Avis : Philomena - Page 3

Les comédiens sont biens , le scenario pas mal , l'histoire tiree d'un fait reel interressante mais malgres tout cela , l'on n'arrive pas a rester passionne durant le film , peut etre a cause d'un rythme un peu lent.

C'est beau, c'est très cruel, c'est plein d'émotion. Judi Dench est une grande actrice. Le contraste des personnages met du piment à cette histoire vraie et oh combien cruelle. Kleenex necessaire.

Stephen Frears et Steve Coogan ont réussi leur pari d'intégrer à un drame poignant une belle dose d'humour et ce mélange des genres est vraiment le point fort du film. Au détour d'une scène grave, on se surprend à rire ou sourire aux répliques piquantes de l'attachante Philomena interprétée par une Judi Dench sans faille. Malheureusement, le scénario reste tout de même très linéaire et bien que l'histoire en elle-même soit touchante et l'enjeux fort, le film semble manquer d'une vraie dimension dramatique, on ne se sent jamais vraiment pris émotionnellement par cette quête au sort tragique mais aussi prévisible. En résumé on ne peut pas dire que ce film soit mauvais mais il souffre d'un certain classicisme forcément dommageable. A noter l'omniprésence de product placements assez grossiers.

Malheureusement, j'ai trouvé que Philomena relevait plus du téléfilm anglais que d'un grand film de Stephen Frears. Là, le réalisateur anglais - dont je suis pas un grand fan mais qui a déjà fait bien mieux ! - se contente de tout miser sur son actrice principale, Judi Dench (qui est bien mais encore une fois que j'ai vu mieux) et sur la force de son sujet.
Après il se contente de mettre sa caméra, sans vraiment réfléchir où la mettre et quoi faire avec. Et malheureusement cela se sent. Il y a déjà un côté poussiéreux (et il y a également un côté poussif) dans son film. C'est très stage et très policé, ça manque vraiment de cinéma. Le film n'est pas mauvais mais c'est quand même un petit film, je pense que si ça avait été exactement le même film mais sans Freras et sans Dench sur l'affiche, il serait passé beaucoup plus inaperçu.

Pour quelqu’un qui apprécie peu le cinéma d’art et d’essai ou pour quelqu’un qui connait bien Stephen Frears c’est une déception. On était en droit de s’attendre à de grands moments comme il y en a dans tous ses films et particulièrement dans ‘’ Madame Anderson présente’’. A la place, on suit un beau scénario intelligent, bien mis en images mais sans la moindre émotion artistique, les larmes qui coulent parfois ne proviennent que des situations particulièrement douloureuses. Frears nous a raconté une histoire en oubliant son cinéma. Dans le même genre, pourtant tourné par un réalisateur moins reconnu ‘’, The Magdalene sisters’’ de Peter Mullan est mieux réussi. J’ai été étonné par la lourdeur et la laideur des flash-backs et la colère outrancière de la vieille sœur, première responsable de l’affaire. Nous savons tous maintenant depuis longtemps grâce à Dreyer, les déviances terribles que les religions entraînent sur certains esprits mal éduqués; c’est mieux que d’ en faire un cas isolé et exceptionnel. J’aime bien les clins d’yeux du cinéma sur son passé mais j’ai trouvé bien déplacé les photos de Jayne Mansfield et de Jane Russell. Les rapports entre la vieille dame inculte et le journaliste non plus ne m’ont guère passionné. J’aurais sans doute mis 4 étoiles pour le sérieux et le soin mais de la part de Frears, c’est insuffisant. Il nous doit une revanche.

Deuxième critique un an plus tard à l'occasion d'une seconde vision

Je viens de me surprendre, je sors de ce film heureux et ébloui par son immense justesse de ton ou, pour insister pareillement, son contrôle parfait des émotions. Cette fois ci, négligeant le fond trop dramatique de l'histoire, je me suis borné à vivre tout ce que pouvait ressentir la vraie Philomena lee au cours de sa recherche. Vu ainsi, le talent de Frears conjugué a celui de Judi Dench (80 ans) a fait le reste et j'ai vu le film avec les émotions qui m'avaient manquées lors de la première vision et qui avaient été bloquées par l'évocation de l'horreur des faits passés. Du coup, mes 3 étoiles sont montées à 5. Depuis, j'ai appris que Madame Lee, 80 ans également, avait rencontré le pape François.Le message est passé.

