Avis : Les Amants passagers - Page 3

Avec ces "Amants passagers" Almodovar retourne à ses premières amours cinématographiques... Voilà ce qu'on lit un peu partout. Face à ce film, à la limite du ridicule et à sa vision sociétale couleur sépia, on s'interroge. Certains y voient une parabole sur l'Espagne d'aujourd'hui, d'autres une comédie érotique à peine masquée... Personnellement à par un ennui certain et un agacement récurrent, je me dis qu'Almodovar par une suffisance effrontée se la joue feignasse et passe à côté de son sujet. Un crash à l'eau de rose !

Ce long métrage se vit donc comme une bulle de fantaisie. On suit les mésaventures d’un groupe de passagers et des membres d’équipage d’un avion en détresse. Alcool, drogues, mensonges, amours contrariées, orgasmes et chorégraphie forment le cocktail gagnant de cette comédie loufoque. Drôle, assurément. Ultra-gay, évidemment. Réjouissant, immédiatement. Pour le côté surprenant, par contre, on repassera. Ce subtil mélange de naïveté et de surréalisme est déjà connu, mais au final on s’en fiche un peu. Attachez tranquillement vos ceintures et laissez-vous guider.

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Un film que je ne peux que qualifier de décevant. En fait la bande annonce me paraissait déjà très inquiétante, mais dans les faits cela s’est confirmé !
Pour ma part je retiendrai deux choses : la bande son, franchement sympathique, qui sauve quelques scènes, et quelques numéros d’acteurs, mais je dis bien quelque, car c’est loin d’être tous, et c’est loin d’être constant !
En fait le film souffre déjà d’un manque d’histoire flagrant. Le film est blindé de dialogues à rallonge, de séquences inutiles qui viennent bien gonfler la durée (les 4 minutes de comédie musicale !), de redondances crasses, et le réalisateur est obligé de multiplier les personnages pour parvenir péniblement à faire durer son film qui ne sait pas sur quel pied danser. Est-ce une comédie de mœurs grinçante, une sexy comedy, une comédie gay, un film catastrophe (a bien des égards !) ? En fait je ne sais pas ce qu’Almodovar a voulu faire de ce film qui ressemble plus exactement à une comédie sociale dans lequel le réalisateur s’auto-parodierait en renforçant tous ses travers ! C’est vraiment improbable.
Pareil pour les personnages. Pourquoi tout l’équipage est gay ? Ok, faire des gags sur les gays, pourquoi pas, mais le souci c’est que dès lors que plus de la moitié du casting joue des gays, ben forcément il y a des situations, des dialogues, des gags qui se répètent ! Les acteurs jouent en plus de vraies belles caricatures, et malgré quelques interprètes à la hauteur (globalement le réalisateur s’entoure de la crème des acteurs hispanophones) le résultat peine à convaincre ! Pas aidé par des dialogues d’une rare débilité (ceux des pilotes sont écrits à la truelle), les acteurs trainent mollement des personnages lourdingues, qu’ils tentent de pimenter, mais qui rendent mal à cause de leur écriture approximative. Une exception peut-être pour le tueur finalement assez amusant mais très mal utilisé.
Formellement le réalisateur signe un quasi huis-clos sans grand relief. On retrouve la tonalité colorée du cinéma d’Almodovar, mais on reste sur notre faim, par un cadre plutôt faible, une mise en scène théâtrale qui ne sied pas très bien à la fantaisie habituelle du réalisateur (qui dès qu’on sort du cadre de l’avion se montre déjà beaucoup plus libre et imaginatif). Honnêtement c’est le genre de film pas super important pour leur rendu visuel, mais ce n’est pas génial.
Pour moi ce film est une franche déception. Peut-être moins calamiteux finalement que la bande annonce me le laissait craindre, mais quand même, que c’est mal géré. C’est une accumulation de gags lourds et redondants, sans narration, pour un résultat digne d’un mauvais Pécas. Blague sexuelle, personnages caricaturaux, scénario en carton-pâte, réalisation minimaliste, tout cela c’est du mauvais Pécas ! 1.

