Avis : Salaud, on t'aime - Page 5

Je ne sais absolument pas pourquoi mais j'ai ressenti un certain plaisir coupable à regarder ce film. Coupable de quoi, j'en sais trop rien. Mais plaisir, je sais pourquoi : j'ai aimé la franchise du film, son honnêteté, il joue franc-jeu, annonce la couleur et s'investit sans se défiler, sans cynisme ni fioriture, on est au coeur d'un Lelouche, au coeur de la vie. On termine le film avec cette envie de vouloir aimer, partir à la montagne, en été, avec ses potes, sa copine, sa famille, de vouloir oublier tout ce qui nous a empêché de profiter de la vie.
J'aime beaucoup Johnny acteur, Mitchell aussi. Le film s'agrémente de quelques aphorismes parfois un peu trop écrits mais qui font partie de cette sincérité véritable.

La fin qui tourne au polar était inutile et plutôt malvenue je trouve, ça nous détourne de nos objectifs, de la profonde tendresse dans laquelle on était plongés.

Pas de révolution sous les cocotiers (des alpages) mais un bon moment d'amours

Le dernier film de Claude Lelouche est une vraie réussite. Basé sur une histoire d'amitié virile et sincère, "Salaud, on t'aime" est un film extrêmement soigné, agrémenté d'une saveur aigre-douce et initiant une réelle émotion. Le film débute sur un rythme lent, celui d'un homme qui s'est pressé toute sa vie avant de prendre enfin le temps de vieillir, la complicité entre Johnny Hallyday et Eddy Mitchell crève l'écran tant les deux acteurs semblent s'amuser. Toutefois, on ne peut que regretter le manque de crédibilité de Johnny appareil photo en main ... L'émotion est de plus en plus palpable au fur et à mesure que l'intrigue se développe, la bonne humeur berçant le tout jusqu'à un rebondissement inattendu qui fait basculer l'ensemble dans un ton grave et anxiogène dont on ne mesure pas toujours très bien la portée. Toutefois, Lelouche revient vite à l'ambiance de départ pour une dernière demie-heure vraiment réussie. Un film très plaisant et maîtrisé de bout en bout !

De très bons moments et d'autres complètement inutiles. Des dialogues qui font sens et d'autres qui énoncent des lieux communs. De quoi s'agit-il ? D'un film de Lelouch, bien sûr, immédiatement reconnaissable et toujours aussi séduisant, par instants, que parfois très agaçant. Toujours pareil diront les grincheux mais Salaud, on t'aime a tout de même une saveur particulière. Par son côté autobiographique, par son aspect "famille recomposée" très marqué, par son évocation tendre et sans fards de la vieillesse et de la mort qui avance. Oublions la dernière partie du film dont les ressorts de thriller n'ont strictement aucun intérêt. Encadrés par Sandrine Bonnaire, qui trouve naturellement sa place, Salaud, on t'aime vaut par son duo d'interprètes, complices comme jamais, deux vieux "schnocks" qui n'ont pas encore tiré leurs dernières cartouches. Hallyday et Mitchell réunis, c'est tout de même quelque chose et dans le registre de l'amitié virile, narquoise et amusée, on peut difficilement faire mieux.

Un casting de poids (Sandrine Bonnaire, Johnny Halliday, Eddie Mitchell) et des décors de rêve, les Alpes, Lelouch fait deux films, un film de famille pendant une heure, (style Lelouch, convivial et juste) puis une deuxième moitié après un twist pharaonique, un petit polar, genre traditionnel qui m'a beaucoup plus plu que la première partie, même si les deux sont liées......
Bon cela reste du Lelouch, un cinéma trop "naturel" (à mon goût), des dialogues trop peu écrits, à la limite du documentaire sur Johnny à la montagne....
L'histoire de famille oscille elle aussi avec des moments plus ou moins émouvants, plus ou moins écrits, mais risque quand même de surprendre plus d'un spectateur......
On notera encore une musique une musique discrète, une erreur de montage (lol) dans l'hommage à Moustaki, reprendre deux fois la chanson n'est pas une bonne idée....
Lelouch on l'aime ou pas, difficile d'être mitigé, donc à vous de voir, sachant qu'ici avoir des aprioris ne peut être qu'utile au spectateur.....

j'ai vu ce film un peu à reculons avec l'idole des jeunes dans le rôle principal. Mais disons que cela tient la route. Tout compte fait ce rôle lui allait comme un gant. Un peu gauche de temps à temps, mais cela aurait pu être pire
Un final inattendu et un suspens bien gardé.
Eddy Mitchell le copain de toujours maitrise bien son art et Sandrine Bonnaire toujours aussi émouvante.
Une actrice un peu trop absente à mon goût ces dernières années.
Un bon Lelouch

Le récit semble s'écrire devant nos yeux, non pas sous le joug de l'improvisation du texte, mais de la place laissé à l'incertain, à l'inopportun dans cette histoire de famille en désunion. Les amis, l'amour et la mort pour conclure le portrait. Triste et gris, puis joyeux et lumineux, puis lumineux et triste, avec des nuances. On reste souvent en dehors de ce chalet, pourtant accueillant mais, tellement four tout.

