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    Mourir peut attendre
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    lmc-3
    lmc-3

    235 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    25e film d’une saga s’étendant sur 60 ans l’année prochaine, 5e et dernier film avec Daniel Craig dans le costume après l’avoir enrôlé pendant 15 ans, suite directe de Spectre, qui déjà fut une déception générale à l’époque, il est recommandé, avant d’aller voir ce film, de bien avoir ses prédécesseurs de ‘la saga Daniel Craig’ à l’esprit.
    Outre l’irrespect de l’esprit des bouquins (que je ne connais pas), ce film, de 2:43, correspond à la description que Léa Seydoux en faisait dans ses interviews: une proposition inattendue d’un étalage de scènes interminables de mièvrerie insipides cherchant, malgré le ‘hors sujet’, à humaniser un James Bond à travers des émotions, se penchant sur le ressenti des femmes qu’il a croisé et le mal-être pouvant être ressenti par ‘une James-Bond-Girl abandonnée, dans une panoplie d’essayages de sauces à la mode à notre époque dans le cinéma en général, mais, qui est, (comme il l’est très bien sous-entendu par les critiques presses comme spectateurs bonnes comme mauvaises, féminines comme masculines): hors sujet: On s’en fout.
    De l’ennui, du social, de l’affectif, au détriment de l’action d’espionnage, la saga n’est plus l’occasion de voir ce que tu ne vois pas dans la vie de tous les jours comme tu t’y attendrais devant un nouveau James Bond, mais un exposé de la vie de tous les jours qu’on pourrait apprécier dans tout autre film, flopée de catégories différentes mais pas cette catégorie là…
    Du hors propos à en déborder, ‘l’émotion’, ‘la profondeur mise en avant des différents personnages’, ‘le voyage dans différents lieux’, que des thèmes très bien venus dans d’autres films, mais pas dans celui-là.
    Côté féminisme, on a donc une meilleure représentation de personnages féminins ‘forts’ avec notamment cette agent double zéro bien badass totalement bienvenue dans un James Bond; Mais la pleurnicharde… le film aurait pu s’arrêter à deux heures.
    Au milieu d’un cinéma qui veut se réformer avec une check-list des éléments importants à notre époque pointée dans des films autre que ceux dans lesquels ça devrait apparaître créant désastres sur désastres depuis plusieurs années; faire apparaître subtilement un personnage LGBT dans un James Bond? pourquoi pas? mais là… trop d’eau dans le navire pour qu’il reste en surface.
    Pratiquement pas d’action; les scènes mêmes du film en rapport directe avec la mission se limitant tout juste à la moitié du contenu total. Peu de musiques, du bavardage hors cadre de mission sur bavardage hors cadre de mission, et une flopée d’arcs..: hors cadre de la mission.
    Mais: ne serait-ce la mission en elle-même, la graaande menace à affronter et les enjeux du grands méchants..; du jamais vu...: tellement (malgré le fait que ça n’ait jamais été fait) le faire étant tellement kitch (par rapport à ce qui est à la mode à notre époque) qu’aucun autre réal n’avait jamais eu le culot de le faire jusqu’à aujourd’hui, à savoir: spoiler: Une arme bactériologique se présentant comme une simple pandémie mortelle mondiale (si le grand méchant avait réussi) dont-on peut programmer la liste de victimes par ordi grâce à la bio-nanotechnologie et l’entrée de données génétiques sur informatique….

