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    Jeune & Jolie
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    La première chose qui m'a frappé dans "Jeune et Jolie", et ce dès les première minutes du film, c'est que Ozon a une vision assez arriéré de ce que peut être l'adolescence en 2013. Je me suis fait cette réflexion lors de l'introduction montrant la jeune et jolie Marine Vatch perdre sa virginité pendant les vacances d'été. Les personnages apparaissent tellement lisses et irréels que l'on se croirait devant un sitcom des années 90. Sérieusement, quel mec de 17 ans emmènerais sa prétendante faire une promenade sur le front de mer ?

    Mais heureusement ce petit défaut est vite rattrapé par une qualité indéniable qui me semble importante. Généralement, quand un film a pour sujet la prostitution, la drogue ou la criminalité, on a le droit au schéma classique du : "le héros est initié à la drogue / prostitution / criminalité, il trouve ça plutôt cool au début, puis amorce une "descente aux enfers" (un terme maintes fois repris un peu partout). Du coup je m'attendais à voir Marine Vatch faire du shopping avec l'argent facile qu'elle aurait gagné, commencé à fréquenter des mecs pas très fréquentables, s'initier aux joie de la cocaïne, puis se faire tabasser par un client malhonnête, tomber enceinte, attraper le sida pour au final la voir sucer des types entres deux voitures pour un maigre billet de 10 balles tout chiffonné. Bref, ce que l'on attend normalement d'un film sur la prostitution. Un bon gros drame bien glauque pour montrer aux jeunes que la prostitution c'est mal.

    Sauf que Ozon, a décidé de faire autre choses. Marine Vatch, ne fait ça ni pour l'argent, ni pour la cocaïne, ni à cause d'un traumatisme du passé. Ozon ne donne aucune raison quand aux actes de son héroïne et ne la culpabilise jamais. Les scènes de sexes, inévitables avec un tel sujet, sont filmé de manières sobres et sont relativement courtes. On est à l'opposé du réalisme glauquissime, provoquant et malsain d'autres films qui essayeraient de nous choquer à grand renfort de bruit de succions et de claquement de cuisses.

    En revanche, le fait que le personnage de Marine Vatch soit si éloigné de la réalité des jeunes actuels, et que ses motivations restent inconnues, vont d'elle un personnage assez plat. Faussement mystérieux. On a du mal a éprouver une quelconque empathie pour le personnage et on ressent finalement peu d'émotion dans ce film. Jeune et Jolie a une bonne idée de base, mais l'ensemble reste à mon gout un peu trop froid.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2013
    LE fait qu'il soit passé à Cannes, montre une fois de plus ; que cela ne signifie pas que c'est un film de qualité. Bien qu'il soit visuellement bien filmé et que l'actrice principale joue avec brio. Le reste, se veut un peu fade. L'idée des quatres saisons semblaient interessant. Mais pour le coup, l'employer pour traiter de la prostitution sans même que le réalisateur ne pose de réelle question ou ne s'interroge réellement sur son ensemble. Me laisse un peu septique. LE film m'a paru un peu longuet, pour au final ; ne pas nous apprendre ou nous transmettre grand chose. Mis à part la beauté de certaines scènes. Suggérer aurait peut être rendu le film plus touchant, percutant. MAis comme le sexe fait vendre, Ozon a voulu tenter quelques choses qu'il ne maitrise peut être pas totalement. LA façon dont le film est construit méritait plutôt la suggestion que le visionnage de certaines scènes assez crue. MAis il faut dire que sans ses scènes, le film aurait un peu plus ennuyer le spectateur ; que l'interesser. J'ai trouvé le film plat, et ceux malgrès ; la beauté générale du film (et ça, même si je n'ais pas spécialement apprécier ; je ne peux le nier). Une idée, pourquoi pas interessante sur le papier; mais qui construite de cette façon. Nous montre une facette non pas inutile ; mais peut être réalisé maladroitement (sans doute, à vouloir faire quelques choses d'inédit, qui attirerait les foules grâce au renom du réalisateur). Une petite déception pour ma part ou j'en attendais un peu plus. Et pour ceux, pas besoin d'en mettre un max coté sexe. Un film qui risque de ne pas plaire à tout le monde. A voir une fois, pour donner un avis ; mais c'est loir d'être le film du mois.
    almodallen
    almodallen

