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    Ennemis intimes
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 044 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    J'ai envie de voir ce film depuis que j'ai vu et adoré Aguirre... ça date... Mais là il passait au cinéma, je ne pouvais le louper... Alors je suis déçu, forcément, comme pour tous les films qu'on met cinq ans à voir... Mais bon, je pense surtout qu'Ennemis Intime n'est qu'une succession d'anecdotes tantôt intéressantes, tantôt drôles sur la relation houleuse entre Kinski et le reste de l'humanité...

    Le principal avantage du film est de m'avoir donné envie de poursuivre la filmographie d'Herzog dont je n'ai vu que trois films : Aguirre, Bad Lieutenant et celui-ci. Parce que voir les images d'Aguirre ça m'a rappelé à quel point c'était excellent... et voir les images des autres films m'a montré à quel point ils ont aussi l'air excellent !

    Après les anecdotes racontées par ce docu sont victimes de leur succès, parce qu'elles sont désormais bien connues avant de voir le film... Alors finalement ça n'a plus grand intérêt de voir ça... Surtout que cinématographiquement ce n'est pas un film extraordinaire, on a tonton Herzog qui s'assoit et raconte sa vie, parce avec ses actrices, passe un extrait... C'est très simple. Ce qui est important est dans ce qui est dit...

    Le plus "touchant" (notez les guillemets) reste le fait qu'Herzog se rende compte que Kinski lui manque et qu'ils sont tous les deux fous (mais Herzog n'a pas à ma connaissance violé ses propres enfants). Ce n'est pas extraordinaire du coup comme film... Mais c'est pas déplaisant non plus et puis si ça donne envie de voir des films... c'est vraiment là un moindre mal.
    Plume231
    Plume231

    3 855 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Dommage qu'il y ait un côté répétitif que le réalisateur n'arrive pas à maîtriser totalement et qu'il sort parfois de son sujet inutilement (même si ça peut parfois donner lieu à voir des choses intéressantes comme certaines séquences de "Fitzcarraldo" tournées avec Jason Robards et Mick Jagger avant qu'ils abandonnent le tournage l'un pour raison de santé l'autre à cause des retards et de son emploi du temps !!!) car quand Herzog l'aborde de front il donne à son documentaire des instants forts et intéressants. Bon le sujet c'est bien évidemment sa relation avec l'acteur le plus cinglé que le cinéma ait connu : Klaus Kinski, leurs affrontements fréquents bien sûr, mais aussi leur complicité et leur amitié malgré tout. Herzog ne cache rien du caractère mégalomane et violent de son acteur fétiche mais évoque aussi des beaux moments d'accalmie, de douceur et de franche camaraderie. Un portrait contrasté dont le meilleur moment est peut-être la scène au début où il décrit le comportement dans leur ancienne appartement de celui qu'il a vu pour la première fois par les yeux d'un jeune adolescent. On sent le réalisateur totalement fasciné et arrive à nous faire partager cette fascination.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 107 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Superbe documentaire qui nous en apprend un peu plus sur l'un des plus grands acteurs si ce n'est le plus grand de sa génération, Klaus Kinski.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 574 abonnés 12 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Le rôle d'un fou mègalomane ne pouvait être confiè qu'à un fou mègalomane; ce dont Klaus Kinski n'ètait pas loin, d'après Werner Herzog et de nombreux tèmoignages, dans ce formidable document, et surtout le sien dans ses mèmoires ("Crever pour vivre") où il ègratigne ce dernier (qui le lui rend bien d'ailleurs avec ce portrait posthume). Dans "Ennemis intimes", l'inègalable Kinski et le romantique Herzog se disputèrent jusqu'au limite du ridicule! C'ètait infantile, mais Kinski ne pouvait faire autrement! il ètait "Fitzcarraldo", "Nosferatu", "Woyzeck", "Cobra Verde" et surtout "Aguirre". La chronique de ses emportements est effrayante! Ses violences physiques sur des membres de l'èquipe, verbales sur la personne de son metteur en scène, n'empêcheront pas Herzog de le qualifier de gènie! Ni Kinski de constater qu'il se serait bien inspirè de tourner exclusivement qu'avec lui! A travers Herzog, c’est la souffrance, la solitude, l'affaiblissement et la fragilitè de Kinski que nous voyons! Document prècieux, constamment juste et sincère, c’est un incroyable hommage, bourrè d'anecdotes rares et inoubliables, où la dernière image d'un Kinski s'amusant avec un papillon, ressemble ici à une sorte d'apaisement, une sorte de havre de paix que Kinski n'aura finalement jamais connu jusqu'à sa mort le 23 novembre 1991! Indispensable...
    Redzing
    Redzing

