Le dernier film réalisé par Alex Proyas avant Gods of Egypt, Prédictions, est sorti en 2009. La raison de cette longue absence du metteur en scène provient du fait qu’il travaillait pendant longtemps sur Paradise Lost (rien à voir avec le film sur Pablo Escobar) qui a été abandonné. Ce projet tombé à l’eau devait raconter l'affrontement entre les archanges Michel et Lucifer.
Le comédien danois Nikolaj Coster-Waldau a diminué sa masse graisseuse de 7 % pour se glisser dans la peau de son personnage. De son côté, Gerard Butler, très habitué à se préparer pour des rôles physiques, a dit, lorsqu'il a été casté, qu'il a immédiatement commencé son entraînement à base de musculation pour s'assurer qu'il serait crédible dans la peau de son personnage de Seth, Dieu du désert, le jour J.
Alex Proyas avait déjà fait tourner l'acteur Rufus Sewell dans le film de science-fiction devenu culte Dark City en 1998.
Certains acteurs du film sont très habitués à manier l'épée à l’écran dans des productions mêlant scènes d’action et fantastique. Gerard Butler par exemple portait le violent et graphique péplum 300 et était dans Beowulf, la légende viking. Nikolaj Coster-Waldau n’est pas en reste puisqu’il a explosé aux yeux du grand public via son personnage de Jamie Lannister dans la série culte Game of Thrones, arrogant prodige de l’épée avant son amputation de la main droite.
L’histoire du film est plus précisément basée sur la légende de Seth et Horus, deux dieux égyptiens s’affrontant pour gouverner l’Egypte.
Le tournage du film commença en mars 2014 a eu lieu en Australie à différents endroits du pays. Il a permis la création de 400 postes ce qui fut bien évidemment bénéfique pour l'économie locale. A noter que Gods of Egypt possède un point commun avec le récent Mad Max, puisque environ 200 personnes (des figurants et membres de l'équipe technique) ont travaillé sur les deux films.
L'aspect visuel de Gods of Egypt est né grâce à la contribution de certaines grandes sociétés, parmi lesquelles la société d’effets visuels, d’animation et de conception visuelle américaine Tippett Studios (qui a contribué à l’animation en stop-motion et en images de synthèse) ; les studios australiens Iloura et Rising Sun Pictures ; la Aaron Sims 5 Company, qui a joué un rôle clé dans la création des personnages et aussi Rodeo FX, de Montréal, qui a apporté son expertise dans la création des environnements du film.
Peu de temps après la sortie de Gods of Egypt aux Etats-Unis, Alex Proyas a posté une longue tribune sur Facebook, très remonté envers les critiques, qui ont, pour la plupart, accueilli plutôt froidement son nouveau film outre-Atlantique.
Comme Exodus : Gods and Kings et Welcome Back, Gods of Egypt a lui aussi fait réagir en raison de son casting ne reflétant pas assez la diversité. Alex Proyas s'est empressé de s'excuser, comme l'a rapporté DarkHorizons, via Forbes et Variety : "Le processus de casting d'un film comporte plusieurs variables complexes, mais il est clair que nos choix de casting auraient dû être plus diversifiés. J'aimerais m'excuser sincèrement auprès de ceux qui ont été offensés par les décisions que nous avons faites."