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    The Rover
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    273 critiques spectateurs

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    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: le plan le plus long est le premier. Comme ça, on est débarrassé.

    A mi-distance entre Mad Max et La route (autant de dialogues que dans le premier, autant d'action que dans le second), the Rover présente des visages crasseux, un anti-héros badasse, des bandits, un shérif, le dénuement matériel, la poussière du désert et une histoire de vengeance. La trame est plutôt basique: un "loup solitaire" et un "chien égaré" doivent faire équipe. Le plus réussit s'avère l'ambiance tendue tantôt aride et brûlante, tantôt sombre et poisseuse, cette transcription de far west à notre époque moderne où les voitures remplacent les chevaux. Dans leur monde, la méfiance est de mise, l'étranger un ennemi potentiel et la violence toujours latente. Bref, un pur western. Et non, c'est pas chiant, c'est juste un film qui prend son temps, le temps des voyages.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Après la claque que m’avait refilé « Animal Kingdom », j’avoue que j’étais plus que curieux de voir ce nouveau film de David Michôd. Or, la seule introduction de ce film a suffi à me convaincre que ce gars était quand-même un sacré réalisateur. La plongée dans l’intrigue est immédiate et elle est d’autant plus prenante qu’esthétiquement elle est remarquable. Plans, photographie, gestion de l’espace sonore, notamment de la musique : tout est sublime. Irréprochable. Pour moi cette intro est au croisement entre le « No Country » des frères Coen et ce bon vieux « Duel » de Steven Spielberg. Mais bon, la référence principale est bien évidemment « Mad Max », ou comment un film australien rend hommage à l’un de ses plus grands trésors nationaux en termes de septième art. Et pour tout dire, c’est là la force et la faiblesse de ce « Rover ». C’est une force car Michôd a su transcender l’ambiance post-apocalyptique du film de Miller, notamment en sachant davantage jouer de la nuance. La situation est moins tranchée ; le mystère sait rester entier sur la nature réelle de la situation, ce qui génère une atmosphère vraiment particulière et qui, moi, me parle beaucoup. Par contre, il y a là aussi une faiblesse à tant se référencer de cet illustre aïeul. D’une part j’ai progressivement ressenti que ce « Rover » été un peu esclave de son maître et qu’il entendait en suivre la démarche de plus ou moins loin, ce qui a tué très rapidement mon imagination et mon attente par rapport aux évènements à venir. Mais surtout, d’autre part, « Rover » reprend trait pour trait cette logique d’une narration trouble et presque inerte, qui ne raconte pas grand-chose et ne dit presque rien sur ce qu’il se passe vraiment. Certes, ce manque d’informations permet de mettre en place une atmosphère très forte, mais le fait qu’on ne sache pas vraiment où on va ni pour quoi on y va fait que j’ai du mal à me laisser emporter par le truc. Au bout d’un moment, l’ennui a primé, et j’attendais clairement que le film se finisse. Au final, aucune surprise. Au fond on ne nous a pas raconté grand-chose – comme « Mad Max » - mais une atmosphère prenante a été incontestablement pesée. Un mal pour un bien, peut-être... Un film qui a un parti-pris, c’est sûr. Mais un film qui a ses exigences, et ça, il faut le savoir me semble-t-il...
    tony-76
    tony-76

