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    La Vénus à la fourrure
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    332 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Si vous avez vu Le Locataire, La Jeune Fille et la Mort et Lune de Fiel, vous avez vu ce qu'il fallait venant de Roman Polanski sur le sujet. La Vénus à la Fourrure surfe sur les mêmes thèmes mais en plus prévisible, moins crédible. Il est toujours aussi malsain - il faut croire que Polanski a un côté quand même vachement obscur qui fait froid dans le dos. Mais quitte à avoir froid dans le dos et être dégoûté de l'inhumanité de ses personnages à qui plus antipathique, dérangé, malsain, ne perdez pas de temps avec ce navet et revoyez les films cités plus haut, ou le formidable Rosemary´s Baby ou si vous êtes portez par l'exercice des huis clos, l'inoubliable et brillant Le Couteau Dans L'eau. Quand aux critiques presse, il faudrait juste qu'ils arrêtent de sniffer leur moquette, et qu'ils retrouvent un peu d'opinion personnelle, ce n'est tout simplement pas possible qu'à l'unanimité ils clament tous au génie pour ce film !
    jclgro
    jclgro

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Roman Polanski donne un rôle formidable à sa muse. Le huis clos fonctionne bien et le jeu des 2 comédiens est impressionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2013
    Film surprenant, original, Un jeu irréprochable de la part des acteurs. Un vrai coup de coeur que je conseil vivement à ce qui aime le théâtre et le bon cinéma français. Bravo !
    Adri P
    Adri P

    11 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2015
    magnifique. tres tres bon jeu d'acteurs, ou comment un jeu de pouvoir s'inverse du tout au tout.
    Norgaard
    Norgaard

    14 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Dans Carnage (2011), Roman Polanski revenait au huis clos, un genre qu'il avait déjà largement exploré dans ses jeunes années, nous livrant une comédie de mœurs très noire et très enlevée mais qui restait au fond, bien que brillante, une comédie de mœurs. S'étant visiblement piqué au jeu, il revient cette année avec une nouvelle œuvre construite sur les mêmes fondations, réduit cette fois à un simple face-à-face et balayé par une réflexion sur le concept même de création et d'interprétation. Il faut être un sacrément bon réalisateur pour embarquer le spectateur pendant plus d’une heure et demie avec ce seul principe d’action : c’en est assurément un.

    Véritable pari cinématographique, La Vénus à la fourrure, bien qu’excellemment réalisé mais ce n’est pas une surprise, n’aurait pu exister sans un casting à la hauteur. Construit sur le double jeu permanent de deux individus, un réalisateur de théâtre et une aspirante actrice se donnant autant la réplique en répétant le texte que dans les intermèdes espaçant ces scénettes, le film de Roman Polanski dépend en effet fondamentalement de la capacité de ses deux acteurs à incarner chacun la dualité de leur personnage et d’être en somme à la fois leur propre réalisateur et leur personnage.

    Dans le rôle du metteur en scène excédé par une journée entière d’auditions ratées, Roman Polanski agite avec le jeu de Mathieu Amalric, d’une justesse déconcertante de la première à la dernière seconde, la marionnette d’un homme dont on n’a du mal à s’empêcher de penser qu’il ne serait pas en partie son double. Une impression d’autant plus troublante que le réalisateur polonais choisit ici son épouse à la ville pour donner la réplique à Mathieu Amalric à la scène, reconstituant ainsi un couple déjà aperçu dans Le Scaphandre et le Papillon (2006).

    Impossible évidemment dans ce contexte de ne pas s’interroger au moins un moment sur l’étrange formule de ce ménage à trois, offrant au film une infinité de lectures et sous-lectures. Mais là n’est sans doute pas le plus important et il est d’ailleurs permis de se demander quelle Vénus aurait pu nous offrir Roman Polanski si son casting féminin avait été plus osé, Emmanuelle Seigner ayant un peu de mal à nous faire avaler qu’elle peut jouer une gamine ingénue à moitié illettrée comme le début du film le suggère, même si elle est ensuite bien plus crédible dans la peau d’une dominatrice à mesure que l’intrigue se met en place.

