposante du dernier Morel. Sans tirer à tous les coins de rue, l'action dans les mains du réalisateur prend une tout autre allure. On n'est pas agrippé à son fauteuil mais pourtant, dans une intrigue peut divertissante, on est interpellé par le style et le charme du casting.

Film d'action sur un fond humanitaire;une ambiance bien dosée malgré un final assez prévisible,sinon Sean Penn est très bon dans son rôle
On ressent par moment une touche de taken

Divertissement pas trop mal fait, avec un bon casting et un convaincant Sean Penn; on passe un agréable moment avec le cerveau débranché. Les acteurs sont bons, les décors et scènes d'actions aussi; il ne faut par contre rien demander de plus à ce film de Pierre Morel qui ne fera pas date ! Un film du dimanche soir qui ne vaut vraiment pas la peine d'aller au cinéma...

Le réalisateur de "Taken" nous avait habitués à des scripts plus simples ! Là, on met facile une demi-heure avant de comprendre véritablement ce qu'il se passe ! Après, le rythme s'installe et l'histoire devient plus linéaire. L'entreprise reste honnête, mais ce n'est pas incroyable non plus car de bons moments (cf. les scènes dans les arènes) mais aussi d'autres moins bons sont juxtaposées. Quant à idris elba, il fait juste de la figuration, un peu décevant !

Classique. Rythmé mais tellement prévisible ...des personnages caricaturaux. Une étoile pour la belle actrice italienne. A éviter.

un bon film, à regarder sans se prendre la tête. l'action est là, un bon Sean Penn et un bon casting voilà

C'est vrai que je n'avais jamais vu Sean Penn donner de sa personne dans ce genre de film.Il s'en tire très bien et emprunte même le répertoire de Jason Bourne.... Les dessous de grosses companies et les magouilles politiques passent au second plan et on se recentre sur l'action, crédible ou pas , peu importe... spoiler: La fin est convenue , happy end trop happy ?