Un petit chef-d'œuvre d'humour, d'émotions, intelligence, de vie ! N'hésitez pas une seconde, ce film ravira les plus jeunes au plus agés...

un film qui a du mal à démarrer, mais qui après un certain épisode devient poignant...
Julie Dench encore une fois montre toute sa sensibilité malgré un rôle un peu austère....
Histoire vraie, une mère cherche son fils cinquante ans après (merci internet),_références à Magdalene Sisters, confrontation religieuse, ce film est un peu à part dans la production de Stephen Frears, de part son style réaliste et austère, et de par sa distribution très classieuse.....
Je retiendrais après la visite à Washington, une mise en scène qui s'attarde sur l'émotion et le cœur
qui fait que l'on ressort touché de ce film.....
Avant cet épisode je me suis par instants ennuyé par la diction monocorde des acteurs...
Je conseille cependant....
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Philomenal!!! Tel est le mot qui ressort a la sortie. Cette quête de la vérité sur un scandale édifiant est passionnante. Frears ne se contente pas seulement d'un procès envers certaines coutumes d'une branche de l'église catholique, il y ajoute, tel dans "the Queen" une touche humoristique typiquement british et peut compter sur une extraordinaire Judi Dench bouleversante. Coogan, également producteur et scénariste est tout aussi bon. A voir en VO, une évidence!!!

Réalisé par Stephen Frears, ce drame nous délivre un récit tragique avec une mise en scène efficace. Le scénario, tiré du roman de Martin Sixsmith, nous conte une histoire émouvante basée sur des faits réels. Il nous offre une enquête bien rythmée, menée par un journaliste et une femme qui recherche le fils qui lui a été arraché 50 ans auparavant. Judi Dench et Steve Coogan sont magnifiques dans les rôles principaux.
Le pitch : Philomena est une jeune Irlandaise, une fille-mère recueillies par les "bonnes" sœurs qui lui prennent son fils.

Encore un film au ton léger et drôle à savourer sans modération, et ce malgré le thème. Inspiré d'une histoire vraie, celle de Philomena, une vieille dame irlandaise privée de son fils par des religieuse d'un couvent 50ans auparavant et qui souhaite le retrouver. Le duo Judi Dench/Steeve Coogan en excellent ! Elle en petite bonne femme croyante et s'émerveillant de tout le luxe qu'elle côtoie lors de son voyage, lui plus terre à terre et athée. Un duo improbable mais touchant dans ce voyage initiatique entre l'Irlande et les USA. Judi Dench est merveilleuse et rend cette femme très touchante et déterminée pour retrouver cet enfant qu'elle ne connait pas. Coogan nous donne, je pense, sa meilleure prestation. Un film qui nous donne le sourire et larme à l'œil. Excellent.

Franchement déçue par ce film assez plat malgré de bons acteurs ! Dommage !

Le film est un mélodrame. Le terme me ferait fuir en temps normal mais je dois dire que là le film est bon. Tout n'est pas génial: trop de flash-back, de petites musiques pour appuyer l'émotion du moment etc... Mais, Frears sait rester sur le fil pour ne jamais tomber dans le mauvais téléfilm cocotte-potin de début d'après-midi. Il évite d'enfoncer les portes ouvertes et se concentre sur l'essentiel. Judith Dench est magnifique et l'on apprécie d'autant plus que son personnage ne s’apitoie pas sur son sort.

Sans être mauvais, le dernier film de Stephen Frears est bavard et longuet. Je ne l'ai trouvé ni émouvant, ni captivant. Déçue.

