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benoitG80
3 428 abonnés
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2,5
Publiée le 21 juin 2013
"Les beaux jours" met en peinture l'histoire d'une bourgeoise fraîchement et subitement retraitée, qui par la perte de son image sociale va tâcher de revivre, de renaître pour exister à nouveau sous l'effet d'une rencontre subite avec un jeune quadra initiant l'informatique aux retraités du club "Les Beaux Jours"... Thème il faut bien l'avouer qui a le vent en poupe actuellement ! Les débuts sont d'ailleurs bien prometteurs lorsqu'on sent cette femme en décalé avec les autres, voire à l'opposé du public et de toutes ses activités. Puis, arrive cette relation qui n'a absolument rien d'une histoire d'amour car ici, Caroline (allias Fanny Ardant) s'encanaille, boit, fume presque à l'excès et recherche une aventure ! Certains y voient une femme libre, touchante, lumineuse... On peut y voir un personnage suffisant, égoïste, voire méprisant ! À l'image d'ailleurs que véhicule l'actrice dans cette histoire où il est peu question d'état d'âme puisque la provocation est de mise... Drôle de mère et grand-mère qui n'a rien à faire de sa famille, de ses filles et de ses petits-enfants au point de les oublier ! Certes ce genre de personne existe bien mais dans ce cas présent, on a un peu de mal à croire à cette liaison imprévue où tout endroit est prétexte à se retrouver sans retenue presque sous les yeux d'autrui. C'est sans doute pourquoi ce film au demeurant pas désagréable, reste bancal ! L'amant joué par Laurent Lafitte semble lui de temps à autre un peu déphasé à côté d'elle ! Patrick Chénais en mari fatigué et trompé est par contre assez juste. Peu de dialogues mais des paroles creuses et vaines qui ne font rien pour nourrir cette liaison qui on le sait à l'avance restera superficielle et vaine elle aussi ! Peut-être qu'une personne plus littéraire, plus sensible et surtout moins apprêtée aurait donné à cette relation une dimension où le doute, l'échange, la culpabilité et bien sûr l'émotion auraient eu enfin leur place. Mais même s'il reste de beaux moments, Fanny Ardant toujours en représentation, campe au final une femme très personnelle et peu intéressante pour donner un film au diapason, pas si intéressant que je l'aurais espéré, plutôt triste et pathétique !
Très beau film: Une histoire crédible ,un casting très réussi ,trois acteurs très justes dans leur jeu. Fanny Ardant et Laurent Laffite sont très crédibles et sensuels. Patrick Chesnais est , comme toujours , excellent... Les dialogues sont soignés et Dunkerque bien arrangé. La BO est sympa. Un très bon film français . .
Les beaux jours…Le pitch ? Une femme tout juste retraitée, mariée, mère et grand-mère rencontre un jeune homme qui pourrait être son fils, et s’autorise avec lui une histoire d’amour. C’est simple. Mais les choses simples sont les plus difficiles à réussir tout le monde le sait. La femme c’est donc Fanny Ardant, le jeune homme c’est Laurent Lafitte, et le mari Patrick Chesnais. Je les cite car les trois sont formidables. Autour d’eux des seconds rôles qui auraient pu l’être, et qui ne sont malheureusement pas exploités du tout, quel dommage…et quel impression de gâchis : Jean-François Stevenin, Catherine Lachens, Marie Rivière, Feodor Atkine, tous ces talents qui ne font que de la figuration… Le film aurait pu être bien, mais c’est un soufflé qui retombe vite. Rien n’est développé comme il le faudrait, tout est à peine survolé et laisse sur sa faim. Il semble que cette femme ait été poussée vers une retraite pour un motif qui est très mal expliqué, elle a deux filles trentenaires qui ont l’épaisseur scénaristique d’une feuille d’OCB, le personnage de Laurent Lafitte collectionne apparemment les conquêtes, mais on ne sait pas si c’est dans un état d’esprit cynique, je-m’en-foutiste, ou alors si c’est un clone de Charles Denner dans L’homme qui aimait les femmes. En fait ce film devrait être le brouillon d’un autre film en tournage. Je confirme les mots de mon pote Grégory quant aux « Beaux jours »…électroencéphalogramme plat. S’il n’y avait pas ces pointures de comédiens, ce film serait tout juste visible. Une dernière remarque positive : j’ai été heureux de voir à la toute fin, une scène entre Fanny Ardant et Marceline Loridan-Ivens, qui du haut de ses 85 ans, crève l’écran et fait que l’on ne regarde qu’elle…un enchantement ! Sinon le film, je ne recommande pas.
