Avis : Le Crocodile du Botswanga - Page 6

Une Comédie caustique, jouée, coécrite et mise en scène par Fabrice Eboué. Pour son second film, l'humoriste délivre un scénario doux amère, aux dialogues hilarants, abusant sans modération des clichés Africains. Ils donnent lieu à une bonne série de gags, certains amusants, d'autres plutôt douteux. Même si l'aventure montre quelques langueurs, l'histoire est globalement attirante, soutenue par de brillants comédiens. Outre la belle participation de l'attachant Pascal NZonzi (le Ministre des Cabinets), Fabrice Eboué assure parfaitement le rôle principal, et l'excellent Thomas Ngijol se révèle impayable en capitaine parano Bobo et président dictateur Africain.

Le film est un peu inégal, l'histoire tourne en rond et souffre de quelques longueurs, mais il est heureusement agrémenté de quelques bonnes vannes et profite du capital sympathie de ses deux interprètes. La critique des dictatures africaines couplée à celle du monde sportif est habile et Thomas Ngijol se fait visiblement plaisir. Imparfait, mais sympathique.

On met un moment avant d'exploser de rire dans cette comedie , mais comme dans case depart , ya un vrai message la dedans.

Film léger au scénario et au déroulement facile. De très bons passages avec pas mal d'humours. Film sans prise de tête

pas le film du siècle mais non plus mauvais. histoire sans plus mais un assez bon duo de fabrice eboué et thoma ngijol avec des moments marrants et d'autres des moindres. si pas de carte illimité ou de tarif réduit peut attendre sa sortie dvd en le visionnant chez soit tranquillement dans son canapé au chaud.j'ai préféré quand même "case départ" qui m'a fait bien plus rire que celui-ci.

Ils sont passé à côté de leur film sur ce coup. On sent qu'il y avait moyen de faire un truc très caustique mais on se retrouve finalement avec un scénario qui ne sait jamais vraiment où il va, le cul entre deux chaises. On à d'un côté les référence à l'Afrique et à la colonisation dont certaines références échapperont à énormément de gens. Et de l'autre, les blagues pipi-caca la plupart du temps bien lourdes. Pour finir on a aussi quelques répliques qui tombent totalement à l'eau et pas marrantes du tout. L'histoire tient sur un ticket de métro et l'intrigue finie noyée. Reste les deux acteurs principaux qui font le job. Je met la moyenne uniquement pour les références, même si elles auraient pu être bien mieux exploitées.

Evidemment, il faut aimer l'humour potache et quelques blagues politiquement incorrectes, mais, cela dit, voilà une comédie très réussie, qui n'épargne personne, pas même la célèbre multi-nationale Totelf!

Il y a longtemps que je n'avais pas ri autant. On est dans la caricature mais bien pensé, c'est tout simplement brillant et c'est à mourir de rire.

Alors voila ... Case départ , c'était un film tout à fait sèrieux , moi, je l'ai trouvé pontifiant-chiant. Ici, c'est simplement drole, très drole, et je me suis parfaitement amusé , au premier degré , merci ! Oui, pas vriament politically correct, parceque pas clairement "engagé" et plutot raciste , même , mais ... tant mieux !! Enfin, on peut rire de tout , si c'est ... sans arrière pensées autre que de nous faire rire .
Alors , merci , et ... Allez y !!!
( J'y suis allé une après midi place de Clichy, salle bourrée de jeunes plus u moins Black .. Et ça se marrait, que c'était un vrai plaisir ! )

Affligeant. Le gros navet de ce debut d'annee. Comedie pas drole , mal joue , qui aurait pu denoncer certains regime africain mais non , le neant. Une demi etoile pour les seuls moments drole avec l'apparition d'Amelle Chahbi.

Une bonne petite comédie bien divertissante, débile à souhaits, remplie de clichés et de bons moments.
Le duo Ngijol/Eboué est toujours aussi prometteur.

Une déception, c'est pas terrible, après "case départ" c'est plat et mou! Dommage! La comédie française n'est pas trop à la fête actuellement.

Après Case départ, le trio Fabrice Eboué-Thomas N'Gijol-Thomas Steketee se reforment mais cette fois Thomas N'Gijol n'est qu'acteur. Malgré ce petit changement, on retrouve la même ambiance délirante qui régnait dans leur premier film. Cette fois, l'objet de la parodie n'est plus l'esclavage mais les dictatures africaines. Même s'il est peut-être un peu moins hilarant que Case départ, Le Crocodile du Botswanga est truffé de gags qui font mouchent et qui n'épargnent personne : les dictateurs africains (leur paranoïa, leurs mensonges, leurs manière de profiter de leur peuple, leur inculture...), les européens qui se moquent de la démocratie tant qu'ils trouvent leur compte (l'argent pour Didier, le pouvoir pour Monsieur Pierre...), les africains aveuglés par leurs dirigeants (le lieutenant Yaya pendant une bonne partie du film) ou facilement corrompus (les acteurs du faux village)... Il faut enfin saluer la performance des comédiens et surtout de Thomas N'Gijol, qui nous livrent des moments assez mémorables (il faut le voir habillé en bavarois, vanter son amour et sa connaissance de l'Allemagne et de sa langue), et de Claudia Tagbo incarnant la parfaite femme de dictateur. Un bon film très drôle.

Même si le duo d'acteur est très drôle, ce film sonne creux et plat. Il y a quelques bonnes vannes sympathiques mais trop forcées et qui ne nous font plus rire car trop répétitives. Malgré de bonnes intentions de faire bien avec un scénario plutôt original, on tombe trop vite dans la caricature et le film en fait trop, beaucoup trop.

Une comédie potache, comprenant des passages assez drôle et amusant mais l’ensemble manque de pep's et de fun.