    Mou, ennuyeux, sans profondeur si ce n’est dans les éléments qui n’avaient rien à faire ici, le méchant, son plan, c’est du ridicule au complet, au final, le point fort du film, si on peut se permettre ce genre de remarque en 2021, c’est la caméra filmant les beaux traits de Léa Seydoux, dont le personnage tue pourtant le film.
    Des révélations n’en étant pas (seulement le studio validant des ‘théories’, si on peut les appeler ainsi, de fans).
    Enfin, dans les réponses aux fans, le film répond aux spéculations de ce qui pourrait être l’avenir de James Bond après Daniel Craig, en nous dévoilant sans la moindre subtilité son successeur: réponse aux combats actuels posant problème pour certains, (pas pour moi).
    Mais spoiler: s’il est validé désormais que 007 n’est qu’un simple matricule hérité d’agents en agents, le nom même de ‘James Bond’, lui, reste en doute. La réponse dans le prochain film avec une femme de couleur à sa tête? Se fera-t-elle appeler James Bond? Est-ce un nom de code allant avec le matricule ou quelque chose de plus personnel? Si seulement un ou plusieurs acteurs avaient pu être appelés pour faire un caméo dans la scène d’adieu de notre James après son sacrifice, constater que la continuité des films n’est en fait rien d’autre que des agents ‘vieillis’ et à la retraite du terrain (ou décédés) passant le flambeau à des plus jeunes, ou même, sans qu’ils soient présents, poser un encadré de la photo du 007 de Daniel Craig aux côté de ses prédécesseurs dans une sorte de ‘couloir des héros’? peut-être un éclaircissement plus tard. Lashana Lynch semble avoir du potentiel et j’ai personnellement hâte de la voir à l’œuvre, mais pitié, que ses films s’en tiennent à ce qu’on attend d’un film 007: grand méchant voulant détruire le monde → je vais tout faire pour l’en empêcher;
    si le film dans sa globalité (bien que majoritairement bien noté par les spectateurs au moment où j’écris ses lignes) est plutôt soporifique, mou, lent, et mauvais en action, sa fin, inédite et poignante, est vraiment forte: Le costume rendu par Daniel Craig n’est pas totalement sali.
    Quoi qu’il en soit les deux acteurs principaux sont fiers de leur film et persuadés d’avoir fait le meilleur de ce qu’un James Bond peut proposer, l’erreur (selon moi) étant d’avoir voulu attribuer à un film d’appartenance à une saga d’action l’attribue de messager des combats de la décennie dans le monde du cinéma et de la vie quotidienne en général. Ce n’était pas le bon film pour pointer du doigt différents thèmes (importants il va de soi) sur lesquels il s’attarde (bien que le méchant du film soit un balafré, mais l’évaluation est déjà suffisamment longue […]).
    On a beau être en 2021 et ça a beau ne pas être le model masculin idéal mais: l’agent Bond, le mâle, fait passer le boulot avant le reste, il séduit les femmes qu’il croise, les saute, et continue sa mission sans se retourner. C’est ce que le métier impose, après, la question de se poser et partir en retraite, ce n’est qu’une fois le moment venu, mais auquel cas, ce 007 vieilli n’est plus le 007 sur lequel s’attarder, et a été remplacé par un quelqu’un de plus jeune, et, dans ce cas il n’y a plus raison de tourner un film avec l’ancien personnage en tête, mais le nouveau.
    Déjà pas grand fan de la saga, en ce qui me concerne: film de trop.
    Maintenant, connaissant la faculté de la masse à être tenu en haleine tout le long d’un film de plus de deux heures trente, objectivement: beaucoup vont décrocher.

    Plusieurs groupes de personnes ont quittés la salle durant ma projection.
    ricoudu641 .
    ricoudu641 .

    13 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2021
    Mais comment peut-on obtenir l'aval des so british pour sortir ce James Bond. Une succession d'explosions, un scénario plat, des gaffes grossières dans le bruitage, une amourette digne des feux de l'amour et alors la fin, je ne vous raconte pas!
    Je crois affirmer hélas qu'il s'agissait de mon dernier Bond au cinéma: les suivants seront combats pour le féminisme, respect de l'environnement....etc Ian Fleming doit se retourner dans sa tombe
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Depuis l'arrestation de Spectre (Christoph Waltz), James Bond (Daniel Craig) et Madeleine Swann (Léa Seydoux) croient pouvoir couler des jours heureux en Italie avant que leur passé ne les rattrape. Retiré en Jamaïque, l'ancien OO7 est sollicité à la fois par la CIA et par le MI6 pour remettre la main sur un biologiste russe kidnappé par une mystérieuse organisation.

