Avis sur La Reine garçon

Un commentaire dit : "la religion et la philosophie sont trop omniprésentes et je me suis ennuyé à mourir" alors que moi c'est qui m'a intéressé. Je trouve même que cette omniprésence rend hommage à cette reine érudite, une femme libre de ses idées et de sa vie en 1660 soit il y a plus de 300ans. Dans ce sens pour moi ce film est réussi. Les costumes sont très beaux, je ne me suis pas ennuyée et cela m'a donné envie de connaître l'histoire de cette reine; Que demander de plus ?

Ouh mazette le moment de solitude ! Je me suis mis devant ce film car, féru de biopics, celui ci m'intéressait pour son thème particulier (une reine homosexuelle) et je dois dire que je pensais beaucoup aimer et bien je me suis planté en beauté. C'est lent, c'est lourd, l'actrice joue mal, les personnages sont antipathiques, l'histoire d'amour est fade & la religion et la philosophie sont trop omniprésentes et je me suis ennuyé à mourir ! Une désillusion !

Terriblement académique, ce nanar de l'aîné des Kaurismäki montre les limites du réalisateur, incapable de la moindre idée de mise en scène, à part des ralentis indigestes et une direction d'acteurs si théâtrale qu'elle en devient risible. Les comédiens, livrés à eux-mêmes, font ce qu'ils peuvent : le pauvre Michael Nyqvist, dans le rôle du chancelier, est en dessous de tout. Les séquences narrant les relations saphiques de la reine sont dénuées de toute originalité et restent dans la convention la plus totale. On est bien loin de l'émotion des "Adieux à la Reine" de Jacquot, qui évoquait une autre souveraine de renom. Kristina méritait certainement mieux !

ho quel ratage !! au début ont t'annonce une fille élevé comme un garçon afin de devenir prince puis roi plus tard (ce qui aurait pu parler d'égalité des genre) SAUF qu'il n'en n'est rien: elle est démasqué au tout début du film alors elle est traité comme toutes les femmes de 1300-1800 soumises et pas forcément bien traité malgré son intelligence ou sont statut de reine (parce que oui elle est quand même devenue reine) parce qu'elle est la fille d'un grand roi et évidement vu qu'elle vit dans un "milieu" stéréotypé masculin elle est considéré comme lesbienne alors elle a une relation amoureuse en secret avec une autre femme SA MERE elle même vient l'insulter sur son trône parce qu'elle veux la paix du monde. elle finit même par être traité de diable son père meure en essayant de la protéger d'une tentative de meurtre, elle déprime complètement et finit par perdre le trône (parce que elle ne veux pas être soumise a un homme LOGIQUE) et part. encore ont aurait du concret des scènes qui modifie ses injustices d'antan MAIS NON tout est reproduit a l'identique de l'époque.

Près de quatre vingt ans après sa fameuse incarnation par Greta Garbo, la Reine Christine de Suède se retrouve à nouveau à l’écran pour une reconstitution historique qui, afin de faire oublier sa sobriété visuelle, se veut académique et informative et s’efforce de couvrir le plus grand nombre possible de thématiques liés au court règne effectif de cette personnalité royale. Christine était effectivement hors-normes: Reine élevée pour être Roi, curieuse et instruite alors qu’elle règne sur un peuple de paysans frustes et incultes, tolérante et non dogmatique dans un siècle marqué par le fanatisme, le film dresse également le portrait d’une femme dévorée par des passions “interdites�, qui ira jusqu’à convoquer le philosophe René Descartes à la Cour pour tenter de les comprendre et de les dominer. Dans l’histoire suédoise, elle fut un personnage essentiel : héritant d’un pays à l’apogée de sa puissance, la fille de Gustave-Adolphe, champion du protestantisme durant la Guerre de Trente ans, se lassa très vite du pouvoir et, incapable de supporter la froide rigueur luthérienne, revint au catholicisme et passa le reste de sa vie à Rome auprès du pape. Tous ces choix politiques sont bien entendu abordés mais la caméra s’attarde avant tout en coulisses, et sur l’amour dévorant de la reine pour la comtesse Sparre. Il n’y a rien de mal à aborder l’histoire officielle par le biais de la politique d’alcôve et de la chambre à coucher mais cela fonctionne tout de même beaucoup mieux en série, quand on dispose de beaucoup plus de temps pour développer la psychologie des personnages...même si, avec le peu de temps qui lui est imparti, ce spécimen n’y parvient en fin de compte pas trop mal…