Un film assez plat dans l'ensemble, du à scénario trop lisse et convenu et une mise en scène qui manque de passion et de générosité. Les acteurs ne font rien pour que cette histoire nous prenne aux tripes et nous bouleverse. Assez décevant!
Une jeune retraitée, elle a 60 ans. Un sémillant animateur de plus de 20 ans son cadet. Elle n'a rien d'une cougar, il est un séducteur compulsif pas encore adulte dans ses relations. Une histoire d'amour ? Un coup de foudre ? Une rencontre sensuelle ? Un peu de tout ça à la fois. Au moment opportun pour l'un et l'autre. Essentiellement porté par l'impeccable trio Ardant/Lafitte/Chesnais, Les beaux jours déroule une romance improbable qu'on devine fragile. Le film de Marion Vernoux joue assez peu sur le tabou de la différence d'âge, on lui en sait gré, les lois de l'attraction s'en fichent bien, le regard de la société un peu moins mais ce n'est pas vraiment le sujet. Les beaux jours n'a pas malheureusement le grain de folie et la fantaisie suggérés par la bande-annonce. Tout reste plat et assez en surface, dans les limites des conventions, les dialogues brillant souvent par par leur faeur, on en est presque gênés pour les acteurs. Bien sûr, c'est une histoire simple. Etait-ce une raison pour la traiter avec un tel ton maussade et sans une once d'audace ?
J'aime pourtant bien cette actrice, mais quelle déception, la femme de 60 ans qui se prend un homme de 40, pathétique ! Je ne sais pas si c'est un moyen de retrouver sa jeunesse, de montrer que l'on peut encore malgré les rides plaire à des hommes avec 20 ans de moins, mais j'ai trouvé ce film long et sans aucune originalité. En bref, ne vaut pas le déplacement (mais c'est un film français, donc aucune surprise de ce côté là) !
« Les beaux jours » est un centre aéré pour jeunes retraités désœuvrés avec un fort besoin de recréer de nouveaux liens sociaux. Caroline, chirurgien dentiste de 60 ans, se voie offrir par ses filles une découverte du centre. Après quelques images nous laissant penser que ce club est surtout débilisant ; le film prend un tour romantique. Caroline, pourtant heureuse avec son mari, s’offre une histoire avec un jeune animateur informatique de 30 ans son aîné ; le dit de se sentir toujours vivante. De son côté, lui est un dragueur invétéré, elle est une ligne de plus au rang de ses conquêtes. Mais on croît tout de même à ce couple improbable que l’on sent tout de même temporaire. Voilà un ixième film désireux de mettre un sérieux coup de pied aux tabous amoureux et sexuels. Depuis 5 ans, le cinéma s’évertue à exploiter toutes les formes d’amour pour un faire des sujets engagés ou romantiques : les hommes ensembles, les femmes aussi, des vieux avec des jeunes et inversement (comme ici). Pour preuve, le même sujet a déjà été traité il y a quelques mois par une comédie au titre plus qu’évocateur : « 20 ans d’écart ». Celui-ci a des accents plus romantique mais fait assez plat de nouilles. A part la mise en place, trente minutes au bas mot, punchy, rigolote et pleine d’entrain ; le reste est très convenu, prévisible et bavard. Malgré un film court, 1h34, on n’évite pas l’ennui dans la seconde moitié où s’enchaine les lieux communs. Heureusement que le trio d’acteur tient bien la barque. Laffite est formidable de nuances et de charisme viril et Chesnay d’une justesse et d’une sobriété a toute épreuve. Une question me vient devant cette déferlante de gérontofilms ces dernières semaine : « Et si on vivait tous ensemble ? » « Song for Marion » « Quartet »,… Le troisième âge a-t-il colonisé nos salles de cinéma ? Juste en peu de charme et quelques scènes très bien senties sur le couple vieillissant qui me font dire qu’il fallait plus exploiter le duo Ardant/Chesnay. Marion Vernoux, malgré son jeune âge, donne dans le Jean Becker vieillissant. Impersonnel.
