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donniedarko1
11 abonnés
168 critiques
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5,0
Publiée le 4 avril 2014
Merveilleux film, surprenant, empruntant divers registres dans une ambiance hypnotique on frôle le polar parfois, le roman chevaleresque à la fin, mais aussi le drame social. Bravo a la réalisation. Happant.
Mal joué. Pas crédible du tout (la scène de la "fête" notamment...). Des longueurs inutiles. Bref un mélange raté. Pourtant les ingrédients étaient luxueux (histoire entre un mec homo et un prostitué est-européen).
Un film radieux ! En trois parties : le gang, l'histoire d'amour, comment sauver Marek... Une mise en scène exigeante, parfois belle, parfois dure... des comédiens magnifiques et puissants... Un moment rare, une perle cinématographique. On en tombe amoureux ! A ne par rater !!!!
Il y a cette réalisation distante, neutre et propre qui contraste avec le feu, le brasier qui rugit au coeur du film, de cette tension et de ces sentiments effrayants et accaparants qui unissent les hommes. Solitude, rapports de domination, filiation, immigration et cette peur anxiogène qui nous traverse tout le film et dans lesquels les personnages se retrouvent coincés, muets, effarés.
Du cinéma qui vit, qui déborde de vitalité, tout en silences.
"Eastern Boys" est une expérience cinématographique intense, radicale, dérangeante et au final géniale. Il y a bien entendu cette scène de cambriolage magistrale, terriblement flippante, et qui rappelle des sensations enfouies depuis le "Funny Games" de Michael Haneke. Mais les qualités du film ne se limitent pas à cette seule séquence : on pourrait mentionner la mise en scène ou la grande richesse du scénario et des personnages. Mais surtout il ne faudrait pas oublier les magnifiques performances des acteurs, celle très inquiétante de Danil Vorobyev en tête.
Un film attachant qui mélange élégamment les genres, du drame social et psychologique au thriller. Une mise en scène fluide et quelques séquences remarquables (notamment la longue et belle scène d'ouverture), une interprétation juste , voire même impressionnante pour le jeune acteur incarnant le "boss", on peut trouver la fin un peu trop facile mais elle a le mérite d'être chaleureuse, à l'image du film finalement.
Film tres dûr pour moi , Je n'ai pas ressenti l'histoire d'amour , mais l'étouffant , le glauque et l'extrême réalisme m 'ont scotché sur le siège . Film très social donc , humain , mais très réussi .
Fascinant ! Dès la longue première scène, on plonge dans le monde sombre d'Eastern Boys. Les chassés-croisés et courses poursuites au sein de la gare du Nord se prolongent ensuite dans un appartement de banlieue nous faisant voir de plus près ces étranges figures d'Europe de l'Est dont on ne saisit pas bien les motivations. La relation entre les deux personnages principaux se construit petit à petit et passe par des phases pour le moins variées... La mise en scène est superbe. Les comédiens ont tout le mystère et la réserve nécessaires pour jouer cette histoire. L'usage de la musique est subtil. Un grand film par moments. Seules les deux dernières séquences perdent un peu en mystère pour virer à davantage de romanesque. Mais bon, on pardonne.
Certes un bon film, qui démarre fort avec la scène à la gare du Nord, mais qui devient difficile à suivre lors de la scène de la fête dans l'appartement ( on ne peut croire à l'attitude du personnage), malgré cela on s'attache aux personnages en suivant l'évolution de leur sentiment et le film devient captivant lorsque l'intrigue tourne au thriller.
Magnifique ! On s'attend à un film de drague un peu sordide et excitant. On a un film bouleversant sur la tolérance, la compassion et l'amour. Les interprètes sont d'une justesse remarquable. Le comédien qui interprète le "boss" est fascinant.
Eastern boys c’est d’abord 2 portraits ; celui d’un homme homosexuel et célibataire et l’autre d’un immigré prêt à vendre son corps. La réalisation de Robin Campillo est assez particulière puisque l’histoire se décompose en fait en 4 chapitres avec parfois quelques longueurs (plus particulièrement dans la 2nde partie). Ce qui permet toutefois au film de rester prenant, c’est son trio d’acteurs Olivier Rabourdin / Kirill Emelyanov / Danil Vorobyev (aux faux airs de Nicolas Duvauchelle) avec une interprétation sans fautes. Un cinéma au rythme lent qui risque d’en décrocher beaucoup mais qui constitue une excellente découverte.
Voici un film surprenant et original. Qui vous met en tension de la première à la dernière image. Plusieurs thèmes traités. Le principal est le rapport de forces. Dans le couple, dans la société, entre humains. La solitude aussi. Son prix, son poids. Ou encore à l'inverse comment s'arracher à une bande qui vous étouffe et vous encercle. Ceux qui aiment les sujets ambitieux et complexes prendront le chemin de cet ovni..
Des garçons draguent des hommes à la Gare de l’est et s’infiltrent ensuite chez eux pour les voler. Daniel se laisse prendre au piège par Marek. Mais ce qui ne devait être au départ qu’une relation de voleur à victime tourne en relation amoureuse entre deux hommes que pourtant tout oppose. Auteur du singulier « Les revenants » (2003), Robin Campillo revient avec un film tout aussi curieux et captivant. Un film sinueux et étrange, un huis-clos étouffant avec un final aussi haletant que terrifiant. Une belle surprise et un film qui marque l’esprit.