    Même cette légère approximation n’empêche cependant à aucun moment La Vénus à la fourrure de fonctionner, l’étonnant duel s’installant entre ses deux acteurs parvenant à merveille à nous transporter dans le public du théâtre, captivés par l’alchimie et la dramatique en marche. Pour accomplir pareil exploit, il fallait deux acteurs investis jusqu’au bout des onglets et des textes écrits à la virgule près : Roman Polanski les a.

    Ce faisant, il nous offre alors à voir une œuvre aussi minimaliste que labyrinthique et proprement hypnotique, interpelant sans cesse. Superbe hommage au cinéma, son film est un monde à part entière, interrogeant avec une intelligence rare notre vision de l’art, de l’artiste et de ses motivations déclarées et cachées. Son film est alors plus qu’une simple mise en abîme du septième art mais une invitation à la réflexion, que chacun pourra d’ailleurs saisir selon sa propre imagination et ses propres codes, ce qui montre toute la réussite de l’entreprise.

    Roman Polanski nous montre ici avec éclat que l’écriture et le jeu peuvent à eux seuls transformer une figure imposée en création vivante, sans le moindre effet spécial ou largeur de casting. Le talent est par contre préférable, mais il n’en manque pas. C’est à peu près tout ce que l’on peut demander au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Des les dix premières minutes j’ai senti que je n’irai pas jusqu’au bout, et pourtant en règle général j’aime bien le travail de Polanski.
    Sa femme Emmanuel qui joue les vulgaire çà ne le fait pas du tout.
    A aucun moment je n’ai vu dans son jeu une quelconque sincérité.
    Sans vouloir être vache Mathilde aurai été parfaite pour le rôle.
    Même Amalric est lourdingue. Çà manque de fluidité, de naturel.
    Alors bon je sais bien qu’il n’est pas de bon ton de critiquer El Maestro preuve en est des critiques presse. Impressionnantes toutes ces louanges.
    C’est indigeste. Pas le temps de réfléchir qu’on se fait de nouveau assener une réplique à faire se pâmer d’aise un bobo.
    Bref, çà ma grave saouler.
    Je mets une étoile pour le joli plan de début de film. Et encore je le soupçonne d’être effetspeciauisé à fond.

    Film assez ambivalent, heu… ambigüe.
    cinéa75
    cinéa75

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Ce film nous entraîne dans le monde de monsieur Polanski, sado-maso, pervers, malsain. Sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Voilà un film qu n'aurait pas renié Alain Resnais... Polanski nous livre un oeuvre profonde, ode à ses acteurs et de l'art de jouer. Il donne à Emmanuelle Seigner son plus beau rôle. Certes pas un grand film polanskien mais un grand film d'acteurs.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 334 abonnés 12 192 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Comment rendre cinèmatographiquement parlant "La Vènus à la fourrure" sans tomber dans le libidineux et le côtè libertin un peu facile ? Roman Polanski relève remarquablement le dèfi en proposant, à partir du livre absolument culte et cultissime de Leopold von Sacher-Masoch, cette rèflexion sur l'amour et sa fantastique contradiction entre le très haut et le très bas sentiment vif qui pousse à aimer! Un va-et-vient entre jeu et realité où l'amour, ici, est pris dans tout son possible! C'est à dire de la chose tout à fait transcendantale à la chose la plus sexualisèe! En somme, l'amour totale et absolue avec un final èblouissant! Ce captivant huis-clos sulfureux est d'autant plus brillant que son duo Emmanuelle Seigner-Mathieu Amalric et sa mise en scène entre enfermement et rapports dominants - dominès! Amalric est parfait en clone de Polanski mais c'est Seigner (rien que pour elle, le film vaut vraiment le coup) qui impressionne en actrice dominatrice et ultra-fèministe! Polanski a d'ailleurs reçu à juste titre (et pour la quatrième fois) le Cèsar du meilleur rèalisateur, ce qui fait de lui le recordman dans cette catègorie...
    Sylvain P
    Sylvain P