Très déçue par ce film, plus de féminité chez Fanny Ardant en jean et chemise à carreaux, blonde, c'est nouveau. On est loin de Pédale douce, 8 femmes, etc ..... où est passé son charme habituel ? Quant à l'histoire, éternel trio : femme, mari, amant .... peu importe les 20 ans d'écart, c'est fréquent de nos jours. En fait le film se passe pour les 3/4 en scènes amoureuses, il n'y rien à en retenir, c'est monotone et je regrette vraiment les deux heures passées à regarder ce film. Patrick Chesnay sauve tout pour moi bien qu'ayant un rôle très effacé, mais comme toujours, il est parfait. la fin classique devinée dès le départ. Bref je le redis, très déçue.
Le film vaut surtout pour l'interprétation qui contribue a sauver les choses et a faire exister les personnages - pour le reste c'est assez fade, convenu , ça manque de souffle, et c'est finalement très français... Merci aux régions de financer de tels films avec l'argent du contribuable qui n'a pas demande à ce que son argent doit utilisé a cela ...
Que faire de son temps libre lorsque sonne l’âge de la retraite ? La question n’angoissera pas longtemps la séduisante Caroline. Les ateliers d’expression corporelle ou de poterie, c’est pas trop son truc à l’ex-dentiste. La seule activité qui va lui redonner le moral au Club du 3e âge, c’est de se faire draguer par le moniteur d’Informatique. Alors va pour une aventure extra-conjugale ! Ne serait-ce que pour se prouver à elle-même qu’elle est encore « une bonne affaire ». Ce dont ne semble plus trop se rendre compte son gentil mari accaparé par le cabinet dentaire. Mais la passion ne sera que passade. Et l’aventure brûlante bien vite pardonnée. Une gentille comédie bien française et bien bourgeoise, sans grande originalité ni profondeur.
Hormis un beau générique s'appuyant sur les lignes géométriques d'une ville portuaire et la lumière si particulière du littoral de la Manche, l'histoire de cette jeune retraitée qui peine à trouver ses marques dans une nouvelle vie oisive ne m'a guère emballé. Teinte en blonde, vêtue à l'occasion d'un jeans, la comédienne Fanny Ardant se donne beaucoup de mal à banaliser son image et donc à rendre crédible une romance avec le prof d'informatique d'une vingtaine d'années son cadet rencontré au club du troisième âge. On aimerait voir dans ce trentenaire un peu marginal la parenthèse qu'il revendique être, soit un homme qui ne parle pas d'avenir ni d'engagement, mais se propose juste en posant sur sa conquête un regard différent de lui insuffler une nouvelle énergie. Séparé par l'âge et la condition sociale, le couple s'annonce déséquilibré et, au final, assez peu crédible. Patrick Chesnais, et encore davantage Laurent Lafitte, servent de faire-valoir à une actrice qui semble s'amuser à briser son image d'élégance et de distinction. En tout cas, beaucoup plus que moi, trompé en quelque sorte par un titre très beckettien qui ne tient guère ses promesses, au-delà d'un convenu et inoffensif film.
Le trio d'acteurs principal ainsi que la multitude de seconds rôles s'en sortent bien mais le sujet est limite vain tant il n'apporte rien. spoiler: L'histoire d'amour finit aussi vite qu'elle a commencé, on sait d'avance qu'elle sera sans lendemain. A voir pour Fanny Ardant.
Malgré des acteurs brillants (Laurent Laffite est très bon), une réalisation et une mise en scène à la hauteur, "les beaux jours" n'est qu'une banale histoire d'adultère entre gens d'âge différent. Aucune émotion ne ressort de ce film malgré l'interprétation, aucune profondeur n'est donnée aux personnages tant sur la relation entre eux que sur leur propre ressenti. Un scénario plat pour un résultat mitigé, sans trop d'intérêt. Si l 'on rajoute ce côté un peu déprimant sur l'entrée dans le 3è âge, et bien j'ai eu comme une petite boule au ventre malgré une fin honnête et crédible. A la télé, cela suffira mais que le cinéma français est pauvre ces temps ci....
J'ai moyennement apprécié : la psychologie des personnages m'a paru superficielle, les scènes de cul un peu déplacées car trop nombreuses, et cette histoire de sexagénaire cougar qui s'ennuie au début de sa retraite assez peu crédible pour une intellectuelle (ex dentiste). Reste un agréable jeu d'acteurs et des vues des plages du nord très sympas, ainsi qu'une bonne bande sonore. Fanny Ardant est le gros atout de ce film.