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2013
    Mal à l’aise après avoir vu ce film…sorti avant la date dans quelques salles de cinéma pendant ce mois d’août parisien.
    Ce n’est pas le sujet lui-même, celui de la prostitution des jeunes ou de l’escorting, mais c’est la manière si légère et superficielle avec laquelle il est traité.
    Marine Vatch est magnifique, elle a un charme fou et un corps de rêve, un talent d’actrice certain, et elle fera accourir des spectateurs et spectatrices avides de fantasmes, mais ni elle, ni aucun des personnages n’ont de cohérence, ni ne peuvent porter un scénario qui cherche à créer de l’émotion et du drame pour jouer avec les spectateurs et trouver une profondeur totalement absente.
    Aucun message n’est délivré, aucune question n’est posée…
    N’est pas Zonka qui veut, et les jeunes ados de « la Vie rêvée des anges » ont une réalité, une force, une épaisseur et une humanité d’une autre envergure que cette jolie adolescente bourgeoise qui banalise de manière terrifiante cet acte peu anodin, au delà même de tout jugement social, qu’est la vente de son corps.
    Chacun jugera selon sa sensibilité, mais en traitant ce sujet de manière si superficielle, je crains qu’il n’autorise certaines jeunes âmes à en faire l’expérience…
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2013
    C’est marrant, mais je me rends compte avec le temps que plus les choses vont et plus mon rapport avec le cinéma d’Ozon reste le même. Je suis attiré par l’audace du sujet et l’esprit de transgression, mais au final je me retrouve toujours à regarder le film de loin, sans jamais réussir à rentrer dedans. C’est qu’il y a à chaque fois dans le style Ozon quelque-chose de factice qui n’est pas du tout assumé. Les premières minutes sont un exemple en elles-mêmes. Ozon adopte une réalisation très épurée propre au cinéma social à la française comme pour laisser sous-entendre qu’il est dans le simple regard du vrai, qu’il est observateur du réel et non auteur d’artifice. Pourtant, toute l’intrigue qui suit derrière n’adopte en rien ce type de démarche : les personnages comme leurs actions ne sont en fait que de pures prétextes à l’exploration de ses propres fantasmes refoulés. Le pire, c’est que moi ça ne me dérange pas qu’il explore ses fantasmes, quitte à ce qu’ils soient transgressifs et immoraux. Mais dans ces cas-là qu’il assume et qu’il aille jusqu'au bout, notamment dans sa forme. Mais non ! Toujours Ozon retourne vers un dispositif qui s’apparente à une sorte de « j’étudie simplement un phénomène de société que personne n’ose regarder », prétendant même parfois jouer le jeu de l’exploration de toutes les conséquences et de tous les points de vue possibles. Mais en réalité, il biaise toujours le regard comme pour justifier, voire normaliser sa perversion. Et c’est tout le paradoxe de ce film, je n’ai pas pu m’empêcher de le trouver malsain sur toute la ligne parce qu’il est dans cette sorte de démarche de légitimation de la perversion au lieu d’être dans une démarche d’assumation. Dommage, car entre deux scènes glauques il y a quelques parallèles intéressants qui sont faits sur la logique de marchandisation des personnes et des services, sur l’incohérence voire l’hypocrisie de la société. Certains moments sont même formellement assez pertinents. La photo et la musique sont notamment de grande qualité, surtout sur la fin. ce qui me fait arriver sur ce constat désespérant concernant ce film, et concernant Ozon en général. Je n’arrive pas à détester, mais il y a toujours là-dedans une démarche qui ne va pas au bout, qui reste esclave et docile de la bien-pensance formelle du cinéma bobo à la française... Et c'est franchement bien dommage en fin de compte...
    tony-76
    tony-76