    Les deux phrases qui précèdent n'ont aucun lien entre elles et donnent l'impression d'avoir été écrites par un scénariste qui ne s'est pas relu ? En effet ! Ainsi commence pourtant le vingt-cinquième épisode - ou vingt-sixième si on inclut "Jamais plus jamais" tourné sous une licence parallèle - de la saga James Bond, dont la sortie a été maintes fois repoussée à cause du Covid.
    Inutile d'ajouter qu'il s'agit du dernier épisode avec Daniel Craig : il faudrait vivre au Pôle Nord pour ne pas l'avoir entendu.

    Les James Bond ont inventé les pré-génériques, ces mini-histoires qui précèdent le générique (sacramentellement filmé avec des images psychédéliques de naïades en ombres chinoises tandis que la starlette du moment, ici Billie Eilish, interprète un tube tonitruant). "Mourir peut attendre" nous en offre deux, interminables, sans lien apparent. Le premier se déroule dans une cabane perdue dans la toundra norvégienne ; le second dans un village perché d'Italie selon une chorégraphie qu'on a déjà vue cent fois (auto-moto-plongeon dans le vide et inversement). Après le générique proprement dit - une bonne vingtaine de minutes se sont déjà écoulées d'un film fleuve qui frôle les trois heures - changement de décor : nous voici - je l'ai déjà dit - en Jamaïque - où on le sait est né l'agent OO7 sous la plume de Ian Fleming en pleine Guerre froide.

    Selon un schéma éprouvé, James Bond va ensuite faire le tour du monde. Cuba où il croise l'agent Paloma (Ana de Armas, la seule actrice à tirer son épingle du jeu et dont le décolleté est déjà iconique). Puis Londres, au QG du MI6 où Bond retrouve M (Ralph Fiennes) et Q (Ben Whishaw) sans oublier Miss Moneypenny (Naomie Harris) et la nouvelle OO7 (car le politiquement correct a transformé OO7 en agent femme ... et noire - et lesbienne peut-être aussi pour faire carton plein ?). La Norvège. Et, pour finir, une île des Kouriles - il y aurait une étude philosophico-géographique sur la place de l'île dans la saga des James Bond.

    D'un lieu à l'autre se déroulent les mêmes scènes attendues, alternance de courses-poursuites censées nous couper le souffle et de face-à-face entre notre vieillissant héros, le regard toujours bleu roquefort et la mâchoire crispée, et des méchants qui ne font plus vraiment peur (on a déjà dit tellement de mal de Rami Malek, dans le rôle de Lyutsifer (sic) Safin, que j'aurai la décence de ne pas tirer sur l'ambulance). La fin surprend. Non, je me trompe. Elle ne surprend pas. Mais elle détonne par rapport à celles de tous les James Bond. Et qu'elle ne surprenne pas l'en prive de tout son sel. Elle n'a qu'une seule qualité : mettre enfin un terme après 2h43 (en fait plutôt 2h30 car le générique de fin doit bien durer une quinzaine de minutes) à ce long calvaire dont je suis ressorti les paupières lourdes, les oreilles endolories, le cerveau débranché.
    Adrien B.
    Adrien B.

    14 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Trop déçu ! Les scènes d’action sont ennuyantes, le méchant a aucun charisme et frôle parfois le ridicule, passez vôtre chemin, le voir peut attendre
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Barbara Broccoli et Michael G Wilson, producteurs depuis (presque) toujours de la saga se prennent les pieds dans le tapis. A trop vouloir "moderniser" Bond, à vouloir le faire entrer dans notre triste époque polissé et bien-penssante ils ont dénaturé le personnage. Voir 007 regardant un dessin animé avec une gamine c'est à pleurer, ou encore l'allusion de Q sur son homosexualité (On s'en fou tellement)...
    Et puis l'histoire et son déroulement ne fonctionnent jamais. Le générique par exemple met plus de 20 minutes à arriver! D'autant que ce qui le précéde n'a que très peu d'intérêt. Le méchant quant à lui est certainement le moins bons des 25 films et ses motivations sont pour le moins farfelues.
    Bref une terrible déception qui dure, dure... Je pensais que la licence Bond était immortelle, mais encore un ou deux ratages comme celui-là et elle me prouvera elle-même que j'avais tord.
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    19 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Le plus mauvais film de toute la série. Et pourtant, ça démarre bien. Le préambule qui dure tout de même assez longtemps, est formidable, je dois l’avouer. Ainsi que le générique. Là où ça se gâte, c'est après : il y a des longueurs, des longueurs, encore des longueurs… Et ça n'en finit pas de parler, de parler, de parler encore ! C'est à croire que le réalisateur s'est pris pour Tarantino, sans en avoir évidemment le talent… À noter également la non-performance de Christoph Waltz utilisé dans un couloir - et ce n'est pas au sens figuré ! - pour le rôle le plus inintéressant qui m'est été donné de voir, en tous cas pour un acteur connu de sa trempe.
    Vous savez tous, comme disait petit gibus à une autre époque : si j’avais su j’aurais pas venu !
    Sébastien D.
    Sébastien D.