    1 070 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    The Rover est à la hauteur de mes attentes. Le deuxième long métrage de David Michod est une oeuvre souvent fascinante, qui parvient à étonner et à émouvoir. The Rover est baigné d'une émotion à saisir à chaque instant. Les interprètes s'avère souvent d'une brutale efficacité. Une production qui reprend certains poncifs du cinéma postapocalyptique : un cataclysme inexpliqué a transformé le désert australien en véritable Far West où règne la loi du plus fort ; le héros est un personnage déterminé qui a vécu de terribles drames humains dont il ne parle pas et l'armée est omniprésente. Dans le rôle principal, Guy Pearce est intense jouant de manière très convaincante les émotions qui motivent le personnage à poursuivre trois criminels et à retrouver sa voiture à tout prix. Robert Pattinson, le bellâtre de Twilight, poursuit le changement complet de ton de sa carrière avec une prestation tout aussi efficace dans le rôle d'un jeune homme un peu simple d'esprit qui démontre lorsque requis un courage sans limites. Quelques longueurs apparaissent ici et là. Par contre, une bande sonore vraiment sublime avec une atmosphère parfaite, faisant pensée à la trilogie Mad Max. Le dénouement est d'une émouvante brutalité, qui laisse sans voix. On peut dire que ce réalisateur australien est désormais un réalisateur à surveiller de très près. Un thriller plus que réussi ! Je le recommande.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2014
    David Michôd, cinéaste australien sorti de nulle part en 2010 avec son excellent Animal Kingdom, une chronique familiale sur fond de tragédie grecque incroyablement bien maîtrisé et puissante, et j'attendais avec impatience qu'il confirme son talent et c'est chose faite avec cette claque qu'est The Rover. Sans doute un des films que j'attendais le plus cette année qui promettais d’être un subtil mélange entre Mad Max et La Route mais qui est finalement bien plus que ça, c'est une oeuvre qui surpasse son genre pour élever les films post-apocalyptique vers des sommets qui n'avait encore jamais été atteint. Ici Michôd explore ses obsessions et ses thèmes déjà perçu dans son premier film à savoir l'animosité de l'Homme, ce qu'il est capable de faire pour survivre et défendre ce qui lui appartient et le contexte futuriste du film ce prête encore plus à cette étude de comportement. Le personnage principal taiseux et solitaire est clairement l'animal féroce qui refuse de lâcher son os et qui est près à brûler le monde pour récupéré ce qui lui appartient, et dans un monde sans foi ni loi il à tout le loisir de laisser parler sa barbarie. Au début il est peu attachant mais au fur et à mesure que le récit suit sa route on comprend le personnage et on commence à voir l'homme derrière la bête. D'ailleurs chaque personnages masculins sera une représentation animale, violente et stupide, et seul les femmes sembleront avoir encore un peu de bon sens. Le scénario dans sa globalité est une succession de bonnes idées que ce soit la trame épuré et d'une simplicité déstabilisante qui permet d'aller à l'essentiel en mettant en avant la stupidité de l'espèce humaine, la brutalité du monde et le désespoir dans sa forme la plus brute ou encore ce monde dystopique qui n'est jamais explicité, c'est le spectateur qui devra faire des déductions pour comprendre comment à évoluer le monde. Elles peuvent ce faire d'ailleurs grâce à des dialogues rares mais brillants qui joue sur les non-dits et qui sans l'air de rien en disent plus que de longs discours ou encore par quelques plans iconiques qui illustre la façon dont tourne désormais le monde spoiler: ( le train avec les caractères chinois )
    . Sinon les personnages sont incroyablement bien écrits et marquants, même le plus petit rôle du film à une personnalité qui lui est propre et chaque personnes croisées reste gravé dans la mémoire du spectateur et aucune des morts n'est anodine quelle soit filmés hors champs ou pas. La relation entre les deux personnages principaux est aussi très bien géré et touchante, elle ne parait jamais forcé et le lien qui ce crée entre eux semble vraiment authentique. Mais si on croit vraiment à l'univers c'est aussi grâce à cette absence totale de clichés et de manichéisme ainsi que part cette humanité latente qui traverse le récit car dans un monde brutale et désespéré c'est véritablement un quête d'humanité qui nous est livré une des plus belles et des plus mélancoliques. En ça la fin sera vraiment brillante, que ce soit la confrontation finale ou la révélation de ce que contient la voiture, ce sera cohérent avec l'ensemble tout en y faisant prendre un sens car certains indices avait été parsemé au cours du récit. Mais il est néanmoins impossible de prévoir ce qui se trouve dans la voiture ce qui fait que le choc en sera doutant plus fort et cette fin culotté est vraiment magistrale et risque de me hanté encore longtemps pour ce puissant message d'humanité qu'elle dégage. Mais la puissance du film viendra aussi de ses acteurs et de sa réalisation. D'abord les acteurs sont tous excellent mais la vraie surprise restera Robert Pattinson en attardé mental qui change de registre et s'impose clairement comme un très bon acteur et l'orientation que prend sa carrière s'annonce prometteuse car ici il est vraiment bluffant même si il n'éclipse jamais la performance titanesque de Guy Pearce qui lui est parfait, il en impose à chaque plans et c'est clairement un des meilleurs acteurs actuel mais qui est malheureusement peu reconnu. Sinon la réalisation est sublime avec une photographie magnifique et une bande sonore saisissante qui rend les éclats de violence encore plus percutants avec un travail impressionnant sur l'intensité des coups de feu qui nous prennent à chaque fois aux tripes pour accentuer le coté âpre des scènes. Et même si le tout joue sur les silences, les musiques qui sont viscérales et hypnotiques sont juste parfaite et magnifie l'ensemble. D'ailleurs l'utilisation d'une musique en totale opposition avec l'ambiance générale vient créer une rupture de ton bienvenu qui prête à sourire lors d'une scène avant la fin et il faut aussi noté un sens de l'ironie assez appréciable dans le film. Ensuite la mise en scène de David Michôd est comme le reste c'est à dire parfaite. Les plans sont longs, la violence est filmé de manière frontale et il se fixe sur le visage de ses personnages, il scrute chaque réactions, chaque lueurs dans le regard, il semble fasciné par eux et paradoxalement il nous fascine aussi. Le rythme est donc lent mais jamais ennuyeux mais il est clair que le film est adressé à un public averti car c'est un film exigeant qui demande une immersion totale. En conclusion The Rover est une oeuvre intelligente et viscérale qui m'a tellement captivé quelle m'a semblé parfaite, l'amour est aveugle et je suis tombé amoureux de ce film qui non seulement est une grosse claque mais aussi une grande leçon de cinéma et d'humanité qui trouve son message dans le désespoir et la brutalité. L'Homme est un animal comme un autre, un être de violence et de sensibilité et The Rover, la parfaite représentation de cet état de fait, est un véritable chef d'oeuvre.
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    En plus de nous laisser des grains de sable du désert australien en travers de la gorge, "The Rover" a cette capacité à faire voler en éclats le peu de foi qu'il nous reste en le devenir de l'humanité.