    1 070 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Présenté en compétition à Cannes 2013, Jeune & Jolie est le 14 ème long métrage de François Ozon. En fait, depuis Sitcom, son premier long métrage, sorti en 1998, François Ozon n'est pas loin de tenir le rythme du film annuel. Même si les sujets et les genres qu'il aborde sont très variés, il aime revenir régulièrement sur des thèmes qui lui sont chers. La jeunesse en fait partie : Ozon vieillit mais les adolescents ont toujours 17 ans. Lui dont les premiers films parlaient beaucoup de l'adolescence s'était consacré aux adultes pendant plus de 10 ans. Dans la maison lui a permis un premier retour vers l'adolescence, côté garçon. Avec Jeune & Jolie, c'est le côté fille qui est exploré. Ou, plutôt, un côté fille ! En effet, fidèle à son patronyme, Ozon a osé réaliser un film a priori difficile sur le sujet délicat de la prostitution de certaines jeunes filles. Ayant réussi à éviter l'écueil du film racoleur, il est dommage qu'il ne soit pas lâché davantage et qu'il n'ait pas entièrement réussi une des 4 saisons qu'il décrit. D'autant plus navrant qu'il avait réussi à réunir une distribution haut de gamme pour tous les premiers rôles. Cela étant, Jeune & Jolie reste un film qui nous laisse perplexe et on en sort plutôt déçu.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Mon premier Ozon, un réalisateur si réputé il fallait tester mais ça m’a coûté parce que les primés à Cannes ça me broute tout le temps, sans exception…
    Celui-ci est moins pire que les autres déjà (Sexe mensonges et vidéos tu es visé) néanmoins ça reste bien contemplatif, lent et un peu vide. Certes c’est peut-être pour accentuer la langueur de la situation, le spleen et la mélancolie mais ça plombe aussi. La narration et l’esthétisme sont typiques d’un long métrage de Cannes, faut croire qu’il faut être calibré pour être nominé… Par contre Marine Vacth joue bien la fille désabusée, sans pour autant être un symbole de la génération actuelle c’est assez symptomatique. Au passage je note une grande ressemblance entre cette actrice inconnue et Brigitte Bardot, même si cette dernière le niera sûrement. Certes je pense qu’Ozon en joue car il lui fait prendre des postures spécifiques et la filme comme tel, ajouté à cela les gestes, une certaine froideur ainsi que des mimiques et on retrouve une BB post « Trou Normand ».
    En dehors du côté bien français (typique et chiant donc) on a une histoire simple mais qui ne va pas au bout car : il n’y a pas de fin, pas d’explications sur le pourquoi du comment, rien sur spoiler: l’adultère de la mère et ses conséquences
    pas de réflexion sur la tendance actuelle à désacraliser l’amour et le corps humain… Bref on zappe des parties intéressantes qui auraient pu donner à réfléchir, dommage. Sinon on a beaucoup de scènes de sexe et de nu évidemment, une trame classique pour le genre, une histoire complaisante (aucune complication pour la jeune femme), un acting sobre, des musiques sans saveurs (qui collent bien donc), ponctuées par beaucoup de chansons de Françoise Hardy (Ozon doit être fan, pas moi), des dialogues plats (vu le thème c’est inopiné), une photo soignée mais noyée dans la médiocrité ambiante et une apparition de Charlotte Rampling inattendue, courte mais surprenante.
    En gros on s’ennuie, vu le fait de société traité il y avait moyen de faire mieux et lancer des pistes de réflexions, mais ça passe à côté. On saupoudre de lenteur, on enlève tout amour, on formate l’ensemble pour faire du spécial Cannes et on a un primé classique, donc indigeste et très évitable. Si l’actrice n’était pas si bonne (dans tous les sens du terme oui) et que spoiler: la mère n’était pas mise au courant de la prostitution de sa fille, amenant des répercussions dans la famille,
    ce film n’aurait été qu’une longue purge.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 août 2013
    Après les peu diplomatiques propos de François Ozon sur la prostitution féminine, le film était passé légèrement au second plan dans un festival de Cannes qui n'a eu d'yeux que pour la vie d'Adèle. Comme Michael Kohlhaas, le distributeur tente ici une sortie estivale, en espérant que les pauvres spectateurs seront à ce stade suffisamment gavés d'explosion et de bêtise yankee pour se consacrer à un film d'auteur. Un auteur qui a toujours réussi jusqu'ici à garder son tampon "populaire", et qui sort d'un joli succès ave "Dans la maison".