Le meilleur ami, d'un homme à femmes (comme le réalisateur ) qui multiplie les conquêtes et les enfants, décide de mentir à tout le monde pour que son copain se réconcilie avec ses filles.
L'amour et le destin (souvent tragique) sont comme dans la quasi-totalité des films de Lelouch, les deux thèmes principaux.
Mais la symbolique grotesque (l'aigle à tête blanche cher à Johnny qui observe le destin funeste du personnage principal) et le romantisme gnangnan des scènes intimistes rendent ce film mauvais voir ridicule.

Un film touchant et émouvant, porté par d'excellents comédiens et des paysages magnifiques.

Nul ce film, un gros navet, Lelouch, ses copains et copines ont voulu faire un peu de pognon en ce faisant plaisir, je ne sais pas ce qu'ils ont gagné mais le film et d'une platitude énorme.

Film agréable, de belles images, des beaux portraits, une histoire de père qui a profité de la vie en plantant ses spermatozoïdes. Des enfants qui ont soufferts d un père absent. Un père passionné par sa profession de photographe. Je trouve que le décès du père pass trop vite. Pas de questions sur l'appareil photo avec lequel il est parti à la cascade!! Dommage de penser a accuser les enfants. Johnny est un très bon chanteur mais dans les répliques d acteur il a toujours la même voix le même visage, bizarre et dommage. Sandrine Bonaire est excellente.

un film magnifique , un vrai petit bijou . Je suis sortie de la salle heureuse d'avoir vu un film aux scènes émouvantes, aux paysages splendides, aux bons morceaux de musique. Puis, cinq minutes après,
j'ai été envahie par une très forte émotion!
Un film à voir absolument !

Tel un miroir Lelouch nous projette ses regrets familiaux au travers de cette jolie et tendre histoire jusqu'à ce qu'une inutile et malvenue partie policière vienne tout gâcher...

Après le décevant "Ces amours-là" (2010) Claude Lelouch retrouve Johnny Hallyday 42 ans après "L'aventure c'est l'aventure". Hallyday retrouvant par la même occasion son ami Eddy Mitchell avec qui il avait déjà tourné il y a un demi-siècle ("Les parisiennes" en 62 et "Cherchez l'idole" en 64)... Débutons par préciser quer Lelouch réalise un film lelouchien, que ceux qui n'aiment pas d'habitude ne soient pas surpris !... Sacré Claude Lelouch, qui s'attache à raconter des histoires multiples où l'amour est omniprésent et sans aucun cynisme, assez rare pour le saluer. Cependant Lelouch oublie ses propres conseils : "... mon objectif est d'épurer au maximum le scénario. Ne pas perdre de vue l'essentiel. L'essentiel est essentiel"... Le retour du guerrier, c'est en soi ce que cherche son héros, photographe de guerre (comme l'a été Lelouch lui-même), après des années de vadrouille il se pose enfin et veut profiter de ses filles qu'il n'a pas vu grandir. Si la première heure et demie est plaisante on est éberlué par les 30 dernières minutes où les retournements de situations sont surtout des annonces à l'emporte pièce qui accumulent les invraisemblances et la superficiliaté ; on y croit pplus du tout !... Un gâchis... Si Johnny n'est pas le meilleur il s'en sort bien, mais le couple qu'il forme avec Sandrine Bonnaire manque cruellement de chair, voir d'osmose en déplaise à Lelouch ("ce n'est pas un couple de cinéma. C'est un couple possible. Ils se sont aimés, tout de suite"). Ensuite le réalisateur ne fait pas dans la dentelle avec des plans certes magnifiques mais à la symboliques aussi lourdes (renard et aigle) qu'un éléphant dans un magasin de procelaine. Comme toujours donc Lelouch pêche par un trop plein, pas assez subtil, se laissant aller à la passion en omettant une certaine cohérence de l'oeuvre. D'où des parties scandaleusement râtée (la fin surtout) et des scènes magnifiques ("Rio Bravo"), à l'image de sa filmographie.

La première heure semble très longue, dommage car la suite est plus prenante.

film agréable finalement alors que j'avais un apriori négatif. Johnny est toujours aussi bougon, Eddy est excellent et mystérieux, j'ai bien apprécié son interprétation. Quand aux filles, elles sont charmantes. Pas de regret d'avoir vu se film.