    13 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    J'y suis allé avec des étoiles plein les yeux, j'en suis sortie dans une colère noire. Le traitement fait au personnage de James Bond est insultant. Pour moi ce n'étais qu'un nanard avec Daniel Craig dedans, en aucun cas un James Bond. Je suis pourtant un très grand fan de la saga 007, mais là c'est non non et non !
    Vador Mir
    Vador Mir

    229 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    2h40 de film et un générique qui commence à la 25eme minute ! un peu long ! Bon, le générique est magnifique. Daniel Craig 53 ans semble être au meilleur de sa forme
    007 est à présent une femme noire.
    On assiste à une déconstruction du héros, et cela ressemble à un chant du cygne, du moins la fin d'un cycle alors qu'on aurait aimé une apothéose.
    James Bond oblige, les standards sont élevés, tant dans la qualité du scénario que le coté prestigieux des véhicules et accessoires.
    Hans Zimmer fait le job mais reprend aussi des thèmes d'anciens James Bond de John Barry -hormis les thèmes principaux- ce qui fait un peu "paresseux"
    Lea Seydoux, personnage inintéressant et mal joué, pas à la hauteur pour un James Bond, alors que Ana De Armas est superbe mais sous-exploitée.
    Voir James Bond préparer à manger à une petite fille, une 007 campée par une femme noire..est-ce vraiment ça qu'on veut voir ?
    Berserk Gatsu
    Berserk Gatsu

    73 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Ils ont réussi l'exploit, faire pire que Skyfall, je viens de me refaire l'intégral JB, et y a pas à dire mais les vieux avec Sean Connery et Roger Moore restent les meilleurs, dans la Saga Craig, y a que Casino Royal qui mérite, le reste est très dispensable, c'est dommage.

    Alors qu'est ce qui ne va pas, à peux prêt tout : méchant inexistant, histoire bidon, manque de gadgets, manque d'ambitions, manque d'homme de mains, tout ce qui fait un bon JB n'est pas là, je ne suis pas venu voire mission impossible mais un vrai film d’espionnage et là c'est pas le cas, de plus c'est long, mal rythmé et surtout mielleux avec son histoire d'amour, son doudou et même un gosse..RIP james.
    vicomega
    vicomega

    11 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Daniel Craig méritait mieux que cette histoire indigeste et caricaturale pour son ultime incarnation de 007. Tout sonne faux, les dialogues, la romance, les rapports de force politico- manichéens, Lea Seydoux en amoureuse castratrice, Ralph Fiennes qui a plus de Voldemort que de M et même Rami Malek en méchant vérolé.
    A vouloir humaniser à outrance l'agent le plus secret du cinéma, la série pourtant brillamment entamée avec Casino Royale s'achève par une apothéose d'une mièvrerie écœurante. Et ça dure 3 heures. Too much to die James !
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    815 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Inutile de dire que c'est à la fois un épisode qui divisera, mais qui marquera aussi la saga

    Moins réussi que Casino Royale ou Spectre, on tient quand même un très bon épisode, jouissant par ailleurs d'une 1e heure tout simplement parfaite

    Que ce soit son intro convoquant à la fois le slasher et de l'action qui déboite associée à une émotion renvoyant aux évènements de CR, ou bien son générique élégiaque somptueux (un des plus beaux de la franchise), on est immédiatement transporté dans le film.
    On retrouve Bond 5 ans plus tard, ayant quitté le MI6 (et ayant perdu son matricule), et devant reprendre du service pour contrer une menace mondiale, et également faire face à des enjeux plus personnels.

