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    Grand Central
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    Arthur H
    Arthur H

    64 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    La plongée dans l'univers de la central nucléaire est fascinante et l'histoire d'amour entre Léa Seydoux et Tahar Rahim est torride. Le tout accompagné d'une flopée d'acteurs remarquables comme Olivier Gourmet ou Denis Menochet.
    une petite merveille à découvrir de toute urgence !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Happé dès le générique et les premières minutes du film, « Grand Central » impose sa différence sans relâche jusqu’à son dénouement. La réalisatrice, en quelques mots et quelques plans, tisse, décrit ses personnages et nourrit savamment la mise en image de son scénario. Pas un temps mort, pas une réplique superflue, l’équilibre pourrait être le maître mot de cette œuvre bouillonnante, viscérale, solaire. Cette histoire d’amour à haut risque inscrite dans un cadre qui ne l’est pas moins est défendue par une palette d’acteurs en parfaite osmose qui débordent de vérité. Sans aucune hésitation, l’un des films majeurs de cette année.
    Lu34s
    Lu34s

    60 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2014
    Débarqué du dernier festival de Cannes, Grand Central nous raconte l'histoire d'amour d'un jeune ouvrier d'une centrale nucléaire avec une de ces ouvrières partagée entre ce homme et son vrai petit ami. L'action se déroulant dans une centrale nucléaire, on aurait pu penser qu'il y ait un paradoxe entre ce lieu et cette histoire d'amour. Mais la relation entre les deux jeunes tient justement de la situation de cette centrale qui, au moment propice, va commencer à exploser ou se fissurer de l'intérieur, ce qui va alors créer des tensions entre ce trio d'amoureux. On est alors pris dans cette histoire rythmée par une musique adéquate et excellente. De plus, on constate encore une fois l'excellente performance de Tahar Rahim et de Léa Seydoux et même pour le reste du casting. Malgré une petite longueur, on est subjugué par la beauté du film et on peut désormais classer Grand Central dans les grands crus du cinéma français. On attend de pied ferme le phénomène qu'est La Vie d'Adèle.
    tvb58
    tvb58

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Beau film dur et âpre. L'intensité monte au fil de l'évolution de l'histoire. Gary combatif qui découvre le monde du travail précaire, milieu dur mais solidaire qui devient sa nouvelle famille, sa passion pour Karole et les belles scènes d'amour tendres et passionnées, le danger dans la centrale, l'affrontement avec Tony. Les scènes dans la centrale sont magistralement bien tournées, la musique est envoûtante et oppressante. L'évolution de l'amour que karole porte à Gary est jouée tout en finesse par Léa Seydoux et j'ai adoré la sensibilité à fleur de peau de Tahar Rahim. Une belle histoire forte et sensible. Et puis aussi un grand bravo aux seconds rôles Olivier Gourmet et Denis Ménochet.
    Guillaume P.
    Guillaume P.

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    ce film fait l'effet d'une bombe à retardement, une épée de damoclès à laquelle on se familiarise et qu'on finit par aimer.
    Tahar Rahim fini enfin de faire ses preuves et montre en quoi il est indispensable au cinéma français aujourd'hui.
    Léa Seydoux enivre et nourrit la tension tout au long.

    à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    D'amour fou et d'eau lourde....
    Implacable plongée dans l'univers nucléaire, ce nouveau film de la cinéaste française entrelace les fusions les plus dévorantes, industrie, sexe, nuit, prolétariat, nature....
    Rebecca Zlotowski nous a sidéré en 2012 avec "Belle épine" et Léa Seydoux qui y jouait une ado livrée à elle-même et tributaire de parents fantomatiques. Elle y a aussi capté le génie d'un lieu ténébreux à souhait - le circuit des "bikers" à Rungis, près de Paris - en mixant amour, solitude et beaucoup de mélancolie. Avec Grand Central, elle nous fait explorer unlieu tout aussi mystérieux et aussi anxiogène que les mines du temps de Zola. En dépit de son titre aux consonances étatsuniennes, le film nous véhicule dans une centrale nucléaire française (vraisemblablement l'une des trois centrales de la vallée du Rhône - Saint-Alban, Cruas, Tricastin - alors que c'est une centrale autrichienne jamais mise ne service qui a servi de décor pour le film). et dans le petit monde des moins-que-rien qui gravitent autour d'elle et qui, sans contrat déterminé, assument maintenance, assainissement et décontamination à l'intérieur des enceintes de confinement, tout près du coeur du réacteur nucléaire, là où les eaux des circuits barbotent pour absorber les neutrons et générer les vapeurs adéquates, là où les doses radioactives sont le splus fortes.
    Avec Gaëlle Macé, sa scénariste attitrée, Rebecca Zlotowski a dû penser au percutant roman d'Elisabeth Filhol, "La Centrale" (éditions P.O.L., 2010), une des rares fictions française qui s'empare des réalités de l'industrie nucléaire. La cinéaste est aussi pionnière quand elle filme une passion d'amour à l'ombre des tours nucléaires. Depuis 1959 et "Hiroshima, mon amour" d'Alain resnais et marguerite Duras, le cinéma français a perdu les atomes crochus qu'il pouvait avoir avec une économie régulièrement remise en cause. "Grand Central" renoue ainsi avec un film majeur qui a ouvert quelques voies du cinéma moderne.
    Rebecca Zlotowski a-t-elle également retrouvé "Casque d'or" (1952) de Jacques Becker? Rien n'est moins improbable. Simone Signoret, malgré le noir et blanc, y est aussi éclatante que la solaire Karole du "Grand Central". Et son amant (joué par Serge Reggiani) est un voyou incandescent nommé Manda. Celui que Karole (Léa Seydoux) emballe dès le premier quart d'heure est un garçon rieur et volontaire qui s'appelle aussi Manda mais se prénomme plus banalement Gary (Tahar Rahim). Il cherche à s'en sortir coûte que coûte, gagner de l'argent, trouver une famille et cesser simplement de survivre. Il se plie à une équipe que chapeaute un chef abrupt quoique prévenant (superbe Olivier Gourmet!) et s'attache à la communauté de ses collègues acculés à vivre entre la centrale, le mobile-home et un bar aussi glauque que chaleureux.
    Rebecca Zlotowski nous emballe d'idoine manière. C'est comme si elle frottait l'histoire d'amour de Karole et de Gary contre anfractuosités de la centrale qui se déploie comme une succession aveuglante de cuves, de sas, de couloirs, de douches, de guichets, de passerelles. Karole et Gary brûlent dans la lumière, dans les herbes généreuses ou dans la nuit ondoyée par la rivière complice, sur une barque qui fait cap sur une obscure fission. A la centrale, la blancheur é"touffe toute effusion. La peur surgit partout, entre les mots, dans les regards. Ce seatr l'ultime mot de Karole. Alors que la contamination fait son travail. Sur la peau des hommes et des femmes. Dans leur corps chahuté par le désir, la jalousie etl'urgence de vivre.
    Léa Seydoux et Tahar Rahim - risquons le mot! - irradient tout le film. Avec leur fragilité et leur fébrilité, ils lui inoculent ce délicat poison qu'est le "mélo" quand il n' a rien de lacrymal. Rebecca Zlotowski y veille sans cesse. Son film est immense. Plein d'énergie, de violence et de douceur. On ne l'oubliera pas de sitôt.
    Manfred Enery (alias Fernand-Joseph Meyer)/ "Le Jeudi" du 5 septembre 2013/ hebdomaire de Luxembourg
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