    1 098 abonnés 4 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Scorcese & De Niro, Kurosawa & Mifune, Burton & Depp… Nombreux sont les célèbres duos de réalisateurs & acteurs qui ont profondément marqué le cinéma, et parfois exercé une certaine fascination de par l’amitié (mais aussi les brouilles) sous-jacente. S’il on devait choisir le plus explosif d’entre eux, ce serait évidemment la collaboration entre Werner Herzog et Klaus Kinski. Le réalisateur a offert des rôles surréalistes en or à l’acteur. L’acteur a livré des prestations hallucinées (et souvent hallucinantes) qui ont considérablement servi à l’aura et l’ambiance de ces films. Une association aussi complémentaire… que terriblement malsaine. 8 ans après la mort de Kinski, Werner Herzog réalise ce documentaire qui revient sur leur relation. A mi-chemin entre la biographie et le making-of, Herzog explore les lieux de tournages, interroge des témoins, et raconte calmement des anecdotes incroyables sur Klaus Kinski. Evidemment, l’objectivité est mise au placard, Herzog étant totalement libre de donner sa version des faits. Aussi, la réalité est sans doute plus ambigüe que ce qu’il nous livre. Il est amusant à ce niveau de regarder des interviews de Kinski (non présentes dans ce documentaire), où il donne une autre version de certaines anecdotes. Mais l’acteur, célèbre pour son grand talent mais surtout son tempérament enflammé, son imprévisibilité, et ses innombrables pétages de plomb, exerce une réelle fascination sur le spectateur, et implique des questions. Pourquoi et comment un homme était-il capable de telles crises de nerfs ? Son talent relève-t-il du génie ou de la folie ? Comment pouvait-il être adorable avec certaines partenaires de jeu, et terriblement infecte avec d’autres ? Comment un réalisateur a-t-il pu canaliser cette énergie et ce tempérament ? Herzog apporte une partie des réponses, tout en avouant à demi-mot qu’il a contribué à alimenter ce phénomène quand cela servait ses films. Et même s’il ne le dit pas, on comprend que derrière les conditions de tournage pas vraiment sécuritaire, se cachait aussi une ambition folle de la part du réalisateur. « Mein Liebster Feind » est donc un documentaire qui traite autant d’une histoire amitié haineuse, que de cinéma. Et devant les questions artistiques qui sont traitées, la narration posée (voire cynique ?) du réalisateur et les anecdotes racontées sont tellement improbables qu’elles entraînent le spectateur sans mal.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    23 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Klaus Kinski savait mettre de l'ambiance sur un tournage, c'est le moins qu'on puisse dire) !
    Avec lui, on ne s'ennuyait jamais, on avait toujours la certitude d'être maintenu éveillé entre les prises, que la torpeur n'aurait pas sa place en ces lieux.