Mais qu'est-il arrivé à Pedro Almodovar? Après sa petite excursion au sein du thriller "La Piel que Habito", le réalisateur espagnol décide de faire une petite comédie loufoque, dans lequel des passagers de première classe se retrouvent livrés à eux-même, alors que leur avion est victime d'une avarie. Déjà, la séparation des classes sociales est opéré. Almodovar n'a pas envie de s'emmerder, il "endort" les classes éco et ne s'attardent que sur les classes "dominantes". On raconte que le bonhomme a voulu faire de son film une satire et une critique des hautes sphères de la société actuelle. Je crois qu'il faut arrêter le délire de voir des messages partout et être franc: Almodovar signe ici certainement son plus mauvais long-métrage. Comment un cinéaste de cette trempe a pu tomber aussi bas? Certes, les premières minutes (dialogues entre Banderas et Cruz plus présentation de l'équipage et des voyageurs) laissent prévoir le meilleur. C'est drôle, loufoque, bref, les gags marchent à la perfection. On se dit que le voyage va être agréable et fort sympathique. Malheureusement, le reste n'est pas à la hauteur des dites premières minutes. Almodovar sombre dans l'humour facile et les blagues de sexe bien grasses. C'est lourdingue et d'un intérêt proche du zero. Si encore, ça n'aurait été qu'une seule séquence sur ce sujet, ça aurait passé. Le problème c'est qu'avec un film qui s'appelle "Les Amants Passagers", le sexe ne fait office que de sujet principal. En outre, les fellations gays sont à l'honneur, la nymphomanie aussi, les pornos bien dégueu' de même. Tout y passe! Même la vierge qui décide de se dévergonder. Sous prétexte de boire un cocktail à la mescaline, sur fond de musique 80's, l'avion est sujet à une véritable orgie, à croire que Almodovar était lui aussi "mescaliné" lors de la rédaction du script et du tournage. "Les Amants Passagers" est extrêmement décevant. Décevant de voir le maître Almodovar redevenir un simple étudiant en cinéma, turlupiné par ses hormones, et qui est tellement "génial" de toutes façons que faire un film de la sorte, qu'il soit aimé ou non, suffira à faire de lui un Artiste (de toutes manières, si vous n'aimez pas, c'est que vous n'avez rien compris au film). Désolé alors de ne pas posséder un QI suffisant pour ne pas être sensible à cette humour si subtil et recherché, mais pour ma part, "Les Amants Passagers" n'est qu'une vaste blague bien lourde et inutile signée Almodovar.

2ème almodovar que je visionne après la piel que habito
2 film à l'opposé, rien de comparable
dans les amants passagers on est dans le démesure, l'humour décalé, des personnages caricaturaux
des moments de rire , film très coloré
se laisse regarder pour se détendre

Le trio de steward complétement allumé arrive à nous offrir quelques savoureux moments mais c'est vraiment trop peu , on a connu Pedro Amodovar bien plus inspiré .

OK c'est un Almodovar, OK il est pas forcément dans la lignée de vicky cristina Barcelona ou la piel que habito ... OK il est déjanté ! Mais MERDE ce film fait du bien, il fait rire, il donne la patate et il donne surtout envie d'apprendre la choré des stewards ! D'ailleurs parlons en : ils sont parfaits ! Les acteurs endossent des personnages plus farfelus les un que les autres...
En tout cas, moi ce film m'a fait plaisir, m'a donné envie de rire et de danser, j'espère que ça sera pareil pour d'autres
Pour finir je dirais juste, que même les grands réalisateurs ont le droit de s'amuser :) !!

C'est la crise ! Et le grand réalisateur espagnol Pedro Almodóvar l'a bien compris puisque son dernier film traite, d'une certaine manière, de ce sujet. Après le décollage, les commandants d'un avion A340 à destination de Mexico se rendent compte que leur véhicule risque de s'écraser. Les membres de l'équipage ainsi que les passagers, tous totalement loufoques, décident de profiter des derniers moments de leurs vies.

À la vue de ce projet, on s'était réjouit de voir le cinéaste changeait de cap pour aller du côté de l'humour (ses dernières oeuvres étant des drames). Mais force est de constater que Les Amants Passagers est une comédie loupée. Sa photographie aux accents trop pop paraît artificielle, et le parallèle fait à la crise économique est, au choix, trop léger pour être pertinent, ou pas assez drôle pour nous faire rire.

C'est bien le problème majeur de ce film : nous nous ennuyons aux côtés de ces passagers. Et c'est encore pire lorsque nous sortons de l'appareil pour découvrir leurs histoires respectives, dont, disons-le clairement, nous nous foutons totalement. Autre maladresse de taille : la vision archaïque des homosexuels que nous propose Almodóvar. Celui-ci ne semble pas avoir évolué alors que nous sommes maintenant en 2013. On ne voit dans Les Amants Passagers que des folles stéréotypées ou au contraire, des hommes niant depuis toujours leur attirance pour les garçons. Schéma typique.