    L'intrigue se veut prenante, mais accuse aussi d'un coup de mou avant son dernier quart, la faute à un méchant plus ou moins raté (sorry Rami Malek, tu fais le job,mais ton plan est nébuleux touts comme ta caractérisation clichée) et la volonté prépondérante de déconstruire le mythe pour nous montrer l'homme derrière le costume.

    A ce titre No Time to Die apporte une émotion bienvenue, bien qu'un peu trop appuyée sur la fin (via un ressort scénaristique que je ne spoilerai pas). On est pas sur la finesse de Casino Royale à ce niveau, mais cela a le mérite d'amener la franchise autre part, et de manière singulière.

    Daniel Craig est impeccable, tout comme le reste du casting (ptit bémol encore une fois sur Malek qui fait le job, mais parasité par un personnage peu intéressant au-delà d'un look efficace lors de ses premières apparitions).
    Mention spéciale aux personnages féminins : Lashana Lynch est badass en Nomi, et un parfait contre-poids à Bond. Ana de Armas est peu présente mais illumine une très bonne séquence à Cuba par son côté pétillant (Paloma est à la fois maladroite tout en étant efficace à botter des culs). On ressent très fortement la patte de Phoebe Waller Bridge à l'écriture (l'auteure de Fleabag et Killing Eve) tant au niveau de l'écriture globale des dialogues et un vrai sens de la punchline parfaitement dosée (j'étais surpris de voir que le film est drôle comme il faut, quand il le faut).

    Concernant Léa Seydoux on apprécie ou non, mais cette dernière est bien mieux utilisée que dans Spectre.
    Ptite mention spéciale pour l'homme de main Primo, assez redoutable et au look atypique également.

    L'occasion de dire que oui, Fukunaga livre un film à la fabrication exemplaire, parvenant à emballer des moments d'action hyper percutants (poursuite en voiture tendue, fusillades en plein brouillard ou même un plan-séquence de 2 min dans une cage d'escalier). C'est brut, sec, parfaitement monté, et magnifié par une photographie sophistiquée par Linus Sandgren. On est clairement parmi les meilleurs morceaux de la série !

    La BO de Zimmer est très efficace, convoquant à la fois tout l'héritage de John Barry avec des sonorités Zimmeriennes à la The Dark Knight par instants (excellent boulot sur le sound design).

    Enfin, on tient là un des opus les plus massifs en terme d'échelle : Matera, Santiago de Cuba, les décors urbains de Jamaique ou forestiers en Norvège..) juste dommage que la base finale ne soit pas plus exploitée.

    Pour conclure, malgré quelques soucis d'écriture vers la fin (ainsi que des choix qui feront débat) et concernant son méchant, on a là un très bon épisode en tant que baroud d'honneur pour Daniel Craig !
    Alain H.
    Alain H.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Abhérant ! Bond qui pouponne, qui boit son
    dry Martini sans olive, qui se coltine le quota imposé de minorités obligées. Il ne séduit plus, et n'a plus qu'à mourir sans attendre.
    Qui a pu ainsi saborder le personnage ? Celui ou celle qui a déboulonné la statue de Napoléon ? Bon courage au scénariste du prochain Bond.
    Marawnight
    Marawnight

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Je ne pensais pas le dire avant de voir le film mais c'est clairement le plus mauvais James Bond de la série Craig. J'étais pourtant enthousiasmé par la bande annonce et le début du film. Et ensuite... Plus rien ! C'était ennuyeux, plat. Beaucoup de dialogue et très peu d'action. Parfois j'oubliais même que je venais voir un james Bond. Ça joue sur l'émotion mais sincèrement je trouve que c'est très mal joué.
    Et pour clore le tout, de voir un agent 007 interprété par une femme, pardonnez mon côté machiste, mais je ne peux pas voir ça à l'écran (bien que je reconnais le talent de l'actrice de Lashana Lynch).
    Caine78
    Caine78

    6 088 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Cinq ans d'attente, avant que la crise sanitaire prolonge d'une nouvelle année et demie la sortie de ce 25ème opus, accentuant une attente déjà immense due, bien sûr, à la dernière de Daniel Craig dans le mythique costume de l'agent secret. Attente totalement démesurée tant, comme finalement assez souvent, ce dernier opus déçoit, portant finalement comme des boulets l'aspect doublement événementiel de cette sortie.