    Mais Kinski n'était pas ce qu'on appelle un amuseur, le genre de gars sympa (moi!), que l'on aime avoir à ses côtés (toujours moi!) pour sa finesse d'esprit (moi forcément!) ou tout simplement une capacité de s'amuser avec tout et rien, l'intelligent et le stupide (ben moi, évidemment!), gravitant toujours entre l'excellence et le visionnaire (Et oui, j'existe!). C'était plutôt celui que l'on aimerait voir mourir, pas savoir mort, mais VOIR mourir, tant son comportement est infâme, violent et injurieux.
    Les tournages n'étaient donc pas de tout repos !

    Pour la petite histoire, des figurants indiens sur un des tournages, proposèrent à Herzog de tout bonnement éliminer Kinski qui commençait un poil à les gonfler... Herzog leur répondit qu'il ne pouvait pas finir le film sans lui... Ah les artistes !

    Kinski a toujours eu la réputation d'être très très difficile à gérer sur les tournages, alors quand il tombait sur quelqu'un qui lui résistait, le confrontait, lui mettait le nez dans sa merde, le provoquait parfois volontairement pour repousser ses limites, le cocktail ne pouvait qu'être explosif !

    Werner Herzog était cet homme-là !
    Il savait ce qu'il voulait, et voulait l'obtenir à n'importe quel prix. Il utilisait le caractère si particulier de Kinski pour colorer ses oeuvres de l'arc-en-ciel de l'âme humaine, et malgré des rapports parfois d'une violence inouïe, à deux doigts de dégénérer gravement, sa collaboration avec son frère ennemi s'est étendue sur 5 films. 5 films qui se sont nourris de la folie de 2 êtres aux égos démesurés, faits pour s'affronter, interdépendants, qui ne seraient probablement pas aussi riches si les rapports avaient été moins passionnels, enragés...

    Kinski était fou, complètement fou, gravement égocentrique aussi, mégalomane, mais terriblement génial !
    Entre les mains d'un cinéaste de série Z il pouvait être simplement "décalé" à l'écran, entre les mains d'un artiste, il donnait la substance la plus pure de lui-même, faisait exploser son inspiration. Herzog était fasciné par ce démon si talentueux, qui seul savait rendre les émotions humaines dans leur forme la plus brute, la plus intuitive.

    Le documentaire est très intéressant, montre des séquences où l'on voit Kinski déraper qui sont tout simplement stupéfiantes, mais il met en lumière également des aspects de conception passionnants, aborde et développe les thématiques des films, revient sur des difficultés de tournages parfois quasi inhumaines, et pas toujours dues au monstre blond, et démontre à quel point le paradoxe qui veut que l'amour et la haine ne soient pas si lointains l'un de l'autre, n'est pas qu'une légende...

    Malgré tout, Werner Hezog présente un film qui pêche un peu par manque de rythme, et qui, malgré la volonté évidente d'être exhaustif, laisse parfois l'impression qu'il reste des zones d'ombres.
    Mais peut-être suis-je trop curieux tout simplement, ces relations étant finalement tellement fascinantes et quasiment uniques dans le cinéma... De manière aussi prolongées en tout cas...

    Si Herzog dépeint Kinski sans langue de bois, on détecte pourtant une certaine tendresse dans certains de ses propos. On sent que c'était sûrement LA rencontre de sa vie... et que quelque part il lui manque...
    Ami, Ennemi ? Herzog a semble-t-il en tous cas perdu une partie de lui même le 23 Novembre 1991...
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    179 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Documentaire d'exception sur la collaboration incroyable de deux artistes exceptionnels dans 5 chefs d’œuvres et monuments du cinéma (Aguirre la colère de dieu; Fitzcarraldo ; Woyzeck ; Cobra Verde ; Nosferatu). Werner Herzog a un don de la narration, Kinski un talent fou mais une énergie presque nocive jusqu'à la folie. Leurs tournages semblaient être portés par la grâce tant les catastrophes sans conséquences "fatales" et anecdotes s'enchaînent au rythme des souvenirs du cinéaste bavarois. A voir après avoir vu ces chefs d’œuvres évidemment !
    Pascal
    Pascal

    154 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2023
    Les amateurs de la filmographie de Werner Herzog, cinéaste phare du renouveau du cinéma allemand dans les années 70 en compagnie de Fassbinder, Schlondorff, Wenders et Von Trotta notamment, ne manqueront pas ce documentaire.

