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ClashDoherty
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4,0
Publiée le 27 novembre 2022
Est-ce meilleur que le premier volet ? Est-ce que le Pape est musulman ? Non, parce que la réponse est la même pour les deux questions. Mais, il n'empêche, ce second et dernier volet, réalisé par un honnête faiseur (Frankenheimer a fait de bons trucs, mais rien de monumental), est franchement très bien, avec des scènes remarquables (la détox...), et le plaisir de retrouver Hackman (qui, ici, lieux de l'action oblige, côtoie notamment Bernard Fresson et Jean-Pierre Castaldi) est total. Alors, certes, ce n'est pas aussi mythique que le Friedkin, mais faire mieux était, je pense, impossible. A noter que la voix française de Hackman, avec cet accent ricain, est insupportable. A voir en VOST !
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1,5
Publiée le 1 septembre 2021
Il s'agit certainement de la plus étrange de toutes les suites de l'histoire du cinéma mondial. Les deux personnages principaux de French Connection 1 sont toujours là joués par les mêmes acteurs Don Ellis a composé une autre partition musicale convaincante mais tout le reste a changé. Le scénario est écrit par quelqu'un d'autre et ce réalisateur n'est pas un jeune mais un professionnel expérimenté et très respecté le lieu de tournage n'est pas New York mais Marseille en France pour toute la durée du film. French Connection 1 est à mon sens une situation. Les acteurs les événements et leur environnement constituent un tout que le spectateur a aimé et tout se tient ce qui fait de du premier un grand film. Dans le deux nous rencontrons Popeye Doyle à Marseille. Et dès le premier instant il devient très clair que Popeye ne s'adapte pas a l'histoire et c'est essentiellement l'histoire de cette suite. Un homme se retrouve en terrain étranger où tout est incompréhensible où chaque pas n'est pas dangereux. Popeye est un poisson hors de l'eau il aspire nerveusement de l'oxygène. Tous ses contacts sont français et Popeye n'arrive pas à les comprendre qu'ils soient policiers criminels ou simples particuliers c'est décevant...
Le problème des "suites" c'est qu'il faut souvent se retirer le film originel de la caboche pour juger la suite comme un film indépendant afin d'assurer un maximum d'objectivité au propos. "French connection 2" est un polar très solide et le numéro de duettistes entre Gene Hackman et Bernard Fresson fonctionne au petit poil d'autant que dans le style "fils bourrus" les 2 acteurs sont à l'unisson. Là encore il s'agit de démanteler un trafic de drogue à Marseille ce qui vaudra son lot de poursuites et échanges de coups de flingues. A noter la présence Philippe Leotard en homme de main de la pègre. Ce film vaut aussi pour une longue séance de desintox qui en est l'un des tournants. Solide je vous dis. A voir 3.5 / 5
Trop de situations bancales, de poursuites improbables et un final d'une précision impensable vu le calibre utilisé par notre ami Poppeye. Long et fade.
Si cette suite en mode "Un flic américain à Marseille" a l'originalité pour atout, la très longue séquence de torture puis de sevrage de Popeye, totalement inutile en plus, achève de plomber définitivement le film qui démarrait pourtant bien et finit bien aussi. Vraiment dommage car on se régale de voir un imbuvable Gene Hackman subir en long et en large les coutumes marseillaises.
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3,5
Publiée le 23 décembre 2020
Popeye Doyle, personnage phare du mythique "French Connection" de Willem Friedkin, revient dans une suite dirigèe par John Frankenheimer! C'est une fois de plus Gene Hackman qui mène le jeu! Et il mène le jeu avec ses propres armes! On n'a un authentique hèros amèricain qui fait monter les èpinards dans les rues de Marseille! Problème, Popeye se rèvèle souvent incontrôlable, pour ne pas dire imprèvisible quand il s'agit de remonter la filière pour coffrer son ennemi de toujours : Alain Charnier! On sent que Frankenheimer a du mètier! il dirige avec beaucoup d'efficacitè Hackman! Du pur polar, mais, à l'arrivèe, plus une bonne suite qu'une vèritable rèussite! Une distribution française qui manque cruellement d'èpaisseur où se côtoie Bernard Fresson, Jean-Pierre Castaldi et Philippe Lèotard! Mais une longue et fascinante sèquence de dèsintoxication qui prend un tiers de film et une poursuite finale, savamment entretenue et construite! Limite le souffle coupè! D'où les 3,5*...
Tournée à Marseille, une suite correcte mais sans la magie du premier opus malgré un Gene Hackman toujours impeccable. N'est pas William Friedkin qui veut...