    Par où commencer... Essayons chronologiquement. L'introduction, sans rien avoir d'exceptionnel, a le grand mérite de sortir du schéma habituellement très strict de la saga, à savoir une bonne grosse scène d'action, certes finissant par intervenir (loin d'être exceptionnelle, comme toutes les autres, d'ailleurs, j'y reviendrais), n'enlevant toutefois rien à cette petite audace. Survient le générique, où manifestement les créateurs se sont dits : « bon, les gars, on a offert un chef d'œuvre avec « Skyfall », on ne va pas non plus s'embêter à chaque fois, on va donc faire une sorte de copier-coller de « Writing on the wall » par la vedette du moment et ça passera très bien ». Résultat : un second morceau insipide consécutif, où le générique semble tout autant pompé sur « Spectre » (en moins bien).

    Le reste va ensuite surtout confirmer que de se la jouer féministe à tout prix dans un univers qui y est peu adapté, ça ne peut pas fonctionner, surtout lorsqu'on s'y prend aussi mal. Ça peut paraître basique, mais avoir les personnes les plus adaptées à un projet, c'est essentiel. Je ne doute pas un instant du talent de scénariste de Phoebe Waller-Bridge et suis certain que j'apprécierais « Fleabag » si j'avais l'occasion de la voir. Seulement, 2 heures 43 plus tard, se déroulant par ailleurs à un rythme soutenu, il est évident que l'univers de James Bond, ce n'est pas son truc.

    Sur le fond, à peu près tout est raté : on sent qu'il faut AB-SO-LU-MENT être #MeToo, dans l'ère du temps, ouvert d'esprit, féministe, « woke », le terme que vous voulez. Et après tout, pourquoi pas ! Seulement, j'observe attentivement le tournant pris par le cinéma américain depuis la chute de l'empire Weinstein, et je me fais régulièrement la même remarque : tous ces gens ont l'air bien plus préoccupés par les quotas et l'idée de satisfaire les différentes communautés spoiler: (ici principalement afro-américaine
    que d'offrir une œuvre digne de ce nom ou de s'interroger sur sa plus-value, ici inexistante. Je n'accablerais pas pour autant Lashana Lynch, l'une des deux nouvelles venues à faire preuve d'une certaine personnalité sans se transformer en caricature ambulante.

    Enfin, dommage qu'on ne la voie pas plus, car Ana de Armas est irrésistible, peut-être la seule touche de « modernité » vraiment réussie ici, la « James Bond Girl » que Léa Seydoux rêverait d'être et qu'elle ne sera jamais réellement en deux films et avec un temps de présence infiniment plus important (même si j'avoue l'avoir trouvé en léger progrès ici). Le reste des protagonistes est insipide, les habitués se révélant beaucoup moins intéressants, tandis que les nouveaux sont soit faiblards (David Dencik), soit affligeants (Billy Magnussen), d'autant qu'on ne cherche jamais à les intégrer dignement dans le récit.

    On sent constamment une volonté d'à la fois évoquer le passé tout en se montrant résolument tourné vers l'avenir : échec sur les deux tableaux. C'est autant le fait de la réalisation étonnamment désincarnée de Cary Joji Fukunaga, dont on ne ressent jamais la présence, que d'un scénario souvent sans grand intérêt et de dialogues sans la moindre saveur, au mieux banals (les jeux de mots sont aussi fades que prévisibles), au pire médiocres. Le résultat nous laisse ainsi indifférents la plupart du temps, voire franchement crispés devant certaines scènes qui avaient tout pour devenir cultes spoiler: (je pense, bien sûr, à l'affrontement Bond - Blofeld, incroyablement poussif et pschitt quasi-total, au passage, j'avoue n'avoir pas compris grand-chose à cet « œil de Blofeld » ne m'ayant pas paru très sérieux)
    .

