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    La Vénus à la fourrure
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    labellejardinière
    labellejardinière

    74 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Du théâtre filmé à nouveau, comme pour "Carnage" - et même une pièce de théâtre en répétition, dans un théâtre ! Le sujet flirte avec l'érotisme le plus échevelé, mais force sur les chichis "intellos". Quelques heures, entre deux averses, dans un Paris désert, et une salle tout aussi déserte. Un duo (metteur en scène en plein casting/candidate) mélangeant très vite fiction et réalité - à moins que ce ne soit qu'un songe de l'homme, tournant au cauchemar - masochiste, évidemment ("la Vénus à la fourrure", de Sacher-Masoch, est l'oeuvre qui est adaptée, puis mise en scène par Thomas), puis à la transe. Polanski s'est fait plaisir : Amalric est son double, et d'abord au physique, et la "Vénus", alias Vanda, est son épouse, Emmanuelle Seigner. Le spectateur jubile moins : c'est verbeux, à la lisère du grotesque souvent (même en tenant compte de l'exagération théâtrale), et Mlle Seigner peine à créer l'artifice en "déesse" (face B), autant qu'en comédienne gouailleuse au naturel (face A).
    Didier A.
    Didier A.

    18 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Aimez vous les Huit clos entre deux acteurs magnifiques? Si oui, allez voir "La Vénus à la fourrure". Mathieu Amalric et l'enivrante Emmanuelle Seigner rivalisent singulièrement dans un jeu d'acteur qui frise la perfection.
    Le scénario quant à lui, monte très rapidement en puissance pour que très vite nous ne sachions plus si Polanski parle de théâtre ou de la vie de ses acteurs . Troublant, tourbillonnant, époustouflant...
    Seul quelques petites longueurs au 3/4 du film auraient pu être évitées.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Roman Polanski a, sans nul doute, une expertise aiguisée de l'art théâtrale et cinématographique. Que ce soit dans: Carnages, La jeune fille et la mort, Cul de Sac ,Le locataire, jamais, et c'est bien là son génie, il ne mélange les deux. C'est du vrai cinéma et pas du théâtre filmé. Ici il transcrit la pièce de David Ives, et encore une fois, dans un style de plus en plus épuré, il nous emmène avec ses deux fabuleux comédiens dans les méandres mystérieux, faits de domination, de soumission, de perversité de l’âme humaine. L'intensité de jeu entre réalité et fiction, nous emporte dans un abyme où se mélange le vrai, le faux, le théâtre, la vie, l'amour, le masochisme. Tout est visible et troublant. Dans un décor, des costumes et des lumières que les comédiens s'inventent au cours du film, Ceux ci se subliment et s'amusent avec un texte qui ne faiblit jamais. Bravo!
    Cine vu
    Cine vu

    126 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Une chronique très courte pour un film très long. Veuillez, je vous prie, pardonner mon inculture : j'ai détesté "La Venus en Fourrure".
    Les comédiens se gargarisent de bons mots, Emmanuelle Seigner force le trait sur la vulgarité (on dirait sa sœur) et ensuite sur l'élégance.
    Quant à Almaric (Polanski sors de ce corps!), moite de bout en bout, il cabotine précieusement : c'est insoutenable. C'est un excellent comédien mais il m'agace, que diantre !
    Polanski est un grand mais inégal de film en film. Malgré les critiques élogieuses, à n'en pas douter, Je repasse la patate chaude aux intellos en service obligé.
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    44 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Etrange ! Difficile de parler de ce film sans en révéler l'histoire . L'ambiguïté ( l'ambivalence = private joke ) est omniprésente ( spoiler: pièce ou film ? qui est qui ?
    ) et la réalisation ( spoiler: quasi huis clos , continuité entre les scènes , seulement 2 personnages
    ) est atypique d'autant que je ne savais quasi rien du film avant d'aller le voir . Je ne connaissais pas vraiment Polanski mais au vu de ce film , il y a clairement un style chez ce réalisateur ! On a un peu de mal à se mettre dedans mais au fur et à mesure que le film se complexifie, que les ambiguïtés se multiplient et que les situations "inconfortables" émergent, on est plongé dans l'intrigue , avec une fin pour le moins bizarre comme apothéose de l'invraisemblable .En bref, un film a part qui vaut le détour pour son originalité .
    Laurent Guiraud
    Laurent Guiraud