A chaque film de ce genre, les historiens s’étripent. Kristina, la reine de Suède au temps de la Guerre de trente ans, a-t-elle ainsi vécu, pour l’amour d’un pays et d’une femme qu’on lui enlève de force, à bout d’arguments sociaux et politiques. Car la dame est tenace nous dit le réalisateur. Elle s’appuie beaucoup sur les propos philosophiques de Descartes pour réformer son pays et le conduire vers la paix et la postérité. Mais la Suède de cette époque ne connait que la guerre et le pouvoir patriarcal. Si bien que la reine en vient à chagriner plus d’un. Le réalisateur lui emboîte sa sévérité sur un rythme austère, une mise en scène très académique. Il y avait là semble-t-il matière à plus d’audaces dans la réalisation, et l’interprétation que Malin Buska dans le rôle-titre assume avec autorité. Il nous reste la découverte d’une figure féminine d’exception à l’époque d’un règne patriarcal sans partage. L’histoire d’une femme qui reniant sa religion pour celle de l’ennemi aura mis sa foi au service de ses exigences. AVIS BONUS Un très long et intéressant documentaire sur l’histoire de la reine que l’on vient déjà de découvrir en « fiction » , suivi par une découverte de la ville où le film a été tourné.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

La Reine garçon est risible. Tout d'abord permettez-moi de dire qu'il y a quelque chose de très exotique dans l'actrice qui incarne la reine Kristina. Il y a aussi quelque chose de très bizarre dans le fait qu'elle parle couramment de nombreuses langues et son accent est toujours aussi léger lorsqu'elle parle anglais. Le film entier semble précipité et beaucoup trop rapide à mon goût ou à celui de quiconque d'ailleurs. Le message est assez clair mais sa livraison montre qu'ils n'ont eu qu'une seule soirée pour tout répéter. Je l'ai ressenti beaucoup comme une pièce de théâtre pas comme un film ou une véritable présentation de la royauté comme cela a été fait avec The Tudors. De plus je pense que la façon dont Kristina s'est coupée les cheveux vers la fin de l'histoire était absolument horrible et je ne pense vraiment pas que ce genre de transition était nécessaire. Dans l'ensemble une excellente histoire mise dans une visualisation moins que médiocre. Ce n'est en aucun cas la faute de l'interprète ce sont le réalisateur et les producteurs qui ont tendance à présenter une histoire glamour plutôt qu'historique...

Le problème avec ce film est son parti pris. La reine Christine de Suède a eu des relations avec des femmes... mais également des hommes ! Or, ce film dresse un portrait caricatural de cette femme : sous-prétexte d'être forte (entendre par là qu'elle est maître d'elle-même et dirige son pays comme elle l'entend, au même titre qu'un homme) il faut forcément qu'elle soit une lesbienne refoulée ?! Bien que l'actrice incarnant Kristina ne soit pas grandiose, cela fait cependant plaisir de voir une femme indépendante et courageuse en tant que personnage principal. Les costumes sont assez somptueux et le film reste durant toute sa durée captivant par son rythme, son usage de la musique, son intrigue. Pas un chef d'oeuvre, mais à voir si l'on en a marre des éternels rôles masculins/féminins.

Un film qui change, il evoque des idees, des pensées qui ne sont pas souvent montrés dans les films. Interessant

Film agréable,certes "romancé" mais bonne présence de l·actrice et de belles scènes....Séduit par quelques photos d·elle surtout celle avec son chapeau à larges bords et son manteau de fourrure ...En mm temps,des traces d·histoire oubliées voir ignorées....J·ai donc creusé un peu plus loin avec l·aide de wikipedia et donc recalé certains faits ...Dans l·ensemble un film qui m·a bcp plu....note pour moi 7/10...et Merci...A pour de nouvelles expériences ...[spoiler]

De facture classique, ce film a la vertu de mettre dénoncer le joug de la religion sur le libre arbitre de l'homme en ce 17 ème siècle ; et notamment sur cette reine, homosexuelle, qui essaie d'échapper à ce destin tout tracé d'une monarque qui doit faire la guerre et flatter son peuple par du pain et des jeux. Oui, mais voilà, elle est de la trempe de ces personnes curieuses et qui s'intéressent à la philosophie, incarnée par Descartes. Ce film est donc l'histoire de cette lutte entre la religion et la philosophie naissante, discipline encouragée par cette reine éprise de liberté et de paix pour elle et son peuple. Bien-sûr il faut t être curieux de l'Histoire, mais je vous rassure, même sans grande culture suédoise, on comprend tout.