    ""Jeune et Jolie" est pourtant un de ses films les moins accessibles. Une jeune fille de 17 ans commence à se prostituer. Elle multiplie les passes en fin d'après-midi avec des hommes qu'elle contacte par Internet. pas pour l'argent. Pas pour le plaisir. Pas par la contrainte. Mais alors pourquoi ? Le sait-elle ?

    C'est le postulat du film : on ne sait pas pourquoi. Pourquoi une jeune fille magnifique et gâtée commence à vendre son corps à des hommes qui ont parfois quatre fois son âge. Pourquoi elle continue avec insistance, et pourquoi arrêter lui semble parfois impossible, comme n'importe quelle drogue. Il n'y aura, pour les parents, les proches et la police, qu'une seule phrase, répétée comme un mantra "J'avais envie de recommencer".

    C'est probablement pour éviter de tomber dans le jugement et l'appréciation qu'Ozon a choisi cette voie. Malheureusement, elle enlève au film beaucoup de personnalité, de chair, de corps. Car comment faire preuve d'empathie avec un personnage qui ne semble rien ressentir ? Mutique et passive, la lycéenne ne semble être touchée par rien, complètement indifférente à ce qui lui arrive. Elle y entraîne rapidement un spectateur pétrifié par tant de vacuité, que seuls viennent troubler quelques très beaux numéros d'acteurs chez les "clietns".

    On concédera au film de n'être ni racoleur, ni vulgaire. On concédera à Ozon qu'il est un filmeur habile et élégant. On concédera à Marine Vacht que sa beauté irradiante et sa grâce pourraient être un spectacle suffisant pour se déplacer en salle. Mais si la première partie semble vide, la deuxième est franchement maladroite, quand parents, petits-amis et frère arrivent à la rescousse.

    A force de ne pas vouloir juger, de se poser en spectateur, Ozon prend surtout le risque de ne rien dire. Et sur un sujet aussi complexe et profond que celui-ci, son manque de point de vue peut passer pour de l'esquive.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    J'en avais lu du mal, je n'étais a priori pas fan du sujet traité, je m'attendais à détester... Et en fait, j'ai trouvé que ça se regardait bien. Les acteurs sont excellents (la scène où Géraldine Pailhas apprend que sa fille se prostitue est criante d'authenticité, ça a même failli m'arracher une larme -larme que j'ai quand même contenue, je me refusais à pleurer pour un film comme ça), et c'est finalement ça le véritable atout du film. Je pensais que ce serait creux, mais j'ai trouvé qu'il y avait quand même un fond, une histoire, et que ça se laissait très agréablement regarder. Ce qui m'a déplu finalement, c'est plus le personnage d'Isabelle que le film en lui-même. Et je me demande quelles étaient les intentions d'Ozon, quel rapport il entretient avec son personnage... Finalement, je trouve que Jeune et Jolie est une sorte de croisement trash de La boum (la diction de Marine Vacth m'a semblé très old school, peut-être parce qu'elle articule beaucoup et que ça ne fait pas très contemporain) et Lolita (pour le côté très vicieux de l'héroïne). Néanmoins, je garde des réserves. Pourquoi avoir fait ce film ? Je me pose rarement cette question, mais là j'aimerais bien comprendre. Je suis sceptique, ni révoltée ni emballée.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    Je suis franchement déçu de ce film. "Jeune et Jolie" ne peut qu'offrir des scènes répétitives et longuent sans aucuns intérêts. Oui la réalisation est très belle, oui l'actrice principale est magnifique et les acteurs sont excellents, mais qu'est ce qu'il y a d'autre ? La mise en scène est oubliable, les scènes sont toutes les mêmes, aucune n'arrive á se démarquer des autres et le film est long, c'est quand même un comble pour un long-métrage ne durant que 1h27. En gros on nous montre une jeune fille qui se prostitue, quí culpabilise et qui recommence tout ça pour arriver à la morale spoiler: "il vaut mieux aimer quelqu'un que de se prostituer ".
    Le manque cruel d'originalité se fait ressentir. Bref, je suis très déçu même si ça reste regardable, dommage il y avait matière á faire.
    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2013
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que: spoiler: Messieurs, vous aurez de quoi vous rincer l'oeil
    .
    Jeune & Jolie, un titre racoleur & ironique pour un film qui l'est un peu, assurément.
    Racoleur, car ici, la prostitution n'est pas un délicat sujet de société. Au mieux une métaphore de luxe sur la sortie de l'enfance...le basculement dans l'âge adulte. Au pire, un simple prétexte pour dresser le portrait en creux d'une adolescente. Et pas n'importe quelle ado: une petite fille sage, bourgeoise et désœuvrée qui pour tromper son ennui d'adonne à une prostitution polie. [C'est moi ou c'est aussi le thème de "Belle de jour" ? Ah non, rien à voir, chez Bunuel, il y a avait de la fantaisie.] Et pas n'importe quelle bourgeoise: une bombasse, dont la plastique de mannequin filiforme s'exposée dans de nombreux plans. C'est parfaitement gratuit et ça devrait attirer le chaland. Merci François.
    Ironique, quand il scrute les adultes, leurs désirs, leur ego, leur hypocrisie. Rien de trop choquant, rassurez-vous. Maintenant que le chaland est dans la salle, autant ne pas le faire fuir. De-ci de-là, on sourit gentillement. Quelques ambiguïtés bienvenues dans la relation mère/fille, pas de subversion, une pointe de pédagogie pyschologisante, plus de réponses que de questions. Ozon en mode mineur(e) et grand public.