C'est donc une grande déception à laquelle on assiste. Le résultat est lourd car nous trouvons le temps long malgré le court format (quatre-vingt dix minutes) que le cinéaste a composé. Avec une fin bâclée, l'ensemble est indigeste et ce même si le rythme du film surfe sur une vague plutôt joyeuse et hallucinée. Cela ne suffit pas. Clairement.

Un film drôle (les situations cocasses ne manquent pas), léger certes mais on peut quand même y voir une image de la société espagnole. Il n'est peut-être pas au niveau des grands films d'Almodovar mais pourquoi bouder son plaisir ? Et puis c'est aussi le talent d'un réalisateur de savoir passer d'un genre à l'autre ! En tout cas à voir et à savourer !

Un film très drôle avec des décors kitchs, des acteurs complètement farfelus, des situations burlesques, on passe un très bon moment . Ça donne la banane je recommande ce film.

Une Honte . Le film ne décolle jamais, il n'y a aucune histoire. Aucun intérêt. Le film le plus nul que je n'ai jamais vu.
A éviter absoluiment

Je ne sais pas combien de royalties touche " Allo ciné" pour classer ce film dans la rubrique "a ne pas manquer" mais franchement je n'ai jamais vu un truc aussi mauvais ..RIEN de Rien dans ce navet qu'on disait plein d' bien si c'est çà l'humour espagnol ,gardez votre argent et allez faire un tour de manège !!!

Une pochade ! Rien de plus. Almodovar, tourne en en rond. C'est du recyclage de tous ses films. On sourit et une fois sorti du cinéma, on se rend compte de la duperie. La bande annonce suffit. Cela vous évitera d'investir votre temps et argent.
Abstinence prescrite...
Il y a tant de sujets sociaux à aborder dans la crise espagnole actuelle...RDV dans dix ans !!

Qu'est ce que je retiens de ce film ? C'est que j'ai été voir "le dernier Almodovar", comme j'irais vois " le dernier Allen". Que, comme pour ce dernier, parfois, je suis TRES déçu.. et tant mieux. Au moins, Les amants passagers mettent en lumière les autres films du même auteur, et d'autant plus que j'ai eu VRAIMENT envie de me lever et de quitter la salle.. çà, c'est une redécouverte, un sentiment que je "navet" plus ressenti depuis bien longtemps. Ok, les couleurs ambiantes sont mariées avec celles de l'affiche. Kitch. A part çà, j'ai crû aussi revoir l'ultime version de " il y a t'il un pilote dans l'avion, le retour"...ennuyeux à souhaits, j'ai quand même pris le temps de réfléchir au pourquoi: une succession de sketchs gras ,courts, et lourds, une enfilade de perles en plastoche, toujours de mêmes couleurs que l'affiche, comme quoi il y a quand même une unité dans '"Les Amants Passagers") pour finir par me dire qu'Almodovar a dû enfumer pas mal de commissions financières pour commettre ce film, mettre un paquet de pognon de côté pour pouvoir financer une partie de son prochain qui lui demandera beaucoup d'argent et sera un chef d'oeuvre ! ;)
Bref, je me suis senti trompé sur toute la ligne: au début, première séquence avec Penelope Cruz et Antonio Banderas.. chouette ! puis la descente dans un enfer froid, gluant et humide, pour terminer par me dire" qu'est ce qu'il nous a bien entubé ! bravo ! ;)
Désolé d'avoir mis une demi étoile.. pas moyen de faire autrement.. j'aurais bien aimé ne pas en mettre du tout ! ;)

Si le film Les amants passagers était un vol, je demanderais immédiatement le remboursement du billet d'avion pour non satisfaction. Je dirais même pire : pour déception ! Car le pilote Almodovar m'avait habitué à des voyages bien meilleurs. Mes précédents déplacements m'avait fait découvrir une Espagne qui m'était inconnue. Le personnel me racontait des histoires dont le sujet était souvent tabou et cela faisait un bien fou dans ce monde où la norme et le politiquement correct est de rigueur. Mais lors de ce dernier voyage, les stewarts tout comme les passagers étaient vulgaires, caricaturaux et affligeants. Et qu'est ce que le vol me semblait long ! J'avais tellement hate que l'avion atterisse ... voir qu'il s'écrase !