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Un visiteur
1,5
Publiée le 2 juillet 2014
à trop vouloir miser sur le visuel on en oubli le fond. le film ne raconte rien. des acteurs qu usent de leur charme naturel mais qui à cause de la mise en scène très picturale de Anderson ne s'exprime pas ou presque. Ce que je regrette c'est que le film ne soulève aucune problématique. il en fait que conter une histoire avec un début et une fin sans véritable enjeux dramatique. un film qui ne fera pas long feux que bcp crient au chef d'oeuvre mais que tout le monde oubliera dans quelques années.
Visuellement c'est ce que j'appelle du grand art ! Cette histoire qui oscille entre absurde, poésie et burlesque est un vrai plaisir pour le regard et l'ouïe. Quand à la pléiade d'acteurs elle est tout simplement somptueuse, pas de grands rôles pour les seconds rôles mais quel listing ! C'est régressif et jubilatoire !
Inspiré des mémoires de Stefan Zweig, interprété par Jude Law ici, le film met en scène M. Gustave et Zero Moustafa, deux employés du Grand Budapest Hotel dans les années 30. L'un est le prestigieux concierge de l'établissement, l'autre le nouveau Lobby Boy. Pourchassé par un Willem Dafoe en grande forme et par Adrien Brody pour une histoire d'héritage et de testament, ils sont contraint de quitter l'hôtel. S'ensuit un tourbillon de rebondissements chers à Anderson, dont notamment une séquence d'évasion absolument hilarante, et l'apparition aussi soudaine que (trop) brève de Bill Murray ou Owen Wilson, qui accompagnent le réalisateur dans la plupart de ses films. Si le récit est haletant, il prend quand même le temps d'installer et développer ses personnages, particulièrement nombreux et hauts en couleurs. On retrouve d'ailleurs les situations complètement surréalistes comme la scène de descente de la montagne en luge, irrésistible.
Mais le plus remarquable, c'est la prouesse esthétique de l'oeuvre. Que ce soit dans l'éclairage, dans la mise en scène ou dans les cadrages symétriques, on reconnaît la patte de Wes Anderson à chaque instant : de nombreux travelling et autres zooms, des couleurs vives, et des décors impressionnants pour le hall de l'hôtel. On remarque aussi des passages en animation pour représenter le téléphérique menant à l'hôtel. On pourrait dire que Wes Anderson ne sort pas vraiment des sentiers battus avec ce film, reprenant ce qui faisait le sel de ses précédentes oeuvres, mais au final, on tient avec The Grand Budapest Hotel un film d'une richesse incroyable, que ce soit au niveau des personnages, des décors, de la bande-son, de la mise en scène... On peut d'ores et déjà le mettre parmi les meilleurs films de l'année.
Le moins qu'on puisse dire c'est que ce film est bourré de créativité et d’excentricité. Le visuel est très beau, Wes Anderson toujours très pointilleux. Très haut en couleur et même parfois un peu "too much" pour mes pauvres petits yeux (il n'y a qu'à voir l'hôtel en lui même). Bien sur, c'est loufoque, c'est ce qui fait le charme et l’intérêt du film mais finalement, on regrettera que le fond de l'histoire et l’interprétation (toutefois remarquable) ne permette pas de s'attacher réellement aux personnages. C'est beau, propre, mais un peu trop lisse et vide de sentiments.
j'ai trouvé ce film pas drôle du tout et même ennuyeux. Tout tombe à plat. On perçoit trop la volonté du réalisateur de faire rire à chaque instant mais il utilise des ficelles qui sont usées et archi usées. Ca m'a fait penser au film Amélie Poulain de Jeunet, que j'ai détesté. Heureusement que je n'avais payé que 3,5 euros lors de la fête du cinéma.
Wes Anderson a vraiment une patte inimitable. Depuis Fantastic Mr. Fox en passant par Moonrise Kingdom, le réalisateur nous propose des œuvres singulières, toujours portées par des casting impressionnants. Avec The Grand Budapest Hotel, on a l'impression d'assister une fois de plus à un cartoon cinématographique. Le dénouement est magnifique.
On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure drôle et tendre à la fois. Des personnages attachants et de bons acteurs ainsi que des effets spéciaux au service d'une histoire invraisemblable dans une époque troublée. Un film inattendu surprenant dans un lieu qui nous fait passer un bon moment.
Voilà un film tout à fait original, rafraîchissant et inclassable. Loufoque, burlesque, coloré et tout simplement décalé. Avec un scénario fort recherché, délibérément dense, qu'on déguste comme un repas à plusieurs services.
Même si The Grand Budapest Hotel reste un bon film, on peut peut-être le trouver un peu décevant après le magnifique Moonrise Kingdom. On retrouve la plupart des ingrédients qui ont fait le succès critique de Wes Anderson : créativité, loufoquerie, acteurs très bons, et sa réalisation originale si caractéristique. Mais il manque malheureusement l'ingrédient principal qui magnifiait ses précédents films les plus réussis : l'émotion. Et du coup, son manège loufoque donne cette fois un peu l'impression de tourner à vide, et le côté artificiel et sans profondeur de ses personnages et de son histoire devient un peu trop visible. C'est dommage, car formellement, Wes Anderson est toujours aussi doué.
Ce qui marque d'entrée de jeu dans ce film est la qualité de son casting. Les pointures toutes aussi bonnes les unes que les autres font la qualité de The Grand Budapest Hotel pour donner la réplique à un Ralph Fiennes toujours aussi magistral. Même si le scénario souffre d'une intrigue un peu plate, le film reste très beau dans sa conception et suffisamment amusant pour être un bon moment de cinéma.
Un pari artistique intéressant, avec beaucoup de qualités. Certaines scènes très réussies, une musique excellente (Oscar bien mérité pour Alexandre Desplat), beaucoup d'humour, Ralph Fiennes toujours impeccable. Reste, comme souligné justement par le Fossoyeur de films, qu'à trop se concentrer sur le travail de la forme (ce qui est c'est vrai un peu le parti pris du film), le truc a tendance à se révéler un peu pauvre sur le fond proprement dit. Ce qui peut empêcher le film d'avoir un impact vraiment profond sur le spectateur. Mais bon film néanmoins, qui n'a pas volé ses cinq oscars.