    Moralité: si 300€ sont excessifs pour la compagnie d'une prostituée qui tire la gueule, 10€ pour admirer les moues provocatrices et les courbes mélancoliques de Marine Vacth valent peut-être le coup. Tant que vous n'êtes pas réfractaires au genre "petit drame bourgeois".
    conrad7893
    conrad7893

    299 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Isabelle une jeune fille de 17 ans va vivre ses premiers émois amoureux lors des vacances d'été
    a la rentrée tout ce complique , elle décide de se prostituer et va y prendre goût
    on ne comprends pas bien ses motivations car elle ne manque de rien,
    par jeu au début et puis elle prend conscience du pouvoir qu'elle a sur les hommes
    film assez plat et lent
    très bonnes interprétations de l'héroine ainsi que des autres personnages
    Alice025
    Alice025

    1 662 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2013
    Vu hier soir, et je ne sais toujours pas quoi en penser, ni comment le qualifier...
    Le film a eu un très bon accueil au Festival de Cannes, mais quand je regarde les critiques spectateurs, c'est assez mitigé et je peux le comprendre...
    Le film est très lent, mais le temps passe vite. Divisé en quatre saisons, on y voit l'évolution d'Isabelle, ses rapports face au sexe, à la prostitution, à la culpabilité.
    C'est un personnage très intéressant. Elle parle peu et tout se joue dans ses regards, ses « mimiques ». On y découvre sa mère dévastée, son beau-père ne sachant pas où se mettre, son petit frère proche, ses ami(e)s ne sachant rien de son secret.
    C'est un sujet qui attire l'attention, car la prostitution de mineurs est un cas réel. On a parfois l'impression de regarder un documentaire captivant.
    Cependant, je suis restée sur ma fin. On ne comprend pas pourquoi elle a fait ça, on ne ressent aucune de ces émotions, on se pose mille questions et c'est très dérangeant. C'est dommage, alors qu'on croit enfin rentrer dans le vif du sujet et dans la profondeur, le film se termine, perdant toute crédibilité.
    J'ai largement préféré l'ancien film de François Ozon, « Dans la maison ».
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    On peut comprendre le goût d'Ozon pour les jeunes filles post-pubères, mais de là à en faire tout un film... Est ce une comédie? Bien peu d'éléments vont dans ce sens. Un drame? A part un décès qu'on souhaiterait à tout homme (c'est quand même "moins pire" que de finir carbonisé dans une épave au cours d'un accident de la route ou dans d'horribles souffrances après une longue maladie! Ce n'est sûrement pas l'ancien président Felix Faure qui me contredira), pas vraiment non plus. Un film de mœurs? Les différents sujets abordés - la prostitution étudiante, l'adolescence et son mal-être, la famille recomposée, l'absence du père, les psy, la solitude, l'incompréhension, j'en passe - sont traités de façons tellement superficielles et aseptisées qu'il est difficile pour ne pas dire impossible d'y adhérer ou au moins de ressentir quelque empathie. Reste la photographie (impeccable) et l'actrice principale qui, telle un diamant noir dans un écrin, donne envie de garder le bijou mais de jeter l'emballage...