    Tiré d'images d'archives et de déclarations de Herzog filmées sur les lieux de tournage des cinq films de la collaboration entre le cinéaste et l'acteur, ce documentaire est devenu un classique du genre

    Il révèle la part de folie de Kinski connu pour ses crises d'hystérie ( on ignorera de quelle affection mentale souffrait l'acteur et étonnamment pourquoi et comment ils commencèrent leur collaboration artistique).

    Pourquoi Herzog qui connaissait les troubles sévères de personnalités de Kinski décida t il malgré tout de faire appel à lui ?

    Ce sujet n'est pas véritablement abordé de front mais "ennemis intimes" vaut sans aucun doute d'être vu et montre un acteur halluciné, aux phases hors de contrôle et hors du commun.

    Le documentaire est aussi une invitation à revoir les cinq opus de la collaboration entre les deux artistes ( Kinski est décédé en 1991), dont "Aguirre la colère de Dieu" et " Fitzcarraldo" sont les points d'orgue de leur travail respectif.
    gregbox51
    gregbox51

    35 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2012
    Il manque un je-ne-sais-quoi pour rendre ce film vraiment passionnant. Werner Herzog parle beaucoup, raconte avec brio beaucoup de choses que l'on savait déjà. Plus d'images d'archives auraient été bienvenues, plus de foutage de gueule, de pétages de plomb et peut-être, d'explications. Klaus, tes yeux bleus exorbités nous manquent depuis bien longtemps....
    cylon86
    cylon86

    2 491 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Documentaire intéressant sur la relation houleuse entre Werner Herzog et Klaus Kinski, "Ennemis intimes" est aussi un hommage à Kinski, acteur mégalomane se prenant pour une sorte de Jésus moderne, capable de piquer d'immenses crises de colères jusqu'à s'emparer d'une arme et tirer au hasard sur une hutte remplie de gens. Le film contient de nombreux témoignages qui nuancent la personnalité de l'acteur mais on regrette qu'il n'y ait pas plus d'images d'archive et qu'il y ait quelques longueurs.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    117 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2019
    Il manque un petit quelque chose à ce documentaire d'Herzog sur lui-même et son "cher ennemi", l'acteur total et redouté, Klaus Kinski. Reliquat nostalgique d'une amitié tumultueuse (l'euphémisme en est ridicule) qui sort un peu moins d'une décennie après la mort de l'énergumène, Mein Liebster Feind circonvolue méchamment. Au moins ne prétend-il pas aller plus loin que sa vocation ; Herzog Kinski est une équation trompeuse, la formule d'un métal hautement cinéactif dont la somme est bien inférieure aux deux sacrés numéros pris à part.

    À coup de témoins-choc (ce qui l'inclue lui-même), Herzog retrace les contours d'une silhouette, un fantôme de Kinski qu'on ne connaît qu'à travers leur filmographie commune. Résultat immanquable : le film gravite autour de points importants, et quoique la façon fût honnête, on n'en ressort pas plus instruit qu'après le visionnage de leurs cinq films. J'ai ressenti le documentaire comme l'exorcisme fait par Herzog d'une relation d'où ont émergé trop de variétés de regrets, mais pas comme quelque chose qui venait vraiment du cœur.

    septiemeartetdemi.com
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    132 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Ce documentaire est franchement un "must see", surtout la première partie qui revient sur les conditions de tournage dantesque d'Aguirre puis de Fitzcarraldo.

    Le plus fort à mes yeux c'est cette certitude acquise avec Ennemis Intimes qu'un film doit se réinventer en live, ne doit vraiment commencer, naître que sur le tournage avec ses incertitudes, ses zones d'ombre, ses questions, une gestation chaotique.