    Et les scènes d'action, donc ? Si « Mourir peut attendre » dispose d'une belle photo apportant un certain cachet et qu'un ou deux moments font leur (petit) effet, dont un que l'on retrouve en partie dans la bande-annonce, elles sont d'une étonnante platitude, ni très spectaculaires, ni très bien filmées, ce dernier volet échouant ainsi même dans son cœur de métier, presque dépourvu de toute violence et donc de sang, donnant vraiment l'impression d'un pur divertissement industriel, ne mettant que trop rarement en valeur les évidents moyens mis en place à la production (décors divers et ultra-dépaysants compris).

    Quand au méchant, lui aussi presque « opportuniste » (tiens, qui a eu l'Oscar récemment ? Rami Malek ? OK, on le prend), je n'ai pas souvenir d'en avoir vu un aussi mauvais dans la saga, et clairement de très loin le pire du cycle Daniel Craig. Il est juste... nul, ou presque. L'acteur de « Mr. Robot » n'a ici aucun charisme, se montre souvent agaçant, ni génie du Mal (Lyutsifer... À ce niveau de subtilité, même plus besoin de vanne), ni puissant financier prêt à tout pour s'enrichir, où il faut, évidemment, que celui-ci ait un lien avec le passé d'un des personnages histoire de bien se montrer répétitif avec ce qu'avait proposé « Spectre » voire « Skyfall » précédemment : franchement, on ne pourrait pas juste nous sortir un « bad guy » venu de nulle part ayant envie de mettre le monde à feu et à sang plutôt que ces poussifs retrouvailles « psychologiques » sans grande valeur ? Alors OK, je comprends qu'on veuille « boucler la boucle » des sous-intrigues débutées il y a quinze ans avec « Casino Royale », mais on en revient toujours au même problème : si l'écriture est défaillante à tous les niveaux, cela NE PEUT PAS marcher.

    Et puis il y a donc cette fin. Évidemment, c'est elle que tout le monde va retenir (en même temps, qu'y aurait t-il d'autre?), probablement spoiler: désirée par de nombreuses personnes ces dernières années
    et assumée sans détour, offrant un dénouement apparaissant comme le seul moment fort, et encore, au vu de l'énorme potentiel émotionnel qu'aurait pu offrir celui-ci, je trouve le quatuor Fukunaga - Waller-Bridge - Neal Purvis - Robert Wade (oui, parce que je « m'acharne » un peu sur les deux premiers, mais ils sont deux autres à avoir commis ce scénario défaillant!) pas vraiment à la hauteur dans son déroulement, d'autant que celui-ci ne peut être spoiler: qu'un trompe-l'œil
    .

    Toutes ces considérations sont d'autant plus regrettables que si l'incarnation de Daniel Craig n'est pas remise en cause (quoique je suis loin de l'avoir trouvé à son meilleur ici), « Mourir peut attendre » fait basculer son bilan dans le « négatif » avec trois titres peu convaincants sur cinq et, surtout, le fait sortir par la petite porte après des débuts triomphants, même si personne n'oubliera que deux des meilleurs Bond de la saga (dont le meilleur me concernant!) l'ont été sous son « règne ». Je ne suis pas en colère, juste profondément blasé, déçu de voir LE titre-phare de 2021 déboucher sur un tel non-événement, pour ne pas dire l'un des deux-trois plus mauvais épisodes de la saga. Mourir peut attendre ? Sans doute. Le visionnage de ce « n°25 » également.
    ouadou
    ouadou

    73 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Tout ça pour ça...
    un méchant en carton, une intrigue en plastique, un Bond vide et spectateur de sa vie... Une mise en scène sans aucune saveur. C presque pire que Quantum of Solace. Craig finit dans un spectacle interminable. Les nouveaux auteur merveilleux dont Phoebe sont bien surcotés pour qu'on accepte un script aussi confus et niais
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