    Dix ans après la Chute (sociétale, économique, politique, les trois ? On n'en saura pas plus), Eric (Guy Pearce) se fait voler sa voiture par trois malfrats en cavale. Guidé par une étrange obsession pour la récupérer à tout prix, il se lance à leur poursuite et fait la connaissance, en cours de route, du petit frère mentalement déficient de l'un d'eux, Rey (Robert Pattison).

    "The Rover", sous couvert de western post-apocalyptique, prend la forme d'un road-movie émaillé de rencontres aléatoires avec des autochtones que le besoin de ressources a totalement déshumanisé. Dans une ambiance très contemplative enchaînant les plans sublimés par la photographie de Natasha Braier, le film suinte en permanence la rage viscérale et contenue de son personnage principal pour mieux exploser lors de courts instants de violence meurtrière.
    Avec cette atmosphère lourde comme une chape de plomb, les rares lueurs d'espoir que David Michôd sème sur la route de ses deux protagonistes s'éteignent inexorablement une à une (le médecin, les aborigènes, une conversation avec un militaire au détour de laquelle un intéressant parallèle entre l'effondrement sociétale et la perte d'humanité se dessine et, enfin, même la relation entre Eric et Rey, principal éclair d'optimisme du long-métrage, ne sera pas épargnée) nous dressant un réquisitoire amer et sans concession sur l'état de l'humanité.
    Alors qu'Eric finira enfin par laisser transparaître un peu d'émotion, la scène finale, magistrale, nous assènera un ultime coup imparable derrière la tête nous laissant désemparé de tristesse quant au but recherché inlassablement par le personnage.