    12 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Performance des acteurs remarquable mais cela reste un huis clos ennuyeux. Un peu déçu car les derniers Polanski vous tenaient plus en haleine.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Wouah! Quelle claque! J'en suis ressorti tout éberlué, incapable de prononcer un mot. Polanski nous revient plus en forme que jamais avec ce film, qui reprend brillamment une pièce de théâtre de David Ives, adaptation du roman de Sacher-Masoch, Venus in Furs. C'est un huis-clos, qui enferme Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, pour un formidable duel cinématographique entre deux acteurs au sommet. Vanda (Emmanuelle Seigner) arrive pour passer l'audition du rôle de Vanda(le personnage) dans la pièce de La Vénus à la Fourrure. En jeune femme vulgaire et roublarde, Seigner énerve plus qu'elle ne fait rire (son interprétation de la djeun d'aujourd'hui est à la limite du ridicule - est-ce voulu?). Mais bien évidemment, elle se transforme dès qu'elle entre dans la peau de son rôle. Ce qui est moins évident, c'est le degré de transformation. C'est une réelle transfiguration qui, comme elle sortira souvent de son rôle, aura lieu à plusieurs reprises. Certains déplorent ce retour systématique de la Vanda "moderne". Mais j'y vois plus une pièce indispensable de l'édifice qu'a voulu construire Polanski. Soyons clairs, au-delà des thèmes du désir et de la domination, le réalisateur a souhaité montrer toutes les dimensions du jeu d'acteur, ainsi que sa frontière ténue avec le réel. Et ce à travers d'habiles détails dans la mise en scène (les bruitages, les lumières constamment modulées par Vanda elle-même, le montage qui donne vraiment l'impression que le film a été tourné d'une seule traite). Si on avait eu une Vanda unique et singulière, une Vanda qui ressemble à la Vanda fictive, comment distinguer le réel du jeu, et surtout comment apprécier la lente fusion des deux dimensions du jeu d'acteur? Car c'est au fur et à mesure que la Vanda fictive prendra le dessus sur la Vanda réelle. Pour mourir dans une apothéose artistique, une orgie "cinémaco-théâtrale".
    Autour de l'étrange idylle qui se trame entre les deux protagonistes, on a une vraie structure romanesque. D'où vient cette femme? Comment se fait-il qu'elle ait le même prénom que l'héroïne de Masoch? Comment en sait-elle autant sur la vie de Thomas? Et l'orage qui gronde au début, à chaque moment de tension, comme le tocsin qui sonne dans un lugubre effroi? Une atmosphère sombre et obscure, qui grandit à mesure que Vanda se transfigure et que l'audition prend la forme du fantasme.
    Quant à ce désir vibrant, de plus en plus palpable à travers des scènes toutes plus sensuelles les unes que les autres (quand il lui met son manteau, ou la couvre de son écharpe noire), il constitue le point d'ancrage entre le réel et le jeu. Que ce soit dans la réalité ou dans l'interprétation, Thomas sent naître un furieux désir en lui. Et il profite du théâtre pour le laisser s'exprimer pleinement, balayant joyeusement tous les principes qui le hantent dans la réalité. Qui peut me juger? Je ne fais que mon travail..se dit-il. Oui, sauf qu'on sent tous approcher le moment où l'audition dépassera largement les bornes éthiques de son travail et même de sa propre vie. Le moment où Vanda laissera définitivement tomber son masque d'effrontée pour celui de déesse. Le moment où les virtuosités de la BO s'emballeront dans une ode au désir. Le moment où les lumières de la scène éclipseront les ombres du quotidien.
    Coup de coeur!
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    film encensé en majorité par la critique , je me demande pourquoi , je me suis ennuyé pendant tout le film malgrè un toujours excellent almaric ! je serais bien parti avant la fin si je n'avais pas fait la bétise de me mettre au milieu de la rangée de spectateurs !!!
    tixou0
    tixou0