    311 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Si la première partie est réjouissante, très théâtrale, et rend bien compte de la création de l'interprétation d'un personnage de fiction, la deuxième partie part complètement dans le décor avec des délires SM et de la science-fiction. Dommage. L'utilisation du son (dans les scènes de mime notamment) et la musique, soulignant subtilement le texte, sont parfaits de maîtrise.
    bobmorane63
    bobmorane63

    159 abonnés 1 907 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Une déclaration d'amour au théatre signé Roman Polanski !! Un metteur en scène n'a pas trouvé son choix dans le casting qui venait de passer pour incarner son héroine. Une actrice arrive en fin de journée pour auditionner, elle connait le texte du bout de ses lèvres, elle a une tenue légère pour le role et le metteur en scène accepte de la voir et il est éblouit trouvant son interprète qu'il attendait. S'en suivent les répétitions du texte ou se livrent avec passion le metteur en scène avec l'actrice avec des conseils, des engueulades, des suggestions et compagnie. Tourné dans une salle de thatre en huis-clos, on est plongé dans la répétition avec un scénario très bien écrit, une belle musique d'Alexandre Desplat qui accompagne. Roman Polanski réussit un exercice de style de séquences en continu avec deux comédiens très inspirés qui portent le film, la femme du cinéaste Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, deux comédiens hors pairs. Une petite réserve sur la fin qui part en vrille pour ma part mais ceux qui aiment aller au théatre et les autres vont aimer, je pense.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    (...

    Tour à tour Vénus envoûtante, duchesse SM, actrice ratée vulgaire mâchouillant un chewing-gum ou psychanalyste en porte-jarretelles, Emmanuelle Seigner livre la plus belle performance de sa carrière. Polanski offre une réflexion sur le métier d'acteur et les rapports de domination entre homme et femme, entre actrice et metteur en scène. Les jeux de domination et de soumission vont fatalement s'inverser entre Thomas et Wanda jusqu'à ce que la femme prenne le pouvoir dans une danse rituelle, nue, agitant une fourrure comme un scalp face à un metteur en scène travesti et attaché à un totem phallique. Le cinéaste se montre toujours avide de dérision, mais signe aussi un manifeste anti-machos. Un des plus beaux films de Roman Polanski qui, à 80 ans, n'a rien perdu de sa superbe. (...)
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Un huis-clos dans lequel s’incruste du fantastique, à la fois absurde et dérangeant … Oui, Polanski revient à ses sources, et quel plaisir! Deux personnages, un lieu et une soirée : il n’en faut pas plus au cinéaste pour réaliser une nouvelle oeuvre majeure de sa filmographie!

    Cette histoire est tout à la fois légère et profonde, drôle et tragique, vraisemblable et fantastique, plaisante et dérangeante..
    J’ai surtout adoré la mise en abyme maitrisée magistralement : la relation entre le metteur en scène et l’actrice, dans un premier niveau, et la relation entre les personnages de la pièce, au second niveau, se complètent et se mélangent avec brio. On ne sait plus ce qui appartient à l’un ou à l’autre, on ne sait jamais complètement jusqu’où les personnages jouent un rôle, et quel rôle ils jouent.. Cette relation ambigue entre les deux personnages est véritablement passionnante. Les deux interprètes sont excellents, dans des rôles pas évidents : Amalric joue très bien le metteur en scène qui ne sait pas trop faire l’acteur, et Emmanuelle Seigner joue avec les différents registres d’une facilité déconcertante (Vanda l’actrice, Vanda le personnage de la pièce).
    Polanski propose une mise en scène intelligente, évitant le piège du théâtre filmé, en utilisant intelligemment les ressources dont il dispose : variation scène-public-coulisse, variations dans les angles de cadrage, variation avec les lumières, utilisation originale du son, … chaque mouvement est pensé et fait sens.