    Le pire avec "The Rover", c'est qu'on ne peut s'empêcher de penser qu'à quelques variations près, cette histoire était parfaitement transposable dans nos sociétés contemporaines. Désespérant. Mais tellement réussi.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Film post apocalyptique sans concession dont le rythme volontairement lent dessert le propos par manque d’intérêt, il faut retenir de ce pré Mad Max que l’homme est un loup pour l’homme, dès que règne l’anarchie. Le simple fait que tout cela peut potentiellement arriver demain fait froid dans le dos. Dans une Australie ravagée et agonisante, Guy Pearce, totalement imprévisible, et Robert Pattinson, benêt criminel mais attachant, sont excellents dans leurs rôles, mais l’ensemble manque cruellement d’inspiration et les raccourcis malvenus ne viennent que s’ajouter aux incohérences nombreuses.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Dans une Australie post-apocalyptique à l'économie complètement effondrée, un homme se fait voler sa voiture par les membres d'un gang. Décidé à récupérer son bien, l'homme part à la poursuite des voleurs, accompagné par le frère légèrement attardé de l'un d'eux, qui a été blessé et abandonné. Les deux hommes se lancent alors dans un périple à travers des décors aussi secs et arides que les êtres qui les peuplent. Après la réussite d'"Animal Kingdom", David Michôd nous offre ici un film aux allures de western (les vastes paysages, les moments de tension avant l'explosion des coups de feu) et au ton résolument pessimiste. Le rythme volontairement lent de l'ensemble est à double tranchant : parfois il fascine, parfois il ennuie un peu mais on ne niera pas au film ses qualités. Si le personnage principal, campé par un Guy Pearce implacablement froid, nous est un peu hermétique, c'est pour mieux montrer l'effet qu'a l'univers dépeint par le réalisateur sur ses personnages, obligés de se déparer d'émotions pour survivre. Seule exception, le personnage incarné par Robert Pattinson (plutôt crédible), attardé qui croit encore en Dieu dans un univers qui semble exister pour nous prouver le contraire. Si au final, "The Rover" aurait gagné à être un peu plus court, l'ambiance qui s'en dégage et la beauté de certaines scènes en font un film qui vaut le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 juin 2014
    C’est très long, assez répétitif et totalement sans intérêt. Je me suis ennuyé pendant la très grande majorité du long métrage… Heureusement que Guy Pearce a une sorte de charisme qui permet parfois de sauver le film et que quelques images sont jolies, car, sinon,…
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    J'étais un peu déçu d'avoir raté The Rover au cinéma, film qui malgré ses airs de film de petit malin avait l'air sympa… Malheureusement il est plus petit malin que sympa.Certes ce n'est pas un film dénué de qualités, il y a une ambiance plutôt pesante, c'est assez viscéral pour être intéressant et puis c'est intriguant. Mais pour moi il échoue au même endroit que Cogan - Killing them softly (bon en mieux, bien entendu, mais c'est le même genre d'échec). En fait le film pêche par excès. Ce qui aurait dû être un film sur le vide devient un film de trop plein, mais de trop plein creux.Bon déjà ce qui m'emmerde un max c'est Pattinson, qui fait tout pour redresser sa carrière et tant mieux car il tourne dans des projets vraiment intéressants, on sait qu'il n'est pas débile, il peut faire semblant aussi longtemps qu'il veut d'être con, je n'y crois pas. Et pourtant il se donne du mal, avec son langage et son regard... Mais ça ne peut pas prendre puisqu'on voit Pattinson faire l'attardé. Et ce n'est pas de sa faute, c'est juste un mauvais choix de casting pour ce personnage. Un inconnu aurait joué pareil, j'y aurai peut-être plus cru.Et puis bon Pearce fait ce qu'il fait, pas très expressif, ça doit être le rôle qui veut ça, mais je trouve qu'il a encore un visage trop angélique… j'aurai préféré une vraie gueule pour jouer ce rôle.Mais bon, je peux pardonner ça, ce avec quoi j'ai plus de mal, c'est l'écriture du film et le côté très prétentieux du film. Le film a compris qu'un bon film post apo c'est un western, ok, c'est bien, sauf qu'en fait il en fait des caisses, j'ai cette impression désagréable qu'il veut donner des leçons de cinéma avec ses quelques dialogues surécrits, son ton poseur et son grand sérieux.Le film est très mécanique, tente de dire plein de choses sur l'être humain et en fait oublie l'essentiel, raconter une histoire simple. Attention, qu'on ne se méprenne pas, on peut voir des films avec l'intrigue connue d'avance parce que c'est "la chose à faire", c'est amené de façon à ce que ça soit inéluctable. Là c'est mécanique car trop écrit, tout simplement. On sent les rouages, c'est gênant, ce n'est pas limpide.J'ai pense en comparaison à Monsters (sans doute à cause de l'acteur) où l'attraction entre les deux personnages et la complicité était inévitable et coulait de source sans jamais en faire des caisses dessus, un film qui arrive à montrer l'invisible et nous faire comprendre le tout de façon limpide. Là, The Rover n'y parvient pas, on sait ce qui va se passer mais parce que les mécaniques sont lourdes.Je n'aime pas non plus la fausse lenteur que se donne le film pour avoir ce petit air poseur pseudo contemplatif.Il faut m'épurer tout ça, virer tous les dialogues, la séquence finale et peut-être même le personnage de Pattinson.Là on sent trop qu'il tente de dire des choses mais qu'il est trop bête pour y parvenir (le film).Mais comme je l'ai dit ce n'est pas foncièrement mauvais car il réussit le principal, mettre une ambiance pesante, nous faire sentir cet univers post apo, mais à force de vouloir se la jouer grand film de genre on fini par ne plus rien dire et ne plus rien faire.
    jaggg
    jaggg

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Nul, plat, creux, vide, fade, soporifique, voyons, ai-je oublié quelque chose ? Perte de temps, perte d'argent.
    Une demie étoile quand même, juste parce qu'on aime bien Guy Pearce, mais c'est bien parce que c'est lui.
    Antoine D.
    Antoine D.