    647 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Après "Carnage" (un huis clos à 4, en 2011), Polanski nous livre un huis clos à 2, en 2013. Son film précédent était une pièce adaptée, d'un auteur français (Yasmina Reza), transposée à New York (mais tournage à Bry-sur-Marne - Polanski ne pourra jamais plus aller aux E-U, comme chacun le sait). Cette "Vénus" est adaptée d'une pièce américaine (par David Ives), transposée en France. Laquelle est inspirée par le livre homonyme de Sacher-Masoch en 1870, "La Vénus en fourrure", un curiosa "classique".
    L'espace dévolu aux deux acteurs est encore plus réduit que dans "Carnage" - un théâtre (Hébertot), scène (encombrée des décors d'un spectacle annulé, se passant au far-west) et salle vide, un jour de pluie. Thomas a terminé ses auditions (35 !) pour sa pièce, et se désespère de n'avoir pas trouvé la "Vénus" adéquate, quand arrive (avec des heures de retard selon ses dires - même pas sur la liste des candidates cependant..) une nommée "Vanda", comme l'héroïne de la pièce et du livre. Commence alors un jeu du chat et de la souris, où Vanda est le prédateur et Thomas la proie. En n'écartant pas l'hypothèse d'une simple rêverie de ce dernier, laissant libre cours à ses fantasmes sexuels, à partir de la frustration du metteur en scène, ne trouvant pas de comédienne convenable. Cet échange, de plus en plus trouble, voire carrément malsain, nous est "vendu" comme une friandise délectable, érotico-intello. Las ! Sans arrêt sur la ligne de crête séparant l'extase et le ridicule, c'est le second qui l'emporte le plus souvent. Si Amalric (clone saisissant de Polanski - rajeuni) est un interprète convenable (Louis Garrel, pressenti, aurait été lamentable), Emmanuelle Seigner, restant à 47 ans une Vanda plausible au physique (exhibé complaisamment), n'a aucune crédibilité en "maîtresse" - qu'elle surjoue, incapable de la jouer !
    Nouvelle déception que cette oeuvrette narcissique, qui fait (pour moi) tache dans l'ensemble de la filmo polanskienne. 1 étoile pour Amalric.
    sophie p.
    sophie p.

    2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2013
    Un duo et un huis clos incroyable ! Une femme passe un casting pour être comédienne dans la pièce "la Venus à la fourrure". Tout pourrait être normal, si ce n'est que la comédienne se révèle bien plus à l'aise sur les planches qu'elle ne l'est dans la réalité. Et que le metteur en scène se retrouve bien embêté face à son personnage idéalisé, si parfait sur scène, et si exécrable dans la réalité. Qui joue quoi ? La comédienne joue t-elle la femme, ou la femme joue t-elle la comédienne ? Où s'arrête la comédie ? Où commence la réalité ? Des dialogues passionnants, des acteurs (comédiens ?) accessibles, des belles images (comme si le film n'était composé que de photographies de studio), dans un spectacle où chaque mot compte, le spectateur est complètement pris dans l'histoire et dans l'envie de l'interpréter. A voir absolument !
    defleppard
    defleppard

    324 abonnés 3 265 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Très beaux dialogues, mais ce huis clos finit par lasser et devient ennuyeux, j'ai arrêté au bout de 40 minutes. 1 étoile et demie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Les deux acteurs sont remarquables, mais c'est un film où l'on s'ennuie fermé!!!!
    Cand.Ice
    Cand.Ice

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Alors la je dis non ! Polanski offre un film à sa femme, ok, mais pourquoi vouloir le sortir en salle ? Très gênant d'être spectateur, j'ai détesté ça.
    bsalvert
    bsalvert

    342 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2014
    un film qui 'est pas destiné au cinéma puisque la pièce ne se joue que dans un théatre et qu'aucune scène n'utilise l'écran entier. Les acteurs donnent l'impression de s'être faits plaisir en se donnant la réplique.
    PLV : Emmanuelle Seigner reste sulfureuse à souhait.
    Alasky
    Alasky

    299 abonnés 3 101 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Emmanuelle Seigner fait gros contraste avec Mathieu Amalric qui s'en sort tout de même bien. On est loin du Polanski qu'on connaît d'ordinaire, film loin d'être incontournable pour ma part.
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