    Une magie vaudou, un enseignement biblique qui semblent s'être perdus au fil du temps, le "set" devenant trop souvent le moment où l'on ne fait que retranscrire sagement et fidèlement les informations contenues dans un scénario, dans son storyboard. Or c'est oublier que le film est un être vivant, mouvant, que la surprise, le "transport amoureux" doivent y survivre au moment où le mot " Action" résonne aux oreilles des petites particules élémentaires impliquées dans le processus de création. Werner Herzog avait compris tout cela. Intimement.

    Le documentaire rappelle également qu'un acteur c'est avant tout une nature, un monstre qui donne tout, qui y laisse parfois, souvent même, sa santé, ses forces vives, son âme… Aguirre apparaît en cela comme la parfaite épure du télescopage de l'ego surdimensionné d'un acteur habité, démoniaque, tyrannique, avec la nature hostile, féroce, mystérieuse qui l'a fabriqué. Le film devient une gigantesque leçon d'humilité à l'adresse de son acteur principal. Fabuleuse mise en abime...
    titusdu59
    titusdu59

    69 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Ce n'est pas Kinski, c'est Kinski et Herzog. C'est-à-dire que "Ennemis intimes" n'est pas une biographie de l'acteur allemand, c'est un documentaire sur les relations qu'ont entretenu Herzog et Kinski du milieu des années 50 à la fin des années 80. Et, alors qu'un mémoire constitué d'images d'archives d'un acteur n'ayant aucun lien avec le réalisateur aurait été ennuyeux, Herzog dégage une vraie intensité, une vraie passion à travers ces quelques témoignages. Kinski, déjà, était un monstre, et dans tous les sens du terme. Personnage halluciné, lunatique, colérique et mégalo, mais acteur de génie, qui occupait tout l'espace dès qu'il apparaissait, c'était un homme complètement dingue, capable du meilleur et surtout du pire, un homme au portrait détestable et fascinant. Et sa relation avec Herzog, avec qui il tourna cinq films, l'est tout autant. D'ailleurs, Herzog le dit lui-même: "J'aurais pu brûler sa maison et lui avec, mais son berger allemand m'en a empêché." Comment ces deux-là, que seule la grandiloquence rapprochait, ont-ils pu se côtoyer tout ce temps? L'étude est profonde, et pleine d'anecdotes croustillantes. Les images sont captivantes, les interviews intéressantes, et quand bien même Kinski n'est plus là, on le sent presque, lui et son énergie dévastatrice. "J'aimerais le revoir, mais c'est sans doute parce que je le vois le en train de sourire sur des photos." conclut Herzog, qui en plus transpire la sympathie, l'humilité et la sincerité. Kinski, Mein liebster Feind. Grand documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    "Ennemis intimes", ou quand Werner Herzog, réalisateur le plus mégalo au monde (ou l'un des plus mégalos, en tout cas), raconte ses rapports tumultueux avec Klaus Kinski, acteur le plus mégalo au monde (probablement). Ils s'aimaient sans doute autant qu'ils ne pouvaient pas se supporter. La filmographie d'Herzog n'aurait pas été ce qu'elle est sans Kinski, et vice-versa. Toujours est-il que Werner Herzog a un talent de conteur incroyable : il raconte, face caméra, des anecdotes qu'on a l'impression de voir. Il ressort des images d'archives absolument incroyables. Les témoignages d'actrices l'ayant côtoyé sont également passionnants. A voir pour les fans de "Fitzcarraldo" et "Aguirre", films merveilleux qui seraient absolument infaisables aujourd'hui (surtout avec le budget de l'époque). Herzog/Kinski, une vision du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2011
    Analyse d'une séquence à lire sur : http://obscuracinema.wordpress.com/2011/10/07/ennemis-intimes-de-werner-herzog/
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