    Cette Vénus nous parle donc surtout des relations humaines, à divers niveaux : les relations hommes-femmes, les relations metteur en scène-actrice, les relations dominant-dominé, et les relations amoureuses, surtout. Polanski nous offre une vision ambivalente de l’amour, en jouant à la fois sur l’image de Vénus (le versant “divin” de la femme, de l’amour) et celle de la fourrure (le versant “animal”, impulsif, sensuel). Le film juxtapose tous ses niveaux de lecture, ils se complètent les uns les autres, et les questions restent ouvertes. Je suis seulement un peu circonspect concernant le final, certes original et surprenant, mais peut être trop en rupture par rapport au reste du récit. Une autre vision apportera peut être plus d’éclairages sur ce point, le seul reproche que je ferais à ce superbe film jusqu’ici.

    Un superbe film qui cristallise les relations humaines et amoureuses avec simplement deux personnages, et jouant les équilibristes entre idéal et réalité. Avec au final, également, une superbe éloge du théâtre, ou de l’art en général, qui devient ici le médium ultime pour comprendre les relations humaines. Sublime!
    Shiwamada
    Shiwamada

    33 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    "La vénus à la fourrure" est une franche réussite. Adapté d'une pièce elle-même adaptée du livre de Masoch, ce film nous propose de suivre l'unique duo Emmanuelle Seigner-Mathieu Amalric sur les planches de théâtre. Amalric interprète le metteur en scène de la pièce, fatigué des auditions non concluantes pour le rôle de Vanda jusqu'au jour où son homonyme arrive. Si celle-ci parait au premier abord exaspérante et pas très maligne, elle se métamorphose littéralement quand il s'agit de réciter par coeur le texte de la pièce. Un contraste d'autant plus intriguant que Thomas, au même titre que le spectateur, est subjugué.
    Les rôles s'échangent petit à petit et le metteur en scène ne devient plus que spectateur impuissant de sa propre pièce. Le duo est absolument formidable. La réalisation quant à elle est parfaitement maîtrisée par Polanski, on est véritablement transporté. spoiler: Il ne doit aussi pas être trop jaloux d'accepter de laisser son épouse tourner une scène de nu dans un tel film. Cette scène est d'ailleurs assez regrettable car si le personnage le nécessite un peu, c'est aussi cette attraction sexuelle qui tient le film.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    484 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    Sans aucun doute le meilleur film de Roman Polanski depuis Le Pianiste. Adapté de la pièce éponyme, La Vénus à la Fourrure nous invite à suivre la rencontre entre un adaptateur et une candidate lors d'une audition pour décrocher le premier rôle d'une représentation théâtrale. Si on est au départ un peu inquiet de notre adhérence à cause de l'imitation ridicule d'une pouf par Emmanuelle Seigner dont les emportements sonnent faux à l'oreille, la progression du scénario va nous donner tort et même justifier ce surjeu grotesque par un dénouement osé qui arrive à rester fluide avec les interactions vues jusqu'alors. En échappant à leur parler-vulgaire, en embrassant un nouveau type de vocabulaire et en s'essayant à d'autres identités, les deux personnes se transforment, oublient qu'ils simulent et s'imprègnent des personnages qu'ils interprètent allant jusqu'à confondre réalité et fiction. La mise en scène simple et adéquate de Polanski convient totalement au déroulement de l'action, elle se fixe sur la scène où ont lieu les répétitions et capte pourtant merveilleusement bien l'espace. Les touches d'humour sont, quant à elles, dosées avec justesse, provenant en grande partie de Mathieu Amalric, brillant de bout en bout. Un huis-clos très bien orchestré où l'art sur les planches prend une dimension nouvelle.
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