Grand film, plein d’émotion, de sensibilité mais aussi d’humour et d’intelligence. Une histoire tragique et douloureuse, à laquelle Stephen Frears sait épargner la larme facile et la guimauve ; c’est émouvant, attristant mais jamais mélodramatique. Ornière évitée aussi par le formidable jeu des deux acteurs principaux, dont une éblouissante Judi Dench, une des plus grandes actrices du cinéma et du théâtre anglais, qui sait même donner du relief à son piètre rôle dans les James Bond ! Le duo est impressionnant de subtilité, de finesse et de justesse, tant dans la complicité que dans l’incompréhension réciproque. Des dialogues ciselés, une mise en scène qui se veut discrète. Une réussite. Et puis un coup de zoom sur la cruauté foncière du catholicisme est toujours utile, surtout en ces temps où les pires intégristes culs bénits relèvent leur tête blafarde dans les défilés !

Dans son nouveau film, Stephen Frears, un auteur dont j'aime bien la filmographie (récemment j'avais bien apprécié Tamara Dreve ou un peu plus longtemps derrière l'excellent " Dirty Pretty Things"), nous dresse le portrait de Philomena Lee et de sa quête éperdue pour retrouver le fils qu'elle a mis au monde dans un couvent alors qu'elle n'était qu'une toute jeune fille, un fils qui lui a été enlevé par les religieuses pour être vendu à un couple d'américains en recherche d'adoption.

50 ans après les faits, alors qu'il ne se passe pas un jour sans qu'elle ne songe à son fils, Philomena fait la rencontre de Martin Sixsmith, un ex-journaliste de la BBC, qui s'intéresse à son histoire et avec l'aide de qui elle va entreprendre de retrouver son fils perdu.

Evidemment le thème fait penser à plusieurs oeuvres britanniques récentes, que ce soit "Magdalene Sisters", le film choc de Peter Mullan il y a une dizaine d'années ou alors, moins connue, mais tout aussi beau, "Une seconde vie", l'excellent roman de Dermot Bolger que j'avais chroniqué ici. Ces 3 oeuvres parlent en effet de ces adolescentes irlandaises brisées et humiliées, dont le malheur se répercuta sur les générations suivantes. Ces jeunes irlandaises, qui avaient le malheur de tomber enceinte, étaient envoyées dans des couvents loin des regards des voisins, et séparées de leurs enfants données à des étrangers pour adoption.

Forcément, ces trois oeuvres ne peuvent qu'attaquer la religion catholique, vu la nature des exactions commises par des religieuses à l'encontre des filles soi-disant perdues qui leur étaient livrées comme des proies. Si, contrairement à Magdalene Sisters, la charge de Stephen Frears est plus nuancée que celui de Mullan ( il faut dire que le film de Mullan était particulièrement agressif), le film m'a paradoxalement sans doute un peu moins convaincu que ce dernier qui m'avait laissé totalement KO à sa sortie.

Philomena, un peu à part dans la production de Stephen Frears, est certes un bon film, bien écrit, (plutot) bien filmé et bien joué, et toutes ces qualités le hissent forcément parmi les bons films à voir en ce début d'année 2014.

Cependant , l'ensemble a quand même un petit coté pépère, notamment dans la mise en scène qui multiplie les champ /contrechamp de façon assez attendue, surtout lorsqu'il s'agit de filmer les gentilles joutes verbales entre notre deux protagonistes. Ces deux protagonistes, qui bien qu'ayant réellement existé, m'ont semblé un poil un peu stéréotypés, notamment dans la dualité "snobinard-intello-athé" contre "prolo-inculte-catho", légèrement trop manichéene à mon goût.

Dommage, car ce Philomena utilise énormément cette dualité de ces deux personnages qui ne ferraillent pas avec les mêmes armes, pour les scènes drôles ou plus émouvantes, et parfois cela fonctionne ( la scène où Judi Dench raconte un livre en entier le long d'un trajet en transport en commun ), d'autres fois cela tombe plus à plat, malgré l'immense professionnalisme des deux acteurs qui visiblement ont eu une grande complicité à jouer ensemble.