    44 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2014
    Je n'étais pas fatigué, et pourtant je me suis endormi. Je ne suis pas aussi extraordinaire que ces gens qui ont apprécié le film et qui sont fiers de ne pas avoir besoin de scénario, de dialogue ou même de film pour passer un bon moment au cinéma. En quelque mots: il y a des gens à l'écran mais on ne sais pas ce qu'il font, pourquoi ils le font, aucune réaction d'aucun personnage n'est logique à aucun moment.
    Personne ne semblait avoir apprécié le film en sortant de la salle.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Qu'est-ce qui différencie un grand d'un (simplement) bon cinéaste ? La capacité à sublimer un scénario qui n'a pas énormément à offrir. A la vision de The Rover, David Michôd, on est fort marri de le constater, fait partie de la deuxième catégorie Autant dans Animal Kingdom, il avait magnifiquement tiré partie d'une histoire complexe et dévorante,autant ici il ne sauve rien d'un récit qui s'étire en longueurs monotones, rythmé par des saccades d'ultra violence. Pire, il fait étalage d'un certain nombre de poses auteuristes dans ce western déglingué et post-apocalyptique, lointain cousin de Mad Max. Guy Pearce et l'étonnant Robert Pattinson sauvent ce qui peut l'être mais que dire des dialogues navrants où les réponses, quand il y en là, surviennent une bonne minute après la question. On ne désespérera pas pour autant du réalisateur australien. Donnez-lui un bon scénario et on en reparlera.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Si le pitch apparaît clair à l’écrit, il l’est beaucoup moins à l’écran. On peine à trouver un point d’accroche pour rentrer dans le film. Aussi, il restera austère durant toute la projection. Le réalisateur, mettant de coté son scénario, choisit de se concentrer sur la technique. On sort donc avec une impression de distance du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Aujourd'hui que tout un chacun peut en quelques clics se bricoler son petit itinéraire n'importe où dans le monde civilisé, le road-movie a beaucoup perdu de son charme dépaysant. C'est le cas ici, pour cette resucée de Mad Max sous influence bergmannienne ( du moins est-ce ce qu'aimerait faire croire l'amer Michôd ) où rien ne fonctionne et qui inflige au spectateur une scène finale censée éclairer le personnage central mais ne parvient qu'à le faire hésiter entre stupéfaction incrédule et fou-rire incoercible.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Dès son tout premier long métrage David Michod provoquait la surprise. Animal Kingdom qui se centrait sur le destin d'une famille criminelle est désormais devenu un film culte qui à imposé son réalisateur dans le liste des cinéastes les plus prometteurs qui pourraient donner un nouveau souffle au 7ème Art. Il était donc logique d'attendre The Rover avec impatience à peine 3 ans plus tard histoire de savoir si David Michod passera du stade prometteur à celui de majeur. The Rover fonctionne en quelque sorte comme un western post apocalyptique ou la société que nous connaissons s'est effondrée pour laisser place à l'anarchie. C'est dans ce contexte qu'un ancien agriculteur se fait voler sa voiture part un gang, or cette voiture contenait un chargement précieux pour notre protagoniste qui va en conséquence devoir les retrouver au prix de prendre des risques et de finir dans un bain de sang.
    Dès le premier plan on est plongé dans ce monde que David Michod impose à nos yeux, en un simple plan sur le désert une certaine tension nous monte à la gorge. Tension magique qui va augmenter dès le premier aperçu de Guy Pearce méconnaissable et camouflé par le maquillage et un regard à glacer le sang. Il n'en fallait pas plus pour nous transporter dans ce future comparable à un Blade Runner aride. C'est ensuite avec l'apparition du gang que le trip commence dans un réalisme fou croisant de nombreuse métaphores comme par exemple une scène du fusillade magnifiquement filmée ou Guy Pearce arrive dans le dos d'un soldat et le tue alors que ce dernier était lui même en train de tirer sur son partenaire incarné par Robert Pattinson. Cette séquence symbolise le fait que rien ne peu lutter contre l'injustice et la rébellion et que notre monde est définitivement perdu.
    Le principal atout de cette épopée est qu'elle est filmée de manière quasiment brillante. Le film n'a pas été tourné dans un format numérique comme la plupart des longs métrages actuels mais bien en Super 35, un choix que la directrice de la photographie Natasha Braier justifie comme étant le meilleur pour tourner en décor naturel car The Rover a majoritairement été tourné dans un village de 90 habitants en Australie. The Rover est bel et bien la claque esthétique attendue autant maîtrisée au niveau de la direction d'acteurs qu'aux plans somptueux, presque poétiques jouant sur les éclairage.
    La grande surprise du film est incontestablement Guy Pearce, étrangement touchant dans son personnage violent et imprévisible l'acteur se montre à la hauteur au même titre que Robert Pattinson en simplet paumé victime d'excès de violence qui donne au film un aspect primal.

    Bilan :
    The Rover peut à de nombreuse reprises évoquer Mad Max notamment à travers les décors mais loin du monument de George Miller, David Michod bâti le siens.
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