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Isabelle, en 4 tableaux de saison. De l'été au bord de la mer où elle perd sans élan sa virginité (pourtant avec un bel Allemand, un peu plus âgé qu'elle) et fête ses 17 ans, au printemps suivant. Allons-nous suivre son année scolaire (elle semble être en terminale - à Henri IV) ? Non pas. Nous allons suivre ses premiers pas dans la prostitution (grâce à une proposition "indécente" au sortir de classe, et ensuite au net), d'hôtel haut de gamme à presque crapoteux (et même dans une voiture garée dans un parking). Les clients sont en général gentils, et pas compliqués. La passe commence à 300 euros. Uniquement en semaine, en 5 à 7. La jeune personne a en effet une vie rangée par ailleurs, habitant les beaux quartiers avec sa mère divorcée, son jeune frère Victor et un beau-père, Patrick (Frédéric Pierrot). Automne. Puis vient l'hiver. Elle a ses habitués, et entasse les billets, sans rien en faire apparemment. Georges, un très vieux monsieur de ses fidèles, décède en plein coït (cardiaque, il abusait du viagra). La police saura la localiser. Sa mère, atterrée, la confie à un psy (un vrai joue ce rôle - Serge Hefez). Elle promet d'arrêter, se range vraiment, et prend un amant de son âge, un copain de lycée, Alex (ce qui rassure tellement Sylvie, sa mère - Géraldine Pailhas - qu'elle peut l'accueillir officiellement dans sa chambre). Puis arrive le printemps. Sortie d'Alex. Isabelle est-elle vraiment "guérie" ? Rencontre avec Alice (Charlotte Rampling) et amorce de quelque chose qui pourrait (enfin) avoir quelque intérêt, mais arrive ex abrupto la fin du film. 4 saisons, à chacune sa rengaine par Françoise Hardy (très prisée de nombreux cinéastes - voir par exemple Wes Anderson, dans "Moonrise Kingdom"). Portrait d'une ado à la vie dorée sur tranches qui se lance à corps perdu dans la prostitution - on pense, mutatis mutandis, à une "Belle de Jour" 2013 (même si "Séverine" est jeune mariée chez Bunuel - en 1967). Mais Ozon ne réussit pas un instant à se hisser au niveau du maître espagnol, et nous livre un film assez réussi sur le plan de la forme (quand même), mais plat, sans intérêt aucun (seuls les amateurs de tendron aux appas maigrichons - Marine Vatch, qui joue comme un pied - y trouveront sans doute leur compte : nombreuses scènes complaisantes). "On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans" (lecture du poème et vagues commentaires des condisciples d'Isabelle, lors de la seule scène du film consacrée à sa scolarité - fort loin du passionnant "Dans la Maison"). "Jeune et Jolie" est une bien pauvre Défense et Illustration rimbaldienne. On ne saura rien du pourquoi, on tournera en rond, une heure 34 durant (qui m'a semblé interminable). Un mauvais cru Ozon, pour moi, où rien ne séduit, ni fantaisie, ni malice, ni audace, ni intelligence.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 août 2013
    Bof bof bof.
    Beaucoup de bruit pour rien !
    Entre ceux qui ne parlent que de la première demie-heure où il y a effectivement plusieurs scènes de sexe non explicite mais tout de même très précises. Ce n'est pas du jamais vu mais ça fait partie des plus "chaudes". Cela dit de là à bloquer dessus, il ne faut pas exagérer non plus à mon avis.
    Puis il y a le reste du film et ça reste plutôt décevant. Il y a pourtant la matière mais ça reste superficiel : pourquoi en arriver là, réaction de l'entourage, comment en sortiront-ils, ... On survole tout ça sans vraiment creuser. Je suppose que François Ozon doit expliquer qu'il fait ça volontairement pour que chacun bâtisse sa propre réflexion, sa propre théorie. Je trouve ça un peu léger : à un moment il faut faire des choix et se mouiller.
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