Probablement l'une des suites les plus originales jamais réalisées. Confié à John Frankenheimer sans la présence de Roy Schneider mais toujours avec Gene Hackman et Fernando Rey, French Connection 2 a le mérite de changer radicalement de décor. Après avoir échoué à la fin du premier film à attraper le gros bonnet Charnier, qui participait au plus gros trafic de drogue américain en exportant depuis Marseille, nous suivons notre flic des narcotiques Popeye Doyle à Marseille justement, traquant sa proie jusqu'au bout et se heurtant aux autorités locales. Ainsi, plutôt que de resservir la même histoire une seconde fois, le film nous plonge dans l'enfer d'un flic aux prises avec d'autres méthodes, d'un Américain perdu en France, d'un homme seul face à lui-même. La vraie force du film est donc de jouer sur le choc des cultures et la barrière de la langue, ajoutant un obstacle conséquent à la traque de notre héros bourru dont les méthodes brutales, déjà vivement critiquées dans son New-York natal, sont particulièrement mal vues dans une ville que tout oppose. Ici, il est à Marseille, son bureau est en face des chiottes, il n'a pas vraiment le droit d'intervenir et n'est sensé être qu'un observateur aux côtés de l'équipe menée par le tout aussi tenace Commissaire Barthélémy (Bernard Fresson, habitué des rôles américains et diablement convaincant). Très différent scénaristiquement mais aussi visuellement de son prédécesseur (on s'éloigne de la grisaille new-yorkaise pour embrasser la chaleur marseillaise), French Connection 2 s'avère en revanche tout aussi réaliste, Frankenheimer adoptant le style de William Friedkin tout en filmant à sa manière. Une approche très crue, parfois déstabilisante mais à coup sûr immergent au possible, l'enfer que vit Popeye étant d'un réalisme à toute épreuve. Contenant autant d'action que son aîné, étant moins léger voire plus dur dans ses rapports humains (due notamment à l'absence de Schneider), cette séquelle est une totale réussite qui va à l'encontre des codes de l'époque en matière de polar et nous plonge dans une enquête peu commune comme on en a rarement vues.
Légèrement moins réussi que le premier volet, "French Connection 2" est tout de même un fllm policier de très bonne tenue et qui se suit avec intérêt. Gene Hackman est toujours aussi bon dans le rôle de Jimmy "Popeye" Doyle et la mise en scène de John Frankenheimer fait preuve de pas mal de panache.
French Connection 2 est un film policier pas mal, même s'il est un peu moins bien à mes yeux que le précédent volet. L'intrigue est pas mal, même si elle m'a semblé un peu étirée sur la longueur, se tient. Les acteurs sont plutôt bons : Gene Hackman et Fernando Rey reprennent avec brio leurs rôles du film précédent. Bernard Fresson joue bien également. Le personnage de Gene Hackman est toujours aussi fun. Les scènes de fusillade, si aujourd'hui manquerait un peu de punch, est tout de même de bonne facture. Bref, c'est assez divertissant.
Moins bien que le premier mais bourré de bonnes idées et un bon traitement des personnages mais je trouve que la musique est souvent inutiles et les scènes de courses poursuites moins bonnes que dans le premier
Nettement moins bien que le premier, French Connection 2 se déroule à Marseille. La première demie-heure n'est pas mauvaise mais par la suite, le film s’entache d'un Gene Hackman en petite forme, les mains ficelées et l'action disparaît un bon moment pour ne réapparaître que dans la dernière demie-heure. C'est un peu plus difficile à suivre et lorsqu'on voit le final... Bof.
(...) Face au succès surprise de French Connection, une suite est mise en chantier. Elle sortira 4 ans plus tard, en 1975. On retrouve John Frankheimer derrière la caméra, un réalisateur proche du style de William Friedkin, à la carrière solide, avec des films comme : Le prisonnier d'Alcatraz, Un crime dans la tête ou Le train (...) Cette suite reprend les codes du premier, John Frankheimer filmant aussi caméra à l'épaule, en restant au cœur de l'action et toujours dans les pas de Gene Hackman (...) Il est rare qu'une suite soit supérieure à l'original, cela se confirme encore ici. Le film pêchant par un scénario, manquant de profondeur et fait de facilités (...) John Frankheimer a rendu une bonne copie, son côté réaliste est toujours bien présent, mais la surprise n'est plus au rendez-vous (...) Un polar honnête, qui vaut surtout pour la nouvelle grosse performance de Gene Hackman, pour découvrir le Marseille des années 70 et ses gueules du cinéma français (...)
Le premier volet n'était pas fameux, le second sera affreux. C'est dans un esprit purement commercial, après le succès du film de 1972, que cette suite a vu le jour, c'est indéniable. Les aventures de Popeye à Marseille sont de trop et nous ennuient, tout simplement.
Après le carton du premier opus, les studios se sont dit qu'ils allaient faire comme "Le parrain": une suite avec un chiffre, et ça c'était tout nouveau à l'époque. On quitte New York pour Marseille, qui ne montre pas ses paysages de cartes postales mais plutôt ses coins pauvres, exit Roy Scheider également. Plus sombre que le premier on assiste à un choc des cultures entre racistes , Gene Hackman paumé dans un pays inconnu, totalement addict à l'héroine. La caractérisation des personnages est très cliché, la réalisation plus dynamique que le premier mais moins bonne. Mi figue mi raisin ce "French Connection 2"